L’Emmerdeuse

La mort…

C’est une gonzesse qui t’bute dans ton plumard
Marre, Marre
La mort, mort…

C’est ton frangin qui s’envoit dans l’métro
Pas trop, pas trop
La mort, mort…

C’est le gaz qui s’met à faire des conneries
Merci, merci
La mort, mort…

C’t’un con qui t’balance des pruneaux
Pas beau, pas beau
La mort, mort…

C’est une poufiasse qui t’flingue pour ton pognon
Des gnons, des gnons
La mort, mort…

C’est ta frangine qui r’coit une suicido
D’bien haut, bien haut
La mort, mort…

C’est ta copine qui plante sa bagnole
Pas d’bol, pas d’bol
La mort, mort

C’t’une salope qui t’suce la vie
Ah! oui! Ah! Oui!
La mort, mort

A vient t’chercher la nuit
Sans d’mander ton avis
C’t’avec elle qu’tu passe l’aut’bord
La mort !

1980-12-02
1992-03-14

Note: Voilà un premier poème inédit, écrit à l’âge de dix-huit ans. Ceci ne respecte aucune forme poétique, ou bien cela constitue des paroles à chanter sur un air populaire?! C’est humoristique mais reflète tout de même cette fascination que j’avais pour la mort à cette époque. Je l’ai retravaillé une douzaine d’années plus tard pour y incorporer des éléments de deuil plus personnels (le décès de ma soeur, la polytechnique, etc.). Lorsque j’avais une douzaine d’années, j’ai lu beaucoup de romans de San-Antonio (pour imiter mes soeurs) et j’ai développé une fascination pour l’argot parisien qui s’exprime également ici. Amusant, mais est-ce de la poésie? (J’ai mis le lien pour la traduction automatique mais, franchement, c’est plutôt intraduisible !)

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