Images du mer-fleuri [002.023.081]

Carduus nutans 

[ iPhone 13 Pro, Parc Frédéric-Back, 2022/07/10 ]

Le chardon penché (appelé musk thistle en anglais) est une espèce de plante épineuse bisannuelle qui appartient à la division des Magnoliophyta (Angiospermae ou plante à fleurs), à la classe des Magnoliopsida (Dicotyledonae i.e.à deux cotylédons), à l’ordre des Asterales, à la famille des Asteraceae (ou Compositae car leur inflorescence est “composée” de multiples fleurs minuscules appelées capitules) et au genre Carduus (les chardons, qui comporte une centaine d’espèces). Le nom scientifique  du genre réfère au nom latin du chardon alors que l’épithète spécifique de l’espèce signifie simplement “penché” en latin.

La plante est caractérisée par une racine pivotante extensive qui développe d’abord une rosette de feuilles, puis plusieurs tiges dressées pouvant atteindre de un à deux mètres de hauteur, bordées de feuilles vert foncé grossièrement bipennées avec de nombreuses épines à l’extrémité des lobes, et qui portent à leur sommet une inflorescence de couleur rouge-violet ou pourpre (parfois blanche), de trois à cinq centimètres de diamètre, constituée de centaines de petits fleurons “tubulées stamino-pistillées”. Les fruits sont des “akènes équipés de pappus. L’involucre est constitué de bractées nombreuses terminées par une épine simple, forte et piquante, (…) [qui] rayonnent autour du capitule“. La floraison se fait de juillet à septembre. À maturité, les capitules s’inclinent à un angle de 90° à 120°, d’où le nom de la plante. Originaire d’Eurasie, elle a été introduite en Amériques au XIXe siècle et est considérée comme une espèce envahissante ou même une mauvaise herbe nuisible. La tige, pelée et bouillie, est comestible. La plante a également des usages médicinaux car les feuilles peuvent être utilisées comme tonique pour stimuler la fonction hépatique, tandis que les fleurs le sont pour réduire les fièvres. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)

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Hordeum vulgare

[ iPhone 13 Pro, Parc Frédéric-Back, 2022/07/10 ]

Lorsque j’ai vu pour la première fois ce petit bout de champs dans le parc Frédéric-Back, cela a tout de suite évoqué pour moi la chanson “The Wind That Shakes the Barley” par le groupe britannico-australien Dead Can Dance (une superbe pièce de musique par un groupe que j’adore et que l’on peut entendre sur Youtube — la chanteuse canadienne Loreena McKennitt en a également fait une excellente interprétation). Toutefois, le doute s’est rapidement installé dans mon esprit et je me suis demandé, “est-ce que cette plante est bel et bien de l’orge ?” J’ai alors pris un cliché en gros plan et j’ai interrogé la recherche visuelle de l’application Photo d’Apple pour obtenir une identification. Cela m’a confirmé que c’était bien de l’orge (quoi que l’exactitude de ces identifications par Intelligence Artificielle est loin d’être parfaite). Mais cela pourrait tout aussi bien être du blé (Triticum) ou du seigle (Secale cereale). Alors comment distingue-t-on l’une de l’autre ces trois céréales ? (Il existe bien sûr plusieurs autres espèces de céréales ou de pseudo-céréales mais ces trois là sont les seules espèces de graminées dont les épillets qui portent les graines sont regroupées en épis et non en grappes ou panicule comme pour l’avoine ou le riz).

Si l’on compare ces trois espèces de céréales, nous constatons que le blé (wheat en anglais) possède une courte “barbe” (la matière hérissée protégeant les grains), il est d’une couleur brun-doré à maturité et ses graines viennent en triplets. L’orge (barley en anglais) a une “barbe” plus longue, est de couleur jaune-blanche à maturité, l’épi entier tends à se plier, et ses graines sont solitaires. Finalement, le seigle (rye en anglais) est plus long et fin, sa “barbe” est encore plus longue, et ses graines sont groupées par paires. Malheureusement, les différents sites internet sur ce sujet comportent des informations contradictoires et ma photographie n’offre pas assez de détails pour procéder à une identification avec une certitude absolue. Je tendrais toutefois à croire qu’il s’agit bien d’orge…

