Jeudi nature en images [002.024.305]

Super(be) Lune / Super[b]Moon

[ iPhone 15 Pro, Parc Frédéric-Back, 2024/10/17-18 ]

La super lune (pleine lune durant une “périgéesyzygie”) d’octobre, aussi appelée “Lune du chasseur” • The October Supermoon (full moon during a “perigeesyzygy”), is also called the “Hunter’s Moon”. 

Jeudi nature en images [002.024.298]

The snowball cometh

I kept hearing that the comet Tsuchinshan-Atlas (C/2023 A3) was visible in our night sky, but I was rather sceptical considering the amount of light pollution in my neighbourhood. However, I didn’t want to take any chances, so last week, on Thursday night, about an hour after sunset (19:56), my wife and I went to the park and turn our gazes toward the west… and saw absolutely nothing (besides a few faint stars)! Remembering that the pictures I took of the aurora borealis with my iPhone had shown much more details than our eyes could see, I took a few pictures of the western landscape, just in case. Amazingly, we can distinguish on the pictures the faint trace of the comet. 

[ iPhone 15 Pro, Parc Frédéric-Back, 2024/10/17 19:56 ]

[ Traduire ]

Images du mer-fleuri [002.024.297]

Leucanthemum x superbum

[ Nikon D3300, Jardin botanique, 2024/06/28 ]

Grande marguerite / Shasta daisy / シャスタ・デイジー / Cultivar ’Madonna

Cette variété de large Marguerite est plus connue sous son nom anglais, Shasta daisy, qui évoque la blancheur du sommet du Mont Shasta en Californie. Elle est considérée par certains comme une mauvaise herbe nuisible et son odeur peut parfois être désagréable. • This variety of large daisy is better known by its English name, Shasta daisy, which evokes the whiteness of the summit of Mount Shasta in California. It is considered by some to be a noxious weed and its smell can sometimes be unpleasant.

Ma vie en 24 images par seconde

MaVieEn24ImagesSec-cov“Un parcours hors du commun qui va nous mener du Japon d’après-guerre jusqu’en 2001 et la sortie du film Metropolis. Un parcours fait de rencontres, d’opportunités, de soirées interminables, de jazz, de cigarettes, mais surtout de cinéma. Une passion qui lui a été transmise par son père et qui lui donnera très tôt l’envie de devenir réalisateur. Et c’est le cinéma d’animation qui lui offrira cette opportunité. Autre figure incontournable de ce parcours, celle d’Osamu Tezuka auprès duquel il va travailler des années, notamment sur la première série d’animation : Astro. Puis Rintaro prendra son envol et se verra confier la réalisation d’autres œuvres auxquelles il apportera sa créativité et qui deviendront des réalisations clés de l’histoire de l’animation japonaise : Le Serpent blanc, Sabu et Ichi, Capitaine Albator, Galaxy Express 999, etc. Si le cinéma d’animation japonais est devenu une référence mondiale, c’est en bonne partie grâce à lui.” [Texte du site de l’éditeur]

“Quand un maître de l’animation japonaise se lance dans la création de sa première BD, c’est pour nous raconter son histoire. Un parcours hors du commun qui va nous mener du Japon d’après-guerre jusqu’en 2001 et la sortie du film Metropolis. Un parcours fait de rencontres, d’opportunités, de soirées interminables, de jazz, de cigarettes, mais surtout de cinéma. Une passion qui lui a été transmise par son père et qui lui donnera très tôt l’envie de devenir réalisateur. Et c’est le cinéma d’animation qui lui offrira cette opportunité. Autre figure incontournable de ce parcours, celle d’Osamu Tezuka auprès duquel il va travailler des années, notamment sur la première série d’animation : Astro Boy. Puis Rintarô prendra son envol et se verra confier la réalisation d’autres œuvres auxquelles il apportera sa créativité et qui deviendront des réalisations clés de l’histoire de l’animation japonaise : Le Serpent blanc, Sabu et Ichi, Capitaine Albator, Galaxy Express 999, etc.” [Texte de la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

