Vendredi nature [002.020.59]

Pachyornis elephantopus

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[ iPhone 8+, Musée de la Civilisation de Québec, 2019/06/26 ]

Moa, Nouvelle-Zélande, Pléistocène et Holocène (c. 500 ans),
Natural History Museum of London

Le Moa (Heavy-footed Moa) est une espèce éteinte d’oiseaux géants originaires de Nouvelle-Zélande. C’est un animal vertébré de la classe des Aves, de l’ordre des Dinornithiformes, de la famille des Emeidae, du genre Pachyornis et de l’espèce Pachyornis elephantopus. Ils étaient dépourvus d’ailes et ne pouvaient donc pas voler.

J’ai pris cette photo en visitant l’exposition “Curiosités du monde naturel” qui se tenait au Musée de la Civilisation de Québec du 16 mai 2019 au 19 janvier 2020. J’en ai déjà parlé dans mes billets “Vendredi nature” des 002.020.017002.020.024, 002.020.031002.020.038002.020.045 et 002.020.052.

Voir aussi le vidéo memento de ma visite.
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Image du mer-fleuri [002.020.057]

Lilas à fleurs de jacinthe • Hyacinth lilac

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[ Nikon D3300, Jardin botanique, 2019/05/24 ]

DSC_1741Le lilas est un arbuste ornemental de la classe des Magnoliopsida, de l’ordre des Scrophulariales, de la famille des Oleaceae et du genre des Syringa.  Le lilas à fleurs de jacinthe (Syringa x hyacinthiflora) est un hybride canadien entre le Syringa vulgaris et le Syringa oblata. Ici il s’agit du cultivarPocahontas” qui est une plante extrêmement vigoureuse, rustique et résistante au froid, et qui offre une floraison hâtive. Ses fleurs sont d’un riche violet. Vivement le mois de mai ! [ Translate ]

Ratings

J’ai déjà traité de ce sujet dans mon article “L’Art subtil du commentaire-critique” (ou sa version antérieure, en anglais, “The controversial art of reviewing”) mais comme on me demande de temps temps la signification de chaque valeur de mon système de pointage je le répète ici en rappel.

I have already dealt with this subject in my article (in French) “L’Art subtil du commentaire-critique” (or in its previous version, in English, “The controversial art of reviewing”) but from time to time I am asked the meaning of each value of my point system so I repeat it here as a reminder.

stars-0-0 0 / .5

Nul / Pathetic

Un navet (Indice à n’utiliser que très rarement) / Don’t even think about this title (You should use this rating quite rarely)
stars-1-0

 1 / 1.5

Pauvre / Poor

Ne mérite pas d’attention (Indice à utiliser rarement) / It’s not worth wasting your time and money on this title (Use this rating rarely)
stars-2-0

2

Passable / Fair

Décevant, comporte de l’intérêt surtout pour les mordus ou les curieux / Disappointing, but if you’re curious you can always check it out or flip through it at the library
stars-2-5

2.5

Moyen / Average

Ordinaire, à voir mais sans plus / it’s a title worth watching or reading, but maybe you should just rent it or borrow it—from a friend or the public library
stars-3-0

3

Bon / Good

Intéressant / An interesting title that I recommend purchasing
stars-3-5

3.5

Très bon / Very Good

Très Recommandé / A great title that is definitely recommended
stars-4-0

4 / 4.5

Excellent / Excellent

À voir/lire absolument ! (soyons aussi parcimonieux avec ce genre d’indice) / An absolute must-see or read title (use this rating rarely)
stars-5-0

5

ExceptionnelOutstanding

Chef d’œuvre !! (ce genre d’indice devrait être très rare) / It’s a masterpiece or instant classic worth collecting (such titles are exceptional and therefore this rating should be used parsimoniously)

J’évite de donné des évaluations en dessous de 2.5 ou au-dessus de 4. Quand je transfert un commentaire vers un site qui n’utilise pas de demi-point (comme Goodreads) j’arrondi généralement vers le BAS (donc un 3.5 deviendra un 3).

I avoid giving ratings below 2.5 or above 4. When I transfer a comment to a site that does not use half points (like Goodreads) I generally round it down (so a 3.5 rating will become a 3).

