Pièce canadienne moderne (3)
Post-confédération: la petite monnaie
La monnaie de 1912: 5¢, 10¢, 25¢ et 50¢ (plus 1$ de 1939)
Respectivement 15 mm, 18 mm, 23 mm, 29 mm et 36 mm !
Je vous présente ici brièvement les différentes petites dénominations (autre que le un cent que j’ai traité dans l’entrée précédente) de la monnaie Canadienne moderne. Pour chacune d’entre elles, je décrirai d’abord ma pièce la plus ancienne et (pour une comparaison uniforme) une pièce de 1912 (date choisie au hasard selon la disponibilité des pièces). Avant de se joindre à la “Confédération”, la plupart des provinces canadiennes ont frappé leur propre monnaie. J’ai déjà donné des exemples des jetons utilisés au Haut et Bas Canada, et j’ajoute ici celui d’un cent frappé pour Terre-Neuve (c’est le seul spécimen que j’ai des autres provinces, je crois). J’ai très peu d’exemplaires des plus larges dénominations (50¢ et 1$) car apparemment quelqu’un se serait servi dans la collection pour acheter des bonbons… Et je ne mentionne pas le $2 car son introduction (en 1999) est trop récente.
Le cinq cents
La pièce de cinq cents a été frappé en argent de 1858 à 1921, en tombac en 1942-43 puis en acier plaqué de nickel et chrome en 1944-45 [due au rationnement de la 2e guerre mondiale], en nickel de 1922 à 1941 et de 1946 à 1981 (sauf en 1951-54 [guerre de Corée] où il était de nouveau en acier plaqué de nickel et chrome), en cupro-nickel [75% Cu et 25% Ni] de 1982 à 2006 et en acier plaqué cuivre et nickel [94.5% acier, 3.5% Cu et 2% Ni] de 1999 à nos jours. L’avers a bien sûr connu des changement selon le portrait et la titulature du monarque sous lequel la pièce était frappée et mais le revers n’a connu que trois variations principales: 1. 1858-1921: deux branches d’érable croisées, attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale (initialement conçu par Leonard C. Wyon); 2. 1922-1936: deux larges feuilles d’érable de par et d’autre (conçu par W.H.J. Blackmore); et 3. 1937 à nos jours: un castor sur un billot de bois (conçu par George Edward Kruger-Gray). Il y a eut bien sûr des exceptions avec des pièces commémoratives (le “V” de la victoire superposé d’une torche en 1943-45 et 2005, une usine pour le 200e anniversaire du nickel en 1951, un lapin pour le centenaire de la “Confédération” en 1967 et un castor dans un style autochtone, conçu par l’artiste Mi’kmaw Gerald Gloade, pour le 150e anniversaire de la “Confédération” en 2017) et les variations de menus détails (taille et forme du feuillage, des caractères de l’inscription, etc., sur lesquelles je ne m’étendrais pas). Dès 1922 il prend son apparence actuelle: une pièce ronde (sauf entre 1942 et 1952 où il prit la forme d’un dodécagone) de 21.2 mm (4.5 g) avec une bordure de pointillés (sauf en 1922-1936 et 1942-45).
Ma pièce de cinq cents la plus ancienne date de 1893 (G [Good; un flan très mince en argent ternis, plusieurs cavités et égratignures mais relief et inscription bien lisibles], Ar [Argent; en fait 92.5% Ag et 7.5% Cu], 15.5 mm, 1.16 g, axe: ↑↓). L’avers présente une tête de Victoria (tournée) à gauche, coiffée d’une couronne de laurier et un chignon, avec l’inscription latine VICTORIA DEI GRATIA REGINA. (“Victoria, reine à la grâce de dieu” — on note le point terminal) et CANADA (en exergue). Le revers illustre deux branches d’érable croisées (onze feuilles à gauche et dix à droite), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale entourant l’inscription anglaise (sur trois lignes) 5 / CENTS / 1893.