MaVieEn24ImagesSec-p020

Pg 20

Cette autobiographie en manga du réalisateur Rintarô (Shigeyuki Hayashi de son vrai nom) est un ouvrage extraordinaire. Car non seulement il raconte le déroulement de sa jeunesse et de sa carrière, mais c’est aussi toute l’histoire de l’animation japonaise qu’il nous décrit. Le seul bémol est qu’il le fait dans un style graphique très dépouillé qui n’utilise que de simples traits d’encrage ou de crayonné, presque sans la moindre trame ou ombrage. Il a beau avoir été un grand réalisateur (mais aussi coloriste, intervaliste, superviseur, etc.), mais cela ne fait pas de lui un grand mangaka ! Toutefois la scénarisation et la narration de son récit sont excellentes. Son nom m’était familier, mais j’ai tout de même été surpris de l’importance que son travail a eue dans l’histoire de l’animation japonaise, remontant aussi loin que Le Serpent blanc en 1958 et sur des titres aussi célèbres que Astro, Le Roi Léo, Albator, Galaxy Express 999, Harmagedon, L’épée de Kamui ou encore Métropolis ! 

C’est donc un ouvrage très intéressant, à lire absolument si vous êtes amateur d’animation japonaise.

Ma vie en 24 images par seconde, par Rintarô (Traduction par Shoko Takahashi). Bruxelles: Dargaud / Kana (Coll. Made In), janvier 2024. 256 pages, 22.5 x 29.8 cm, 27.90€ / $C 48.95, ISBN 978-2-5050-7638-4. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-3-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

© 2024 Rintaro • Kana / Dargaud (Dargaud-Lombard s.a)

[ Translate ]

Revue de ‘zines [002.024.295]

Revue de ‘zines

Je continue mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champs d’intérêt… Pour vous éviter le soucis de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

Animeland #246 (avril-juin 2024)

AL246_BERSERKCe numéro nous offre un dossier sur Berserk: survol du titre, portrait de Kentarô Miura, antagonistes fratricides: Guts x Griffith, influences: racines et branches (de Conan le Barbare à Dark Souls), affinités avec le shôjo, les autres oeuvres de Kentarô Miura, magazine de prépublication Young Animal, la relève du Studio Gaga, Berserk à l’écran, entretien avec Yuriko Chiba (dir. animation) et Kazuya Murata (assistant réalisateur). On retrouve également un dossier complémentaire sur la Dark Fantasy: chutes dans les abimes du fantastique, entretien avec Yoshinobu Akita (auteur de Majutsushi Orphen), entretien avec Masahiro Aizawa (char. designer et animation dir. de Orphen), entretien avec Shichirô Kobayashi, entretien avec les mangaka Kaori Yuki (Paradise Lost), Etorôji Shiono (Übel Blatt), Kyôichi Nanatsuki (auteur de Arms Peddler), et Shin’Ichi Sakamoto (#DRCL).

Dans “Wishlist” on commente pèle-mêle une profusion de parutions de mangas, animés et produits dérivés. Le numéro se conclut sur une série de chroniques: Jeu video (entretien avec Tsukasa Kotobuki, char. Designer de Battle Arena Toshinden), Japon (les Host Clubs), Hommage (mangaka Hinako Ashihara), Secret Files (construction d’univers dans Violet Evergarden), et Humeur.

Plus que jamais, avec la nouvelle formule augmentée, c’est un périodique (un ouvrage!) à lire pour tous fans d’anime. stars-3-5

Capsules

dBD #184 (Juin 2024)

dBD-184Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Jean Giraud alias Moebius, un biographie par Christophe Quillien chez Éditions Seuil, le collectif Pilote: La naissance d’un journal chez La Déviation, l’adaptation graphique par ArtWord Lab (sous la direction de Lio Xiaoying) de L’alchimiste de Paulo Coelho chez Flammarion, et du collectif Métal Hurlant Spécial Chat aux Humanoïdes Associés. On retrouve également un article sur une série d’expositions dédiées à la bande dessinée au Centre Pompidou. 