Haïku to end February

Knowledge is key to everything —
It opens the doors to a harmonious life
And to the understanding of the universe

Η γνώση είναι το κλειδί για τα πάντα
Ανοίγει τις πόρτες σε μια αρμονική ζωή
Και στην κατανόηση του σύμπαντος

Quae clavis est scientia
Qui dilatat viam ad concordiam
Et universe intellectum de

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Revue de ‘zines [002.020.053]

Je continue de passer en revue pour vous quelques périodiques intéressants, cette fois-ci consacrés à la bande dessinée et aux littératures de l’imaginaire…

dBD #140 (Février 2020)

5e257a90-2f24-4934-8b5f-65e23624b36eÀ la une de ce numéro on retrouve une interview avec Blutch & Robber au sujet de leur album de Tif et Tondu Mais où est Kiki ainsi que le roman illustré L’Antiquaire sauvage (tous deux chez Dupuis). Cela se poursuit avec des interviews de Lewis Trondheim (sur son exposition au Musée de la cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême jusqu’au 10 mai), avec Homs sur le tome 4 de Shi (sur un scénario de Zidrou, chez Dargaud), avec Frank Le Gall sur l’album Mary Jane (co-réalisé avec Damien Cuvillier, chez Futuropolis), Théodore Poussin: Cahiers t.5, Art Satoe 1/3 (chez Dupuis) et La Cantina (aux Éditions Alma), avec Néjib sur Swan t.2: Le chanteur espagnol (chez Gallimard), avec Carlos Hernandez sur  Le rêve de Dali (chez 21g), avec Elsa Brants sur l’oeuvre de Rumiko Takahashi (qui présidera cette année le festival d’Angoulême) et avec Jean-David Morvan sur l’album jeunesse Irena t.5 (chez Glénat). On note également un article sur la fin de Walking Dead (T. 33, Épilogue, par Robert Kirkman & Charlie Adlard, chez Delcourt).

Dans le cahier critique je remarque le tout dernier Naoki Urasawa, Asadora ! t.1 chez Kana (Top! “Urasawa démontre une nouvelle fois toutes ses qualités d’écriture et de mise en scène dans un premier volume qui s’annonce très prometteur”) ainsi que les deux premiers tomes de Jujutsu Kaisen, par Gege Akutami chez Ki-oon (Super, un shonen supernaturel par “un jeune mangaka qui publie son premier récit en France (…) c’est bien écrit et dialogué, les personnages secondaires sont intéressants et la mise en scène nerveuse à souhait”).

Un numéro informatif mais qui n’offre rien de trop excitant… stars-3-0

Capsules

Solaris #213 (Hiver 2020 / v. 45, #3)

Solaris213_C1-253x400J’ai déjà introduit Solaris, un périodique québécois de science-fiction et de fantastique, alors que je commentais son numéro 198 et j’ai, plus récemment, fait une entrevue-capsule avec le coordonateur de la revue, Jonathan Reynolds. Je regrette toutefois de ne pas en avoir parlé plus souvent, car elle nous offre en deux volets une fenêtre privilégiée sur la SF&F francophone (dont la SFFQ). D’une part, grâce aux courtes nouvelles qui y sont publiées, nous pouvons nous tenir à jour sur ce qui s’écrit dans le genre des littératures de l’imaginaire et aussi découvrir de nouveaux auteurs. D’autre part, grâce à ses articles et commentaires de lectures, nous obtenons une assistance précieuse pour comprendre la mécanique des genres et choisir les titres les plus intéressants à lire. C’est un outil indispensable à tout amateur de SF et de fantastique, d’autant plus qui n’y a plus beaucoup de périodiques francophones sur ces sujets (au Québec: Brins d’éternité, en France: principalement Bifrost, Galaxies, ReS Futurae [Sources: Ent’revues, nooSFere, Skop]).

Dans le volet fiction, ce numéro nous offre d’abord six histoires courtes:

  • “Chasseuse de soleil”, par Chloé Jo Bertrand. Ce texte est le lauréat du Prix Joël-Champetier 2019, décerné à un auteur francophone non-canadien. Dans un futur affligé par un hiver nucléaire qui a recouvert la planète d’une couche nuageuse, une jeune femme parcours l’Europe à la recherche du soleil. C’est un super beau récit, bien écrit et captivant. stars-4-0
  • “Monstresse”, par Sylvain Lamur. Une femme enceinte à bord d’un vaisseau spatial fait des cauchemars… C’est bien écrit mais j’ai pas trop compris ce qui se passait… stars-2-0
  • “Parler aux murs”, par Geneviève Blouin. Dans la vague des télé-réalités de rénovation et du mouvement KonMari, on trouve ici un petit récit humoristique où une thérapeute immobilier “parle” aux habitations (et non à leurs occupants) pour améliorer leur bien-être. Amusant sujet et intéressante narration. stars-3-0
  • “Nouvelle Représentation”, par Frédéric Parrot. Les Baïlorms sont une forme d’amibe/céphalopode télépathe en mission de reconnaissance sur Terre. Comme couverture, ils dansent au théâtre  Ludoscole pour le plaisir des humains qui ne se doutent de rien. Mais la représentation tourne mal… Intéressante scènette mais la fin demeure un peu obscure. stars-2-5
  • “Une table vide…”, par Michèle Laframboise. Une petite bande dessinée de deux pages rendant hommage à Joël Champetier, un “auteur accueillant et sympa (…) avec toujours un bon mot pour nous redonner courage.” stars-3-0
  • “Une nouvelle fantastique”, par Hugues Morin. Un homme tente de ressusciter son meilleurs ami mort de la leucémie… Très beau texte en hommage à Joël Champetier (le titre de chaque chapitre fait référence à une oeuvre de Joël). L’écriture est une bonne façon d’affronter le deuil en exprimant nos souhaits et regrets… stars-3-5

