Narcissus jonquilla 

[ iPhone Pro 11/13, hortus meus, 2021/04/14 & 2022/03/26 ]

Avec le passage de l’équinoxe du printemps les journées se réchauffent un peu plus et la nature se réveille de son long sommeil hivernal. Les tiges de jonquilles commencent à percer le sol et se pointent le bout du nez. Bientôt elles donneront au jardin ses premières couleurs, avec un peu de vert, avant d’éclater de leur feu d’artifice floral et d’y ajouter un peu de jaune! Elles annonceront alors l’approche de l’été… Il est à noter que cette année nous accusons un retard de quelques semaines par rapport à l’an dernier où elles s’étaient pointées dès le 19 mars (28 mars en 2020 et 1er avril en 2019) pour fleurir vers le 14 avril 2021. Mais, cette année, elles devraient être fleuries pour Pâques

La véritable jonquille (appelée “daffodil” en anglais et 水仙 [Suisen] en japonais — qui ne doit pas être confondu avec le Narcisse jaune [Narcissus pseudonarcissus] aussi appelé jonquille dans certaines régions d’Europe) est une plante herbacée bulbeuse qui appartient à la division des Magnoliophyta (Angiospermae ou plante à fleurs), à la classe des Monocotyledonae (ou Liliopsida), à l’ordre des Asparagales, à la famille des Amaryllidacées (ou Liliaceae, qui regroupe une soixantaine de genres subdivisées en plus de huit-cent espèces) et au genre Narcissus ([EN, スイセン属 / Suisen zoku] qui comprend une trentaine d’espèces de narcisses et de jonquilles mais dont il existe également de nombreux cultivars et hybrides horticoles). Le nom du genre provient du grec νάρκισσος (nárkissos, dérivé de ναρκάω [narkáô] et de νάρκη [nárkê], signifiant “être engourdi”, “torpeur” et faisant référence au propriétés narcotiques de la plante) alors que celui de l’espèce provient du latin juncus (junquillo en espagnol: jonc, tige semblable à un jonc, en référence à la forme de ses feuilles qui s’apparentent à celles des joncs). La jonquille est l’emblême de la fête des grands-mères, du désir (quoique la narcisse, elle, symbolise plutôt l’égoïsme) et de la Société canadienne du cancer. Ma mère adorait cette fleur et elle en achetait chaque année pour Pâques.

Native de la péninsule Ibérique, cette plante vivace est caractérisé par un bulbe ovoïde qui chaque année développe une ou deux pousses (rejet) qui se divisent chacune en une série de feuilles basales longues et étroites (de cinq à quatre-vingt centimètres et qui ressemblent à des tiges de joncs) ainsi qu’une tige creuse qui porte une à trois fleurs jaunes (ou parfois blanches). Le périanthe de la fleur est composé d’un calice de six sépales et d’une corolle de pétales soudés ensemble, entourant six étamines et un pistil. La floraison se fait de mars à juin et, après maturité, la fleur donne un fruit composé d’une capsule trilobée contenant de nombreuses graines. 

Toutes les espèces de narcisses sont toxiques car elles contiennent (principalement dans le bulbe mais aussi, à un degré moindre, dans la fleur ou même l’eau où a trempé la fleur coupée) plusieurs variétés d’alcaloïdes (lycorine, galanthamine, narciclasine, pretazettine, etc.). Malgré cela on lui connaît dès l’antiquité de nombreux usages en médecine traditionnelle (contre le cancer, comme analgésique, antiphlogistique, etc., et même contre l’Alzheimer). On en tire également une huile essentielle qui est utilisé en parfumerie, mais son utilisation principale demeure ornementale — dans le jardinage, en horticulture (fleurs en pots) et floriculture (fleurs coupées). (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)

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Images du mer-fleuri [002.022.089]

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