Mésaventures de monture

Ma monture, c’est un vélo électrique Écolo de Green Power HQ. Il a une allure de scooter mais c’est bel et bien un vélo (pour plus de détails voir mon entrée “Écolo Lithium” ou le tag “eBike”). Je l’adore mais je dois avouer qu’il m’est arrivé plusieurs mésaventures durant la dernière année qui me font me questionner sur sa fiabilité. D’abord la saison dernière a débuté — et s’est terminé — avec de la malchance. 

IMG_9066-20220420En avril 2021, sur la 2e avenue près du Cirque du Soleil, j’ai roulé sur un nid de poule particulièrement profond que je n’ai pas pu éviter. Je ne m’en suis pas rendu compte tout d’ensuite mais un peu plus tard dans la journée j’ai remarqué que la jante de mon pneu arrière était légèrement déformée. Comme cela ne semblait pas affecter le roulement de la roue, j’ai décidé de la faire réparer plus tard. Mon mécano m’a assuré que c’était pas une grosse réparation et que ça coûterait environ $30 à $50.

IMG_1678-20220414

Pédalier cassé

L’été s’est bien déroulé et j’utilisais mon vélo électrique surtout pour me rendre au travail. C’est plus rapide que le métro et l’autobus, cela m’évite de côtoyer les gens qui ne veulent pas porter le masque (ou ne savent pas bien le porter) dans le transport en commun et je trouve cela agréable de me promener en vélo (sauf quand il pleut, évidemment). J’ai donc utilisé le vélo aussi longtemps que j’ai pu et cela même si cela commençait à être froid (le matin en novembre la température peut facilement descendre près du point de congélation et même sous zéro). J’ai toujours été craintif de conduire sur la neige car j’ai l’impression que les pneus manquent de traction dans ces conditions. Toutefois, vers la fin novembre, nous avons eut une petite neige durant la nuit, cela semblait vouloir fondre rapidement et les rues passantes étaient déjà dégagées. J’ai décidé de me risquer à prendre le vélo malgré tout. Malheureusement, les abords de mon lieu de travail était encore un peu enneigées et quand j’ai tourné pour entrer dans la stationnement j’ai dérapé! Le vélo est tombé sur le côté droit et a glissé. J’ai légèrement déchiré mon pantalon de neige et mon genou avait une bonne ecchymose mais j’était heureusement indemne. Toutefois ce n’était pas le cas du vélo: le pédalier était cassé. On m’a expliquer que la pièce qui attache la tige (l’arbre?) du pédalier au vélo est en fibre de verre et conçue pour se rompre afin d’empêcher le pédalier de tordre sous le choc. Le vélo roule très bien même sans le pédalier alors j’ai pu revenir à la maison sans trop de difficultés. J’ai tout de même décidé de ranger le vélo pour l’hiver et de le faire réparer au printemps.

Dès la fin février j’ai commencé à planifier la réparation du vélo (la jante de la roue arrière et le pédalier) ainsi qu’une révision annuelle. Petit problème: la boutique qui m’a vendu le vélo et qui s’occupe des réparations a déménagé. Elle était assez proche, dans Hochelaga, et maintenant elle est rendue dans RDP/PAT! C’est près de vingt kilomètres et une heure de route pour m’y rendre (et une autre heure pour en revenir)! Je commence donc par regarder si il n’y a pas une boutique plus proche qui pourrait faire cet entretien. Malheureusement, la plupart des boutiques préfèrent généralement s’en tenir à travailler sur les marques de vélos qu’ils vendent et servir leur propre clientèle… Mes tentatives de ce côté ont donc été infructueuses… Début mars, j’ai donc amené mon vélo à la boutique un samedi et je suis repasser le prendre la semaine suivante. Le mécano n’a pas réussi à complètement décrocher la jante mais tout de même suffisamment pour que la déformation paraisse moins. La révision a fait une différence car le vélo roulait comme neuf! Et ça m’a coûté moins cher que je pensais ($35 pour la pièce du pédalier, plus une heure de main d’oeuvre à $65, plus les taxes: $115). J’étais très satisfait.

