Il tombe une pluie printanière
Qui lave les derniers vestiges de l’hiver
La pluie chaude tombe sur mon visage
Et se mêle tendrement à mes larmes
Car tu es si loin — je me languis de toi
Ma bien aimée qui s’en est allé au loin
Avant que nous puissions resserrer
Les liens de notre si bel amour
Mais nos chaud baisers épistolaires
Ont vaillamment maintenu le feu sacré
De notre bel amour — et nos coeurs
N’ont pas cessé de battre de concert
Malgré que tu soit si loin de moi
Ces larmes mêlés de pluie sont de joie
J’exulte car ce sera bientôt l’été
Et nous serons à nouveau unis
Nous marcherons sous la pluie
Cette pluie chaude de l’été
Et il s’y se mêlera nos larmes
Les larmes de notre bonheur!
Clodjee
Morwajal
001.996.119
Note: Mis à part quelques haïku ici et là, ceci est l’un des derniers poèmes que j’ai écrit. Et cela fait plus de vingt ans déjà. Je pense bien essayer de m’y remettre si j’ai encore le feu sacré en moi. Ce dernier hallali me semble un peu faible: cinq quatrains sans rimes et hétérométrique… Hélas, la poésie nait de l’oisiveté et du désespoir. Les gens trop occupé et heureux n’écrivent pas de vers. Le poète du dimanche reviendra-t-il? C’est ce qu’on verra…
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