Vendredi nature [002.020.213]

Helianthus annuus

[ iPhone 11 Pro, 2020/07/16~31]

Les tournesols (parfois aussi appelé hélianthes ou soleils; et “sunflower” en anglais) sont en pleine floraison en ce moment. C’est une espèce de plante à fleurs annuelle qui fait partie de la famille des Asteraceae et du genre Helianthus. En plus d’être ornementale elle est cultivée pour ses graines et l’huile qui peut en être extraite. Elle est fort appréciée des insectes pollinisateurs (dont les abeilles) et les oiseaux en adorent les graines. [ Translate ]

Image du mer-fleuri [002.020.211]

Tagetes patula

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[ iPhone 11 Pro, 2020/06/29 ]

L’Oeillet d’Inde (“French marigold” en anglais) est une espèce de plante herbacée à fleurs de la classe des Magnoliopsida, de l’ordre des Asterales, de la famille des Asteraceae, et du genre Tagetes. En plus d’être décorative et d’attirer les papillons, elle est beaucoup utilisée en culture biologique comme plante d’accompagnement à cause de ses effets répulsifs contre certains insectes (pucerons, fourmis, vers, et mouches blanches) et plantes envahissantes (liseron et chiendent). La fleur a de nombreux usages: non seulement est-elle comestible mais séchée elle peut servir d’épice (le safran Imérétien ou safran du pauvre), de colorant et aurait même des propriétés médicinales. Ce cultivar serait probablement la “Cinnabar”. [ Translate ]

Revue de zines… [002.020.209]

Un survol de quelques zines en tous genres… J’en épluche le contenu pour vous.

Animeland #230 (Avril-Juin 2020)

Animeland-230Après des délais de parution, des problèmes de distribution et finalement la COVID-19, je commençais à craindre pour la santé d’Animeland… Mais non, le magazine français de l’anime et du manga nous reviens avec une nouvelle formule qui tiens plus du mook que du magazine. C’est un superbe numéro de 144 pages, plein à craquer de dossiers richement illustrés et d’information de toutes sortes (mais il n’y a plus de section sur les actualités car il est beaucoup plus pertinent et opportun de les retrouver sur le site internet). Ce que AL aurait toujours dû être…

À la une on retrouve un énorme dossier de cinquante pages (!) sur City Hunter : la série télé, les épisodes essentiels, les films, OVAs et dérivés, la musique, portraits du créateur (Tsukasa Hojo) et de son personnage (Ryô Saeba), un article sur Family Compo (un autre manga de Hojo) et finalement des interviews avec Kenji Kodama (réalisateur de l’anime), Akira Kamiya (voix japonaise de Ryô Saeba), Vincent Ropion (voix française de Ryô Saeba), Momoko Suzuki (interprète des chansons de l’anime) ainsi que Philippe et Pierre Lacheau (scénariste et réalisateur de l’adaptation cinématographique Nicky Larson et le Parfum de Cupidon).

Le numéro se poursuit avec une trentaine de pages d’interviews avec Rumiko Takahashi (12 p.), Yukito Kishiro (6 p.), Hisashi Eguchi (6 p.), Makoto Aizawa (3 p., sur Quand la neige m’appelle chez ChattoChatto),  Di Nianmiao (4 p., sur UltraMarine Magmell chez Ototo), Hiroki Goto (2 p., sur Jump: L’âge d’or du manga chez Kurokawa), et Olivier Cuvellier (3 p.)

Puis on retrouve une section de chroniques sur l’anime (12 p.: fiches sur les parutions récentes, liste des titres de la saison d’Hiver 2020 et des parutions à venir), sur les films (6 p.), sur les mangas (16 p., articles sur Chainsaw Man, Lovecraft et le manga, Kôji Seo, ainsi que des fiches sur les parutions récentes et la liste des titres à venir — où je note que le tout dernier Mari Yamazaki, Olympia Kyklos, devait paraitre chez Casterman en juin!), et sur les “goodies” (12 p.).

