Revue de ‘zines [002.025.333]

Revue de ‘zines

Je continue (tant bien que mal) mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champ d’intérêt… Pour vous éviter le souci de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie, j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet, vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

Animeland #251 (Juil.-Sept. 2025)

Ce numéro nous offre des dossiers sur Hokuto no Ken (manga, portrait de Tetsuo Hara (dessinateur), de Buronson (scénariste), les suites, Coamix (éditeur), entrevue avec Tsukasa Hôjô (co-fondateur de Coamix), l’anime et ses spin-off, l’adaptation française, rencontres avec Jun’ichi Hayama (animateur), Takuya Wada (animateur) et Yoshitomo Yonetani (assist. Prod.) et sur la Post-Apo (définition du genre, la fin du monde dans le mangas, rencontres avec Masakazu Ishiguro (auteur de Journey Beyond Heaven), Oh!Great (auteur de Kaijin Fugeki), ainsi que Kei Urana & Hideyoshi Andô (auteurs de Gachiakuta).

Le numéro se conclut sur une série de chroniques: Wish List (nous offre une sélection de mangas, anime et goodies — où je note la parution de Le poème du vent et des arbres par Keiko Takemiya chez naBan), Aparté (entrevue avec You Chiba, autrice de Kindergarten Wars), Focus Taïwan (entrevue avec Chang Sheng, auteur de Yan et de Baby), Japon (Entrevue avec Hyuganatsu, auteur du roman Les carnets de l’apothicaire), Hommage (Kazuo Umezu), et Postface.

À lire pour tous fans d’anime.

Animeland #252 (Oct.-Déc. 2025)

Ce numéro nous offre un dossier sur Neon Genesis Evangelion (Studio Gainax, une exposition sur les 30 ans de Nadia: Le secret de l’Eau Bleue, Rencontre avec Hiroaki Inoue (ex-VP), l’impact au Japon, origine et production, rencontres avec Kazuya Tsurumaki (réalisateur adjoint), Mahiro Maeda (directeur, designer et animateur), et Yôji Enokido (co-scénariste), portrait de Hideaki Anno, la manga, rencontres avec Yôko Takahashi (interprète de l’OP), Yûsuke Matsui (animateur 3D), panel des 30 ans de EVA à Japan Expo, Studio Trigger: héritier de Gainax, et rencontre avec Yoshimichi Kameda (animateur)).

Le numéro se conclut sur une série de chroniques: Wish List (nous offre une sélection de mangas, anime et goodies), Aparté (entrevue avec KENT (auteur deGreat Kaiju Gaea-Tima) et Takeshi Koike (Redline)), et Hommage (Éric Legrand, voix de Végéta et Seiya).

À lire pour tous fans d’anime.

dBD #196 (Sep.-Oct. 2025)

Dans le cahier actualités on mentionne la parution de l’édition prestige de Black Paradox par Junji Ito chez Delcourt/Tonkam, du Dorohedoro All-Star Guide Book par Q-Hayashida chez Soleil, et de Jeux de nuit par Tadao Tsuge chez Cornelius. On y retrouve également un article sur la réédition de Gen aux pieds nus T.1 par Keiji Nakazawa chez Le Tripode.

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Cosey sur sa série Jonathan et Yiyun, tous deux chez Le Lombard. Les entrevues se poursuivent avec Dominique Hé (sur La porte ouverte, 1971-1977: Mes années Moebius, chez Glénat), David B. (sur Monsieur Chouette chez L’Association), Alison Bechdel (sur Spent chez Denoël Graphic et sur l’exposition au Cartoonmuseum de Bâle), et Yann Le Bec (sur Les Singes chez Dupuis/Les Ondes Marcinelle).

Dans le Cahier Critique je note seulement Mujina Into The Deep par Inio Asano chez Kana (Top!; “À l’esthétique léchée (…) et à la psychologie particulièrement travaillée, ce seinen prend la latitude de la pleine page et de la composition aérée (…) pour étaler l’insolente virtuosité d’Asano”). “Ça vaut le détour” commente quelques titres supplémentaires.

Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Ruridragon T.1 (Masaoki Shindo, chez Glénat), Engineer T.1-2 (Ikeda Kunihiko, chez Kotodama), The Strange House T.1 (Kyo Ayano d’après Uketsu, dont le roman parait simultanément au Seuil), Super Ball Girls T.1 (Maneyuki Kaneshiro & Akira Hiramoto, chez Soleil), En Pays Lointain (Masumi Sudo, chez Nobi Nobi), Le Dernie Écho de notre Existence T.1-2 (Yasuo Ohtagaki & Yuuki Ohta chez Moonlight).

Et finalement quelques rubriques : Le dessin du mois (l’affiche de Aude Picault pour le festival de BD de Delémont), L’Art de la couverture (Ohio: La belle rivière par Fred Duval, Brada, Jean-Paul Fernandez et Emem chez Delcourt), Avant-Première (7 pages de Les cheveux d’Édith par Fabienne Blanchut, Catherine Locandro et Dawid chez Dargaud), Talent à Découvrir (Corentin Garrido, pour Le Bonheur, chez Le Monte-En-L’Air) et Humeur.

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

Métal Hurlant N°15 (mai 2025)

Ce numéro regroupe 29 courts récits et 8 articles (que je n’ai parcourue qu’en diagonale) sur le thème de l’immensité et des mystères des océans, sous le titre “Les Mondes du Silence”! Comme pour les numéros que j’ai commentés précédemment, si souvent les styles (extrêmement variés) des artistes n’étaient pas toujours de mon goût, j’ai toutefois trouvé quelques-un des courts récits plutôt intéressants — quoi que tous méritaient sans doute d’être lus. J’ai mis en caractères gras les titres les plus intéressants (narrativement et/ou graphiquement)…

Ce numéro nous présente donc les récits suivants: “L’Océan qui chante” (Fabrizio Dori, 9 pgs, couleur), “Europa” (Fabien Grolleau & Abdel de Bruxelles, 11 pgs, coul.), “Au-delà de l’océan” (Valentin Ramon, 7 pgs, coul.), “Narcose” (Zéphir, 9 pgs, coul.), “La plage” (Simeon van den Ende & Pim Bos, 9 pgs, coul.), “Achane” (Edo Brenes, 9 pgs, coul.), “Pour l’humanité” (Joseph Falzon, 9 pgs, coul.), “Les lueurs de la nuit, l’abîme et le naufragé des étoiles” (Homero Rios & Leno Carvalho, 7 pgs, N&B), “Le plongeon” (Jean-Luc Cornette, 5 pgs, coul.), “La tribu de l’eau” (Marco Taddei & Samuele Canestrari, 7 pgs, duotone), “Thurs. 7:13 PM” (Thomas Bidault, 5 pgs, coul.), “Mocha – Pêche interdite” (Marc Caro & Cecyle Bay, 9 pgs, coul.), “Limon” (Juliette Hayer, 9 pgs, coul.), “Megasillon” (Arthur de Pins, 9 pgs, coul.), “Enterré” (Ryan Barry, 9 pgs, N&B), “Soupe primordiale” (Laurent Siefer, 11 pgs, coul.), “Le pêcheur ds abysses” (Miel Vandepitte, 7 pgs, coul.), “Abyssal transfert” (Richard Guérineau, 9 pgs, coul.), “Chasse sous-marine” (Gloria Ciapponi & Luca Conca, 7 pgs, coul.), “Deux frères” (Gamberoussette, 5 pgs, coul.), “Les astro-nautiques” (Alexandre Ristorcelli, 8 pgs, coul.), “Blind Taste” (Marc Caro, 3 pgs, N&B), “Maelström” (Brouette Hurlante, 5 pgs, coul.), “Intrication au naturel” (Grégory Panaccione & Giorgio Gualandris, 7 pgs, N&B), “Océanisation” (Étienne Appert, 11 pgs, coul.), “La grande marée” (Camille Moulin-Dupré, 9 pgs, N&B), “TOL” (Damien Cuvillier, 5 pgs, coul.), et “Caralisator” (Michaël Sanlaville, 7 pgs, coul.).

Inégal, mais une bonne lecture quand même.

Pour plus d’Infos: [ GoodreadsHumanosNelliganWikipedia ]

Anime & manga updates

NHK World Japan continues to be a great source of information about Japanese culture with their documentary series.

The Apothecary Diaries Special

The documentary series “Anime Manga Explosion” offers a special on the manga and anime The Apothecary Diaries. It is a fantasy story based on a novel where, in a country inspired by the Tang dynasty’s China, a young girl trained as an apothecary is solving mysteries. The author (Hyūga natsu) and anime director (Naganuma Norihiro) talk about how the story and the anime were produced. This episode aired in May 24, 2025 and will be available as Video On Demand (VOD) until May 24, 2026.

Anime Sanctuaries

There was a documentary series named “Anime Sanctuaries” where the description said “Did you know that a lot of your favorite anime are based in real-life locations? Join us on a pilgrimage around Japan to the “Sanctuaries” that are the inspiration of some of the greatest anime!” Unfortunately, I missed it, there are no VOD available and no more air date. Sorry! Keep an eye and maybe they will broadcast it again.

It was probably referring to the Seichi junrei phenomenon where fans go to visit locations featured in their favourite series. It is also referred as “Anime Tourism.” You can find more information on the following sites: Anime-88 SpotsConnectDeepLogJapan TravelLivingInJapanTMDbWebJapan.

Plastic Models

The documentary series “Japanology Plus Mini“ offers an episode about Plastic Models: “Japan’s plastic models are popular worldwide. Shizuoka City leads the nation in plastic model shipments. We look at the city’s plastic model industry, from its history to the latest developments.” It was first aired on November 1 & 2, 2025 and will be available as VOD until November 1, 2026.

More Than Books

This is not about anime or manga, but it talks about a great interest of mine. The documentary series “Today’s Close-up” offers an episode about a new type of Japanese library. Titled “More Than Books: Libraries as Community Hubs” it is described as this: “So-called “lively libraries” that promote new concepts, such as allowing people to chat, eat and drink are gaining popularity, resulting in a sharp increase in users in an era of declining population. Some facilities use books and magazines to promote intergenerational exchanges and resolve local issues. In addition, some local governments have focused on their libraries’ ability to attract users by allowing people to use them for free as a key part of urban development. We visit a library in Gifu that has seen its visitor numbers increase tenfold. What is the potential for public spaces to evolve into places for everyone?” It was aired on November 6, 2025 and will be available as VOD until November 13, 2025.

Revue de ‘zines [002.025.285]

Revue de ‘zines

Je continue (tant bien que mal) mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champ d’intérêt… Pour vous éviter le souci de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie, j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet, vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

dBD #195 (Juil.-Août 2025)

Dans le cahier actualités on mentionne la parution d’une étude sur le Boy’s Love (par Mayra Sudal & Priscilla Reculard, chez Ynnis), du manga Nikuko du port de pêche (par Kanako Nishi & Sugisaku, chez Rue de Sèvres), et de deux nouveaux numéros HS de Métal Hurlant: Hellfest et Le cahier de vacances. On y retrouve également un article sur la “Censure & BD: Des liaisons dangereuses?”

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Stanislas sur son nouvel album La Fin du monde, chez L’Association. Les entrevues se poursuivent avec Arthur H & Alfred (sur La solidité du rêve, chez Casterman), Dominique Ziegler, Baladi et Denis Robert (sur leurs livres Chacal Hebdo [chez Hoochie Coochie] et Mohicans, connaissez-vous Charlie? [chez Julliard et Florent Massot en poche], Sylvain Repos (sur Yojimbot T.4: Flammes de carbone, chez Dargaud), et Nicolas Presl (sur La ville, chez Atrabile).

Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Earth Expansion T.1 (par Yasshaa! & Hajime Yamamoto, chez Akata), Centuria T.1 (par Tohru Kuramori, chez Kurokawa), Beryl, De Paysan à Maître d’armes T.1 (par Kazuki Satô, chez Nobi Nobi!), Crows T.1 (par Hiroshi Takahashi, chez Kana), et la réédition de Les Années Douces (par Jirô Taniguchi, chez Casterman).

Dans le Cahier Critique je note seulement Le journal de Hanako par Machiko Kyô, chez IMHO (Top!; “Dessinatrice étonnantes par les sujets qu’elle traite, Machiko Kyô s’est intéressée dans le triptyque Girl x War x Fantasy à la place des femmes japonais pendant la Seconde Guerre mondiale. (…) récit au trait onirique (…)”).

Et les rubriques : Expo du mois (“La lampe Cuny en dessin” à la galerie des Tanneries), L’Inédit du mois (Héros de BD: dessin collectif [G. Pichard, C. Godard, Druillet, Tardi, Tabary, N. Claveleux, F’Murr, JJ Loup, R. Franc, Moebius, S. Clerc, C. Montellier, O. Clavel, Mordillo, JC Forest, Reiser, E. Bilal, Gotlib, JC Mézières] par paru dans Le Bulletin des jeunes en 1977), L’Art de la couverture (Vincent avant Van Gogh, par Sergio Salma, chez Glénat), Intégrale (F’Murr), Avant-Première (extrait de Alva Odyssée, par Aksel Studsgarth & Daniel Hansen, chez Glénat), Hommage (François M. Froideval), et Humeur.