Mon cinq cents de 1912 est assez beau (G- [Good; argent très ternis, une concrétion obscurcie une bonne partie du portrait mais l’inscription demeure bien lisible], Ar [Argent; en fait 92.5% Ag et 7.5% Cu], 15.5 mm, 1.17 g, axe: ↑↑). L’avers présente un buste de George V à gauche, vêtu d’un manteau d’apparat et d’une couronne impériale, avec l’inscription latine GEORGIVS V DEI GRA: REX ET IND: IMP: (“George V, par la grâce de dieu, roi et empereur des Indes”). Le revers illustre deux branches d’érable croisées (onze feuilles de chaque côté), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale entourant l’inscription anglaise (sur quatre lignes) 5 / CENTS / CANADA / 1912.
Le dix cents
La pièce de dix cents a été frappé en argent de 1858 à 1968 (92.5 % Ag et 7.5 % Cu, le titrage a diminué au ratio 80/20 en 1920, puis 50/50 en 1967-68), en nickel de 1968 à 1999 (99.9% Ni) et en acier plaqué cuivre et nickel depuis l’an 2000 (92% acier, 5.5% Cu et 2.5% Ni). L’avers a connu les habituelles variations dues aux changements de monarque mais le revers n’a connu que deux variations principales: un dessin très similaire au cinq cents illustrant deux branches d’érable croisées, attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale de 1858 à 1936 et l’emblématique représentation de la goélette de course Bluenose depuis 1937 (conçu par Emanuel Otto Hahn). Il est a noter qu’aucune pièce de dix cents ne furent produites entre 1922 et 1927. Il y a eut encore une fois des émissions commémoratives (un maquereau pour le centenaire de la “Confédération” en 1967 [conception de Alex Colville], trois profil de visages pour l’Année Internationale des bénévoles en 2001 [par Stan Witten], une feuille d’érable stylisée formant “les ailes de la Paix”, conçu par Amy Choi, pour le 150e anniversaire de la “Confédération” en 2017 et un Bluenose toutes voiles dehors conçu par Yves Bérubé, et dont une partie de l’émission était coloré bleue, en 2021 pour le centenaire du Bluenose) et quelques variations de détails sur lesquelles je ne m’étendrais pas.
Ma plus ancienne pièce de dix cents date de la dernière année du règne de Victoria, soit 1901 (G [Good; un flan mince en argent ternis, le revers a connu beaucoup d’usure mais la dénomination et la date restent lisible], Ar [Argent; en fait 92.5% Ag et 7.5% Cu], 18 mm, 2.3 g, axe: ↑↓). Très similaire au cinq cents, l’avers présente une tête de Victoria (tournée) à gauche, coiffée d’une couronne de laurier et un chignon, avec l’inscription latine VICTORIA DEI GRACIA REGINA. (“Victoria, reine à la grâce de dieu” — on note le point terminal) et CANADA (en exergue). Le revers illustre deux branches d’érable croisées (onze feuilles de chaque côté), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale entourant l’inscription anglaise (sur trois lignes) 10 / CENTS / 1901.
Mon dix cents de 1912 est assez beau (G+ [Good; argent ternis], Ar [Argent; en fait 92.5% Ag et 7.5% Cu], 18 mm, 2.3 g, axe: ↑↑). Encore une fois, très similaire au cinq cents, l’avers présente un buste de George V à gauche, vêtu d’un manteau d’apparat et d’une couronne impériale, avec l’inscription latine GEORGIVS V DEI GRA: REX ET IND: IMP: (“George V, par la grâce de dieu, roi et empereur des Indes”). Le revers illustre deux branches d’érable croisées (onze feuilles de chaque côté), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale entourant l’inscription anglaise (sur quatre lignes) 10 / CENTS / CANADA / 1912.
