2001 Nights Stories Vol. 1-2

La galaxie n’était que le début… 

Après avoir surmonté une guerre nucléaire totale, l’humanité découvre un morceau de météorite géante aux abords d’une base lunaire. C’est le début d’une ruée vers de nouvelles ressources naturelles et d’un merveilleux voyage dans l’immensité de l’univers. Depuis les planètes du système solaire jusqu’aux galaxies les plus éloignées, vous croiserez les vestiges d’antiques civilisations extraterrestres, découvrirez des systèmes d’évolution distincts de l’homme et rencontrerez ceux que l’on nomme les “semailles d’étoiles”…

Après une première édition en coffret limité, 2001 Nights Stories s’offre un nouvel écrin. Ses deux volumes en version cartonnée deluxe constituent un objet d’exception, tandis que posters et pages couleurs accompagnent cette œuvre monument, pour le plus grand plaisir des adeptes de science-fiction et des esthètes du roman graphique.” [Texte du site de l’éditeur]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

2001NightsStories-extrait12001 Nights stories (2001夜物語 / Nisenichi Ya Monogatari / lit. “Histoires des 2001 nuits”) est un manga seinen par Yokinobu HOSHINO qui a d’abord été publié en feuilletons dans le magazine mensuel Super Action entre juin 1984 et juin 1986 avant d’être compilé en trois volumes chez Futabasha en 1985-86. Il a été réédité à de nombreuses reprises dont l’édition “Comic Book SIGNAL” (原型版 / Genkei-ban / lit. “version prototype”) en deux volumes chez Kobunsha en septembre et octobre 2007, qui reprenait le format original de la publication en magazine, et qui est l’édition utilisée pour la traduction française de Glénat. Le titre fait à la fois allusion aux contes des Mille et une nuits et au film 2001, L’Odyssée de l’espace de Stanley Kubrick (basé sur le roman de Arthur C. Clarke).

Le manga regroupe vingt-deux courts récits de science-fiction qui peuvent se lire indépendamment, mais qui, ensemble, forment une saga racontant la conquête de l’espace interstellaire par l’humanité. Les sept premiers récits constituent un hommage au film de Kubrick alors que Hoshino réinterprète des scènes clés à sa façon. En voici la liste des chapitres: Vol. 1: Première nuit: Le Grand ancêtre; 2e nuit: Lumière cendrée; 3e: La mer de la fertilité; 4e: Maelström III; 5e: Le voyageur du lointain; 6e: La porte des étoiles; 7e: Les orphelins des étoiles; 8e: L’étoile du diable; 9e: La piste des étoiles; 10e: Voyage au-delà du lendemain:  partie 1: Je suis une fusée; partie 2: Un présent de la Terre. Vol. 2: Onzième nuit: Un monde pétrifié —  Expédition A: La cité; Expédition B: Le dernier rivage; Expédition C: Rencontre avec Méduse; 12e: Un vaisseau étranger; 13e: La planète symbiose; 14e: La Dernière évolution; 15e: Colonie; 16e: Time enough for love; 17e: Hier, les oiseaux; 18e: L’odyssée de l’étoile verte; Dernière nuit: Chants de la Terre lointaine.

Le récit est clairement inspiré par la science-fiction américaine des années ’50 et ’60. Comme ce sont des histoires courtes, cela ne laisse pas beaucoup de place au développement des personnages et ceux-ci apparaissent donc plutôt unidimensionnels. Toutefois, l’ensemble du récit nous offre une saga captivante qui s’interroge, non sans une certaine forme de poésie et de romantisme, sur les mystères inconnus que recèle l’univers. L’exploration spatiale n’est pas une aventure facile et elle est donc source de drame. Le récit suscite de l’émotion et de la réflexion sur la nature de l’homme et de sa place dans l’univers. Cependant, ce qui rend cet ouvrage assez exceptionnel c’est la qualité de son graphisme. C’est très beau et l’on ne peut qu’admirer le dessin soigné, précis et réaliste. Hoshino est un artiste de grand talent comme le démontre l’épisode du documentaire “Manben” qui lui est consacré.  À cause de son grand réalisme, ce manga pourrait être considéré comme de la hard SF même si le récit ne donne pas beaucoup de détails scientifiques. À lire absolument pour tout amateur de science-fiction et de manga.

2001 Nights Stories (Version d’origine) vol. 1-2, par Yokinobu HOSHINO. Grenoble: Glénat, Octobre 2023. 354 & 436 pages, 21.8 x 30.8 cm, 32.00 € / $54.95 Can, ISBN 978-2-344-05700-1 & 978-2-344-05724-7. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-4-0

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

© Yokinobu HOSHINO, 2007. © Glénat 2023 pour la traduction française.