Changement de formule pour s’adapter à l’évolution du marché. Le magazine devient bimestriel, avec plus de pages (128) et plus de rubriques qui accorderont plus de place au auteurs…

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

Métal Hurlant N°13 (novembre 2024)

Ce numéro regroupe 28 courts récits et 11 articles (que je n’ai parcourue qu’en diagonale) sur le thème de la vengeance! Comme pour les numéros que j’ai commentés précédemment, plusieurs des styles (extrêmement variés) des artistes n’étaient pas vraiment de mon goût, mais j’ai trouvé quelques-un des courts récits plutôt intéressants — quoi que tous méritaient sans doute d’être lus. J’ai mis en caractères gras les titres les plus intéressants (narrativement et/ou graphiquement)…

Ce numéro nous présente donc les récits suivants: “Eolarf et Hieronimus” (par Thomas Bidault, 7 p. couleurs), “Tu te souviendras de moi” (par Kevin Sullivan & Simon Leclerc, 9 p. coul.), “Perpetuum vendetta” (par Marc Caro & Cecyle Bay, 7 p. coul.), “Good Boy” (par Matthew Allison & Jonathan Wayshak, 9 p. N&B/coul.), “Hine-Nio-Te-Pô” (par Joseph Callioni, 8 p. coul.), “Vengeance divine” (par Marvin Paval & Fabio Ruotolo, 9p. coul.), “Force de frappe” (par Miguel Vila, 9p. coul.), “Qui vole un oeuf…” (par Lars Gabel, 5 p. coul.), “L’Ombre perdue” (par Nikola Pisarev, 9 p. coul.), “Blattaria” (par Gwendal Briec, 7 p. coul.), “Le vide qui nous sépare” (par Valentin Ramon, 7 p. coul.), “Sous terre” (par Elie Huault, 7 p. N&B), “Le loup qui gagne est celui que tu nourris” (par Jerry Frissen & Afif Khaled, 7 p. coul.), “La Dame du jardin” (par Miguel Martinez Barbero, 7 p. coul.), “Pyrosphore” (par Jacques Després, 9 p. N&B), “Le reliquat” (par Matthew Sheean, 7 p. coul.), “Squash” (par Koren Shadmi, 9 p. coul.), “La machine qui rêve” (par Thierry Martin, 9p. coul.), “L’Oeil du singe” (par Akeussel, 7 p. coul.), “Grenouilles chevauchant un serpent” (par Florian Breuil, 7 p. coul.), “Cthulhu à la montagne” (par Pixel Vengeur, 6p. coul.), “Le voleur Hermès doit mourir” (par Rune Ryberg, 9 p. coul.), “L’Honneur exige satisfaction” (par Simon Roy & Artyom Trakhanov, 9 p. coul.), “Le petit secret” (par Pog & Sagar, 7 p. coul.), “Forme humaine” (par Zoeami, 5 p. coul.), “Viatinni” (par Ké Clero & Toth’s, 9 p. coul.), “La corneille” (par Eliot, 9 p. N&B/coul.), et “L’Échappée” (par Alberto Belmonte, 7 p. coul.).

Une belle découverte quand même.

Pour plus d’Infos: [ GoodreadsHumanosNelliganWikipedia ]

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Anime & manga updates [002.025.256]

Anime & manga updates

Manben: Otomo

Urasawa Naoki & Otomo Katsuhiro

Another update on Manben: The latest episode of the NHK World documentary series Manben: Behind the Scenes of Manga with Urasawa Naoki (which introduces us to mangaka like Morohoshi Daijiro, Shigeru Mizuki, Nishi Keiko, Chiba Tetsuya, or Iwamoto Nao) is about Otomo Katsuhiro, the internationally renowned legend who created a masterpiece that shaped and revolutionized manga. Urasawa discuss his work with Otomo over the original pages of his manga Domu.

The episode originally aired in Japan on March 24, 2025, but the English version just aired on September 12 and 13, 2025 and is now available to view as VOD (Video on Demand) until September 27, 2025.

Paper film: The curious origins of color Anime

“Much of the first animation came out of France in the early 20th century, but developed mainly in the United States with the rise of film. In Japan, black and white animation began in the nineteen tens, but colour didn’t become prominent until the nineteen sixties. Except for a brief little-known chapter. A U.S. researcher has rediscovered and successfully restored coloured anime created here in the nineteen-thirties. (…) In the 1930s, Japan produced animated movies on paper, not celluloid. A U.S. professor has been restoring existing films, which were known for their full color.”

This news story aired on September 4th, 2025 and is now available as VOD. The 7-min. clip is also available on Youtube.

Adapting Anime Costumes for Live-Action

Direct Talk interviews the stylist and costume designer Nakahara Sachiko who “translates the looks of popular Japanese anime and manga characters into costumes for live-action adaptations. She talks about making an impact on the global stage.” The show aired on July 22, 2025 and is now available as Video On Demand (VOD) until July 22, 2026.

History Uncovered: The Hiroshige Code

“Influential ukiyo-e artist Utagawa Hiroshige‘s “100 Famous Views of Edo“, a series of prints encoding his view of the changing face of Japan.”  Art historian Toshinobu Yasumura, Professor Timon Screech, Hinohara Kenji and Manabu Oishi discuss, interpret and explain the messages hidden in Hiroshige’s art. This episode of “Time and Tide” aired on August 30, 2025 and is now available as Video On Demand (VOD) until August 29, 2026.

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Yukari ICHIJO

At the end of February, my wife received a care-package from her sister in Japan. She was doing some decluttering in their parents’ house and she sent my wife a bunch a manga that she had bought in the 70s. They are still in a perfect condition. That’s quite a memorabilia… It includes four manga series: the complete Versailles no bara by Riyoko IKEDA (10 vol.), the complete Designer by Yukari Ichijo (2 vol.), the complete Tea Time by Yukari Ichijo (2 vol.), and the first two volumes (of seven) of Suna no Shiro also by Yukari Ichijo. My wife never got to read the end of the latter because she left Japan. She particularly liked Yukari Ichijo, not because she cared much about her stories, but mostly because she greatly appreciated her shōjo style.

Everybody knows about IKEDA’s Versailles no Bara, but ICHIJO is not very well known in the West. However, Yukari ICHIJO (一条ゆかり) is an important and popular mangaka in Japan as she has published nearly fifty titles and received a couple of prizes for her work: the Kodansha Manga Award  for Yūkan Club in 1986 and the Japan Media Arts Festival Excellence Prize for Pride in 2007.

Her real name is Noriko Fujimoto and, even if she is considered to have greatly contributed to the development of Shōjo manga with her beautiful style and was actually born in 1949, she is generally NOT considered a member of the the Year 24 Group, probably because her themes, narratives and art style are more traditional and less “innovative” than the works of the Group.

Several of her titles were adapted as TV dramas (Designer, Tadashii Ren’ai no Susume, Suna no Shiro), movie (Pride) or anime OVA (Yūkan Club). So it is no surprise that her most well known titles are Yukan Club (1981) and Pride (2003). Her works are generally typical shōjo manga offering romantic thrillers stories with themes of conflits or family problems. For more information: AniListANNAsianWikiGoogleManga UpdatesWikipedia (Jp / Fr).

I often complained that manga publishers don’t tap enough (or even at all) into the goldmine of manga published in the 70s and 80s. There is a veritable untapped mine of manga out there that I wish were picked up for translation. That’s why I would like to introduce you, as best as I could, to those three titles that I have in my hands (but cannot read!):

デザイナー / Designer

A melodrama about professional success and revenge. It is the story of Ami, a successful model, and her rivalry with Reika, a fashion designer. However, Ami doesn’t know who her parents were and when she discover her mother’s identity, she will only seek revenge on the woman who abandoned her. 2 vol., 1974, serialized in Ribon (Shueisha). For more information: ANNGoodreadsGoogleManga UpdatesWikipedia Jp.

ティー♥︎タイム / Tea Time

This manga offers us, in two parts, a school romance about the love lives of three handsome, but tortured boys. Shion lives in the mansion where his sister committed suicide. As a tribute to her, he swore never to love anyone again. At his new high school, he reunites with his old friends Souji and Kaoru… and then he meet Shirakawa Mai… It also includes five short stories: He… (彼… / Kare…; 24 p), Beware of Jill (ジルにご用心 / Jiru ni goyōshin; 47 p), How about the bride? (花嫁はいかが⁉︎ / Hanayome wa ikaga⁉; 24 p), Night Fairy (夜のフェアリー / Yoru no fearī; 23 p), and Yukari’s Mini Mini Melhen (ゆかりのミニミニめるへん / Yukari no mini mini meruhen; 2 p).  2 vol., 1976, serialized in Ribon (Shueisha). For more information: Amazon JpGoogleManga UpdatesShueishaShueisha Reader.

砂の城 / The sand castle

Suna no Shiro depicts the forbidden love of a young couple and their complicated feelings. “In a quiet area of France during WWII, a very young orphan boy was left on the steps of a large mansion on the same day that a daughter was born to the bourgeois family living there. From that day on, Francis and Natalie grew up together and found themselves falling deeply in love. As talk of their marriage began to stir, Natalie suddenly lost her parents to a plane crash, leaving her aunt as her guardian. This aunt, vehemently opposed to Natalie’s engagement to a mere orphan, drove Natalie and Francis to run away together. Unfortunately, they were caught. Rather than be torn apart from each other, Natalie and Francis decide to spend eternity together by jumping off a cliff….” [from MangaUpdates] However, in a cruel twist of fate, both survived, neither knowing what happened to the other. Francis has lost his memory, marries and has a son. When both Francis and his wife tragically die, Natalie decides to take in the boy, but, with time, his resemblance to Francis haunts her… 7 vol., 1977-1981, serialized in Ribon (Shueisha). This manga is available as scanlation (Jshoujo Scans). It was also adapted into a Fuji TV daytime drama in 1997. For more information: GoodreadsManga UpdatesMyAnimeListMyDramaList • Wikipedia [JP / EN].

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Anime & manga update [002.025.228]

Anime & manga update: Manben

Another update on Manben: The latest episodes of the NHK World documentary series Manben: Behind the Scenes of Manga with Urasawa Naoki (which introduces us to mangaka like Shigeru Mizuki, Nishi Keiko, Chiba Tetsuya, or Iwamoto Nao) is about Morohoshi Daijiro, a master of mystery. We see him ink a draft of the stand-alone short story 俺が増える(“Ore ga Fueru” / lit. “I will increase”) for the ongoing anthology Daijiro Morohoshi Theater (Moroboshi daijirō gekijō serialized in Shogakukan’s Big Comic Zōkan-gō [Big Comic Special] and compiled in vol. 3 — of six tankōbon so far). The episode originally aired in Japan in November 2020 (available on Youtube), but the English version just aired on July 16, 2025 (at 09:10 PM) and July 17, 2025 (at 03:10 AM, 09:10 AM, and 03:10 PM) and should be soon available to view as VOD (Video on Demand).

Daijiro Morohoshi is a mangaka specializing in strange, horror, mystery or folklore stories. In 1970, he made his debut in COM magazine. In 1974, he was selected for the 7th Tezuka Award for the short story “Seibutsu Toshi” and he won the fourth Tezuka Osamu Cultural Prize in 2000 with Saiyū Yōenden. His works have not been very successful and he is not very well known in the West (his only works translated are BOX: Qu’y a-t-il dans la boite? published in French by Le Lézard Noir and Shiori et Shimiko partially (5 vol.) published in French by Doki Doki), but he received enormous recognition from his peers (he is known as the “manga artist of manga artist”) particularly for his detailed style. His majors works are Yōkai Hunter (1974), Mud Men [1975-82], Ankoku Shinwa [1976], Kōshi Ankokuden [1977-78] and Saiyū Yōenden [1983, ongoing].

For more info: ANNManga Updates • Wikipedia [ENFRJP]

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Revue de ‘zines [002.025.214]

Revue de ‘zines

Je continue mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champ d’intérêt… Pour vous éviter le souci de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie, j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet, vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

Animeland #250 (Avril – Juin 2025)

Ce numéro très spécial (#250!) nous offre un dossier volumineux (146 p.!) et exhaustif sur Lady Oscar et le manga shôjo : le shôjo manga avant La Rose de Versailles, le manga de La Rose de Versailles, portrait de Riyoko Ikeda, les autres oeuvres de Riyoko Ikeda (Bara Yashiki no shôjo, Freesia no Asa, Très cher frère… (lire mon commentaire), Orpheus no Mado, Claudine, Ayako, Ten no Hate Made-Poland Hishi), l’interprétation de Takarazuka, l’archétype de la fille-prince, les autrices phares des années 1970 (Yasuko Aoike, Ryôko Takashina, Waki Yamato, Yukari Ichijô, Yumiko Ôshima, Ryôko Yamagishi, A-ko Mutsu), Moto Hagio (portrait, entrevue), la galaxie Margaret, l’anime de La Rose de Versailles, adaptation française, portrait d’Osamu Dezaki (Dir.), entrevue avec Michi Himeno (char. Design), le studio TMS,  entrevues avec Keiichi Ishiyama, Shiro Aono et Yuuji Toki, et, finalement, un bref portrait de Eiko Hanamura et la prépublication exclusive de son histoire courte “Une autre moi” (30 pages, en collaboration avec Akata) complètent ce dossier.

Le numéro se conclut avec quelques chroniques: Japon (Le dit du Genji) et Jeu Vidéo (rencontre avec Daisuke Ishiwatari, créateur de Guilty Gear).

Une lecture incontournable et essentielle pour tous fans d’anime et de manga (il est toutefois impardonnable d’avoir omis Eroica de la liste des oeuvres de Riyoko Ikeda).

Canal BD #159   (Fév. – Mars 2025)

Canal BD est un autre périodique dédié à la bande dessinée, mais que je n’ai pas l’habitude de lire souvent, car il n’est pas disponible à ma bibliothèque locale (quoi que je puisse l’avoir par prêt entre biblio). De plus, c’est un magazine qui est plus orienté pour les libraires (Canal BD étant une chaîne de librairies — avec des listes de parutions sans beaucoup de détails et beaucoup de publicités), il n’offre que des présentations (et non des commentaires critiques) et couvre très peu les mangas.