Le vingt-cinq cents
La pièce de vingt-cinq cents a été frappé en argent de 1858 à 1968 (92.5 % Ag et 7.5 % Cu, le titrage a diminué au ratio 80/20 en 1920, puis 50/50 en 1967-68), en nickel de 1968 à 1999 (99.9% Ni) et en acier plaqué cuivre et nickel depuis l’an 2000 (94% acier, 3.8% Cu et 2.2% Ni). L’avers a connu les habituelles variations dues aux changements de monarque mais le revers n’a connu que deux variations principales: d’abord le même concept que les plus petites dénominations, initialement dessiné par Leonard C. Wyon, représentant deux branches d’érable croisées, attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale de 1858 à 1936 et puis l’emblématique image du caribou depuis 1937 (conçu par Emanuel Hahn). Le vingt-cinq cent a connu beaucoup trop d’émissions commémoratives, dont plusieurs séries, pour s’y attarder (mais je mentionnerais le lynx pour le centenaire de la “Confédération” en 1967 [conception de Alex Colville], la Police Montée à cheval pour le centenaire de la GRC en 1973 [par Paul Cederberg], la feuille d’érable frappée d’un coquelicot rouge pour le Jour du Souvenir en 2004 et 2008 [90e anniversaire] conçu par Cosme Saffioti et Stan Witten, la série du 125e anniversaire de la “Confédération” en 1992, celles du Millénaires en 1999 & 2000, et celles des jeux olympiques de Vancouver en 2007-2008) sans compter les multiple variations de détails. À partir de 1967, le vingt-cinq cents est légèrement plus grand (23.88 mm) mais devient aussi un petit peu plus léger (5.05 g avec la composition de nickel en 1968 et 4.4 g avec l’acier plaqué depuis 2000).
Ma plus ancienne pièce de vingt-cinq cents date de 1874 et est dans un bel état de conservation (VG [Very Good], Ar [Argent; en fait 92.5% Ag et 7.5% Cu], 23.6 mm, 5.8 g, axe: ↑↓). De façon similaire aux plus petites dénominations, l’avers présente une tête de Victoria à gauche, mais cette fois coiffée d’une couronne et les cheveux sont remontés et attachés à l’arrière avec un ruban, avec l’inscription latine VICTORIA DEI GRACIA REGINA (“Victoria, reine à la grâce de dieu” — on note qu’il n’y a pas de point après la titulature) et CANADA (en exergue). Le revers illustre deux branches d’érable croisées (onze feuilles de chaque côté), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale entourant l’inscription anglaise (sur trois lignes) 25 / CENTS / 1874. On remarque, sous la boucle qui attache les deux branches, la marque d’atelier “H” qui indique que cette pièce a été frappé à la Heaton Mint (petit rappel: avant 1908 la monnaie canadienne est toujours fabriquée en Angleterre, soit à la Royal Mint à Londres, sans marque, soit à la Heaton Mint à Birmingham, avec une marque).
Ma pièce de vingt-cinq cents de 1912 est assez belle (G [Good; usure des reliefs], Ar [Argent; en fait 92.5% Ag et 7.5% Cu], 23.6 mm, 5.8 g, axe: ↑↑). L’avers présente un buste de George V à gauche, vêtu d’un manteau d’apparat et d’une couronne impériale, avec l’inscription latine GEORGIVS V DEI GRA: REX ET IND: IMP: (“George V, par la grâce de dieu, roi et empereur des Indes”). Le revers, redessiné par W.H.J. Blakemore, illustre deux branches d’érable croisées (onze feuilles de chaque côté), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale (légèrement plus grande) entourant l’inscription anglaise (sur quatre lignes) 25 / CENTS / CANADA / 1912.
Le cinquante cents
La pièce de cinquante cents présente des spécifications similaires à celle de vingt-cinq cent mais elle a été introduite un peu plus tard que les autres dénominations. Elle a été frappé en argent de 1870 à 1968 (92.5 % Ag et 7.5 % Cu, mais le titrage a diminué au ratio 80/20 en 1920), en nickel de 1968 à 1999 (99.9% Ni) et en acier plaqué cuivre et nickel depuis l’an 2000 (93.15% acier, 4.75% Cu et 2.1% Ni). L’avers a connu les habituelles variations dues aux changements de monarque mais le revers n’a connu que deux variations principales (avec des variations supplémentaires dans le détail): les traditionnelles branches d’érable croisées (que l’on peut diviser en feuillage victorien et feuillage edouardien), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale de 1870 à 1936 et une représentation des armoiries du Canada (que l’on peu diviser en versions simplifiée [1937-54], révisée [1955-58], modifiée [1959-96] et redessinée) à partir de 1937. Comme toujours il y a eut quelques émissions commémoratives (le loup qui hurle pour le centenaire de la “Confédération” en 1967 [conception de Alex Colville], avec les dates “1867 1992” pour le 125e anniversaire du Canada, avec les dates “1952-2002” pour le Jubilée d’Or de la reine, une feuille d’érable stylisée pour le 150e anniversaire de la “Confédération” en 2017 et les armoiries simplifiés pour leur centenaire en 2021). La pièce de cinquante cents a vue sa taille légèrement réduite en 1968 (passant de 29.72 mm à 27.13 mm, et son poids diminuant à 8.10 g avec la composition de nickel, puis à 6.90 g avec l’acier plaqué).
