Le Chat du Rabbin 8. Petit Panier aux amandes

ChatDuRabbin08-cov“Ils s’aiment. Lui est juif, elle est catholique. Ils vivent à Alger, et un jour, le Rabbin voit arriver cette jeune femme qui, pour mieux s’intégrer et faire plaisir à son futur époux, veut se convertir au judaïsme. La stupeur le dispute à l’incompréhension : pourquoi vouloir embrasser une foi si compliquée, si irrationnelle, si pénible ? Le Chat et Zlabya sont tous d’accord pour la dissuader, et vont trouver en Knidelette une alliée inattendue…”

[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

ChatDuRabbin08p05Roger est fiancé à Aline, qui désir se convertir au judaïsme pour adopter le mode de vie de celui qu’elle aime et pour préserver l’harmonie de sa famille. Ils demandent au jeune rabbin de la convertir, mais celui-ci refuse! Lui, il est né juif et n’a donc pas le choix: tout son imaginaire baigne dedans, mais il conçoit mal qu’un être équilibré ait spontanément envie de s’infliger une religion aussi contraignante. Alors Roger va voir le vieux rabbin, qui propose que sa fille Zlabya (la femme du jeune rabbin et maîtresse du chat!) enseigne les coutumes juives à Aline. “Le plus important“, dit-il, “le centre de la vie juive, ce n’est pas la synagogue, c’est la table familiale.”

Étrangement, Aline semble prendre plus à coeur tout ces commandements et rituels que Roger, aussi absurdes qu’ils soient. Ce dernier a d’ailleurs un doute et, peut-être qu’il ne veut pas trop se faire rappeler sa propre religion, alors il regarde du côté de Knidelette… Et Aline, pendant qu’elle se préoccupe de tout ces rituels, elle ne pense à rien d’autre…

Je n’aime vraiment pas le style “ondulé” et brouillon de Sfar. Cette fois-ci, on dirait même que le lettrage des bulles a été fait au stylo à bille par la main de l’auteur! Toutefois, il faut aller au-delà de cette première impression et se laisser emporter par la profondeur de son récit qui, à travers son humour et ses planches à six cases, nous fait se questionner sur la nature de la religion et tout particulièrement le judaïsme (évidemment). Ici le chat qui parle n’est plus l’instigateur du récit mais plutôt un simple observateur… Une histoire qui nous faire rire ou sourire, réfléchir et apprécier la différence d’une culture complexe et millénaire.

Vous trouverez cela génial si, comme moi, vous aimez à la fois les chats et la métaphysique! Je recommande chaudement.

Le chat du rabbin, 8: Petit panier aux amandes par Joann Sfar. Paris: Dargaud (Coll. Poisson Pilote), septembre 2018. 60 pages. 22.5 x 29.8 cm, 14,00 € / $24.95 Can, ISBN 978-2205-07835-0. Pour lectorat adolescent (12 ans et plus). stars-3-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonBAnQBiblio MtlGoodreadsWikipediaWorldCat ]

© Dargaud 2018.

Voir aussi mes commentaires sur les volumes précédents:

chat-rabbin-tome-1-bar-mitsva  chat-rabbin-2-malka-lions  chat-rabbin-3-exode  chat-rabbin-4-paradis-terrestre  chat-rabbin-5-jerusalem-d-afrique  chat_du_rabbin_6-cov chat_du_rabbin-v7-cov.jpg

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Capsules

SDL: Entrevue capsule avec Francine Pelletier

entete-communique-02-300x148Dans le cadre du Salon du livre de Montreal 2018, je voulais faire une série de mini (capsules) entrevues avec des auteurs (surtout de science-fiction) de chez nous. Malheureusement, l’ambiance sonore du salon n’était pas adéquate pour des entrevues, alors celles-ci ont été faite hors-site. Le principe de l’entrevue capsule est de s’en tenir à deux ou trois questions de base et que l’entrevue ne dure pas plus que trois à cinq minutes. Cela doit être compacte et bien se digérer!