Un très beau numéro, riche en informations. À lire absolument pour les amateurs d’anime et de manga. stars-4-0

Voir aussi mes commentaires sur les numéros précédents: #228-229, #227, #226, #225, #224, #217-218-219, #216, #214-215, #209.

Capsules

dBD #142 (Avril 2020)

dBD-142Dans les actualités de ce numéro on retrouve un article sur Claire Bretécher (décédée en février), sur la reprise de la série (par Van Liemt et Zidrou) et une exposition à la cité du livre d’Aix-en-Provence de Ric Hochet, et sur la nouvelle collection manga “Moonlight” de Delcourt/Tonkam qui offre trois titres: Parasites amoureux (Miaki / Hotate), Le prix du reste de ma vie (Miaki / Tagushi) et Derrière le ciel gris (Miaki / Loundraw). On mentionne également la nouvelle collection KuroTsume consacrée aux “mangas” français et le décès de André Chéret, créateur de Rahan.

À la une, on retrouve un interview avec Mathieu Lauffrey (Raven, t.1 Nemesis chez Dargaud). S’enchaîne ensuite des interviews avec Alcante, Laurent-Frédéric Bollée et Denis Rodier (La bombe chez Glénat), avec Fabien Toulmé (sur L’Odyssée d’Hakim t.3 De la Macédoine à la France, chez Delcourt), avec Cécile Becq (sur l’intéressant Ama, Le souffle des femmes en collaboration avec Franck Manguin, chez Sarbacane) et avec Dugomier (sur Les Omnicients t.1 Phénomènes, chez Le Lombard). On retrouve aussi des articles sur les adaptations BD de Boris Vian (à l’occasion du centenaire de sa naissance), sur travaux préparatoires de Brüno pour L’Homme qui tue Chris Kyle (en collaboration avec Fabien Nury, chez Dargaud), et sur le scénariste Hubert (qui s’est suicidé en février).

Dans le Cahier Critique je note seulement deux mangas: Un monde formidable par Inio Asano chez Kana (Top!, des histoires courtes plutôt noire qui “propose une image déprimante du Japon”) et Shibuya Hell t.1 par Hiroumi Aoi chez Pika (Bien, “une fois accepté le ridicule de la situation, ce survival-horror (…) est plutôt rondement mené, notamment grâce à un dessin des plus expressifs”).

Une fenêtre sur l’univers complexe de la bande dessinée… stars-3-0

Capsules

dBD #143 (Mai-Juin 2020)

dBD-143À cause du confinement dû au COVID-19, dBD à sauté son numéro de Mai mais nous offre à la place un numéro double (128 pages au lieu de 96) pour Mai-Juin. À la une on retrouve d’abord une série d’articles-hommages (30 pages) sur les grands disparus de l’année : Juan Gimènez, Albert Uderzo, André Chéret, René Follet, et François Dermaut. Dans l’actualité, je note note un article sur la création d’une nouvelle collection de manga, Life, dans le cadre de Big Kana, qui se consacrera au lectorat mûrissant des jeunes adultes (20 à 30 ans) et dont les premiers titres sont d’abord Just Not Married par Kinoko Higurashi (en mai), First Job, New Life! par Yoko Nemu (en juillet), Cigarette and Cherry par Daishiro Kawakami (en septembre), et au second semestre, Corps solitaire par Haru Haruno (en octobre), Chacun ses goût par Machita (en novembre), et & -And par Mari Okazaki (en décembre — c’est quoi tout ces titre en anglais!!).

Le numéro se poursuit sur des interviews avec Zanzim (sur Peau d’homme, en collaboration avec Hubert, chez Glénat), avec Zabus & Hippolyte (sur Incroyable! chez Dargaud), avec Dimitri Armand et Tristan Roulot (sur Le convoyeur t.1 Nymphe, chez Le Lombard), avec Alex W. Inker (sur Un travail comme un autre, d’après le roman de Virginia Reeves, chez Sarbacane), avec Laurent Lerner (sur les éditions Delirium), et avec Dawid (sur SuperS t.5 avec Frédéric Maupomé et À l’unisson avec Delphine Cuveele, tous deux chez La Gouttière). On note également un article sur les chansons de bande dessinées.