Dans le volet documentaire, on retrouve les incontournables Carnets du Futurible (par Mario Tessier) qui abordent cette fois le sujet de “la transmission sans-fil ou la radio en science et en fiction“. En bon historien, le Futurible commence par nous parler de l’invention de la TSF ou de la radio, puis il développe en expliquant comment celle-ci a été anticipée, puis utilisée en fictions, et surtout quelle a été l’importance et les conséquences des développements subséquents: télévision, radar, télécommande, téléphonie cellulaire, bluetooth, wi-fi, RFID, CB, baladodiffusion, radiodrame, radioastronomie, etc. Et, en bon bibliothécaire, le tout est très bien documenté. Tout à fait fascinant ! stars-4-0

Le volet documentaire se poursuit avec les commentaires de lectures (critiques) qui se divisent en deux segments: l’un consacré aux ouvrages publiés au Québec (“Les Littéranautes”) et l’autre aux ouvrages publiés ailleurs (“Lectures”). Sur la trentaine ouvrages commentés (voir le sommaire en ligne pour la liste), je remarque surtout Oshima (Serge Lamothe, Alto), GEIST: Les héritiers de Nikola Tesla (Sébastien Chartrand, Alire), Pierre-de-vie (Jo Walton, Lunes d’encre), Trois Hourras pour Lady Evangéline (Jean-Claude Dunyach, L’Atalante), Or et Nuit (Mathieu Rivero, Les Moutons électriques), Le Temps de la haine (Rosa Montero, Métailié), et The Empire of Corpses (Project Ito & Toh Enjoe, Pika Roman, à ne pas confondre avec la version manga).

Comme je l’ai mentionné par le passé, je trouve dommage que les commentaires de lectures ne soient pas accompagnés d’un système de pointage (rating) numérique ou étoilé qui permettrait aux lecteurs d’avoir une idée immédiate et précise de ce que le critique pense de l’ouvrage qu’il commente. C’est une façon succincte pour le commentateur de résumer son évaluation comparative de l’intérêt (le sujet), de la qualité (technique d’écriture) et de la performance (divertissant ou non) du texte critiqué. C’est sans doute une politique éditorial raisonnée mais je suis en désaccord…

Solaris se présente dans un intéressant format de poche qui offre un contenu hybride entre une revue et une anthologie (Solaris se proclame d’ailleurs comme étant “l’anthologie permanente des littératures de l’imaginaire”). Personnellement, je n’aime pas trop lire des nouvelles (histoires courtes) car quand on viens à peine de se familiariser avec les personnages, le sujet et le monde où le récit se déroule, c’est déjà fini… Par contre, je comprend bien l’importance de ce format pour les auteurs (débutants ou pros) qui veulent fourbir leur talent ou expérimenter avec un genre ou des idées. Il faut bien que ces textes là soient publiés quelques parts et c’est pourquoi des revues comme Solaris sont essentielles à la bonne santé d’une littérature, quelle qu’elle soit. Toutefois, moi, je préfère lire Solaris pour ses articles et commentaires de lectures. En ce sens, la revue joue un rôle tout aussi essentiel d’aide au lecteur.

Comme toute revue, le contenu est plutôt inégal d’un numéro à l’autre. Dans ce cas-ci je suis un peu déçu car on ne retrouve que deux très bon ou excellent textes et un seul article (quoique le Futurible est toujours constant dans son excellence) — et rien sur le cinéma ou la BD. C’est la dure réalité économique des revues papiers qui sont limités par l’espace du contenu ou leur périodicité. Toutefois, ce numéro reste une très bonne lecture: divertissante, intéressante, enrichissante et qui offre quelques découvertes aux lecteurs avides de littératures de l’imaginaire… À lire absolument si vous en êtes.