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Tom Tirabosco sur Terra Animalia avec Patrick Mallet chez La Joie de Lire et la réédition de L’Oeil de la forêt chez Les Arts Dessinés. Les entrevues se poursuivent avec Yann (sur Tuez la grande Zohra. ! T. 1 avec Phalippou chez Paquet), Gradimir Smudja (sur Jesse Owens: Des Miles et des miles chez Futuropolis), Marion Mousse (sur Pastorius Grant chez Dargaud), ainsi que Yaël Hassan et Marc Lizano (sur La visite au Struthof, camp méconnu chez Nathan). 

Côté manga on nous offre, à la veille des jeux olympiques de Paris, un article sur “La face cachée des mangas de sport“ par Laurent Lefebvre (Igakuri-kun, Kyojin no Hoshi, Ashita no Joe, Captain Tsubasa, Slam Dunk, Rokudenashi Blues, Rookies, Kuroko’s Basket, Free Fight, Hinomaru Sumo, Zero, Le Réve de mon père, Rough, Katsu!, Touch, Jumping, Sakura Namiki, Attack No 1, Ace o Nerae — mais il ne mentionne pas Yawara!, dommage. Sur le sujet du sport il y a d’ailleurs le livre “Le sport animé: 50 ans de séries sportives au Japon” par Bounthavy Suvilay chez Innis). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : En Selle Sakamichi ! T.1 (Yowamushi Pedaru par Wataru Watanabe, chez Kurokawa), Alice in Kyoto Forest T.1 (Mai Mochizuki & Haruki Niwa, chez Delcourt), La collectionneuse (Yôsuke Takahashi, chez IMHO), Luca Vétérinaire draconique T.1 (Yuna Hirasawa, chez Glénat), Rude Boy (Jiro Taniguchi & Caribu Marley, chez Pika), Tokyo Cannabis T.1 & 2 (Yutô Inai, chez Kana), et Le Septième Prince Démon T.1 (Nitora Noi et Tomoaki Amagi, chez Komikku).

Dans le Cahier Critique je note seulement The Ichinose Family’s Deadly Sins T.1 par Taizan 5 chez Kana (Super!).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-0

Capsules

dBD #185 (Juillet-Août 2024)

dBD-185Dans le cahier actualités on retrouve un autre article sur la série d’expositions dédiées à la bande dessinée au Centre Pompidou ainsi qu’un article sur Jean Giraud alias Moebius, la biographie par Christophe Quillien aux Éditions du Seuil.

À la une de ce numéro on retrouve un dossier sur “Rock et BD” qui inclue des entrevues avec Olivier Petit (éditeur de BD musicale) ainsi qu’avec Salva Rubio et Arnaud Le Gouëfflec (scénaristes de BD rock respectivement pour Django Main de Feu chez Dupuis et Underground chez Glénat) et se conclue avec une bédéthèque rock. Les entrevues se poursuivent avec Romain Dutreix (sur Mamie n’a plus toute sa tête T.1 chez Dargaud), ainsi qu’avec Joachim Hérissé et Marion Bulot (sur Le caillou chez Dargaud). On retrouve également un article sur l’exposition Corto Maltese: Une vie romanesque dans le cadre de “La BD à tous les étages” au Centre Pompidou.