Voici donc la première de ces entrevues capsules, réalisée avec Francine Pelletier. Pour en savoir plus sur cette auteure de science-fiction — à ne pas confondre avec la journaliste homonyme — et de polar (sous le pseudonyme de Catherine Sylvestre) vous pouvez consulter sa bio/bibliographie sur le site des Éditions Alire ou sur Wikipedia.

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Capsules

Fanzine reminiscence

Like most people, I had many different periods in my life, each corresponding with the major activity or fancy of a specific era. I had my “childhood” period (spent stupidly frolicking, questioning the universe and learning to be a decent human being—of which I have very little recollection), my “academic roman” period (where I worked on my Master degree and PhD in roman history dedicated to an obscure roman emperor and the impression that was left of him through a biographical compilation), my “SFQ” period (where I published — in collaboration with a few friends — a fanzine on Quebec Science Fiction, as well as a few anthologies and short stories compilation), my “anime & manga” period (where I published a fanzine-turned-magazine about Japanese popular culture, as well as a translated filmography of the first thirty years of anime in Japan) and, finally, my “library” period (where, as a library underling, I do my best to help promote the love for books and knowledge). I am proud of everything I’ve done, but sometime I feels like my curriculum reads as a list of failures…

Samizdat16

Cover #16, by Pierre D. Lacroix

I was recently googling to kill time and ended up searching entries about my old SFQ fanzine, Samizdat. That’s the period of my life where I think what I wrote, published or did had the least impact on the universe. However, I was surprised to discover it was mentioned in quite many places. Of course, it is one thing to have SFQ insiders like Yves Meynard, Jean-Louis Trudel or Claude Janelle mentioned it when they talked about the history of the genre in Quebec, but I was impressed to see it mentioned in a couple of British academic publications like Science Fiction Rebels by Mike Ashley (Oxford University Press) [Amazon, see extract bellow] or New Directions in Popular Fiction edited by Ken Gelder (Palgrave/MacMillan) [Amazon, extract].

Science Fiction Rebels by Mike Ashley

Science Fiction Rebels by Mike Ashley, p. 342 [ actually, it ran for 25 issues until November 1994 ]

Now, I am more proud of that work and, maybe, those years (the “good old time”, like I was recently reminiscing with Yves at the book fair) were not wasted after all. I feel better already. Like Hippocrates said, Ὁ βίος βραχύς, ἡ δὲ τέχνη μακρή, or, to quote Horace, Exegi monumentum aere perrennius ! 😉

All I need now is my own entry on Wikipedia !

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Un commentaire déplacé

Les bibliothèques de Montréal sont rendu folles ! Faire passer de la section adultes à la section enfants des titres de manga comme Nausicaa ou Bride Stories ! Ça n’a aucun sens.

Nausicaa07Nausicaa offre une histoire mystico-politique vraiment trop complexe (que j’ai moi-même eu de la difficulté à suivre!), des thèmes matures (religion, guerre), de la violence, un graphisme plutôt chargé pour être vraiment compris et apprécié par des enfants. D’ailleurs, les spécialistes le considère comme un manga seinen. Bon, je comprend que l’éditeur français, Glénat, classe lui-même ce manga dans sa collection “Univers Kids” (Kodomo?) [quoi que l’éditeur américain, Viz, le classe comme “Teen”] et que l’anime était “ben cute” mais quand même!

BrideStories10Quant à Bride Stories on y retrouve des thèmes matures et de la nudité ! C’est un manga considéré seinen (donc généralement pour les jeunes hommes de 15 à 30 ans), même par l’éditeur, Ki-oon, quoique certains spécialistes le classe pour 14 ans et plus! Il y a-t-il quelqu’un du réseau des bibliothèques, un bibliothécaire par exemple, qui va se décider à regarder la définition de seinen dans le dictionnaire ?!

