“« Si vous désirez chassez le dinosaure, rendez-vous de toute urgence, sans en faire part à personne, à telle adresse… »
Une telle phrase suffirait è faire courir au bout du monde n’importe quel chasseur de fauves invétéré, surtout si ce chasseur s’appelle Frank Reeves et possède tout l’argent nécessaire pour réaliser ses moindre fantaisies.
Et, un soir, un jeune femme éplorée, attendra Bob Morane chez lui, le suppliant de voler au secours de Frank, disparu sans laisser de traces.
Naturellement, Bob ne pourra résister à cet appel. Avec le professeur Clairembart et Bill Ballantine, il partira è la recherche d Frank Reeves. Mais, pour atteindre ces terrains de chasse où errent les monstrueux dinosaures, il lui faudra suivre cette fois une route bien étrange.”
[ Texte de la couverture arrière ]
Pour commémorer la disparition de Henri Vernes, à l’instar de mon neveu, j’ai décidé de relire quelques unes des aventures de Bob Morane. J’en ai donc choisi une au hasard dans ma collection (je ne les ai pas tous mais j’en ai tout de même une cinquantaine — et j’ai dû lire les cent-cinquante premiers volumes sur une collection qui en compte deux-cent-sept). Je suis tombé sur un vieux volume de Marabout Junior, aux pages jaunies et craquantes, publié en 1957: Les chasseurs de dinosaures… Il semble que ce soit l’édition originale, le vingtième volume de la série (et le quatre-vingt-quatorzième de la collection Marabout Junior).
Lorsque Morane et ses compagnons se lancent sur les traces d’un ami disparu et se retrouvent naufragés en plein coeur de la préhistoire, ils doivent affronter tyrannosaures, brontosaures, ptérodactyles et microsaures (vélociraptors?) pour survivre… Comment réussiront-ils donc à se sortir de ce pétrin ?
C’est une série que j’adorais étant adolescent mais je craignais que ce genre de littérature jeunesse d’aventure ait mal vieilli. Et bien non, ça se lit toujours très bien. Le récit est fluide mais l’intrigue est relativement simple et la représentation de la faune et de la flore de l’ère secondaire et du crétacé manque un peu de rigueur — sans compter quelques bourdes atroces comme “La villa des Reeves, à Miami, était une sorte de palais ultra-moderne, avec (…) plage particulière au sable blanc lèché par les eaux bleues de la mer des Caraïbes”! Oups!
Cela reste très divertissant et agréable à lire.
Les chasseurs de dinosaures, par Henri Vernes. Verviers: Éditions Gérard & Co., 1957. 160 p. Pour lectorat adolescent (12+).
Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:
© 1957 by les Éditions Gérard & Co., Verviers.
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