Dans la série “Coup de coeur de la rentrée” on nous offre en avant-première des extraits (de trois à cinq pages chacun) pour sept albums : Salon de beauté (Quentin Zuttion, chez Dupuis), Pillow Man, l’homme de nos rêves (Stéphane Grodet & Théo Calméjane, chez Glénat), Nos âmes oubliées (Grégory Panaccione & Stéphane Allix, chez Le Lombard), Les crieurs du crime (Sylvain Venayre & Hugues Micol, chez Delcourt), Mille femmes blanches (Lylian & Anaïs Bernabé d’après Jim Fergus, chez Dargaud), Idéal (Thomas Hayman & Baptiste Chaubard, chez Sarbacane) et Confessions d’un faucheur (Marc Jondot, chez Mosquito).

Côté manga on nous offre un article sur “10 mangas essentiels” : Couteau et piment vert (Yuki Isoya chez Le Lézard Noir), Stand by me Kakuemon (Shuho Sato, chez Meian), River End Café (Akio Tanaka, chez Shiba), Sou Bou Tei (Kazuhiro Fujita, chez Mangetsu), Travaux Publics / Combats (Yuichi Yokoyama, chez Matière), Venus Wars (Yoshikazu Yasuhiko, chez naBan), Akuma-kun (Shigeru Mizuki, chez Cornélius), What did you eat yesterday ? (Fumi Yoshinaga, chez Soleil), The world is dancing (Kazuto Mihara, chez Vega-Dupuis), et Biomega (Tsutomu Nihei, chez Glénat). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Mission in the apocalypse T.1 (Haruo Iwamune, chez Delcourt), She is beautiful T.1 (Takahide Totsuno & Jun Esaka, chez Kurokawa), Tsubaken T.1 (par ZeN, chez KFactory), Love of Kill T.1 (par Fe, chez Véga-Dupuis), Akuma-kun T.1 (par Shigeru Mizuki, chez Cornélius), Gokurakugai T.1 (par Yuto Sano, chez Pika) et La voie du tablier: Le manuel du yakuza au foyer (par Victoria Rosenthal & Laurie Ulster, chez Kana).

Dans le Cahier Critique je note Dementia 21 T.2 par Shintaro Kago chez Huber (Super!), Nine Peaks T.1 par Tesuhiro Hirakawa chez Ki-oon ((Super!), et Jouer au loup par Kuniko Tsurita chez Atrabile (Top!).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-0

Capsules

[ Translate ]

Jeudi nature en images [002.024.291]

Anaxyrus americanus americanus

[ iPhone 15 Pro, Parc Frédéric-Back, 2024/10/12 ]

Crapaud d’Amérique / American toad
アメリカヒキガエル [亜米利加蟇蛙 / Amerika hikigaeru]

L’Aigle des Highlands (Yoko Tsuno 31)

YokoTsuno-31-cov“Il se passe de drôles de choses dans les vestiges de l’abbaye de Loch Castle : des moines fouillent les ruines à la recherche de traces d’une diablesse et de son animal satanique. Mais ces moines sont surpris par Emilia et viennent s’expliquer auprès de Yoko. Ils racontent que la diablesse en question, une adolescente aveugle qui voyait à travers les yeux d’un aigle mécanique, aurait disparu dans une spirale de lumière !

À l’aide de Monya et de son translateur, Yoko part pour le XIIIe siècle découvrir ce qui s’est réellement passé dans l’abbaye calcinée.

Roger Leloup a pris l’habitude d’alterner histoires dans l’espace et histoires « terrestres ». Que ce soit sur (ou sous) Terre ou dans l’espace, ses histoires sont toujours passionnantes et empreintes d’humanisme.”

[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

Cette série de bande dessinée centrée sur le personnage de Yoko Tsuno (une belle électronicienne japonaise qui ne vieillit jamais) a été créée par l’artiste belge Roger Leloup après qu’il ait travaillé une dizaine d’années au Studio  Hergé (de 1955 à 1965). Il a imaginé le personnage de Yoko en 1968 pour un épisode de Jacky et Célestin de Peyo. La série est d’abord parue sous la forme d’histoires courtes en collaboration avec Maurice Tillieux dans le Journal de Spirou en 1970 et 1971. Dès mai 1971, Leloup poursuit, en solo, toujours dans Spirou, avec des histoires complètes. Un peu plus de cinquante ans plus tard, à quatre-vingt-dix ans, Roger Leloup nous présente le trente-et-unième récit de son héroïne. Voir mes commentaires sur les aventures de Yoko Tsuno.