La section “Gros Plan” nous introduit à Daemon (Ronoan Toulhoart & Vincent Brugeas, chez Le Lombard) et Première Dame (Jean-Philippe Payraud & Didier Tronchet, chez Glénat). Dans la section “Sélection” on présente des parutions récentes avec un peu plus de détails. J’y note Arzak: Destination Tassili (Moebius, chez Moebius Prod). La section “Jeunesse” fait de même, mais pour les parutions jeunesse. La section “Interview” nous offre une entrevue avec Mathieu Bablet et Guillaume Singelin (sur Shin Zéro, chez Rue de Sèvres).  La section “Meilleures Ventes” présente Blake et Mortimer #30: Signé Olrik (Yves Sente & André Juillard, chez Ed. Blake et Mortimer) pour la BD et Instinct T.1 (inoxtag chez Michel Lafon – c’est du manga ça?), My Hero Academia T.40 (Kohei Horikoshi, chez Ki-oon) et One-Punch Man T.30 (Yusuke Murata, chez Kurokawa) pour le manga. La section la plus intéressante pour moi est sans doute “BD du Monde” où l’on retrouve Tokyo, ces jours-ci T.2 (Taiyô Matsumoto, chez Kana) et Frères du Japon (Taiyô Matsumoto, chez Delcourt), ainsi que Dohohedoro: Chaos Edition T.1 (Q-Hayashida, chez Soleil).

Une lecture intéressante pour se tenir au courant des nouveautés en BD. Par contre, ce qui est le gros avantage de ce magazine c’est qu’il est aussi disponible gratuitement en ligne!

dBD #193 (Mai 2025)

Dans le cahier actualités on mentionne la parution du premier volume du magazine de prépublication collectif Manga Issho (300 pages offrant 18 auteurs et 14 histoires, fruit de la collaboration entre les éditeurs Altraverse, Kana, Planeta Comic et Star Comics, 4,90 €, chez Kana), de Shotaro Ishinomori: Il était une fois le roi du manga (par Claude Leblanc, chez IMHO), et de Harem End (Shintaro Kago, chez IMHO). On retrouve également un article qui souligne les vingt-cinq ans de la maison d’édition L’Employé du Moi. De plus, suite à la “Mauvaise Humeur” de Frédéric Bosser dans le #192, Dany réplique avec des précisions sur l’affaire Spirou et la Gorgone Bleue — Dupuis ayant cessé la commercialisation de l’album suivant des accusations de racisme à l’égard de Dany & Yann.

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Matthieu Bonhomme (sur Charlotte Impératrice T.4, avec Nuri, chez Dargaud). Les entrevues se poursuivent avec Alain Ayroles & Hervé Tanquerelle (sur La terre verte, chez Delcourt), Jean-Paul Krassinsky (sur De pierre et d’os, d’après Bérengère Cournut, chez Dupuis), Homs (sur Le Diable et Coral, chez Dargaud), et Matz (sur L’Or du spectre, avec Philippe Xavier, chez Le Lombard et Les papillons ne meurent pas de vieillesse, avec Frédéric Bézian, chez Casterman).

On retrouve également un article sur l’art de la couverture en prenant pour exemple Enfermé: Mathurin Réto, pupille à Belle-Île de Julien Hillon et Renan Coquin. Dans la même idée, on nous présente (à l’occasion de la parution de L’art de Bretécher chez Dargaud et de l’exposition Signé Bretécher au musée de la BD d’Angoulème) quelques crayonnés de recherche pour des planches d’Agrippine et du Destin de Monique.

Le Coup de Coeur du Mois va à Lisa Blumen pour Sangliers (chez L’Employé du mois). Il n’y a toujours aucune section sur les mangas dans ce numéro. Dans le Cahier Critique je note Louve T.1 par Miyako Miiya, chez Rue de Sèvres (Super!; “Une succession de chapitres qui se grignotent comme des histoires courtes. Un récit plein de poésie, porté par un dessin charbonneux à l’effet saisissant”).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

dBD #194 (Juin 2025)

Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Tout savoir sur les Chevaliers du Zodiaque et les héros en armure (par Bounthavy Suvilay, chez Ynnis), Saint Seiya Deluxe T.1 (par Masami Kurumada, chez Kana), Tanaki & Amane (par Fumi Yoshinaga, chez Soleil), Dragon Ball: Le roi démon Piccolo T.1 (version colorisée, par Akira Toriyama, chez Glénat), et Dog Signal T.1 (par Saya Miyauchi, chez Soleil). On retrouve un article sur le festival d’Angoulème et la controverse qui entoure la gestion de ses organisateurs, L’Humanité en appellant même au boycott pour l’an prochain.

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec James Tynion IV (sur The Nice House by the Sea T.1 avec Alvaro Martinez Bueno, Something is Killing the Children T.8 avec Werther Dell’Edera, The Department of Truth T.5 avec Martin Simmonds, Le Déviant T.1 avec Josh Hixson, et L’Étrange Quotidien de Christopher Chaos T.1 avec Tate Brombal & Isaac Goodhart, tous chez Urban Comics).  Les entrevues se poursuivent avec Stéphane Oiry (sur Les héros du peuple sont immortels, chez Dargaud), Elie Huault (sur Cometa, chez Les Humanoïdes Associés), Bruno Duhamel (sur Whisky, avec David Ratte, chez Grand Angle), et Pierre Alexandrine (sur L’Amourante, chez Glénat). On retrouve également un article sur l’art de la couverture en prenant pour exemple Les Parrains: Il était une fois à New York T.1-3 par David Chauvel, Erwan Le Saëc & Thomas Ehretsmann, chez Delcourt.

Côté mangas on nous offre (enfin!) une entrevue avec Usamaru Furuya (sur La Musique de Marie, chez IMHO et Je voudrais être tué par une lycéenne T.1-2, chez Delcourt). La chronique Ça vaut le détour mentionne également Le Gardien des étoiles (par Isuzu Uemura, chez Rue de Sèvres; “un manga humaniste et apaisant”).  Et dans le Cahier Critique je note Watership Down (par James Sturm & Joe Sutphin, d’après Richard Adams, chez Mr Toussaint Louverture), Sorcières T.1 par Daisuke Igarashi, chez Delcourt (Super!; “réédition (…) de ce manga atypique précédemment paru chez Casterman en 2007”), et Great Kaiju Gaea-Tima T.1 par Kent, chez Ki-oon (Super!; “postulat narratif audacieux (…), l’intrigue promet quelques développements intéressants”).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

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Anime & manga update [002.025.208]

Anime & manga update

Update: Young Magazine English version

NHK World News reports that Kodansha  announced that, to commemorate the magazine’s 45th anniversary, it is releasing a special English-language edition of Young Magazine, its popular magazine for young adults. According to NHK World Japan, “Young Magazine USA will have about 1,000 pages featuring 20 titles on themes including Sci-Fi and cyberpunk.” Kodansha will hand out the special edition at Anime NYC in August 21-24 and at Kinokuniya  bookstores in the US from August 21 to November 10. It is unclear if this will be a one-shot edition or if more issues of the magazine are planned. According to ANN, “Readers will be able to vote for their favorites among 16 eligible titles, with the winners earning serialization on the K MANGA App.” [Sources: ANNNHK World Japan]

The Professionals

Another interesting TV series on NHK WORLD Japan is “The Professionals“ about “exceptional people who are breaking new ground and making a difference in their area of expertise.” There are currently eight episodes available. Yesterday, I watched an interesting episode about Honda Tsuneyuki, a toy developer who designs capsule toys. He introduced capsule toys of unprecedented size: 7-centimetre ! In this documentary, we follow him as he is producing the capsule toy of a big Gundam head.

A Tiny Universe in the Palm of Your Hand: Honda Tsuneyuki, Toy Developer” aired July 25 (10:10 PM) and July 26 (06:10 AM, 11:10 AM, 05:10 PM), but should be available as VOD soon.

Anime & Manga Explosion !

The latest episode of the NHK WORLD Japan documentary series “Anime & Manga Explosion !” is about anime and manga adapting mythological themes. The first part tells us about the anime adaptation of Masami Kurumada’s manga Saint Seiya directed by Morishita Kozo. The second part talks about a manga inspired by the Japanese folk tale of Momotaro (with a serious twist!): Tougen Anki by Yura Urushibara — which has just started airing on Nippon TV as an anime adaptation by Studio Hibari under the direction of Ato Nonaka. In this episode they mentioned Anime News Network !

Classic Tales Reborn: SAINT SEIYA / TOUGEN ANKI” aired July 26 (11:10 PM) and July 27 (05:10 AM, 10:10 AM, 04:10 PM), but should be available as VOD soon. There are eight episodes of  Anime & Manga Explosion !” currently available as Video On Demand (VOD).

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Anime & manga updates [002.025.194]

Anime & manga updates

Manben

I’ve talked about “Manben” a couple of years ago, but here’s another update.

The latest episodes of the NHK World documentary series Manben: Behind the Scenes of Manga with Urasawa Naoki (which introduces us to mangaka like Shigeru Mizuki, Nishi Keiko or Chiba Tetsuya) is about Iwamoto Nao, a popular shojo manga artist known for her rich worlds of fantasy, romance, and adventure. Over a four-day period, we see her work on pages for Seven Knights of the Marronnier Kingdom. The episode originally aired in Japan in October 2020, but the English version just aired on July 12, 2025 (at 09:10 PM) and July 13, 2025 (at 03:10 AM, 09:10 AM, and 03:10 PM) and should be soon available to view as VOD (Video on Demand).

Iwamoto Nao (岩本 ナオ) is a shōjo mangaka who made her debut when she received the 10th Gekkan Flowers Comic Audition Golden Flower Award for her work “Sono Kanojo no Sonzai” which was subsequently published in the May 2004 issue of Monthly Flowers. She also received in 2009 the 55th Shogakukan Manga Awards in Shojo category for Machi de Uwasa no Tengu no Ko. She is mostly known for the latter as well as for Kin no Kuni Mizu no Kuni and Marronnier Oukoku no Shichinin no Kishi, but she has published more than half a dozen titles:

  • スケルトンインザクローゼット [Sukeruton in za Kuroozetto / Skeleton in the Closet] : a collection of 7 stories, serialized in Flowers, Shogakukan, 2005.
  • イエスタデイ、イエス ア デイ[Iesutadi Iesu a Di / Yesterday, Yes a Day] : serialized in Flowers, Shogakukan, 2006, 1 vol.
  • あめなしむらやくば さんぎょうか けん かんこうがかり [Amenashi-mura Yakuba Sangyou-ka ken Kankougakari ]: serialized in Rinka, 2007, 3 vol.
  • 町でうわさの天狗の子 [Machi de Uwasa no Tengu no Ko / lit. “The Tengu Child Rumored in Town”] : serialized in Flowers, Shogakukan, 2007, 12 vol. Translated in French by Kazé as Spiritual Princess. [Nelligan]
  • ジャイキリ読んで〇〇してきました [Jaikiri Yonde Maru Maru Shite Kimashita / lit. “I Started Doing 〇〇 After Reading Giant Killing”] : an essay manga published in “Giant Killing extra”, Kodansha, 2010.
  • 金の国水の国 [Kin no Kuni Mizu no Kuni / lit. “Gold Kingdom and Water Kingdom”] : serialized in Flowers, Shogakukan, 2014, 1 vol. It was adapted into an anime movie in 2023 and translated in English by Seven Seas. Also translated in French by Akata as Les noces de l’or et de l’eau.
  • 七叶树王国的七名骑士 [Marronnier Oukoku no Shichinin no Kishi / lit. “Seven famous swordsmen of the Seven Leaf Kingdom”] : serialized in Flowers, Shogakukan, 2016, 10 vol., ongoing series. Translated in French by Akata as Les 7 chevaliers du royaume des Marronniers.
  • 岩本ナオ 古今東西しごと集 [Iwamoto Nao Kokon Touzai Shigoto-shuu / lit. “Nao Iwamoto: A collection of work from around the world, past and present”] : an anthology collecting 4 stories to celebrate her 15th year anniversary in the industry, Shogakukan, 2019.

[ AniListANNGoodreadsLesLibrairesMangaUpdatesNelliganWikipedia ]

Léviathan

The anime adaption of Scott Westerfeld‘s young adult novel series, Leviathan, is now available on Netflix. Produced by Studio Orange (Trigun Stampede, Beastars), it is set in an early twentieth century alternate steampunk past and tells the story of an Austrian fugitive prince and a Scottish airman in disguise who find themselves aboard the HMS Leviathan, a genetically engineered airship, fighting mechanized war machines in order to prevent a world war.

I have now watch half of the twelve episodes of the series and I must say that I am VERY impressed with this anime. It is quite faithful to the original book (of course, like all adaptation, there are a few shortcuts here and there, and some changes, but it is very respectful of the original) and the animation is of very high quality. It is somewhat reminiscent of Gundam (character designs) and Miyazaki (particularly the watercolour storyboard of the end credits by Christopher Ferreira & Alex Alice). It is an excellent work that I strongly recommend to all anime fans, particularly if you already know the novels or if you are interested in alternate history and steampunk.