Dans le Cahier Critique je remarque Hero Skill t.1 par Akagishi, Eguchi & Masa chez Delcourt/Tonkam (Bien, “prometteur”), San Antonio t.2 par Michaël Sanlaville chez Casterman (Bien, “atmosphères foldingues (…), coquin àa souhait, violent juste ce qu’il faut, rigolo comme pas deux”), Chainsaw Man t.1 par Tatsuki Fujimoto chez Kazé (Super, “si le scénario est pour l’instant assez léger, le traitement graphique est lui époustouflant”) et Néo Parasite par Hitoshi Iwaaki chez Glénat (Super, le commentaire de lecture ne correspond pas du tout à ce qu’est ce bouquin: il commente la réédition de Parasite alors que Néo Parasite est une anthologie d’histoires courtes qui rendent hommage à l’univers créé par Hitoshi Iwaaki !). Dans la section jeunesse, je note deux manga: Jizo par Mr Tan & Mato chez Glénat (Top! “Un ouvrage magnifique, dont la poésie n’a d’égale que la puissance évocatrice”) et Snack World t.1 par Sho.T chez Nobi-Nobi (Bien, “adapté d’un jeu vidéo à succès (…) agacé par les références répétitives aux smartphones (…), le dessin est lui d’un très haut niveau”).

Informatif et essentiel pour se tenir à jour sur la pléthore de parutions en BD. stars-3-5

Voir aussi mes commentaires sur les numéros précédents: #141, #140, #138-139, #136-137, #135, #133-134, #132, #130, #121, et #115.

Capsules

Solaris #212 (Vol. 45, #2 / Automne 2019)

Solaris-212Comme je l’ai déjà dit, Solaris est un périodique québécois de science-fiction et de fantastique qui nous offre en deux volets (fiction / documentaire et critique) une fenêtre privilégiée sur la SF&F francophone et plus particulièrement la SFFQ. Elle se réclame d’être “l’Anthologie permanente des littératures de l’imaginaire”. C’est un outil indispensable à tout amateur de SF et de fantastique. (Les citations descriptives proviennent de la présentation par Jean Pettigrew).

Dans le volet fiction de ce numéro, on retrouve cinq textes : “Manifeste 2113” par Frédéric Parrot (où le lecteur doit “prendre une terrible décision qui engagera l’avenir de la race humaine”), “Le Vieillard, l’enfant et la cuillère pensante” par Denis Roditi (où l’auteur “explore les confins extrêmes de l’éthique”), “Mémoire vive” par Étienne-Janosik Desforges (“une étonnante histoire dans laquelle les horreurs de la première Grande Guerre, le fantastique et la science-fiction s’entremêlent dans une intrigue à glacer le sang”), “Écho perdu” par Geneviève Blouin (où l’auteure “raconte (…) l’improbable rencontre de deux femmes que tout — mais vraiment tout ! — sépare…”) et “Eau et Diamant” par Derek Künsken (“un fascinant voyage dans un futur habité-contrôlé-maîtrisé par les IAs et la culture chinoise”).

Dans le volet documentaire on retrouve deux articles : Albert Robida : de la satire de la science à la science-fiction” par Julien Chauffour (où on “analyse (…) l’oeuvre de ce dessinateur humoriste et écrivain de grand talent, hélas un peu oublié bien qu’il eut été une figure tout aussi importante que Jules Verne en son temps”) et  “Les Carnets du Futurible : À nous l’infini, ou les visages de la philosophie cosmiste” par Mario Tessier (“qui souligne dignement le cinquantième anniversaire du premier pas de l’Homme sur la Lune”).

Dans le volet critique nous retrouvons les habituels “Littéranautes” (pour les ouvrages locaux) et “Lectures” (pour les ouvrages étrangers) — vous pouvez vous référer au sommaire en ligne pour la liste des titres commentés.