Mes déboires n’étaient cependant pas terminé. À ce temps-ci de l’année les routes sont encore très sales, pleines de gravier et de déchets, que le passage des véhicules repoussent vers la bordure du chemin… où roulent les vélos. Alors sur le chemin de retour de la boutique j’ai fait une crevaison! Enfin, une crevaison lente. J’ai dû rouler sur du verre brisé (il y en a plein partout!) et le lendemain lorsque j’ai voulu prendre le vélo pour aller faire des commissions, le pneu arrière était complètement à plat et l’embout de la chambre à air était renfoncé vers l’intérieur. Je l’ai regonflé pour aller à la pharmacie mais quelques heures plus tard il était de nouveau à plat. Je ne pouvais pas risquer de faire une longue route sur un pneu qui se dégonfle et ne pouvait donc pas me rendre à la boutique en vélo… Heureusement, la boutique offre un service de remorquage pas trop cher. Ils sont donc venu chercher le vélo pour réparer la crevaison (et remplacer un boulon manquant sur le support du garde-boue arrière, qui semblait avoir échappé à leur vigilance lors de la revision) et, comme j’étais très occupé le weed-end suivant et qu’on annonçait de la pluie, je leur ai demandé de venir me le reporter. Comme preuve on m’a redonné la vieille chambre à air (en prenant soin d’indiquer où se situait la crevaison) et même inclus dans une enveloppe le morceau de verre coupable du délit (d’environ 3 x 5 mm). Ça c’est du service! Cette fois-ci la facture était un peu plus salée ($18 pour le tube, quarante-cinq minutes de main d’oeuvre à $50, et, évidemment, $100 pour le remorquage aller-retour, plus taxes, totalisant un peu moins de deux-cent dollars!!!). En deux ans (et un peu plus de deux mille huit cent kilomètres!) je n’ai jamais fait de crevaison. Il fallait bien que cela arrive un jour… Je me demande toutefois si la prochaine fois je n’essaierai pas de réparer ce genre de petit problèmes mécaniques par moi-même…

Mon vélo étant de retour de son dernier voyage (j’espère) chez le mécano je peut enfin recommencer à me rendre au travail sans avoir à utiliser les transports en commun. Première journée: Durant mon trajet de retour je perds ma pédale de gauche en plein milieu de la rue. Je la récupère à grand risque. Heureusement c’est une tâche relativement simple de la reviser en place. Je serre la vis le plus solidement que je peux. Je commence à être légèrement agacé par cette succession de problèmes. Il semble que cette révision mécanique était une vrai farce! Deuxième journée: pas de problème. Troisième journée: alors que je pédale sur un démarrage (sur les arrêts et les lumières de circulation l’accélération est lente et pédaler aide un peu à repartir plus rapidement) le pédalier fait un étrange “crunch” et cesse de fonctionner. Il tourne (“dans le beurre” comme on dit) mais n’a aucune action sur la traction. Ce n’est pas un problème trop grave puisque j’utilise très peu le pédalier (ce type de vélo n’a pas d’assistance au pédalier [“pedal-assist”] mais utilise quasi uniquement la puissance du moteur actionné en tournant la poignée [“twist grip throttle”]). Je peux donc revenir chez moi sans difficulté (mais un peu frustré). Je décide de réfléchir un peu au problème avant d’entreprendre la moindre action. Le lendemain je me rends quand même au travail en vélo. Quatrième journée: sur le chemin du retour je perd encore une fois la pédale de gauche! Mais c’est quoi cette histoire! Vais-je réussir à faire du vélo sans problème cette année?!