YokoTsuno-31-p003

Vol. 31, p. 3 (pl. 1)

Yoko s’est établie en Écosse au Loch Castle de son amie Emilia. Mais des moines rôdent autour de l’abbaye à la recherche d’un secret. Voyage dans le temps au XIIIe siècle avec Monya, juste à temps pour voir l’abbaye brûler et récupérer un jeune moine et un aigle mécanique. De retour au domaine, elle repart au creux de la terre avec Zhyttâ, une amie vinéenne, pour y rencontrer une déesse celte. Syrby et Zarkâ l’amènent dans le labyrinthe où elle rencontre l’Élu, un être synthétique à cerveau bio un peu hostile. Puis retour en Écosse avec l’aigle réparé. Vous y avez compris quelque chose? Moi, non plus. On se demande bien à quoi rime cette histoire… On dirait qu’elle ne sert qu’à mettre en place des éléments pour un futur album…

Histoire rocambolesque, récit répétitif, narration précipitée qui manque parfois de fluidité dans le découpage, dessin très inégal (visages parfois déformés, têtes trop grosses, décors beaucoup moins détaillés, etc.) et qui diminue en qualité d’album en album. Où est la Yoko d’antan et à quand la retraite M. Leloup ? C’est une BD assez moyenne, mais qui reste tout de même une lecture divertissante (et un peu nostalgique si Yoko est l’héroïne de votre enfance).

D(?)Évolution du style de Leloup

Yoko Tsuno 31: L’aigle des highlands, scénario et dessin par Roger Leloup. Marcinelle: Dupuis, mai 2024. 48 pages, 21.8 x 30 cm, 12.50 € / C$19.95 , ISBN: 978-2-8085-0494-2. Recommandé pour public jeune (9+). stars-2-5

Pour plus d’information, vous pouvez aussi consulter les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

 © Dupuis, 2024.

[ Translate ]

Jeudi nature en images [002.024.284]

Récolte de l’été / Summer’s harvest

À l’aube de l’Action de Grâce il est effectivement temps de rendre grâce à Mère Nature et de célébrer une très bonne récolte. Ce fut en effet une assez bonne année. En plus d’abondantes fleurs (Ancolie, aster de Nouvelle-Angleterre, capucine, impatientes, iris, jonquille, Œillet du poète, marguerite, tagète, topinambour, tournesol, tulipe, volubilis, etc.), herbes (basilic, menthe, roquette, shiso et même capucines), tomates et fèves, nous avons récolté cet été un peu de laitue et de choux frisé, quelques radis et poivrons, une bonne demi-douzaine de concombres et près d’une cinquantaine de pommes ! En mélangeant le fruit de nos trois vignes avec des pommes nous avons également produit une excellente confiture. Notre jardin a peut être une allure un peu sauvage mais il respire la biodiversité. Voici un échantillon de notre récolte estivale…

[ iPhone 15 Pro, In horto domus, Été 2024 ]

[ Translate ]

Yawara #16

Yawara-16-cov“L’œuvre incontournable d’un narrateur hors pair. L’auteur de Monster, Pluto, et Asadora! vous entraîne dans le quotidien ordinaire d’une judoka extraordinaire !”

“Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Il a été annoncé que les JO de Barcelone accueilleraient enfin la discipline féminine dans la compétition. Jigorô rêve donc de faire de sa petite-fille la première championne olympique féminine de judo. Mais contrairement aux attentes de son aïeul, la jeune fille ne rêve que de mode, d’amour, d’idol… Bref, elle n’aspire qu’à une vie d’adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions. Mais c’est sans compter son talent inné pour le judo, que son entourage ne lui permettra pas d’oublier…!”