Une bonne et informative lecture. stars-3-0

Voir aussi mes commentaires sur les numéros précédents: #213 et #198.

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Capsules

Pline, vol. 8

Le goût de la ciguë

Pline_8-covL’Histoire a retenu son nom. Mais que savons nous du plus grand savant de l’Antiquité ?

“Pline découvre les merveilles d’Alexandrie : son phare, sa bibliothèque… mais une lettre de Sénèque le pousse à reprendre ses voyages. Un nouveau périple qui le fera tomber nez à nez avec le minotaure, ainsi que le colosse de Rhodes ! Néron, quant à lui, est toujours sous le choc suite à l’incendie de Rome. Livré à lui-même, il va devoir se résigner à faire appel à Pline…

[texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)

Pline (titre original: プリニウス / Plinius ) est une biographie du naturaliste romain Pline l’Ancien par Mari Yamazaki (Thermae Romae) et Miki Tori. Prépublié au Japon par Shinchôsa dans le périodique Shinchô 45 et dans la magazine littéraire Shinchô depuis le chapitre 54, ce manga seinen est traduit en français chez Casterman (Collection Sakka) et en est maintenant au huitième volume. Le neuvième tome devrait paraître en octobre 2020.

Cette série de manga continue de nous raconter deux récits qui s’entremèlent: d’une part, le voyage de Pline autour de la Méditerranée afin de receuillir toutes sortes d’informations pour l’écriture de son Histoire Naturelle, et d’autre part la vie politique à Rome sous Néron.

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Page 32

À Rome on ressent encore les répercussion de la conspiration de Pison pour assassiner l’empereur et du grand incendie qui a complètement détruit trois quartiers de la ville. Poppée, qui est enceinte, cherche à défendre la réputation de l’empereur (qui est blâmé pour l’incendie) et enquête sur les causes du sinistre. Elle découvre que c’est Tigellin qui a provoqué l’incendie et, par l’intermédiaire du juif Lévite, a utilisé des conspirateurs chrétiens pour répendre le feu en leur faisant croire que c’était sous les ordres de l’empereur et que celui-ci favoriserait leur secte en échange. Peu de temps plus tard, Poppée meurt empoisonnée — mais c’est encore Néron, qui l’avait frappé dans un geste de colère, qui est blâmé pour sa mort… Éperdu de chagrin, Néron cherche l’oubli dans la construction de son nouveau palais, la Domus Aurea. Son obsession ruine la ville mais Tigellin profite de la situation pour faire d’une pierre deux coups: il continue à tourner le peuple contre l’empereur en finançant les travaux grâce à la confiscation des biens de nobles qu’il a préalablement accusé d’avoir supporté la conspiration de Pison… Vespasien est de retour à Rome mais Néron lui demande de l’accompagner en Grèce où il entend participer aux jeux olympiques. Néron cherche à faire revenir Pline à Rome pour qu’il organize la bibliothèque de son palais.

À peine arrivé à Alexandrie, Pline apprends que Sénèque, qui était accusé d’avoir comploté contre Néron, s’est donné la mort avec une infusion de ciguë (imitant ainsi Socrate, mais Tacite raconte qu’il s’était aussi ouvert les veines). Il visite la fameuse bibliothèque d’Alexandrie (dont rien n’a été conservé mais les auteurs se sont inspiré de la bibliothèque de Celsus à Éphèse pour en établir le visuel), puis se rends en Crète et finalement à Rhodes.

Extraits des pages 5 à 9

Dans ce volume on retrouve plusieurs des Sept Merveilles du monde antique: la pyramide de Gizeh, la phare d’Alexandrie et le colosse de Rhodes. Étant donné que le voyage que Pline et ses compagnons font en Afrique et en Grèce relève de la pure fiction, les auteurs laissent libre cours à leur imagination et ajoutent au récit des éléments fantastiques. Ainsi ils mélangent le mythe du Minotaure à celui du géant de bronze Talos pour créer un automate monstrueux mi-humain, mi-taureau que Félix et Euclès doivent affronter dans le dédales du palais en ruine de Cnossos. Le monstre a sans doute été créé par cet inventeur mécanicien originaire de Rhodes (qui n’est d’ailleurs pas nommé) à qui Pline viens rendre visite en Crète et qui lui montre la machine d’Hypérion. Celle-ci a d’ailleurs réellement existé: c’est la machine d’Anticythère, découverte dans une épave romaine sur les côtes d’une île près de la Crète.