L’Orge commune (appelé Barley en anglais ou 大麦 / オオムギ / Ōmugi en japonais) est une espèce de plante herbacée annuelle qui appartient à la division des  Magnoliophyta (ou Angiospermae, c’est-à-dire les plantes à fleurs), à la classe des Liliopsida (ou Monocotyledonae car la germination ne produit qu’une seule feuille ou cotylédon), à l’ordre des Cyperales (qui ne comprend que deux familles), à la famille des Poaceae (les graminées, dont le nom vient du mot grec [πόα / póa] pour “herbe”, qui regroupe près de huit cent genres divisés en douze mille espèces), à la tribu des Triticeae (regroupant les céréales à épis, divisées en deux sous tribus: les Hordeinae, où l’on retrouve les genres Secale [seigle] et Hordeum [orge], et les Triticinae, qui comprend le genre Triticum [blé]) et au genre Hordeum (qui inclut une quarantaine d’espèces). Le nom scientifique veut simplement dire “orge commune” en latin mais dérive d’une racine indo-européenne (*ǵʰr̥sdeyom) signifiant “hérissé” en référence aux arête (ou barbe) de l’épi. Le nom vernaculaire anglais provient du vieil anglais bere qui, lui, remonte au proto-indo-européen et est apparenté au mots latin far (épeautre) ou farina (farine), au gallois bara (pain) ou à l’albanais bar (herbe).

Probablement originaire du moyen-orient — mais maintenant très largement distribuée des tropiques jusqu’au cercle arctique — cette espèce pousse en touffes de tiges cylindriques dressées (chaume), creuses, non ramifiée, de soixante à cent-vingt centimètres de hauteur, qui portent des feuilles alternes de vingt-cinq centimètres de long (qui se développent à partir de ligules) et se terminent par une inflorescence (épillet) en forme d’épi qui peut atteindre près de vingt centimètres de long. Le fruit est un caryopse ellipsoïde de près de dix millimètres de long.

Cette plante rustique fait partie des premières céréales domestiquées dès la révolution agricole du néolithique. La mouture du grain permet d’obtenir une farine pour faire des galettes, du pain, du gruau, de la soupe ou du ragoût. Elle est riche en fibres et en vitamines mais pauvre en protéines ce qui fait que de nos jours elle est surtout utilisée en alimentation animale. Toutefois, grâce au maltage et à la fermentation, elle sert aussi beaucoup à produire des boissons alcoolisées (bière et whisky). (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)

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Images du mer-fleuri [002.023.067]

Daucus carota 

[ iPhone 13 Pro, Parc Frédéric-Back, 2022/07/13 ]

La Carotte sauvage (appelée Queen Anne’s lace en anglais et ノラニンジン [Noraninjin] en japonais) est une espèce de plante herbacée annuelle qui appartient à la division des Magnoliophyta (ou Angiospermae, c’est-à-dire les plantes à fleurs), à la classe des Equisetopsida (comme les prêles), à l’ordre des Apiales, à la famille des Apiaceae (i.e. les Ombellifères, une famille très cosmopolite qui comprend plus de quatre-cent genres regroupant environ trois mille cinq cent espèces) et au genre Daucus (comprenant une quarantaine d’espèces). Le nom scientifique (phytonyme) du genre provient du grec (δαῦκος / daûkos, daûkon / “doux, jus sucré”) et désignait dans l’antiquité diverses espèces d’ombellifères comme la carotte ou le panais. L’épithète spécifique de l’espèce signifit simplement “carotte” en latin. Le nom vernaculaire anglais fait référence au fait que les fleurons blancs de l’ombelle s’apparente à une collerette de dentelle, associée par une légende à Anne Stuart. La domestication de cette espèce a mené à la création de la sous-espèce Daucus carota subsp. sativus dont les multiples cultivars constituent de nos jours la carotte cultivée.

Cette espèce est caractérisée par une racine pivotante tubérisée de forme droite et conique (de cinq à cinquante centimètres de long par deux à cinq de large), d’où part une tige dressée (allant de trente à cent-cinquante centimètres de haut), garnie de poils raides et ramifiée dans sa partie supérieure, portant des feuilles basales (de cinq à quinze centimètres de long) pennées et composées d’une dizaine de folioles, et dont les extrémités portent des inflorescences formées d’ombelles denses (de huit à quinze centimètres de diamètre) divisées en ombellules. Les petites fleurs pentamères (cinq pétales et cinq sépales) sont d’un blanc terne ou rosée à l’exception de la fleur centrale qui est violacée (celle-ci aurait probablement la fonction d’attirer les pollinisateurs). La floraison se produit entre mai et septembre. Le fruit est un diakène ovoïde (de trois à quatre millimètres de long). Une fois fructifiée l’ombelle se recroqueville sur elle-même. 