Leviathan, Japan, 2025, anime series, 12 episodes of 25 min.: Dir.: Christophe Ferreira; Scr.: Yuichiro Kido, Yukata Yasunaga (based on Scott Westerfeld’s novels); Studio: Qubic, Orange; Anim. Prod.: Tokuya Ogawa, Daigo Ikeda; Voice dir.: Yoshimi Iide;  Char. Des.: Ayumi Kurashima;  Mecha des.: Takehiko Hoashi, Shinobu Tsuneki;  Creature des.: Le Yamamura;  Art dir.: Tadashi Nakajima;  Ed.: Edit Room Seyama, Rie Matsubara; Mus.: Nobuko Toda, Kazuma Jinnouchi, Joe Hisaishi (op & closing theme); Prod.: Katrina Minett, Yoshihiro Watanabe; Distr.: Netflix; Cast: Natsumi Fujiwara (Dylan), Ayumu Murase (Alek), Shunsuke Sakuya (Volger), Yasuhiro Mamiya (Klopp), Mie Sonozaki (Dr. Nora Barlow), Ivan Shibata (Newkirk), Fairouz Ai (Lilit), Hiroki Touchi (Tesla), Ikuko Tani (Nene), Genta Nakamura (Hoffman), Daichi Hayashi (Rigby), Satoshi Niwa (Matthews), Naoto Kobayashi (Thomas), Yukitaro Namura (Hirst), Michio Hazama (George Darwin), Takahiro Fujiwara (Pavel), Naomi Kusumi (Zaven), Tessyo Genda (Sultan).

[ ANNIMDbWikipedia ]

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Une rose seule

“Rose arrive au Japon pour la première fois de sa vie, sur les traces d’un père qu’elle n’a jamais connu. Celui-ci, décédé depuis peu, lui avait laissé une lettre à son intention, l’invitant à se rendre dans ce pays si lointain qui est en partie le sien. Accueillie à Kyoto, elle est guidée par Paul, l’assistant de son père, à travers un itinéraire imaginé par le défunt, semé de temples et de jardins, d’émotions et de rencontres, qui va lui permettre dépasser l’amertume et la colère liées à l’absence pour se laisser emporter par le tourbillon de ses origines enfin retrouvées.”

“Kan Takahama dépeint avec subtilité les tourments intérieurs et l’intimité des sentiments dans cette réinterprétation lumineuse du récit d Muriel Barbery.”

[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)

Une rose seule [薔薇が咲くとき / Bara ga Saku Toki / lit. “Quand les roses fleurissent”] est un manga seinen tout en couleurs de Kan Takahama. Il a d’abord été prépublié en format électronique dans Torch en 2023, puis compilé en volume chez Leed en 2024. Il a été traduit en français chez Rue de Sèvres. Takahama, qui semble se spécialiser dans les histoires aux relations amoureuses complexes et difficiles, adapte ici un roman éponyme de Muriel Barbery (L’Élégance du hérisson). Elle nous offre ainsi avec une grande sensibilité une quête d’identité à travers la détresse morale, le deuil et enfin l’acceptation de soi, puis de l’autre et enfin l’amour. Le style un peu particulier, mais très beau, de Takahama se prête bien à ce genre de récit. Une lecture agréable et touchante.

Je note deux entrevues avec Barbery et Takahama sur TV5 et Youtube qui méritent qu’on y jette un coup d’oeil.

Une rose seule, par Kan Takahama (d’après le roman de Muriel Barbery [Actes Sud, 2020]; traduction et adaptation par Corinne Quentin). Paris: Rue de Sèvres, août 2024. 224 pages. 21.4 x 27.5 cm. 22.00 € / $42.95 Can. ISBN 978-2-81020-079-5. Pour un lectorat jeune adulte (14+). Sens de lecture occidental.

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

© Rue de Sèvres édition 2024

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Isabella Bird vol. 11

“Le cruel Charles Maries refuse de laisser Ito, son employé aux yeux de la loi, continuer son périple avec Miss Bird. Décidée à récupérer son guide-interprète, l’aventurière fait donc au botaniste une proposition qu’il ne peut pas décliner : le jeune japonais l’accompagnera à Biratori, mais il en profitera pour recueillir des échantillons de plantes. Un présent, plus aucun obstacle ne se dresse entre Isabella et la suite de son voyage ! Il est temps pour elle de rencontrer les mystérieux Aïnous, ce peuple à la culture bien particulière et dont l’Occident sait si peu de choses…

Lancez-vous à la découverte d’un Japon traditionnel désormais disparu à travers les yeux de l’intrépide Isabella Bird ! Basé sur les écrits réels de l’aventurière, Isabella Bird, femme exploratrice est un récit passionnant sur la rencontre de deux mondes, dessiné avec un rare souci du détail par Taiga Sassa, nouveau talent prometteur !”

[Texte de la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)

Isabella Bird, femme exploratrice (ふしぎの国のバード / Fushigi no Kuni no bādo [Bird] / littéralement: “Bird au pays des merveilles”) nous offre le récit de voyage de la célèbre exploratrice britannique au Japon du début de l’ère Meiji en se basant sur sa correspondance avec sa soeur Henrietta qui fut publiée en 1880 sous le titre Unbeaten Tracks in Japan. Écrit et dessiné par Taiga Sassa, ce manga seinen historique a d’abord été publié en feuilletons dans le magazine Harta (Enterbrain), puis compilé en volumes chez Kadokawa. Le premier volume est paru en mai 2015 et le plus récent volume, le douzième, est paru au Japon en décembre 2024. J’ai commenté tous les volumes précédents.

Ce manga nous fait le récit très romancé de l’expédition d’Isabella Bird à Hokkaidō, nous offrant une fenêtre intéressante sur le Japon de l’ère Meiji. Isabella arrive enfin à Hokkaidō et a un premier contact avec les Aïnous. Elle se rends compte toutefois que son séjour ne sera pas sans difficultés. Si le récit est un peu inégal, la qualité du dessin, précis et détaillé, est notable. L’aspect ethnologique du récit n’est pas sans rappeler Golden Kamuy, qui offre une histoire un peu similaire mais souvent plus humoristique et surtout beaucoup plus violente. L’ouvrage nous offre donc une lecture à la fois agréable, distrayante mais aussi très instructive. Un manga indispensable surtout pour les amateurs d’histoire et de culture Japonaise. 

Isabella Bird, femme exploratrice T.11 par Taiga SASSA. Paris: Ki-oon (Coll. Kizuna), août 2024. 208 pg, , 13 x 18 cm, 7,95 € / $15.95 Can., ISBN 979-10-327-1740-0. Pour lectorat adolescent (12+).

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

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© Taiga Sassa 2024.

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Olympia Kyklos vol. 7

“Un nouveau péril menace la cité de Démétrios. Cette fois, c’est une épidémie qui menace de décimer Tritona ! Alors que ses concitoyens sont au plus mal, Démétrios est sommé une fois de plus par le patriarche de trouver une idée qui sauvera les siens. Sport, manga, théâtre, musique : au gré de ses allers-retours avec l’époque contemporaine, le jeune peintre sur céramiques a déjà prouvé les vertus de l’expression de soi sous bien des formes. Saura-t-il relever cet ultime défi alors qu’il atterrit dans un Japon en pleine pandémie de Covid ? Et si un autre voyageur temporel lui apportait un concours inespéré ?” [Texte de la couverture arrière]

Olympia kyklos (オリンピア・キュクロス / lit. “Cercles Olympique”) est un manga seinen par Mari Yamazaki qui a été sérialisé au Japon dans le magazine bimensuel Grand Jump entre mars 2018 et juillet 2022 avant d’être compilé en sept volumes chez Shueisha. Cette série humoristique consacré aux sports olympiques et à la résilience humaine, se conclut alors que Tritonia est menacée par une épidémie mortelle. Démétrios se retrouve une fois de plus transporté par Zeus à Tokyopolis, pour y découvrir comment les japonais gèrent-ils la pandémie de COVID-19.  Pour fournir au héros une solution, Yamazaki croise le récit avec une autre de ses séries de manga: Thermae Romae. L’ingénieur romain Lucius construira donc une station thermale à Tritonia, car en plus du port du masque, une bonne hygiène (se laver les mains!) est la meilleurs façon de combattre l’épidémie (dans la mesure où l’on garde ses distances). Une excellente série, hilarante, mais aussi très didactique. 

Olympia Kyklos vol. 7 par Mari Yamazaki.  Bruxelles: Casterman (Coll. Sakka), septembre 2024. 208 pages, 13.2 x 18.1 cm, 8,45 € / $C 15.95, ISBN 978-2-203-24030-8. Pour lectorat adolescent (14+).

Voir mes commentaires des volumes précédents. 

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

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© 2018 Mari Yamazaki. All Right Reserved.

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Anime & manga updates [002.025.165]

Anime & manga updates

Manben

The latest episodes of the NHK World documentary series Manben: Behind the Scenes of Manga with Urasawa Naoki (which introduces us to mangaka like Shigeru Mizuki or Nishi Keiko) is about Chiba Tetsuya, the creator of the legendary series Ashita no Joe. The episode originally aired in Japan in 2020, but the English version just aired on June 13, 2025 (at 09:10 PM) and June 14, 2025 (at 03:10 AM, 09:10 AM, and 03:10 PM) and should be soon available to view as VOD (Video on Demand).

Tetsuya CHIBA [jp], now 86 year-old, talks about creating Ashita No Joe and we see him working on a few pages of his latest autobiographical series, Hinemosu no Tari Nikki [ひねもすのたり日記 / lit. “Daytime diary”]. He was recently the first mangaka to be honoured with the prestigious Order of Culture award. 

Midnight Diner

If you are into Japanese drama tv series, I strongly recommend Midnight Diner [深夜食堂 / Shinya shokudō]. Based on a manga by Yarō Abe, it offers five seasons of ten 25-minute episodes each, directed by Joji Matsuoka and starring Kaoru Kobayashi. The first three seasons aired in Japan on MBS from October 2009 to December 2014 and the last two seasons (titled Midnight Diner: Tokyo Stories) aired on Netflix from October 2016 to October 2019. All five seasons are now available subtitled on Netflix. It tells the story of a chef, known only as “Master”, who operate a 12-seat late-night diner in Shinjuku. It is opened from midnight to 7 am and the menu offers only Tonjiru (pork miso soup), but the chef can cook whatever customers request as long as he has the ingredients for it. Each episode focuses on one specific Japanese dish and the life drama of one of his regular costumer. It has also spawn two movies (in 2014 and 2016). It is a really great series as it offers the drama of daily life, is often funny and sometimes falls into fantasy (or magical realism). I really like it.

Leviathan

The anime adaption of Scott Westerfeld‘s young adult novel series, Leviathan, is coming to Netflix on July 10th. Produced by Studio Orange (Trigun Stampede, Beastars), it is set in an early twentieth century alternate steampunk past and tells the story of an Austrian fugitive prince and a Scottish airman in disguise who find themselves aboard the HMS Leviathan, a genetically engineered airship, fighting mechanized war machines in order to prevent a world war. It is quite promising. You can watch the teaser on Youtube:

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Revue de ‘zines [002.025.144]

Revue de ‘zines

Je continue mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champ d’intérêt… Pour vous éviter le souci de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie, j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet, vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

Animeland #248 (Oct. – Déc. 2024)

Ce numéro nous offre un dossier “Hommage à Akira Toriyama” avec un portrait de l’auteur, une présentation de Dragon Ball manga et anime, Dragon Ball Z, GT, Super et Daima, les jeux video, ses histoires courtes ou les anime auxquels il a collaboré et des interviews avec Yoshihiro Ueda (réalisateur des anime), Hiroki Takahashi (chanteur du générique), Shigeyazu Yamauchi (réalisateur sur l’anime de DBZ), Masaki Sato (animateur), et Toshiyuki Kanno (character designer de Sand Land).

On retrouve également un dossier sur le magazine de pré-publication qui a fait connaitre Toriyama: Weekly Shonen Jump, avec un portrait du magazine et des interviews avec Kazuhiro Torishima (éditeur et rédacteur-en-chef de Weekly Shonen Jump), les éditeurs de Shueisha (Yuta Momiyama, Shuhei Hosono et Takuro Imamura), et Kiyotaka Oshiyama (réalisateur de Look Back).

Le numéro se conclut sur une série de chroniques: Jeu Vidéo (rencontre avec l’illustrateur Hitoshi Yoneda), Wish List (nous offre une sélection de mangas, anime et goodies), Japon (Sadako, personnage du film d’horreur Ring, réalisé par Hideo Nakata et interprété par Rie Ino), Parlons VF (le doublage de Dragon Ball), Hommage (Noriko Ohara, voice actrice de Doraemon et Conan Fils du Futur), et Humeur.

À lire pour tous fans d’anime.

Animeland #249 (Jan. – Mars 2025)

Ce numéro nous offre un dossier sur Bleach avec un portrait de Tite Kubo (auteur), une introduction au manga et à l’anime, son processus de création, ses produits dérivés (roman, live-action, comédie musicale, jeu video, le spin-off Burn The Witch), la version française, la thématique de l’ikai (“autre monde”) et des interviews avec le réalisateur Noriyuki Abe, Masashi Kudo (character design), et Ken Hagino (producteur), Go Koga (réalisateur de The Birth of Kitaro: The Mystery of Gege), ainsi que Yoshihiro Kanno et Atsushi Kaneko (animateur et producteur au studio A-1 Pictures).

Le dossier se poursuit avec un reportage sur les 45 ans d’histoire du Studio Pierrot, incluant des interviews avec Atsushi Wakabayashi (animateur et réalisateur sur Yu Yu Hakusho et Naruto), Mamoru Oshii (Urusei Yatsura, Dallos, Gosenzo-sama, Patlabor), et Tomohisa Taguchi (Akudama Drive, Bleach: Thousand Year Blood War).