Mon exemplaire le plus ancien est une belle pièce de 1912 (VG [Very Good], Ar [Argent; un titrage de 92.5% Ag et 7.5% Cu], 29.7 mm (épaisseur de 2 mm), 11.6 g, axe: ↑↑). L’avers présente un buste de George V à gauche, vêtu d’un manteau d’apparat et d’une couronne impériale, avec l’inscription latine GEORGIVS V DEI GRA: REX ET IND: IMP: (“George V, par la grâce de dieu, roi et empereur des Indes”). Le revers, redessiné par W.H.J. Blakemore, illustre deux branches d’érable croisées (onze feuilles de chaque côté), attachées à la base par un ruban et surmontées d’une couronne impériale entourant l’inscription anglaise (sur quatre lignes) 50 / CENTS / CANADA / 1912.
Le dollar
La dénomination de un dollar a d’abord été imprimée sur papier. Les premiers billets canadiens sont apparu avec la “Confédération” et les édits du Currency Act et du Dominion Notes Act en 1868 (sous le nom de Dominion of Canada). Jusqu’alors les billets étaient émis par les différentes banques mais après le Uniform Currency Act celles-ci ne pouvaient imprimer que des billets de plus de cinq dollars. Toutefois, les premiers véritables billets canadiens sont apparu avec la création de la Banque du Canada (en 1934) qui a émit ses premiers billets en 1935. Étant donné qu’il existait un dollar-papier, la pièce de monnaie de un dollar a d’abord surtout été une pièce commémorative et cela dès ses débuts en 1935. Ce n’est qu’après le retrait du dollar-papier en 1987 que la pièce de un dollar (“le huard” ou “loonie” en anglais) devient une véritable monnaie de circulation.
Comme toutes les autres pièces le dollar a d’abord été frappé en argent (80% Ag et 20% Cu; 23.33 g, 36 mm) de 1935 à 1967, puis en nickel (99% Ni, 15.62 g, 32.13 mm) de 1968 à 1986, puis en nickel plaqué bronze (91.5% Ni et 8.5% bronze, 7 g, 26.72 mm mais 26.5 mm depuis 1988) de 1987 à 2012, et finalement en acier plaqué de laiton (6.27 g et 26.5 mm) depuis 2012. L’avers a connu les habituelles variations dues aux changements de monarque. Le revers le plus commun représente un voyageur et son compagnon autochtone dans canot remplit de marchandises, avec en arrière-plan une aurore boréale et deux sapins, mais il y a eut de nombreux autres types: l’édifice parlementaire pour la visite royale en 1939, le vaisseau de John Cabot pour l’accession de Terre-Neuve à la “Confédération” en 1949, un totem sur un arrière-plan des Rocheuses pour le centenaire de la Ruée vers l’or et de la Colombie-Britannique en 1958, un fleur de lys avec trèfle, chardon et rose pour le centenaire des conférences de Charlottetown et de Québec en 1964, une bernache du Canada pour le centenaire du Canada en 1967, etc. En 1987, le revers principal devient le huard qui connait lui aussi de très nombreuses variations commémoratives.