Comme je n’ai plus très confiance dans le mécano de la boutique et que c’est le week-end, je décide de régler ces problèmes par moi-même. Je ne suis malheureusement pas bien équipé pour ce genre de projet mécanique mais on se débrouille! J’ai d’abord enlevé la protection en plastique qui recouvre le système d’entraînement du pédalier. C’est simple il n’y a que cinq écrous à enlever. Je découvre rapidement la nature du problème: la vis qui attache l’engrenage d’entraînement à l’arbre du pédalier a perdu son boulon et est tombée. C’est simple à solutionner sauf que le boulon est resté quelques part sur la route… La vis, plus grosse, est restée prisonnière dans le boitier de plastique. J’enligne les ouvertures de l’engrenage et de l’arbre, y replace la vis et je cherche dans ma collection de quincaillerie diverse un boulon d’un quart. Je n’en trouve pas… Je fais donc une courte visite au Canadian Tires local pour m’en procurer un et je le vise en place. Il ne reste plus qu’à replacer la couverture protectrice et reboulonner en place la pédale de gauche, cette fois plus fermement (il me faudra vérifier ce boulon de temps en temps pour faire sûr qu’il tient en place). Je replace le sac de rangement que j’avais enlevé pour les travaux et, voilà!, c’était pas trop compliqué puis j’ai épargné au moins une centaine de dollars de frais de réparation! C’est l’avantage de ce genre de vélo: il n’y a rien de trop compliqué là-dedans.

Dorénavant (du moins en attendant de trouver un autre mécano fiable et plus proche) je vais essayer de faire la maintenance et les réparations moi-même. Il suffira de s’équiper un peu mieux… Pour l’instant j’espère juste que cette série de malheurs est terminé et que je vais pouvoir enfin faire des promenade de vélo sans expérimenter d’autres problèmes mécaniques…

[ Translate ] [eBike tag]

 

IMG_1831Update (2022/04/28): Comble de malchance, la pédale de gauche est tombée pour une troisième fois. Malheureusement, cette fois-ci j’ai perdu la vis (et le couvercle protecteur) quelque part sur la route… J’ignore pourquoi cette pédale n’arrête pas de se dévisser et de tomber. C’est probablement due aux vibrations causées par nos routes cahoteuses ou à la rotation du pédalier… Peut-être que ce n’était pas la bonne vis (j’ai remarqué que le diamètre de la tête de la vis de l’autre pédale était différent)? Peu importe… Quoi qu’il en soit, comme j’ignore les spécifications de la vis (diamètre et longueur, est-ce une vis en standard US/Impérial ou métrique? Tout ce que je sais c’est qu’elle a une tête hexagonale, est un peu plus large que 1/4, peut être 3/8?, ou 6 à 8 mm, et 10 à 20 mm de long) ce qui fait qu’il me serait difficile de trouver un remplacement dans une quincaillerie. 

IMG_1830Je contacte donc la boutique où j’ai acheté mon Écolo. Ne voulant pas me rendre à vélo jusque là ou faire se déplacer le mécano pour si peu je lui propose de simplement me vendre une ou deux vis que je passerais chercher en voiture. Il m’offre plutôt de passer chez moi le soir même pour faire la réparation (sans frais!!). Comme il n’est pas sûr lui-même des specs de la vis, il en apporte plusieurs modèles. Il m’explique que le secret est d’appliquer un adhésif sur la vis (Loctite rouge 262 “Threadlocker”) — j’avais pensé sceller la vis avec du verni à ongle mais cela semble beaucoup plus efficace. Il en applique aussi sur la vis de l’autre pédale (et me laisse une vis d’extra, au cas ou…). Avec cela, me dit-il, la pédale ne devrait plus jamais se défaire. Ça c’est du service! J’ai eu tort de douter de lui. J’ai probablement juste été très malchanceux… Maintenant il ne me reste plus qu’à espérer ne plus avoir de problème avec ce vélo!

Leave a Reply

Fill in your details below or click an icon to log in:

WordPress.com Logo

You are commenting using your WordPress.com account. Log Out /  Change )

Facebook photo

You are commenting using your Facebook account. Log Out /  Change )

Connecting to %s