Le numéro se conclut sur une série de chroniques: Wish List (nous offre une sélection de mangas, anime et goodies, où je note la parution en français du manga M.S. Gundam The Origin chez Vega), Jeu Vidéo (rencontre avec Toshiro Kondo, président de Nihon FALCOM), et Hommage (aux voice actrices Emi Shinohara [Sailor Jupiter] et Atsuko Tanaka [le Major dans Ghost in the Shell] et à la journaliste Suzuka Asaoka).

À lire pour tous fans d’anime.

Canal BD #158   (Déc. 2024 – Jan. 2025)

Canal BD est un autre périodique dédié à la bande dessinée, mais que je n’ai pas l’habitude de lire souvent, car il n’est pas disponible à ma bibliothèque locale (quoi que je puisse l’avoir par prêt entre biblio). De plus, c’est un magazine qui est plus orienté pour les libraires (Canal BD étant une chaîne de librairies — avec des listes de parutions sans beaucoup de détails et beaucoup de publicités), il n’offre que des présentations (et non des commentaires critiques) et couvre très peu les mangas. 

La section “Gros Plan” nous introduit à Du Rififi à Ménilmontant! Par Tardi (D’après Léo Malet) chez Casterman et Gung Ho – Intégrale parBenjamin Von Eckartsberg & Thomas Von Kummant chez Paquet. Dans la section “Sélection” on présente des parutions récentes avec un peu plus de détails. J’y note des BDs de Druillet (Lone Sloane – Intégrale chez Glénat et Druillet – Lovecraft chez Barbier) et Caza (Le Monde d’Arkadi – Intégrale chez Les Humanoïdes Associés). La section “Jeunesse” fait de même, mais pour les parutions jeunesse.  La section “Interview” nous offre une entrevue avec Mark Millar, scénariste chez Marvel et DC, sur la création de sa propre collection: Millarworld. La section “Meilleures Ventes” présente Moi, Fadi, Le frère volé par Riad Sattouf chez Livres du Futur, Habemus Bastard t.2 chez Dargaud et Les Aigles de Rome t.7 chez Dargaud pour la BD, et One Piece t.108 chez Glénat, Spy X Family t.13 chez Kurokawa et Kaiju no 8 t.12 chez Crunchyroll, pour le manga. La section la plus intéressante pour moi est sans doute “BD du Monde” où l’on retrouve Dragon Hunt Tribe t.2 par Kuroi chez Ki-oon et Shibatarian t.1 par Iwamuro chez Panini.

Une lecture intéressante pour se tenir au courant des nouveautés en BD. Par contre, ce qui est le gros avantage de ce magazine c’est qu’il est disponible gratuitement en ligne!

dBD #190 (Février 2025)

Dans le cahier actualités on mentionne la réédition de Exterminateur 17 (par Enki Bilal & Jean-Pierre Dionnet chez Casterman), ainsi que la parution de Arzak: Destination Tassili – Corpus Final (par Moebius, chez Moebius Production qui nous offre une deuxième partie sans dialogue et une troisième juste esquissée suite à la disparition du maître). On retrouve également un article hommage à Christian Godard (Martin Milan, Le Vagabond des Limbes, La Jungle en Folie) et un sur l’oeuvre de Jeff Smith (sur Big Johnson Bone et autres contes oubliés chez Delcourt ainsi que Bone vol.1-9 et RASL vol. 1-3 également chez Delcourt).

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Corentin Rouge & Caryl Férey sur Islander T.1 chez Glénat.  Les entrevues se poursuivent avec Aude Picault (sur Moi je, quarantaine chez Dargaud), ainsi que Vincent Brugeas, Ronan Toulhoat & Yoann Guillo (sur Daemon T.1 chez Le Lombard).

Aucune section sur les mangas cette fois-ci, mais on nous offre plutôt en avant-premières des extraits de leurs coups de coeur du mois: Carcoma (par Andrés Garrido chez Dupuis), Le Démon de Mamie (par Florence Cestac chez Dargaud), Première Dame (Par Didier Tronchet & Jean-Philippe Payraud chez Glénat), Les mouvements célestes (Par Michèle Peroncini chez Sarbacane), et Bestia T.1 (par Corc aux Humanoïdes Associés).

Dans le Cahier Critique je note Dorohedoro T.1 par Q Hayashida chez Soleil (Super!; “Barré, underground, violent, trash, drôle et férocement rock’n’roll, ce manga sans concession (…) ravira les fans de SF délirante et de gore à la narration débridée et qui ne se prend pas au sérieux”), Serial Killer Isekai T.1 par Ichigo Hitotsubu & Hiro chez Delcourt (Bien; “une histoire bien tordue qui mélange thriller psychologique déjanté et univers parallèles”), et La fin du système T.1 par Takeshi Natsuhara & Shinobu Kaitani chez Delcourt (Super!; “une série originale mêlant politique et économie qui devrait plaire à tous les adeptes de justice sociale (…), magistralement bien écrite”).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

dBD #191 (Mars 2025)

Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Louve t.1 par Miyako Miiya chez Le Renard Doré, Brigantus t.2 par Hermann & Yves H chez Le Lombard (décidément on trouve de plus en plus d’histoires sur la Rome antique), Dommage Cérébral par Shintaro Kago chez Huber, ainsi que les lauréats de BDmania.ch 2024.

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Griffo & Rodolphe sur La Main du Diable chez Anspach. Les entrevues se poursuivent avec Jacques Glénat (au sujet de l’exposition “Passionnément, à la folie…” au Couvent Saint-Cécile à Genoble qui présente 150 planches et dessins originaux de sa collection), François Rivière (sur Confession d’un amateur de BD Belge chez les Impressions Nouvelles), Richard Blake (sur Horizon Oblique chez Urban Comics), Keum Suk Gendry-Kim (sur Mon ami Kim Jong-un chez Futuropolis), Gaet’s & Monier (sur Fan Man, d’après Kotzwinkle, chez Petit à Petit)

Aucune section sur les mangas cette fois-ci, mais on nous offre plutôt en avant-premières des extraits de leurs coups de coeur du mois: La nuit des lanternes (par Jean-Étienne chez Delcourt), Au coeur du désert (par Maryse & Jean-François Charles chez Le Lombard), Enfermé (par Julien Hillion & Renan Coquin chez Dargaud), et Jefferson (par Antoine Ronzon d’après le roman de Jean-Claude Mourlevat, chez Gallimard Jeunesse). Et dans le Cahier Critique je note aucun titre de manga ou qui mérite mention.

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

dBD #192 (Avril 2025)

Dans le cahier actualités on nous offre un article célébrant les cinquante ans de Fluide Glacial, magazine de BD humoristique créé par Gotlib en 1975, vendue à Flammarion en 1995 et racheté par Bamboo en 2016. On retrouve également un article sur Krimi  (par Thibault Vermot & Alex W. Inker, chez Sarbacane).

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Brüno & Fabien Nury sur Electric Miles T.1: Wilbur chez Glénat (incluant un extrait de sept pages). Les entrevues se poursuivent avec Nina Bunjevac (sur La Réparation chez Martin de Halleux et Fatherland: Une histoire de famille chez Gallimard), Jules Caleb (sur Ish & Mima chez Kinaye), Ryan North (sur Fantastic Four T.1: Qu’est-il arrivé aux Quatre Fantastiques?, avec Iban Coello chez Panini), Mikael Ross (sur Le nirvana est ici, aux Seuil).

Dans le Cahier Critique je note Detroit: Become Human T.1 par Sawatari & Sumida chez Kurokawa (Super!) et Dans le premier train du matin par Yugo Aosaki & Shirohiko Yamada chez Delcourt (Bien; “Trois courts récit [qui] (…) dépeint de façon quasi méthodique, dans toute leur complexité, les mécaniques de pensées adolescentes”). Ça vaut le détour mentionne également la réédition du recueil d’histoires courtes Frères du Japon par Taiyo Matsumoto chez Delcourt.

Grosse déception: Trois numéros de suite sans aucun article sur le manga… dBD aurait-il abandonné la BD nippone ?!

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

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Revue de ‘zines [002.025.053]

Revue de ‘zines

Je continue mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champ d’intérêt… Pour vous éviter le souci de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie, j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet, vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

Métal Hurlant N°12 (Août 2024)

Ce numéro regroupe 29 courts récits et 11 articles (que je n’ai parcourue qu’en diagonale) sur le thème de “H.P. Lovecraft: Murmures et Chuchotements”. Comme pour les numéros que j’ai commentés précédemment, plusieurs des styles (extrêmement variés) des artistes n’étaient pas vraiment de mon goût, mais j’ai trouvé tous ces courts récits exceptionnellement intéressants et ils méritaient tous d’être lus avec attention. J’ai mis en caractères gras les titres les plus intéressants (narrativement et/ou graphiquement)…

Ce numéro nous présente donc les récits suivants: “Le chaos rampant: la vie et la mort d’Howard Phillips Lovecraft” (par Pochep, 20 quarts de page hilarants répartis à travers le numéro), “Le gardien du seuil” (Fred Vignaux, 9 p.), “Lumière Noire” (Vincent Bonavoglia & Matthew Allison, 9 p.), “L’Antithèse des créations” (Salvador Sanz, B&W, 11 p), “La tache” (Thomas Gilbert, 9 p.), “Cher Journal” (Emem, 5 p.), “La Clairière” (Eldiablo & Nico Gems, 9 p.), “L’Appel de Cthulhu” (Mathieu Sapin, 5 p.), “Ils sont arrivés” (Valentin Ramon, 9 p.), “Bienvenue è Dunwich” (Nikola Pisarev, 12 p.), “Cthulhu à la plage” (Pixel Vengeur, 5 p.), “Mentral” (Étienne Appert, 9 p.), “Entre les pierres” (Alex Ristorcelli, 4 p.), “Kadath” (Richard Guérineau, 9 p.), “Du beau et du sublime” (Munuera & Ricard Efa, 5 p.), “Pastorius” (Poe & Nicolas Gaignard, 5 p.), “Le cauchemar” (Juliette Pinoteau, B&W, 5 p.), “60e Déferlants” (Thomas Bidault, 11 p.), “L’Appel à tarte” (Mo & CDM, 5 p.), “Love and Craft” (Brouette Hurlante, 7 p.), “1785” (Stéphane De Caneva, 9 p.), “Monkey Business” (Jean-Luc Cornette & Christian Durieux, 7 p.), “La musique d’Erich Zann” (Lolita Couturier, 9 p.), “The Things” (Laurent Queyssi & Oriol Roig, 7 p.), “La page blanche” (Elene Usdin, 11 p.), “Les Grands Anciens” (Bob Fingerman, 9 p.), “Les grandes dunes” (Aseyn, 7 p.), “L’Émissaire” (Daniel Hansen, 7 p.), et “Mater” (Jorg De Vos, 11 p.). De belles découvertes.

Pour plus d’Infos: [ GoodreadsHumanosNelliganWikipedia ]

Canal BD #157   (Oct.-Nov. 2024)

Canal BD est un autre périodique dédié à la bande dessinée, mais que je n’ai pas l’habitude de lire souvent, car il n’est pas disponible à ma bibliothèque locale (quoi que je puisse l’avoir par prêt entre biblio). De plus, c’est un magazine qui est plus orienté pour les libraires (Canal BD étant une chaîne de librairies — avec des listes de parutions sans beaucoup de détails et beaucoup de publicités), il n’offre que des présentations (et non des commentaires critiques) et couvre très peu les mangas. 

La section “Gros Plan” nous offre une introduction à Les travailleurs de la mer par Michel Durand (d’après Victor Hugo), chez Glénat et à Globe-Trotteuses par Julian Voloj et Julie Rocheleau chez Dargaud. Les sections “Les sorties” et “Têtes d’affiche” (avec illustrations de couvertures) nous offrent simplement une liste de parutions. J’y note Alix T.43:  Le gardien du Nil. Dans la section “Sélection” on présente des parutions récentes avec un peu plus de détails. J’y note Pour une fraction de seconde (Guy Delisle, Delcourt). La section “Jeunesse” fait de même, mais pour les parutions jeunesse. La section “Interview” nous offre une entrevue avec Eric Henninot sur La Horde du Contrevent chez Delcourt, qui adapte le roman de Alain Damasio. La section “Coup de Cœur” nous introduit Dawnrunner par Ram V & Cagle chez HiComics et à Mobilis par Ba chez Bayard.  La section “Meilleures Ventes” présente La Route, Ulysse & Cyrano et Les Cahiers d’Esther T.9 pour les albums BD, ainsi que Berserk (Édition Collector) T.42, Jujutsu Kaisen T.24 et Les carnets de l’apothicaire T.13 pour les mangas.

La section la plus intéressante pour moi est sans doute “BD du Monde” où l’on retrouve Confession par Fukumoto & Kawaguchi chez Panini, No Reaction par Keigo Shinzô chez Lézard Noir, Pineapple Army T.1 par Kazuya Kudô & Naoki Urasawa chez Kana, et River End Café T.3 par Akio Tanaka chez Shiba.

Une lecture intéressante pour se tenir au courant des nouveautés en BD. Par contre, ce qui est le gros avantage de ce magazine c’est qu’il est disponible gratuitement en ligne!

dBD #188   (Novembre 2024)

Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Garçonnes, par la regrettée Trina Robbins chez Bliss, qui compile des planches de dessinatrices américaines des années folles comme Nell Brinkley, Eleanor Schorer, Edith Stevens, etc., pour faire une petite histoire de la BD féministe.