Mon exemplaire le plus ancien est une belle pièce de 1939 (VG [Very Good], Ar [Argent; un titrage de 80% Ag et 20% Cu], 36 mm (épaisseur de 2.84 mm), 23.3 g, axe: ↑↑). L’avers (conçu par T.H. Paget) présente une tête nue de George VI, à gauche, avec l’inscription latine GEORGIVS VI D: G: REX ET IND: IMP: (“George VI, par la grâce de dieu, roi et empereur des Indes“). Le revers (conçu par Emanuel Hahn) illustre la partie centrale de l’édifice parlementaire à Ottawa avec, au-dessus, l’inscription latine FIDE SVORVM REGINAT (“Il règne par la foi [de son peuple]”) et, au-dessous (sur trois lignes), CANADA / 1939 / 1 DOLLAR. Cette pièce commémore la visite royale de George VI et de la reine consort Elizabeth en 1939. Elle était disponible par commande à la Banque du Canada et dans les bureaux de poste mais elle a été produite en tellement d’exemplaires (1.36 million) que plus de cent-cinquante mille d’entre eux durent être refondue entre 1939 et 1945…
Le un cent de Terre-Neuve
Terre-Neuve (et Labrador) est resté une colonie Britannique jusqu’en 1949, moment où elle devint membre de la “Confédération” canadienne. En tant que Dominion britannique elle pouvait émettre sa propre monnaie et produisit donc des pièces relativement similaires à celles produites chez ses voisins canadiens (1¢, 5¢, 10¢, 20¢, 25¢ (à partir de 1917), 50¢ et $2). Toutefois, les pièces étaient encore frappées en Angleterre. La pièce de un cent a eut un grand format (25.5 mm, 5.67 g) jusqu’en 1937, lorsqu’ils ont adopté un format plus petit et plus économique à produire (19.05 mm, 3.24 g). Durant la seconde guerre mondiale, pour éviter les risques causés par une traversé de l’Atlantique, les pièces de monnaie étaient frappées par la Monnaie Royale Canadienne et comportait un petit “c” sur le revers comme marque d’atelier.
Ma pièce de un cent de Terre-Neuve est dans un bel état et date de 1943 (VG [Very Good], Ae [Bronze; avec un titrage de 95.5% Cu, 3% Sn et 1.5% Zn], 19.05 mm, 3.24 g, axe: ↑↑). L’avers présente une tête de George VI, à gauche, coiffée d’une couronne impériale, avec l’inscription latine GEORGIVS VI DEI GRA. REX ET IND. IMP. (“George VI, par la grâce de dieu, roi et empereur des Indes”). Le revers illustre une Sarracénie pourpre en fleur (Sarracenia purpurea), une plante carnivore qui est l’emblème floral de Terre-Neuve, avec l’inscription anglaise • NEWFOUNDLAND • au-dessus, ONE CENT (avec un petit “c” à droite comme marque d’atelier) en bas et 19 – 43 de part et d’autre.
[ Translate ]Sources: Wikipedia (Dollar canadien [FR/EN], Pièces de monnaie canadienne [FR/EN], 5¢ [FR/EN], 10¢ [FR/EN], 25¢ [FR/EN], 50¢ [FR/EN], $1 [FR/EN], $2 [FR/EN], History of the Canadian dollar), Anatomy of a Canadian Coin (Infographics), Evolution of Canadian Coin Physical Specifications, Evolution in obverse and reverse designs of Canadian coins; 5¢ (1893): Google, Coins & Canada, ngcoins, numista; (1912): Google, numista; 10¢ (1901): Google, CoinsCatalog, numista; (1912): Google, numista, CoinBrothers; 25¢ (1874): Google, numista; (1912): Google, coinbrothers, numista, vcoins; 50¢ (1912): Google, CoinArchives, coinbrothers, coinshome, numista; $1 (1939): Google, coinsunlimited, numista; 1¢ TN (1943): Google, coinsunlimited, numista. (Pas de fiches cette fois aussi).
Bibliographie:
- Cross, W.K. A Charlton Standard Catalogue: Canadian Coins, vol. 1: Numismatic Issues (69th Edition). Toronto: The Charlton Press, 2015. 356 pages. [ Amazon • Nelligan • Publisher ]
- Taylor, H.C. & James, Summer. The Guide Book of Canadian Coins, Paper Currency and Tokens (Second Edition). Winnipeg: Canadian Numismatic Publishing Institute, MCMLX (1960). 232 pages.
J’ai pris la peine de faire cette série d’articles sur la monnaie ancienne (et certaine plus modernes) car je trouve que ces pièces de monnaie offrent une lesson d’histoire qui mérite d’être partagée. C’est aussi pour moi un intéressant exercice d’écriture descriptive qui me permet (j’espère) de garder l’esprit (enfin, le cerveau) actif et alerte. J’espère que vous avez apprécié. Il ne reste plus que quatre entrées avant la fin de cette chronique.
La semaine prochaine je vous présente quelques pièces de monnaie moderne du Royaume-Unis…