Toutes la plante (tant la racine, que les fleurs, les fruits, les feuilles et les graines) sont comestibles crues ou cuites mais après maturation la racine devient amère et ligneuse. Les fruits infusés et les graines ont des propriétés contraceptives ou abortives ce qui fait que certaines cultures les ont utilisé comme moyen de contraception d’urgence. Le contact avec le feuillage peut parfois causer une photodermatose. Il faut également être prudent de ne pas confondre la carotte sauvage avec la ciguë dont la consommation est mortelle (la carotte comporte des feuilles tri-pennées, des poils fins sur la tige et les feuilles, et froisser la racine ou les feuilles dégage une odeur caractéristique de carotte). Même si elle est souvent considérée comme une mauvaise herbe elle présente beaucoup d’effets bénéfiques qui en font une plante d’accompagnement intéressante pour les cultures: elle attire les pollinisateurs et pourrait favoriser la croissance des plantes potagères (comme les tomates ou les laitues). (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)

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Images du mer-fleuri [002.023.060]

Sisymbrium irio 

[ iPhone 13 Pro, Parc Frédéric-Back, 2022/07/14 ]

Le Sisymbre vélaret (appelée London rocket en anglais) est une espèce de plante herbacée annuelle qui appartient à la division des Magnoliophyta (ou Angiospermae, c’est-à-dire les plantes à fleurs), à la classe des Magnoliopsida (ou Dicotyledonae, i.e. à deux cotylédons), à la sous-classe des Dilleniidae, à l’ordre des Capparales, à la famille des Brassicaceae (les crucifères, qui comprend trois-cent-cinquante genres divisés en plus de trois mille espèces de légumes et de plantes oléagineuses ou fourragères: choux, colza, cresson, moutarde, navet, radis, raifort, roquette, rutabaga, wasabi, etc.) et au genre Sisymbrium. Le nom scientifique (phytonyme) du genre provient du grec (σισύμβριονm / sisymbrioun) et aurait originellement désigné le cresson des fontaines. L’épithète spécifique de l’espèce aurait désigné en latin soit le Vélar (sisymbre) ou le sésame. Le  nom vernaculaire anglais dérive du latin eruca, nom que les anciens donnaient à plusieurs plantes vaguement apparentées de la famille des choux, et du fait que cette plante aurait spontanément poussé en abondance suite au grand incendie de Londres en septembre 1666. Cette plante est mentionné à quelques reprises par Plinus (HN: 18, 96; 19, 172; 22, 158), Dioscorides (MM: 2, 112) et le Capitulare de Villis vel curtis imperii.

Originaire du sud de l’Europe, le sisymbre vélaret est formé d’une tige dressée dépassant soixante centimètres de hauteur et divisée en branches minces, comportant des feuilles basales oblancéolée et pennatiséquée (allant jusqu’à quinze centimètres de long par neuf de large) et des feuilles caulinaires plus petites et linéaires (jusqu’à dix centimètres de long), avec au sommet un racème de petites fleurs jaune pâle formées de quatre sépales dressés et quatre pétales (de deux à cinq millimètres de long). Il est caractérisé par un fruit constitué d’une longue silique étroite et légèrement incurvée (de vingt à cinquante millimètres de long par un de large) qui dépasse de la fleur, reste verte à maturité et, un fois séchée, contient de petites graines oblongues rouges.

En certains lieux (comme le Sud-Ouest des États-Unis) c’est une plante considérée comme une mauvaise herbe. Toutefois tant ses feuilles, que ses fleurs et ses graines sont comestibles et ont une saveur épicée apparentée à celle de la roquette cultivée (Eruca sativa). Au Moyen-Orient elle a des usages médicinaux et on l’utilise pour traiter la toux, la congestion thoracique, pour soulager les rhumatismes, et même pour détoxifier le foie. Dans une tisane au miel elle peut guérir les extinctions de voix. Les Bédouins s’en servent parfois comme substitut du tabac et son huile sert d’ingrédient dans certaines crèmes antirides pour la peau. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)

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