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Colloque sur la culture et la BD

3eColloque

AuDelaDes2SolitudesUn petit mot juste pour vous informer que je vais participer au 3e colloque du groupe de recherche “Au-delà des 2 solitudes” qui se tiendra à Montréal les 23 et 24 mai, 2024. Cette année, le thème du colloque est  “Expansions: traductions et internationalisation de la bande dessinée produite au Canada”. 

Organisé en collaboration avec le 13e Festival BD de Montréal (FBDM), qui a lieu du 24 au 26 mai 2024, ce colloque est l’œuvre du groupe de recherche “Au-delà des 2 solitudes” dont le projet consiste à étudier et promouvoir le dialogue entre les diverses communautés canadiennes (francophone, anglophone et autochtone) dans le monde des comics et des BD.

La table ronde à laquelle je participe se tiendra à Montreal CoWork (4338, rue Saint-Denis, local 200) le vendredi 24 mai à 15h00. Intitulée “Protoculture Addicts: Initier la vague anime et manga”, elle traitera du rôle de précurseur qu’a eu le fanzine / magazine. Elle sera animée par la sociologue et autrice Valérie Harvey (de l’Université du Québec en Outaouais) et les participants seront Bounthavy Suvilay (journaliste freelance, rédactrice chez AnimeLand, auteur chez Bragelonne et Ynnis) et moi-même, Claude J. Pelletier (blogueur, éditeur et co-fondateur de Protoculture Addicts). Venez nous voir en grand nombre!

FBDM-2024

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Meleagris gallopavo silvestris

[ iPhone 15 Pro, Parc Frédéric-Back, 2024/05/14 ]

Dindon sauvage / Wild turkey / シチメンチョウ [七面鳥 / Shichimenchō]

Cela fait plusieurs années qu’on ne cesse de me dire qui y a des dindons sauvages à Montréal (notamment dans Ahuntsic et Rosemont), mais je n’avais jamais eu la chance d’en observer et d’en photographier. J’ai vu des coyotes, des renards, des marmottes, des urubus, des bernaches, des chouettes, des crécerelles, des éperviers, des faucons, etc., mais pas de dindons. Jusqu’à cette semaine — où je suis tombé dessus un seul individu (une femelle) lors de ma promenade dans le parc. C’est gros comme oiseau ! Le parc serait un habitat idéal pour eux alors j’espère qu’il y aura plus de dindons qui viendront le visiter et nous donner l’occasion de les observer dans un milieu plus naturel.

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Jeudi nature en images [002.024.137]

Aurora Borealis

[ iPhone 15 Pro, Parc Frédéric-Back, 2024/05/11 entre 1h00 et 1h30 ]

Nous sommes vraiment choyés par les phénomènes célestes cette année. Nous avons d’abord eu une éclipse solaire totale le 8 avril et maintenant le soleil produit une éruption chromosphérique directement vers la Terre, causant une tempête géomagnétique de niveau 5 (qualifiée d’“extrême” et qui ne s’était pas vu depuis un peu plus de vingt ans). Les jets de particules ionisées qui atteignent la Terre interagissent avec le champ magnétique terrestre, provoquant d’importantes fluctuations électromagnétiques qui, à leur tour, excitent la haute atmosphère en un phénomène visuel qu’on appelle les aurores polaires (boréales et australes). J’avais déjà noté, lors de la récente éclipse solaire, la présence de deux taches solaires (dont une assez importante), ce qui était l’indicatif que le soleil était probablement au maximum de son cycle de onze ans. 

Espérant observer ce phénomène tout de même assez rare sous notre latitude (cette aurore-ci était visible jusqu’à Atlanta), nous sommes allés prendre une marche dans le parc vers 23h00. Nous nous sommes avancés assez loin dans le parc pour être cachés des lampadaires et ainsi réduire tant que possible la pollution lumineuse. Même si le ciel était dépourvu de nuages et présentait de nombreuses étoiles, nous n’avons vu aucune aurore boréale. Encouragés par les images spectaculaires d’aurores boréales à la télévision, nous sommes retournés au parc vers 1h00. Cette fois, nous avons pu observer un fin voile laiteux qui se déplaçait dans le ciel, d’une intensité qui fluctuait, mais sans toutefois atteindre un niveau spectaculaire. J’ai tout de même pris quelques photographies avec mon cellulaire et, ce qui est étonnant, c’est que ces photographies comportaient beaucoup plus de détails que ce qui était observable à l’œil nu (sans doute à cause d’une plus longue exposition, de 1/4 à 1/2 seconde). Je suis vraiment impressionné par la capacité du iPhone à faire de belles photographies de nuit. Elles ont presque l’air d’avoir été prises de jour… Non seulement il y avait plus de détails visibles, mais le faible voile laiteux prenait alors une teinte verdâtre. Cela fut, encore une fois, une expérience mémorable.

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Pictorial chronicles [002.024.132]