[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

Yawara-16-p004

Vol. 16, p. 4

Yawara! (やわら!) est une œuvre de jeunesse de l’excellent mangaka Naoki Urusawa. Elle a originalement été prépubliée entre avril 1987 et octobre 1993 dans l’hebdomadaire seinen Big Comic Spirits, puis compilé en vingt-neuf volumes (tankōbon) chez Shōgakukan. Il y a eu une réédition en format Kanzenban (“collector edition”) de vingt volumes en 2013-15. C’est cette dernière édition qui est publiée en français chez Big Kana. Il y a dix-sept volumes de parus jusqu’à maintenant (les trois dernières tomes devraient paraître en octobre 2024, janvier et mars 2025). J’ai déjà commenté les premier, second, troisième, quatrième, cinquième, sixième, les septième et huitième, les neuvième, dixième, onzième, douzième, treizième,  quatorzième ainsi que le quinzième volumes.  

Yawara et Fujiko ont toutes deux abandonnées le judo (l’une pour travailler et l’autre pour la maternité) ce qui laisse le champs libre à Sayaka pour gagner des compétitions. Toutefois, tant Jigorô que Kôsaku, cocottent un plan pour remettre Yawara sur la voie du judo… Mais les manigances de Kuniko et la révélation surprise de l’identité du coach de Sayaka rendent la situation encore plus complexe !

Rien ne manque à ce manga hybride shonen / shojo : de l’action sportive, des personnages attachants, des imbroglios amoureux et des situations cocasses. Il nous offre ainsi une histoire captivante, racontée et illustrée avec brio par Urasawa. C’est donc une très bonne lecture qui est non seulement agréable, mais aussi plutôt amusante. Chaudement recommandé.

Yawara t. 16, par Naoki Urasawa. Bruxelles: Kana (Coll. Big Kana), avril 2024. 322 pages, B&W (8 pages en “couleurs”), 14.8 x 21 cm, 15.50 € / $C 26.95, ISBN 978-2-5050-8662-8. Sens de lecture originale. Pour un lectorat adolescent (12+). stars-3-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

Lire aussi mes commentaires sur les volumes précédents.

© 2014 Naoki Urasawa. All right reserved. © Kana (Dargaud-Lombard) 2024 pour l’édition française.  

[ Translate ]

Pensée pour moi-même [002.024.281]

Sur l’arrêté ministériel 2024-15

J’aimerais faire quelques commentaires sur l’ “Arrêté numéro 2024-15 de la ministre des Transports et de la Mobilité durable en date du 26 juillet 2024” concernant l’interdiction d’accès aux chemins publics de “certains véhicules motorisés qui ont l’apparence d’une motocyclette” (munis d’appui-pieds ou d’une plateforme, roues semi-pleines qui n’ont pas de rayons à broches, carrosserie, vitesse supérieure à 32 km/h ou moteur de plus de 500 watts, non immatriculé), car ils constituent “un risque pour la sécurité des personnes ou des biens”. 

Je trouve que cet arrêté ministériel est tout à fait absurde, car il ne s’attaque pas au véritable problème de la sécurité routière et il est beaucoup trop imprécis.

Il ne fait aucun sens de publier un arrêté ministériel sans avoir préalablement fait des études ou de la consultation avec les milieux concernés. On lance simplement un arrêté et l’on attend de voir la réaction. Ce n’est pas une façon de règlementer ou de gouverner. Cet arrêté semble simplement répondre aux inquiétudes d’une partie de la population quant à la sécurité des pistes cyclables sans avoir cherché à approfondir sur le sujet. Il n’est donc que le résultat d’une réaction populiste.