À la une de ce numéro, on retrouve une entrevue avec Lucas & Arthur  Harari sur Le cas David Zimmerman chez Sarbacane. Les entrevues se poursuivent avec Frank Pé (sur Dessine! Et tu connaitras l’univers et les dieux chez Glénat), Martin Veyron (sur Érostrate chez Dargaud), et Théo Grosjean (sur Elliot au collège T.3, chez Dupuis). On trouve également un article sur la vente aux enchères chez Christie’s de cinquante planches originales de Lucky Luke par Morris avec sept pages d’extraits. 

Côté manga on nous offre un article sur “1001 Mangas: la bataille de la prépublication“ qui nous fait découvrir les périodiques de publications japonais où les mangas sont publiés en feuilletons (Weekly Shonen Sunday, Big Comic, Morning, Weekly Shonen Jump, Shonen Champion, Monthly Ikki, Feel Young, etc.). La chronique “Ça vaut le détour” mentionne Bourrasque de printemps par Mizumaru Anzai chez IMHO, qui rassemble une série de treize histoires courtes parues dans Garo entre 1974 et 1979. Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Aux côtés du Dieu-Loup T.1 (Yamamoto Sumoto, Doki Doki), 343 Sword Squad T.1 (Souichi Sumoto, Delcourt-Tonkam), Éclipse Humaine T.1 (Yuki Sato & Mitsuchiyomaru, Glénat), Remède impérial, l’étrange médecin de la cour du roi (Tohru Himuka, Kurokawa), Reborn as a Vending Machine (Kunieda, Hirukuma, Yuki Hagure, chez Véga-Dupuis), et Monster Maid T.1 (Yugata Tanabe, Soleil).

Dans un Cahier Critique volumineux, je note seulement Shinkiraki par Yamada Murasaki chez Kana (Super!; “série de récits courts évoquant le quotidien d’une femme au foyer” publié dans les années ’80 dans le périodique alternatif Garo. “Malgré son âge (…) ce manga reste d’une modernité frappante dans sa construction narrative libre et multiforme, ainsi que par son approche graphique minimaliste et élégante”)

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

dBD #189   (Déc. ’24 – Jan. ’25)

Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Jojo Magazine par Hirohiko Araki chez Delcourt, un ouvrage documentaire sur l’univers de Jojo Bizarre Adventure, Les Piliers de la Terre par Didier Alcante & Steven Durpé chez Glénat adaptant le roman de Ken Follet, et Magicien A par Natsuko Ishitsuyo chez OMHO. On retrouve également un article sur Winshluss (Vincent Paronnaud) récipiendaire du Grand Prix Töppfer 2024 décerné par la ville de Genève. 

À la une de ce numéro, on retrouve une série d’hommages à Pierre Christin par Arleston, Olivier Balez, Christophe Bec, Enki Bilal, José-Louis Bocquet, Didier Christmann, Olivier Christin (son fils), Éric Corbeyran, Jean-Pierre Dionnet, Jean Dufaux, Manu Larcenet, Mathieu Lauffray, Stella Lory, Wilfrid Lupano, François Le Bescond, Patrick Lesueur, Serge Le Tendre, Philippe Lespinasse, Matz, Loo Hui Phang, Christophe Quillien, Édith Rémond, Jean Van Hamme, et Claude De Saint Vincent. On retrouve également en preview les extraits de trois titres: Les Clients d’Avrenos par Fromental & Mattiussi (d’après Simenon) chez Dargaud (5 p.), La Veuve par Glen Chapron (d’après Gil Adamson) chez Glénat (5 p.) et Tanis T.1: Les tombeaux d’Atlantis par Bajram, Mangin & Perger chez Dupuis (5 p.).

Les entrevues se poursuivent avec Daniel Couvreur (sur Un siècle de BD Belge – exposition au Musée de la BD de Bruxelles), Jacques Tardi (sur Du Rififi à Ménilmontant chez Casterman), Manu Larcenet (sur La Route, adaptation du roman de Cormac McCarthy chez Dargaud), Romain Renard (sur Revoir Comanche chez Le Lombard), Thomas Legrain (sur M.A.D. T.1: Un Empire de rouille, avec Nicolas Jarry, chez Le Lombard), Emmanuel Guibert & Marc Boutavant (sur Ariol T.20, chez Bayard). Ce numéro se termine sur La Tribune “Mauvaise Humeur” de Frédéric Bosser qui s’étonne que Dupuis se soit autocensuré et ait cessé la publication du Spirou de Yann & Dany, Spirou et la Gorgone bleue, suite aux plaintes de lecteurs.

Côté manga on nous offre un article sur Taiyo Matsumoto (Tokyo ces jours-ci, Amer Béton, Ping Pong, Gogo Monster, Number 5, Le samouraï Bambou, Sunny). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Harcèlement scolaire, la méthode du détective Imamura T.1 (Katsumasa Enokiya & Hirotaka Abe, chez Kurokawa), Kill Blue T.1 (Tadatoshi Fujimaki, Crunchyroll), Croissant Amoureux (Yasutoshi Kurokami, Hoochie Coochie), Mobile Suit Gundam: The Origin T.1 (Yoshikazu Yasuhiko, Véga), Songe d’une nuit ambrée T.1 (Masaho Murano & Nodoka Yoda, Soleil) et Promise Cinderella T.1 (Oreco Tachina, Glénat).

Dans le Cahier Critique je note Pour une fraction de seconde par Guy Delisle chez Delcourt (Top!), Maria Mantegazza T.1 par Seiho Takizawa chez Paquet (Bien), et Planetarium Ghost Travel T.1 par Sakama Sakatsuki chez Rue de Sèvres (Super).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD.

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Revue de ‘zines [002.025.011]

Revue de ‘zines

Je continue mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champs d’intérêt… Pour vous éviter le soucis de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

Animeland #247 (Juillet-Septembre 2024)

Animeland-247

Ce numéro nous offre un dossier sur un dessin animé américain à contre-courant, Avatar: présentation, la machine Nickelodeon, portrait et rencontre avec les créateurs (Michael Dante DiMartino et Bryan Konietzko), La Légende de Korra, la musique, influences asiatiques, les arts martiaux chinois revisités par l’Avatar, adaptations, et anecdotes de production. On retrouve également un dossier complémentaire sur l’animation coréenne (les studios derrière Avatar, rencontre avec le CEO du studio MOI: Son Seo Hoon, avec Celia (de www.cinemacoreen.fr) et les perles d’animation Coréennes). 

Dans “Wishlist” on commente pèle-mêle une profusion de parutions de mangas, animés et produits dérivés. Le numéro se conclut sur une série de chroniques: Jeu video (Rencontre avec Kim Hyung Tae, réalisateur de Stellar Blade), Japon (les Santô, bains public), Hommage (illustratrice Mutsumo Inomata), Secret Files (les voix de Ranking of Kings), Anime Grand Prix et Humeur.

Plus que jamais, avec la nouvelle formule augmentée, c’est un périodique (un ouvrage!) à lire pour tous fans d’anime. stars-3-5

Capsules

dBD #186   (Septembre 2024)

dBD-186

Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Métal Hurlant #12: H.P. Lovecraft, Murmures et chuchotements aux Humanoïdes Associés et de 100 mangas qui ont marqué l’histoire, un collectif sous la direction de Cynthia Leman chez Ynnis.

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Laurent-Frédéric Bollée (sur L’Éternité béante, avec Étienne Klein & Christian Durieux, chez Futuropolis; et Belmondo, peut-être que je rêve debout, avec Jean-Michel Ponzio, chez Glénat). Les entrevues se poursuivent avec Clothilde Delacroix (sur Archéologie de l’intime, chez Dupuis), Philippe Valette (sur L’Héritage fossile, chez Delcourt), Alix Garin (sur Impénétrable, chez Le Lombard), Alicia Jaraba (sur Loin, chez Grand Angle), Nicolas Barral (sur L’Intranquille Monsieur Pessoa, chez Dargaud), et Émile Bravo (sur Les 7 Ours nains contre le gros méchant loup, chez Le Seuil Jeunesse).

Côté manga on nous offre un article sur Naoki Usawara (Pineapple Army, Yawara !, Master Keaton, Happy !, Monster, 20th Century Boy, Billy Bat, Asadora !). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Battle Royale: Enforcers T.1 (Koushun Takami & Yukai Asada, chez Soleil), Ce vide au fond de moi T.1 (Iori Kanzaki & Tomo Taketomi, chez Delcourt), My Love Story with Yamada-kun at LVL999 T.1 (Mashiro, chez Mana), 36000 seconds in a day T.1 (Ryoko Fukuyama, chez Vega/Dupuis), Viral Hit T.1 (Taejun Pak & Junghyun Kim, chez Pika), Racaille de bibliothèque T.1 (Zuino & Kei Keiyama, chez Nobi Nobi) et Wistoria: Wand and Sword T.1 (Toshio Aoi & Fujino Omori).

Dans le Cahier Critique je note seulement La vie d’Otama par Keiko Ichiguchi et Andréa Accardi (Super!; “un album qui ressemble beaucoup à un manga sans vraiment en être un. [les auteurs] se sont attelez-vous à raconter la vie de Kiyohara Otama, la première artiste-peintre à s’être expatriée en Sicile à la fin du XIXe siècle (…). Mélange savant entre fiction et réalité (…) est l’occasion unique de découvrir les oeuvres de l’artiste dont beaucoup de tableaux ont été détruits par la guerre“).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-0

Capsules

dBD #187   (Octobre 2024)

dBD-187

Dans le cahier actualités on mentionne les parutions récentes. À la une de ce numéro on retrouve un dossier hommage à André Julliard avec des témoignages de Claude de Saint-Vincent, Jacques de Loustal, Lorenzo Mattotti, François Avril, Martin Veyron, Baru, Yves Sente, Henri Filippini, Enki Bilal, Jacques Ferrandez, Juanjo Guarnido, Rodolphe, François Bouq, Florence Cestac, Jean-C. Denis, Régis Loisel, Didier Convard, Jean-Marie Korber, Yann, Yves Schlirf, Étienne Robial, Philippe Druillet, Pierre Christin. 

Nous retrouvons également quelques entrevues avec ZEP (au sujet de Zep: Dessiner le monde; Conversations avec Romain Brethes, chez Rue de Sèvres), Victor Hussenot (sur La Brigade, chez La Joie de Lire), et Serge Lehman (sur Les Navigateurs, avec De Caneva, chez Delcourt).

Côté manga on nous offre un article sur Jirô Taniguchi à l’occasion de la réédition de Au temps de Botchan chez Casterman où l’on traite, entre autres, de ses oeuvres d’action (Trouble is my Business, Blue Corner, Un assassin à New York, Rude Boy) et de ses collaborateurs (Caribu Marley, Natsuo  Sekikawa). 

Dans le Cahier Critique je note La Romancière et le Mercenaire T.1 de Minami & Murayama chez Doki-Doki (“Bien”) et Neeting Life T.1 de Tetsuya Tsutsui chez Ki-oon ((“Bien”).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-5

Capsules

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100 mangas qui ont marqué l’histoire !

100MangasQuiOntMarquésHistoire“100 mangas incontournables à découvrir ou redécouvrir ! Pour fans et néophytes !

 Depuis quelques années, un peu plus d’une bande dessinée sur deux vendue en France est un manga. En 40 ans, les œuvres illustrées venues du Japon sont passées de la curiosité étrange réservée à un public d’initiés à un phénomène touchant les lecteurs de tous âges et de tous les styles.

Outre les séries emblématiques présentes dans cet ouvrage, découvrez les pépites sélectionnées et présentées par des journalistes experts en culture japonaise. Vous y découvrirez des titres pour tous les goûts de l’incontournable shônen (Dragon Ball, One Piece, Chainsaw man) aux œuvres plus intimes comme Quartier Lointain ou My Broken Mariko, des titres formateurs de l’enfance (Doreamon, Card Captor Sakura) aux œuvres plus adultes (Gen d’Hiroshima, L’Habitant de l’infini, Le Pavillon des hommes, Saturn Return), ce livre vous invite à un voyage de 60 ans pour découvrir toute la richesse et la diversité des mangas avec les 100 titres les plus représentatifs de la bande dessinée japonaise de 1959 à 2019.”

[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)

Il existe déjà beaucoup d’ouvrages sur les mangas mais les premières références commencent à dater (à ce sujet voir ma bibliographie des références essentielles sur l’anime et le manga que je viens tout juste de mettre à jour). Il est donc important, de décennie en décennie, de produire de nouvelles références qui sont à jour avec les plus récentes parutions. C’est ce que fait cet ouvrage. Il regroupe par décennies les titres de mangas qui se sont le plus démarqués dans les soixante dernières années. Chaque titre est décrit et commenté sur deux pages.

Les années soixante: Kitarô le Repoussant, Ashita no Joe, Phénix: l’Oiseau de Feu, Doraemon.

Les années soixante-dix: Lone Wolf and Cub, Devilman, Kamen Rider, La Rose de Versailles, Le Clan des Poe, L’École Emporté, Lorsque Nous Vivions Ensemble, Gen D’Hiroshima, Captain Albator, Destination Terra.

Les années quatre-vingt: Touch!, Akira, Nausicaä de la Vallée du Vent, Hokuto no Ken, Dragon Ball, Banana Fish, City Hunter, L’Homme Sans Talent, Crying Freeman, Jojo’s Bizarre Adventure, The Five Star Stories, Parasite, Berserk, Ghost in the Shell, Pink.