Pline est un excellent manga dont le récit est à la fois captivant et instructif. Tout en suivant les péripéties des personnages, nous découvrons non seulement les intrigues politiques à la cour de Néron, mais aussi plusieurs aspects de la vie quotidienne sous l’empire romain. La sujet est fort bien documenté et la narration est fluide et agréable. Toutefois, plus que tout, c’est le dessin précis et détaillé de Mari Yamazaki et Tori Miki qui donne à ce manga sa superbe qualité artistique. Beau et intéressant, Pline offre une lecture passionnante pour tout amateur de manga historique et de la Rome antique. Vivement recommandé!

Pline, vol. 8: Le goût de la ciguë, par Mari Yamazaki et Tori Miki. Paris: Casterman (Coll. Sakka), octobre 2019. 200 pg (180 planches), 13.2 x 18 cm, 8,45 € / $15.95 Can (ePub/PDF: 5,99 €), ISBN: 978-2-203-18382-7. Sens de lecture original, de droite à gauche. Pour lectorat adolescent (14+). Un extrait est disponible sur le site de l’éditeur. stars-4-0

Pour en apprendre plus sur ce titre vous pouvez consulter les sites suivants:

[ AmazonBiblioGoodreadsGoogleWikipediaWorldcat ]

Voir mes commentaires sur les volumes précédents:

Pline_1-cov Pline-2-cov Pline-v3-cov Pline-v4-cov Pline-v5-cov pline-v6-cov pline-v7-cov

Pline © 2019 Mari Yamazaki, Tori Miki • 2019 Casterman pour la traduction française.

[ Translate ]

Capsules

Vendredi nature [002.020.206]

Malfaisant rodants / Rongeurs malfaisant

La courgette pousse vite mais est fort apprécié des gourmets nocturnes
The zucchini grow quickly but is much appreciated by nightly gourmets

Les suspects probable sont l’écureuil gris et la marmotte commune
The most likely culprit are the eastern gray squirrel and the groundhog

Ce sont hélas les aléas du jardinage urbain, particulièrement près d’un parc. Les insectes,  gastéropodes et rongeurs s’attaquent aux cucurbitacées. Les oiseaux et homo simplex beaessus s’attaquent aux tournesols en mangeant les graines ou en arrachant les plants. Il n’y a rien que l’on puisse y faire car la nature a encore tous ses droits…

Unfortunately, these are the hazards of urban gardening, particularly near a park. Insects, gastropods and rodents attack cucurbits. Birds and homo simplex ouelferus attack sunflowers by eating the seeds or pulling up the plants. There is nothing we can do about it because nature still has all its rights …

Images du mer-fleuri [002.020.204]

Echium vulgare

[ iPhone 11 Pro, Parc Frédéric-Back, 2020/06/27 ]

La Vipérine commune (Viper’s bugloss ou blueweed en anglais) est une espèce de plante à fleurs de la classe des dicotylédones, de l’ordre des Lamiales, de la famille des Boraginaceae et du genre Echium. C’est une plante herbacée qui peut être toxique à haute dose, car elle contient un alcaloïde paralysant, mais qui est généralement inoffensive pour l’homme. Elle a été nommée ainsi par le botaniste grec Dioscoride car la forme de son fruit rappelle la tête d’une vipère. On disait aussi qu’elle offrait un antivenin contre les morsures de vipères. En infusion elle peut calmer la toux. Ses jeunes feuilles sont comestibles cuites (comme des épinards) ou en salades, mais sa faible toxicité invite à la prudence. Elle pourrait aussi avoir des effets aphrodisiaques. (Source: Wikipedia) [ Translate ]