Un compromis acceptable aurait été au moins de les mettre dans la section ados… mais qui suis-je pour m’en plaindre. Je n’ai fait que publier un magazine sur la culture populaire japonaise (animé & manga) pendant une vingtaine d’années… Je n’y connaît donc rien en comparaison de bibliothécaires qui viennent de sortir, tout verts, de l’université! Bande d’ignares!

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Shakespearian doubt

Life is hard enough with all the running around at work, the emotional roller-coaster of relationships, the absurdity of human society, the stupid  hurts of the political world, so I seek refuge in my creative work, writing & photography, my little haven, my safe-house, my blog. When the integrity of this last refuge is attacked what do I have left?  If even this—the last solace that makes worth enduring all the slings and arrows—can bring me unbearable pain, I can only wonder if it is still worth pursuing. What do I have left to enjoy? Can I continue writing in this now taint medium or should I cease all activities? That is the question…

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Koralovski

Koralovski-v01-cov“Et si la fin du pétrole n’était qu’un mythe… ?

Viktor Koralovski était le roi du pétrole russe. Une position qui lui a valu les foudres du président Khanine et dix ans d’emprisonnement.

À présent évadé malgré lui, Viktor va rapidement comprendre qu’en son absence, amis et ennemis sont devenus difficiles à distinguer. Et que son nom est au coeur d’une vaste conspiration, qui pourrait impliquer toute l’industrie pétrolière! Mais dans quel but… ?”

[Texte de la couverture arrière] 

ATTENTION: Peut contenir des traces de “divulgâcheur” [spoilers]! Les personnes allergiques à toutes discussions d’une intrigue avant d’en avoir eux-même pris connaissance sont vivement conseillées de prendre les précautions nécessaires pour leur sécurité et devraient éviter de lire plus loin! 

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Page 3

Dans le premier tome, Viktor Borissovitch Koralovski est un oligarque russe qui s’est enrichi dans le pétrole mais lorsqu’il est devenu trop riche et a montré des ambitions politiques, le président russe Vladimir Vladimirovitch Khanine le fait arrêter. Il est incarcéré depuis dix ans quand une mystérieuse attaque militaire contre la prison lui permet de s’évader. Il réussi à passer la frontière en Finlande et à obtenir l’aide d’un autre oligarque du pétrole, Aleksandr Orlov, qui le fait venir sur son yacht en mer Baltique.

Pendant ce temps, à Berlin, la journaliste Anika Keller travaille sur un article consacré à Koralovski. Son taxi frappe un SDF poursuivi par deux hommes. Ce simple incident va la propulsé au sein d’un complot d’envergure international. À l’hôpital, pendant que les médecins examinent le SDF, un commando masqué kidnappe le patient encore inconscient. Les médecins ont remarqué qu’il avait un implant RFID. En allant investiguer le lieu où les deux hommes avaient trouvé le SDF, ils découvrent une bombe dans un tunnel ferroviaire. Composé d’ogives nucléaires baignant dans l’essence, la bombe avait apparemment pour cible le président russe Khanine, qui est en visite à Berlin!

 

Koralovski 1: L’Oligarque, par Philippe Gauckler (couleurs par Scarlett Smulkowski). Bruxelles: Le Lombard (Coll. Troisième Vague), février 2015. 48 pages, 12.45€ / $21.95. ISBN 978-2-8036-3530-6. Pour public adolescent (15+). stars-3-0

Koralovski-v02-cov“À bord du yacht qui les a secourus, Koralovski et ses compagnons se mettent en route pour un laboratoire off-shore appartenant à sa société. Il s’agit du laboratoire qui a mis au point un procédé révolutionnaire permettant d’extraire la totalité d’un gisement de pétrole soi-disant épuisé. Mais à leur arrivée, le lieu est désert…”

[Texte du site de l’éditeur]

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Page 3

Dans le second tome, on apprend que le SDF est en fait un espion américain nommé Blasko. Un commando l’a exfiltré pour le ramener à Washington afin qu’il fasse son rapport sur un complot mondial. Anika et ses deux compagnons sont amené dans le bundesbunker du gouvernement allemand pour y être interrogé par les services secrets. Mais le bunker est attaqué par un commando et ils sont fait prisonniers. Les deux compagnons d’Anika se révèlent être des agents spéciaux du BND. Ils réussissent néanmoins à s’échapper et à libérer d’autres prisonniers: la chancelière allemande Andrea Kermel et le président russe Khanine. 