Les années quatre-vingt-dix: Gunnm, Sailor Moon, Amer Béton, Ikkyu, L’Habitant de l’Infini, Détective Conan, Dragon Head, Blue, Card Captor Sakura, Inu Yasha, Mars, Yu-Gi-Oh!, Great Teacher Onizuka, One Piece, Blame!, Eden, Fruits Basket, Hunter x Hunter, Quartier Lointain, Spirale, Vagabon, Vampyre, Naruto.

Les années deux-mille: 20th Century Boys, Dorohedoro, Nana, Bleach, Fullmetal Alchemist, L’Académie Alice, Chocola et Vanilla, Death Note, Yotsuba &!, Le Pavillon des Hommes, Undercurrent, Ushijima l’Usurier de l’Ombre, L’Infirmerie Après les Cours, Litchi Hikari Club, Sawako, Vinland Saga, Black Butler, Les Enfants de la Mer, Otomen, Switch Girl!!, Dans un Recoin de ce Monde, Bonne Nuit Punpun, March Comes In Like A Lion, Bride Stories, Princess Jellyfish, Utsubora, L’Attaque des Titans. 

Les années deux-mille-dix: & (And), Blue Spring Ride, L’Ère des Cristaux, One-Punch Man, Orange, A Silent Voice, Innocent, L’Étranger de la Place, Après la Pluie, My Hero Academia, L’Enfant et le Maudit, Beastars, Solitude d’un Autre Genre, The Promised Neverland, Don’t Call It Mystery, Les Liens du Sang, Saturn Return, Chainsaw Man, My Broken Mariko, Spy x Family, Veil.

C’est une liste qui est discutable (j’ai mis en gras ce que j’ai lu) mais qui offre tout de même un matériel de référence essentiel et d’excellentes suggestions de lectures. À lire, donc, si les mangas vous intéressent.

Seule déception (comme c’est souvent le cas dans les ouvrages d’Animeland): chaque titre est accompagné d’une fiche technique qui résume les informations du texte mais qui n’inclut seulement que l’année de parution, l’auteur et l’éditeur original. Personnellement, je préfère des fiches techniques plus élaborées: dans quel périodique l’histoire a-t-elle d’abord été publiée et à quelles dates ? Quel est le titre original ? À quel genre appartient-il ? Quel est le public cible ? Est-ce disponible en traduction et chez quel éditeur ? Est-ce une série et, si oui, de combien de volumes ? Etc. Un indice d’appréciation (sur cinq étoiles par exemple) aurait également été bienvenue. Ces informations sont peut-être données dans le corps du texte, mais le but d’une fiche technique est de résumer le tout d’un seul coup d’oeil.

COUDIÈRE, Bénédicte (Ed.). 100 mangas qui ont marqué l’histoire! Paris: Ynnis, Août 2024. 206 pages. 35,00 € / $59.95. ISBN 978-2-37697-437-6. stars-3-0

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWorldCat ]

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Protoculture Memories

ProtocultureLogo

Last month, I have put online a legacy website dedicate to the memory of the works I published in French with Ianus Publications, particularly the fanzine Samizdat and a couple of anthologies, both about the Science-fiction of Quebec. 

I have now done the same with the works I did in English with Protoculture: mostly the Protoculture Addicts magazine (about Japanese popular culture, including anime, manga and live-action cinema) but also a variety of anime-related products. This legacy website is named “Protoculture Memories”. Please have a look.

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Interviews

Suite à la table ronde “Protoculture Addicts: Initier la vague anime et manga”, qui s’est tenue en mai 2024 dans le cadre  du  3e colloque du groupe de recherche “Au-delà des 2 solitudes”, l’une des participantes — Bounthavy Suvilay (Maîtresse de conférence à l’Université de Lille, journaliste freelance, rédactrice chez AnimeLand, autrice chez Bragelonne et Ynnis) — a fait des entrevues tant avec mon épouse, Miyako Matsuda, qu’avec moi-même. Ces entrevues sont maintenant disponibles en ligne sur le site de Bounthavy: Difficile d’écrire sur des futilités. 

J’en profite pour remercier Bounthavy de l’intérêt qu’elle a portée à notre travail et d’avoir pris le temps de faire ces entrevues, mais surtout pour son propre travail de vulgarisation de la culture populaire japonaise dans ses articles et ses ouvrages et le fait qu’elle contribue à faire connaître l’anime et le manga dans le milieu académique. J’en suis très admiratif.

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Ma vie en 24 images par seconde

MaVieEn24ImagesSec-cov“Un parcours hors du commun qui va nous mener du Japon d’après-guerre jusqu’en 2001 et la sortie du film Metropolis. Un parcours fait de rencontres, d’opportunités, de soirées interminables, de jazz, de cigarettes, mais surtout de cinéma. Une passion qui lui a été transmise par son père et qui lui donnera très tôt l’envie de devenir réalisateur. Et c’est le cinéma d’animation qui lui offrira cette opportunité. Autre figure incontournable de ce parcours, celle d’Osamu Tezuka auprès duquel il va travailler des années, notamment sur la première série d’animation : Astro. Puis Rintaro prendra son envol et se verra confier la réalisation d’autres œuvres auxquelles il apportera sa créativité et qui deviendront des réalisations clés de l’histoire de l’animation japonaise : Le Serpent blanc, Sabu et Ichi, Capitaine Albator, Galaxy Express 999, etc. Si le cinéma d’animation japonais est devenu une référence mondiale, c’est en bonne partie grâce à lui.” [Texte du site de l’éditeur]

“Quand un maître de l’animation japonaise se lance dans la création de sa première BD, c’est pour nous raconter son histoire. Un parcours hors du commun qui va nous mener du Japon d’après-guerre jusqu’en 2001 et la sortie du film Metropolis. Un parcours fait de rencontres, d’opportunités, de soirées interminables, de jazz, de cigarettes, mais surtout de cinéma. Une passion qui lui a été transmise par son père et qui lui donnera très tôt l’envie de devenir réalisateur. Et c’est le cinéma d’animation qui lui offrira cette opportunité. Autre figure incontournable de ce parcours, celle d’Osamu Tezuka auprès duquel il va travailler des années, notamment sur la première série d’animation : Astro Boy. Puis Rintarô prendra son envol et se verra confier la réalisation d’autres œuvres auxquelles il apportera sa créativité et qui deviendront des réalisations clés de l’histoire de l’animation japonaise : Le Serpent blanc, Sabu et Ichi, Capitaine Albator, Galaxy Express 999, etc.” [Texte de la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

MaVieEn24ImagesSec-p020

Pg 20

Cette autobiographie en manga du réalisateur Rintarô (Shigeyuki Hayashi de son vrai nom) est un ouvrage extraordinaire. Car non seulement il raconte le déroulement de sa jeunesse et de sa carrière, mais c’est aussi toute l’histoire de l’animation japonaise qu’il nous décrit. Le seul bémol est qu’il le fait dans un style graphique très dépouillé qui n’utilise que de simples traits d’encrage ou de crayonné, presque sans la moindre trame ou ombrage. Il a beau avoir été un grand réalisateur (mais aussi coloriste, intervaliste, superviseur, etc.), mais cela ne fait pas de lui un grand mangaka ! Toutefois la scénarisation et la narration de son récit sont excellentes. Son nom m’était familier, mais j’ai tout de même été surpris de l’importance que son travail a eue dans l’histoire de l’animation japonaise, remontant aussi loin que Le Serpent blanc en 1958 et sur des titres aussi célèbres que Astro, Le Roi Léo, Albator, Galaxy Express 999, Harmagedon, L’épée de Kamui ou encore Métropolis ! 

C’est donc un ouvrage très intéressant, à lire absolument si vous êtes amateur d’animation japonaise.

Ma vie en 24 images par seconde, par Rintarô (Traduction par Shoko Takahashi). Bruxelles: Dargaud / Kana (Coll. Made In), janvier 2024. 256 pages, 22.5 x 29.8 cm, 27.90€ / $C 48.95, ISBN 978-2-5050-7638-4. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-3-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

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© 2024 Rintaro • Kana / Dargaud (Dargaud-Lombard s.a)

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Revue de ‘zines [002.024.295]

Revue de ‘zines

Je continue mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champs d’intérêt… Pour vous éviter le soucis de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

Animeland #246 (avril-juin 2024)

AL246_BERSERKCe numéro nous offre un dossier sur Berserk: survol du titre, portrait de Kentarô Miura, antagonistes fratricides: Guts x Griffith, influences: racines et branches (de Conan le Barbare à Dark Souls), affinités avec le shôjo, les autres oeuvres de Kentarô Miura, magazine de prépublication Young Animal, la relève du Studio Gaga, Berserk à l’écran, entretien avec Yuriko Chiba (dir. animation) et Kazuya Murata (assistant réalisateur). On retrouve également un dossier complémentaire sur la Dark Fantasy: chutes dans les abimes du fantastique, entretien avec Yoshinobu Akita (auteur de Majutsushi Orphen), entretien avec Masahiro Aizawa (char. designer et animation dir. de Orphen), entretien avec Shichirô Kobayashi, entretien avec les mangaka Kaori Yuki (Paradise Lost), Etorôji Shiono (Übel Blatt), Kyôichi Nanatsuki (auteur de Arms Peddler), et Shin’Ichi Sakamoto (#DRCL).

Dans “Wishlist” on commente pèle-mêle une profusion de parutions de mangas, animés et produits dérivés. Le numéro se conclut sur une série de chroniques: Jeu video (entretien avec Tsukasa Kotobuki, char. Designer de Battle Arena Toshinden), Japon (les Host Clubs), Hommage (mangaka Hinako Ashihara), Secret Files (construction d’univers dans Violet Evergarden), et Humeur.

Plus que jamais, avec la nouvelle formule augmentée, c’est un périodique (un ouvrage!) à lire pour tous fans d’anime. stars-3-5

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dBD #184 (Juin 2024)

dBD-184Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Jean Giraud alias Moebius, un biographie par Christophe Quillien chez Éditions Seuil, le collectif Pilote: La naissance d’un journal chez La Déviation, l’adaptation graphique par ArtWord Lab (sous la direction de Lio Xiaoying) de L’alchimiste de Paulo Coelho chez Flammarion, et du collectif Métal Hurlant Spécial Chat aux Humanoïdes Associés. On retrouve également un article sur une série d’expositions dédiées à la bande dessinée au Centre Pompidou. 

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Tom Tirabosco sur Terra Animalia avec Patrick Mallet chez La Joie de Lire et la réédition de L’Oeil de la forêt chez Les Arts Dessinés. Les entrevues se poursuivent avec Yann (sur Tuez la grande Zohra. ! T. 1 avec Phalippou chez Paquet), Gradimir Smudja (sur Jesse Owens: Des Miles et des miles chez Futuropolis), Marion Mousse (sur Pastorius Grant chez Dargaud), ainsi que Yaël Hassan et Marc Lizano (sur La visite au Struthof, camp méconnu chez Nathan). 

Côté manga on nous offre, à la veille des jeux olympiques de Paris, un article sur “La face cachée des mangas de sport“ par Laurent Lefebvre (Igakuri-kun, Kyojin no Hoshi, Ashita no Joe, Captain Tsubasa, Slam Dunk, Rokudenashi Blues, Rookies, Kuroko’s Basket, Free Fight, Hinomaru Sumo, Zero, Le Réve de mon père, Rough, Katsu!, Touch, Jumping, Sakura Namiki, Attack No 1, Ace o Nerae — mais il ne mentionne pas Yawara!, dommage. Sur le sujet du sport il y a d’ailleurs le livre “Le sport animé: 50 ans de séries sportives au Japon” par Bounthavy Suvilay chez Innis). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : En Selle Sakamichi ! T.1 (Yowamushi Pedaru par Wataru Watanabe, chez Kurokawa), Alice in Kyoto Forest T.1 (Mai Mochizuki & Haruki Niwa, chez Delcourt), La collectionneuse (Yôsuke Takahashi, chez IMHO), Luca Vétérinaire draconique T.1 (Yuna Hirasawa, chez Glénat), Rude Boy (Jiro Taniguchi & Caribu Marley, chez Pika), Tokyo Cannabis T.1 & 2 (Yutô Inai, chez Kana), et Le Septième Prince Démon T.1 (Nitora Noi et Tomoaki Amagi, chez Komikku).

Dans le Cahier Critique je note seulement The Ichinose Family’s Deadly Sins T.1 par Taizan 5 chez Kana (Super!).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-0

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dBD #185 (Juillet-Août 2024)

dBD-185Dans le cahier actualités on retrouve un autre article sur la série d’expositions dédiées à la bande dessinée au Centre Pompidou ainsi qu’un article sur Jean Giraud alias Moebius, la biographie par Christophe Quillien aux Éditions du Seuil.

À la une de ce numéro on retrouve un dossier sur “Rock et BD” qui inclue des entrevues avec Olivier Petit (éditeur de BD musicale) ainsi qu’avec Salva Rubio et Arnaud Le Gouëfflec (scénaristes de BD rock respectivement pour Django Main de Feu chez Dupuis et Underground chez Glénat) et se conclue avec une bédéthèque rock. Les entrevues se poursuivent avec Romain Dutreix (sur Mamie n’a plus toute sa tête T.1 chez Dargaud), ainsi qu’avec Joachim Hérissé et Marion Bulot (sur Le caillou chez Dargaud). On retrouve également un article sur l’exposition Corto Maltese: Une vie romanesque dans le cadre de “La BD à tous les étages” au Centre Pompidou.

