Images du mer-fleuri [002.022.145]

Retour au jardin

Après deux ans d’absence due à la pandémie de COVID, nous sommes finalement retourné au Jardin botanique. Équipé de nos cartes Opus et Accès-Montreal, ainsi que d’un pic-nic, nous avons d’abord affronté le transport en commun (le port du masque n’étant plus obligatoire — sauf des certains endroits comme les hôpitaux et le transport en commun — plusieurs personnes défi la règle et ne le porte plus dans l’autobus et le métro). Au jardin botanique nous sommes accueillis par une allée bordée de plates-bandes de tulipes. Je grimace: après le festival d’Ottawa j’ai assez vu de tulipes pour toute l’année! Nous prenons à gauche vers la section des plantes utiles (vivaces, nourricières, médicinales, etc.), et les lilas. Car le mois de mai est le mois des lilas — quoique nous commençons à être tard dans la saison des lilas…

Nous passons la guérite d’entrée en montrant nos cartes accès-montréal qui nous permettent l’accès gratuit aux jardins extérieurs. Nous traversons le jardin des plantes vivaces qui pour l’instant offre surtout de petites fleurs couvre-sol. Nous passons rapidement les jardins nourriciers et des nouveautés qui sont encore en préparation (Il me semble que quand nous visitions le jardin en mai par les années passées ces jardins étaient déjà planté, il y aurait donc du retard cette année) nous rendre au jardin des lilas () qui sont encore en fleurs (quoique certains commencent à être un peu fanés). Nous nous étendons quelques instant à l’ombre d’un lilas, juste pour apprécier la tranquillité du lieu: le chant des oiseaux, un ciel bleu azur troublé que par la trainé blanche d’un avion de ligne, et une température parfaite autour de vingt degré. 

Nous nous rendons ensuite aux étangs surtout pour y observer le monde animal: des bernaches (Branta canadensis), des carouges à épaulettes (Agelaius phoeniceus; le mâle se fait entendre mais seule la femelle est visible), une libellule (il en existe une cinquantaine d’espèces au Québec mais je crois qu’il s’agit ici de Macromia illinoiensis), et des tortues peintes (Chrysemys picta). Nous traversons ensuite le jardin des Premières-Nations pour nous rendre au jardin Japonais. Je ne vois que deux carpes koï dans l’étang (carpe diem semble-t-elle me dire!). Dans la salle Toyota du Pavillon Japonais on retrouve la même exposition sur la culture japonaise qu’il y a deux ans. La salle Nomura offre une exposition sur la vaisselle japonaise avec des thèmes décoratifs basés sur la nature. Nous revenons ensuite vers l’entrée en prenant le temps de contempler ce qui me semble un cerisier en fleur (Prunus serrulata ?), puis nous passons au travers le jardin aquatique et la roseraie encore dénudée de fleurs (il faudra revenir en juin). Finalement, nous faisons un dernier arrêt sur la terrasse du restaurant du jardin pour manger une petite collation (un sandwich et un biscuit) avant d’aller reprendre le métro et l’autobus…

Ce fut une belle journée d’excursion mais tout de même un peu épuisante (on a marché un bon douze milles pas). Toutefois, il faudra essayer de revenir plusieurs fois au cours de l’été pour apprécié les différentes floraisons…

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