Le complot prends de l’ampleur, car une bombe similaire est trouvé à bord d’un tanker de gaz naturel liquéfié. À bord du yacht de Orlov, Koralovski se rend sur une plateforme de forage où il avait installé un laboratoire pour développer un procédé nouveau d’extraction du pétrole. Il n’y trouve qu’une autre bombe. Plusieurs autres bombes sont aussi découvertes dans des terminaux pétroliers au Moyen-Orient. La situation est grave et Orlov décide d’organiser un meeting pour trouver une solution…

Koralovski 2: Dans L’ombre du Monde, par Philippe Gauckler (couleurs par Scarlett Smulkowski). Bruxelles: Le Lombard (Coll. Troisième Vague), août 2015. 48 pages, 12.45€ / $21.95. ISBN 978-2-8036-3598-6. Pour public adolescent (15+). stars-3-0

Koralovski-v03-cov“La confrontation tant attendue par Koralovski avec le président Khanine est de courte durée : une menace d’attaque nucléaire au Kazakhstan éclate, visant l’un des gisements de pétrole les plus importants au monde. Ne connaissant pas l’ampleur de l’infiltration ennemie dans leurs services de sécurités, Koralovski et son équipe n’ont d’autre choix que de se rendre eux-mêmes sur place, pour tenter d’empêcher le pire de se produire…”

[Texte du site de l’éditeur]

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Page 6

Dans le troisième tome, Blasko s’embarque sur un avion bimoteurs pour se rendre à Washington, où il doit témoigner devant une commission d’enquête des forces armées au sujet du complot mondiale qui vise à déstabiliser la production de pétrole au Moyen-Orient à l’aide de terrorisme nucléaire. La conspiration rassemble des éléments du complexe militaro-industriel et de Wall Street, ainsi qu’une organisation terroriste russe. La mémoire de Blasko lui revient peu à peu il se souviens qu’une véritable attaque nucléaire est prévu pour bientôt sur le site pétrolier de Kashagan en mer Caspienne. Comme pour démontrer que les organisations militaires des touts les pays semblent vraiment infiltrés par des éléments du complots, l’avion de Blasko est intercepté par les forces canadienne à la demande du DIA et sous de fausses accusations. Mais Blasko réussi à sauter en parachute…

Le petit groupe dont fait partie la journaliste Anika Keller se réfugie dans une safe-house où ils sont rejoint par Koralovski et Orlov. On y discute de révéler l’existence du complot par une émission de télé. La rencontre entre Koralovski et Khanine fait des étincelles. Les discussions sont cependant interrompues par la nouvelle de l’attaque nucléaire imminente au Kazakhstan. Le groupe s’embarque à bord d’un hydravion en direction la mer Baltique pour intercepter l’ekranoplane (un hydravion à effet de sol volant au raz de l’eau) qui transporte les ogives nucléaires. 

L’histoire se termine sur un air festif dans la villa de Orlov à Bakou. Khanine a amnistié Koralovski et Blasko a finalement témoigné à la commission d’enquête ouvrant la porte à un grand nettoyage dans l’administration gouvernementale… La dernière scène ressemble étrangement aux scènes de banquets dans les Astérix (hommage?)!