L’arrêté ne donne qu’une description très vague de ces “véhicules motorisés qui ont l’apparence d’une motocyclette”.  Il ne précise nulle part ce qu’est “la marque nationale de sécurité ou l’étiquette de conformité”, quelle en est son apparence et où la trouve-t-on. Le site du ministère des Transports ou de la SAAQ devrait offrir des descriptions plus précises, une liste de types de véhicules interdits, avec des exemples, ou tout au moins offrir un processus (à la SAAQ ou dans un poste de police de quartier) pour faire vérifier si notre véhicule est conforme aux normes de sécurité ou le faire homologuer. Au contraire, l’arrêté n’offre aucune ligne directrice précise.

L’arrêté n’est d’ailleurs pas très efficace puisque, jusqu’à maintenant, je n’ai pas entendu parler de personnes ayant reçu des contraventions ou ayant eu leur véhicule saisi et cela malgré un article de La Presse (daté du 2 août 2024) titrant “Le SPVM assure qu’il appliquera le règlement” où le SPVM affirme qu’il “appliquera sans délai le règlement interdisant les scooters électriques non immatriculés et imposera des amendes au besoin”. Je continue pourtant à voir sur la route autant de ces scooters électriques qu’avant.

Dans les articles que j’ai lus dans les médias, les gens semblent surtout se plaindre que les scooters électriques sont dangereux sur les pistes cyclables parce qu’ils sont beaucoup plus lourds que les bicyclettes. Or, l’arrêté ministériel ne fait aucune mention du critère de poids. Cela serait pourtant un facteur intéressant pour classer les véhicules par catégories. À quel niveau un véhicule motorisé est-il considéré comme trop lourd pour circuler sur une piste cyclable ? Un vélo standard pèse entre 7 et 15 kg. Une bicyclette électrique standard (incluant le Bixi électrique) pèse entre 25 et 35 kg. Un scooter électrique pèse environ 80 kg et une motocyclette électrique pèse environ 120 kg. Où mettre la limite ? L’arrêté ne mentionne rien à ce sujet. Rien non plus sur quels véhicules a le droit de circuler sur les pistes cyclables. Doit-on permettre les tri- et quadriporteurs ? Les skateboards (électriques ou non) ? Les trottinettes (électriques ou non) ? Les unis-roues ? Ces véhicules sont beaucoup plus lents que les bicyclettes et peuvent donc constituer un danger pour les cyclistes. Pourquoi l’arrêté cible-t-il uniquement les scooters ?

En ciblant largement les scooters électriques, l’arrêté pénalise collectivement un groupe de personnes qui utilisent ces véhicules pour d’excellentes raisons, fort louables: ils ne peuvent pas se permettre un véhicule plus dispendieux et n’ont pas de permis de conduire (l’usager typique étant étudiant ou livreur de restaurant), par soucis pour l’environnement ils choisissent un véhicule électrique afin de contribuer à réduire le nombre de voitures sur les routes et ainsi polluer moins que le ferait un véhicule à essence. Étrangement, les scooters à essence (dont les moteurs à deux temps sont extrêmement polluants) ne sont aucunement pénalisés ! Ceci va complètement à l’encontre de la politique d’électrification des transports du gouvernement.

Interdire globalement toute une catégorie de véhicule, sans avis préalable et sans proposer la moindre solution, est une position assez radicale et intenable. Il faudrait mieux définir la catégorie de véhicule interdit et aussi proposer des alternatives. Peut-être qu’une partie de ces véhicules devrait dorénavant être immatriculée ? Peut-être que certains véhicules, au lieu d’être complètement interdit de circuler, devraient simplement être interdit de circuler sur les pistes cyclables (quoi que les scooters et les motos électriques sont déjà interdits de circuler sur les pistes cyclables). Et, si une catégorie de véhicules est définitivement interdite de circuler, il faudrait offrir des compensations financières aux gens qui ont acheter un tel véhicule en toute bonne foi, pour les meilleures raisons du monde, qui se sont fait dire par le vendeur que cela était tout à fait légal, et qui maintenant se retrouve avec un véhicule totalement inutile, bon pour la ferraille.