Solaris #213, collectif édité par Jean Pettigrew et coordonné par Jonathan Reynolds. Lévis: Publications bénévoles des littératures de l’imaginaire du Québec, janvier 2020 (trimestriel: Hiver). 162 pages, $C 13.95, ISSN 0709-8863. Pour lectorat adolescent (14+). stars-3-5

[ AmazonBiblioGoodreadsWikipediaWorldCat ]

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Capsules

Image du chat-medi [002.020.053]

Saya et Caramel sur le divan

Saya et Caramel sur le divan

[ iPhone 11 Pro, 2020/02/14 ]

Saya et Caramel partagent le même espace, ce qui est rare. Est-ce parce que c’est la Saint-Valentin? Ou Saya donne son support moral à Caramel qui se remet à peine d’un période de léthargie inquiétante et dont la cause nous est inconnue… Néanmoins, après quelques jours à le nourrir à la main et le faire boire à la pipette, il est redevenu peu à peu actif. Aujourd’hui, il va beaucoup mieux. [ Translate ]

Vendredi nature [002.020.052]

Ursus maritimus

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[ iPhone 8+, Musée de la Civilisation, 2019/06/26 ]

Squelette d’ours polaire, archipel arctique canadien, Musée canadien de la nature

J’ai pris cette photo en visitant l’exposition “Curiosités du monde naturel” qui se tenait au Musée de la Civilisation de Québec du 16 mai 2019 au 19 janvier 2020. J’en ai déjà parlé dans mes billets “Vendredi nature” des 002.020.017002.020.024, 002.020.031002.020.038 et 002.020.045. Voir aussi le vidéo memento de ma visite.
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Image du mer-fleuri [002.020.050]

Lobélie cardinale • Cardinal flower

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[ Nikon D3300, Jardin botanique, 2019/09/08 ]

DSC_1970La Lobelia cardinalis est une espèce de plante vivace à fleurs de l’ordre des Asterales, de la famille des Campanulaceae, et du genre des Lobelia. Elle est apparentée à la grande lobélie (Lobelia siphilitica) et au tabac indien (Lobelia inflata). Les Zuni l’utilisaient contre les rhumatismes et l’inflammation, alors que les Pentagouets s’en servaient comme un substitut de tabac. Elle contient certain alcaloïdes, dont la lobelamine et la lobeline, et est donc potentiellement toxique si ingérée en grande quantité. Il existe plus de trois-cent espèces de lobelia. Il s’agit ici d’une variété hybride (développée par Thurman Maness de Pittsboro, NC) et du cultivar “Monet Moment” dont les fleurs sont particulièrement appréciées des papillons et des colibris. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles) [ Translate ]

Shaft

Shaft-2019-movie-posterJJ, aka John Shaft Jr (Usher), may be a cyber security expert with a degree from MIT, but to uncover the truth behind his best friend’s untimely death, he needs an education only his dad can provide. Absent throughout JJ’s youth, the legendary lock-and-loaded John Shaft (Jackson) agrees to help his progeny navigate Harlem’s heroin-infested underbelly. And while JJ’s own FBI analyst’s badge may clash with his dad’s trademark leather coat, there’s no denying family. Besides, Shaft’s got an agenda of his own, and a score to settle that’s professional and personal.

[Promotional text from the Dvd sleeve]

>> Please, read the warning for possible spoilers <<

JJ Shaft (Jessie T. Usher) is an FBI analyst. When his childhood friend Karim dies in strange circumstances, he decides to investigate despite his boss opposition. He has no choice but to ask the help of his estranged father, former NYPD detective and private investigator John Shaft (Samuel L. Jackson) — which greatly displeased his mother (Regina Hall). With the extra help of his girlfriend (Alexandra Shipp) and his grand-pa, John Shaft, Sr. (Richard Roundtree), they will attempt to solve the murder and avenge Karim’s death…

This is a funny movie with a high (very high) count of bullets and profanities. It offers a thin and rather unoriginal story wrapped in a series of very entertaining and quite violent action sequences. It is a sort of hommage to a classic blaxploitation legend (four previous movies — three in the 70s with Richard Roundtree [1971, 1972 and 1973] and a 2000 remake with Samuel L. Jackson — and a TV series). That’s it. The movie was not profitable and was scorched by the critics (32% on Rotten Tomatoes) but the viewers seem to have liked it (rated 6.4 on IMDb and audience score of 94% on Rotten Tomatoes). Brainless comedy or outdated reboot, I found it entertaining. Check it out and be the judge — but watch it at your own risk, motherf**ker. stars-3-0

To learn more about this title you can consult the following web sites:

[ AmazonBiblioGoogleIMDbOfficialWikipedia ]

Also, you can check the official trailer on Youtube:

[ Traduire ]

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