Koralovski 3: Des Horizons de Feu, par Philippe Gauckler (couleurs par Scarlett Smulkowski). Bruxelles: Le Lombard (Coll. Troisième Vague), août 2016. 48 pages, 12.45€ / $21.95. ISBN 978-2-8036-3518-4. Pour public adolescent (15+). stars-3-5

J’ai précédemment introduit l’oeuvre de Philippe Gauckler et je vous présente ici sa plus récente série. Dans cette trilogie, Gauckler nous offre un style réaliste, qui démontre qu’il a maintenant acquit une grande maîtrise de son art. Toutefois, comme c’est parfois le cas dans les BD franco-belge, les cases sont plutôt statique. Cependant la fluidité de l’action reste très bonne malgré tout. Le récit est, quant à lui, excellent. L’histoire est de toute évidence inspirée de la réalité (bien sûr Khanine représente Vladimir Vladimirovich Putine et Koralovski est Mikhaïl Borissovitch Khodorkovski) mais cet affaire de complot pétrolier demeure peu vraisemblable. Toutefois, somme toute, c’est un bon thriller. C’est une lecture agréable et divertissante que je recommande sans peine. Je me demande bien ce que nous réserve Gauckler pour sa prochaine série…

Pour en apprendre plus sur ce titre vous pouvez consulter les sites suivants:

[ AmazonBAnQBiblio MtlGoodreadsWikipediaWorldCat ]

© Gauckler / Éditions du Lombard 2015

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SDL: La Philosophie-Fiction

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Voici une vidéo qui offre des extraits de la conférence sur la “Philosophie fiction” présenté sur l’Espace TD du Salon du Livre de Montréal le mercredi 14 novembre 2018 à 19h00 — voir mon billet “SDL: Jour 1, mercredi”. Animée par Jocelyn Lebeau, les participants incluaient Elisabeth Vonarburg, Esther Rochon, Bernard Werber et Karoline Georges. Dans cet extrait il manque les quinze première minutes ainsi que toutes les interventions de Mme Georges (retirées à sa demande)… mais cela reste une très intéressante discussion qu’il valait la peine de partager, je crois.

(Mise à jour: 2018/12/03)

J’ai retiré la video de la conférence à la demande de Karoline Georges qui affirme ne pas avoir donné son consentement pour être filmé ainsi que pour la diffusion de la conférence.  Toutefois aucun consentement de la sorte n’est requis pour filmer et diffuser un événement publique, qui se déroule sur un lieu publique. J’ai vérifié ce point légal avec un ami avocat qui pratique le droit intellectuel international dans une firme importante et qui l’enseigne dans une université américaine. J’ai cependant retiré la video pour le moment par courtoisie.

Je trouve cela très dommage car cette table-ronde offrait une discussion très intéressant et que ce n’est pas tout les jours que des auteurs de science-fiction québécoise ont la chance de débattre ce genre de sujet sur une scène du salon du livre.

Je reste très pantois sur la position de Karoline Georges. Un auteur se présente au salon du livre pour faire la promotion de sa personne et de ses livres. Il est dans son intérêt de rejoindre le plus de personnes possible, chacun étant un lecteur potentiel. Lorsqu’un bibliophile (promoteur de la SFQ de longue date) assiste à une conférence publique (sur un lieu publique), l’enregistre et veut la partager parce qu’il trouve ça bon et intéressant, n’est-ce pas dans l’intérêt de l’auteur qu’elle soit diffusée? Si une personne ne veut pas être vue, elle n’a qu’à NE PAS monter sur une scène publique et prendre la parole! Beaucoup d’auteurs n’ont pas la chance d’avoir une telle tribune. Je ne comprends simplement pas.

Ce sera quoi la prochaine fois? Demander qu’on retire un commentaire de lecture parce qu’on aime pas la critique? Vous en pensez quoi, mes chers lecteurs?

Je serais particulièrement intéressé à lire ce que mes collègues du milieu SFQ en pensent… N’hésitez pas à commenter sur ce billet ou sur le fil Facebook

(mise à jour : 2018/11/20)

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