J’aimerais maintenant citer en exemple mon cas personnel. Durant la COVID-19, afin d’éviter la possible contagion des transports en commun, je me suis acheté une bicyclette électrique afin de me rendre au travail. Il s’agit d’un Écolo Lithium de Greenpower HQ que j’ai payé environ $2000 avec accessoires. Malheureusement, il remplit plusieurs des critères énoncés dans l’arrêté ministériel: les roues s’apparentent à celle d’une motocyclette et une carrosserie recouvre une partie du cadre. Toutefois, il comporte un pédalier fonctionnel, il ne possède pas de plateforme appui-pied, son moteur n’excède pas 500 watts et sa vitesse est limitée à 32 km/h. Mais il pèse plus qu’une bicyclette électrique (80 kg) et la carrosserie, ainsi que le fait qu’il ait un large siège banane au lieu d’une selle, lui donne définitivement l’apparence d’un scooter. C’est pourtant techniquement une bicyclette électrique. Il possède d’ailleurs un autocollant qui dit “Ce véhicule est une bicyclette assistée et rencontre la norme 2(1) du règlement sur la sécurité des véhicules automobiles du Canada.” Le vendeur m’a clairement dit que c’était une bicyclette électrique qui ne nécessitait aucun permis et qui pouvait rouler sur les pistes cyclables. Mon Écolo est-il couvert par l’interdiction de circuler de l’arrêté ministériel ? Ce n’est vraiment pas clair. Et s’il l’était, serais-je indemnisé financièrement pour cet achat inutile ? Ne voulant cependant pas prendre la chance d’écoper d’une contravention, je me suis donc récemment acheté une véritable bicyclette électrique de type fat-bike: un RadExpand 5 de RadPower, qui ne pèse que 28 kg et que j’ai payé environ $2300 (avec accessoires, livraison et assemblage). Il ne rencontre aucun des critères énoncés par l’arrêté ministériel, mais, comme le fabricant est américain, il ne comporte nulle part l’indication qu’il est conforme à “la marque nationale de sécurité” (peu importe ce que c’est). Est-il donc légal de rouler avec ce véhicule au Québec ? J’aimerais bien que les règlements en la matière soient plus clairs et précis…

Finalement, cette question de la sécurité routière n’est pas un problème de véhicules qui ne sont pas sécuritaires. C’est un problème de gens qui conduisent des véhicules de façon non sécuritaire et qui ne respectent pas le Code de la route. Bannir un type de véhicule ou un autre n’y changera absolument rien. Il faut juste être plus sévère et consistant dans l’application des règlements existants (plus de policiers sur la route et les pistes cyclables) et faire des campagnes de sensibilisation. Tous les jours, en me rendant au travail (un trajet d’une vingtaine de minutes), je constate au moins une dizaine d’infractions: cyclistes et automobilistes qui ne font pas leurs arrêts, qui brûlent une lumière rouge, des piétons qui traversent n’importe où, sans regarder, sur une lumière rouge, des véhicules qui n’ont pas le droit de circuler dans une piste cyclable (skateboard, piéton avec poussette de bébé, joggeurs, véhicules stationnés, camions d’entrepreneur, etc.), de jeunes enfants à deux sur un scooter électrique, sans casques, et qui roulent PLUS VITE que moi (!), sans compter les pistes cyclables dangereuses, car mal entretenues (trous, bosses, jonchées de graviers, débris, déchets, poubelles, tas de feuilles mortes, etc.).

Non, cet arrêté ministériel ne changera rien à la sécurité routière.

Documentation:

Ajouts

(Note : cet article a été envoyé en tant que lettre de commentaire à la SAAQ et au ministère des Transports, ainsi qu’à quelques médias)

[ Translate ] [ eBike ]