Dans la série “Coup de coeur de la rentrée” on nous offre en avant-première des extraits (de trois à cinq pages chacun) pour sept albums : Salon de beauté (Quentin Zuttion, chez Dupuis), Pillow Man, l’homme de nos rêves (Stéphane Grodet & Théo Calméjane, chez Glénat), Nos âmes oubliées (Grégory Panaccione & Stéphane Allix, chez Le Lombard), Les crieurs du crime (Sylvain Venayre & Hugues Micol, chez Delcourt), Mille femmes blanches (Lylian & Anaïs Bernabé d’après Jim Fergus, chez Dargaud), Idéal (Thomas Hayman & Baptiste Chaubard, chez Sarbacane) et Confessions d’un faucheur (Marc Jondot, chez Mosquito).

Côté manga on nous offre un article sur “10 mangas essentiels” : Couteau et piment vert (Yuki Isoya chez Le Lézard Noir), Stand by me Kakuemon (Shuho Sato, chez Meian), River End Café (Akio Tanaka, chez Shiba), Sou Bou Tei (Kazuhiro Fujita, chez Mangetsu), Travaux Publics / Combats (Yuichi Yokoyama, chez Matière), Venus Wars (Yoshikazu Yasuhiko, chez naBan), Akuma-kun (Shigeru Mizuki, chez Cornélius), What did you eat yesterday ? (Fumi Yoshinaga, chez Soleil), The world is dancing (Kazuto Mihara, chez Vega-Dupuis), et Biomega (Tsutomu Nihei, chez Glénat). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Mission in the apocalypse T.1 (Haruo Iwamune, chez Delcourt), She is beautiful T.1 (Takahide Totsuno & Jun Esaka, chez Kurokawa), Tsubaken T.1 (par ZeN, chez KFactory), Love of Kill T.1 (par Fe, chez Véga-Dupuis), Akuma-kun T.1 (par Shigeru Mizuki, chez Cornélius), Gokurakugai T.1 (par Yuto Sano, chez Pika) et La voie du tablier: Le manuel du yakuza au foyer (par Victoria Rosenthal & Laurie Ulster, chez Kana).

Dans le Cahier Critique je note Dementia 21 T.2 par Shintaro Kago chez Huber (Super!), Nine Peaks T.1 par Tesuhiro Hirakawa chez Ki-oon ((Super!), et Jouer au loup par Kuniko Tsurita chez Atrabile (Top!).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-0

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Yawara #16

Yawara-16-cov“L’œuvre incontournable d’un narrateur hors pair. L’auteur de Monster, Pluto, et Asadora! vous entraîne dans le quotidien ordinaire d’une judoka extraordinaire !”

“Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Il a été annoncé que les JO de Barcelone accueilleraient enfin la discipline féminine dans la compétition. Jigorô rêve donc de faire de sa petite-fille la première championne olympique féminine de judo. Mais contrairement aux attentes de son aïeul, la jeune fille ne rêve que de mode, d’amour, d’idol… Bref, elle n’aspire qu’à une vie d’adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions. Mais c’est sans compter son talent inné pour le judo, que son entourage ne lui permettra pas d’oublier…!”

[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

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Vol. 16, p. 4

Yawara! (やわら!) est une œuvre de jeunesse de l’excellent mangaka Naoki Urusawa. Elle a originalement été prépubliée entre avril 1987 et octobre 1993 dans l’hebdomadaire seinen Big Comic Spirits, puis compilé en vingt-neuf volumes (tankōbon) chez Shōgakukan. Il y a eu une réédition en format Kanzenban (“collector edition”) de vingt volumes en 2013-15. C’est cette dernière édition qui est publiée en français chez Big Kana. Il y a dix-sept volumes de parus jusqu’à maintenant (les trois dernières tomes devraient paraître en octobre 2024, janvier et mars 2025). J’ai déjà commenté les premier, second, troisième, quatrième, cinquième, sixième, les septième et huitième, les neuvième, dixième, onzième, douzième, treizième,  quatorzième ainsi que le quinzième volumes.  

Yawara et Fujiko ont toutes deux abandonnées le judo (l’une pour travailler et l’autre pour la maternité) ce qui laisse le champs libre à Sayaka pour gagner des compétitions. Toutefois, tant Jigorô que Kôsaku, cocottent un plan pour remettre Yawara sur la voie du judo… Mais les manigances de Kuniko et la révélation surprise de l’identité du coach de Sayaka rendent la situation encore plus complexe !

Rien ne manque à ce manga hybride shonen / shojo : de l’action sportive, des personnages attachants, des imbroglios amoureux et des situations cocasses. Il nous offre ainsi une histoire captivante, racontée et illustrée avec brio par Urasawa. C’est donc une très bonne lecture qui est non seulement agréable, mais aussi plutôt amusante. Chaudement recommandé.

Yawara t. 16, par Naoki Urasawa. Bruxelles: Kana (Coll. Big Kana), avril 2024. 322 pages, B&W (8 pages en “couleurs”), 14.8 x 21 cm, 15.50 € / $C 26.95, ISBN 978-2-5050-8662-8. Sens de lecture originale. Pour un lectorat adolescent (12+). stars-3-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

Lire aussi mes commentaires sur les volumes précédents.

© 2014 Naoki Urasawa. All right reserved. © Kana (Dargaud-Lombard) 2024 pour l’édition française.  

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Patlabor Revival

The latest episode of NHK World’s documentary series Anime Manga Explosion (see my article “Anime and manga on NHK World”) is dedicated to Patlabor. The show aired on NHK World Saturday 28 and Sunday 29th, but it should be available for viewing on demand (VOD) soon. [update 2024/09/30: it’s now available on VOD]

In Patlabor, Tokyo had been destroyed in a big earthquake and, in order to rebuild it, Japanese created heavy construction machines (more power suits than robots) called “Labors” to do the work. But what to do if someone steals a labor in order to rub a bank? The answer: you make the police drive their own labors instead of cars — and the Patrol Labors (Pat-Labor) were born. The show puts emphasis not on the mecha themselves but on the characters as it follows the daily life of the personnel of a police station (Section 2): the officers who are piloting the labors and the mechanics who are doing their maintenance, as well as their entourage.

Created by Headgear (a group composed by manga artist Masami Yūki, director Mamoru Oshii, screenwriter Kazunori Itō, mecha designer Yutaka Izubuchi, and character designer Akemi Takada), the series first appeared as a 22-volume manga (serialized in Weekly Shonen Sunday between March 23 1988 and May 11 2994) and two OVA series (7 episodes released between April 1988 and June 1989, as well as 16 episodes released in 1990–1992). It was quickly followed, among others, by a 47-episode TV series (aired in 1989–1990), three movies (1989, 1993, 2002) and seven light novels (1990-1994). There was even a 7-episode live-action TV series (2014-2015)! 

However, today’s anime fans probably never heard of this excellent series. The best way to make them discover Patlabor, was to reboot the series (it’s a trend: we have recently seen announced the revival of Ghost in the Shell, Ranma 1/2 and even The Rose of Versailles). Therefore a new Patlabor series titled Patlabor EZY was announced in November 2016 as part of the 35th anniversary of the series. It would feature entirely new characters. Recently it was announced that it would be produced by J.C.Staff and would air in 2026. The series is directed by Yutaka Izubuchi (original mechanical designer), with a script by Kazunori Itō, character designs by Masami Yūki, mecha designs by Kanetake Ebikawa & Toshiaki Ihara, art designs by Masanori Kikuchi & Yuta Akiyama, animation direction by Takamitsu Satou, CG direction by Yoshinori Moriizumi, and music by Kenji Kawai. Akemi Takada is also contributing to the costume designs and Tarō Maki (Genco) is producing.

If you want to have an idea of what this new series looks like, you can watch the Patlabor Special of the Anime Manga Explosion documentary on NHK World. I just hope that, when this series is released, it will also be available in North America.

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Avec Toi

AvecToi-cov“Quand Wataru, alors âgé de cinq ans, décide de recueillir un chat errant, il se doute bien que son terrible père refusera de le garder au sein de son foyer. Pourtant, devant la détresse et la solitude de son fils, mais aussi la détermination du chaton, ce salarié d’ordinaire impassible finit par céder… Au fil des années, Shirô, chat de gouttière sauvé in extremis, deviendra un membre incontournable de cette famille japonaise comme les autres.”

[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]

 

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

AvecToi-p057

p. 57

Avec toi [シロがいて / Shiro ga Ite / lit. “Shiro est là”] est un manga josei par Keiko Nishi. Il a été prépublié dans le magazine trimestriel Zōkan [Special] Flowers (du numéro d’hiver 2015 au numéro du printemps 2018) avant d’être compilé en un seul volume chez Shōgakukan en mai 2018. J’ai découvert cette auteure grâce à la série documentaire “Manben” sur NHK World (voir mon article à ce sujet) qui consacre un épisode à Keiko Nishi (où nous l’observons dessiner des pages de Hatsukoi no Sekai). On la présente comme une mangaka de talent, avec plus d’une trentaine d’années d’expérience, qui se spécialise dans les histoires shōjo et josei romantiques caractérisées par une imagerie élégante, des personnages féminins un peu maladroits et le fait qu’elle tend à représenter les émotions des personnages sans utiliser de mots. Parmi ses œuvres, j’ai déjà commenté Voyage au bout de l’été et Ane no kekkon.

Il s’agit d’une chronique familiale qui s’étend sur une vingtaine d’années où le quotidien d’une famille japonaise typique nous est révélé à travers le chat qu’ils ont adopté : un père antipathique qui travaille trop et a une maîtresse, une mère attentionnée, un jeune garçon qui ne rencontre pas les attentes de son père et fugue pour partir sa propre entreprise avec des copains, une jeune fille qui peine trouver le bonheur… Le récit touchant de la vie d’un chat qui lève le voile sur une société qui est loin d’être idéale…

Avec toi est un très bon manga qui nous offre une histoire intéressante, mais dont la fluidité de la narration est plutôt inégale. Le dessin de Keiko Nishi possède un trait fin, mais simple qui rend la lecture encore plus agréable. J’ai déjà décrit son style comme “élégant”, mais dans le cas de ce one-shot les visages des personnages sont parfois caricaturaux, sans doute afin d’alléger le ton du récit. Une très bonne lecture.

Avec toi, par Keiko Nishi (Traduction: Sébastien Ludmann). Rancon: Édition Akata (Coll. Medium), novembre 2019. 192 pages, 11.2 x 17.6 cm, 7.10 € / $12.95 CAN, ISBN 978-2-36-974-776-5. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-3-5

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© 2018 Keiko Nishi. © 2019 Éditions Akata pour l’édition française.

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Les Nuées de l’apocalypse (Pline 12)

Pline-12-covLa conclusion de l’immense fresque romaine de Mari Yamazaki et Tori Miki.

An 79 de notre ère, sous le règne de Titus. Près de Naples, le Vésuve entre soudain en éruption.  Alors que la population, terrorisée, fuit la catastrophe, Pline l’ancien, lui, cherche à s’approcher. Le naturaliste se livre alors aux ultimes observations d’une existence vouée à la recherche de la connaissance.” [Texte du site de l’éditeur]

“Après la mort brutale de Néron, Rome est précipitée dans des troubles qui ne prennent fin qu’avec l’accession au trône de Vespasien. Alors que Pline se hâte de mettre la dernière main à son Histoire naturelle, l’oeuvre de sa vie, il reçoit l’ordre de prendre le commandement de la flotte de Misène, la plus importante de l’Empire, qui est stationnée non loin du Vésuve. Cette mission l’emmène à la rencontre de son destin : à l’automne 79, lorsque le volcan explose soudain, le naturaliste se rend immédiatement sur place.”  [Texte du rabat intérieur; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

Pline (titre original: プリニウス / Plinius) est un manga seinen par Mari Yamazaki (Thermae Romae) et Miki Tori qui raconte la vie du naturaliste romain Pline l’Ancien. Il a d’abord été prépublié au Japon dans le mensuel Shinchô 45 (de janvier 2014 à octobre 2018), puis dans le magazine littéraire Shinchô (de janvier 2019 à mars 2023), avant d’être compilé en douze volumes chez Shinchôsa. Il a été traduit en français chez Casterman (Collection Sakka).  Voir mes commentaires sur les volumes précédents.

Pline-12-p010

T.12, p. 10

Après la période trouble qui a suivi la mort de Néron, Vespasien doit voir à rétablir l’ordre dans l’Empire en commençant par les finances et la reconstruction des quartiers détruits de Rome, où il fait construire un immense amphithéâtre près de la statue colossale de Néron (reconvertie en une représentation d’Hélios). Pendant ce temps, Pline est en Tarraconaise où il supervise les opérations d’une mine d’or. De retour à Rome, il s’empresse de terminer son Histoire naturelle, mais l’Empereur lui confie le commandement de la flotte de Misène. Peu de temps après avoir reçu le manuscrit de Pline, qui lui est dédié, Vespasien meurt en juin 79 (à l’âge de 69 ans) et est succédé par son fils Titus. À l’automne 79, Pline inspecte le réservoir de la Piscina mirabilis de Misène. Il reçoit la visite de sa soeur Plinia Marcella et de son fils Gaius Plinius (connu sous le nom de Plinius Secundus ou Pline le Jeune, car il avait été adopté par Pline à la mort de son père). Ils sont rejoints par Félix, ancien serviteur de Pline, qui arrive juste à temps pour sauver Gaius et Livius (le fils de Euclès) de brigands. Ils sont alors témoins de l’éruption du Vésuve. Tant par curiosité que pour sauver le plus de citoyens possible (dont la femme de son ami Tascius), Pline conduit un quadrirème vers Pompéi et Herculanum, mais les pierres ponces couvrant la baie de Naples nuisent à leur progression et il décide donc de changer de cap vers Stabies (sans doute pour tenter de sauver la bibliothèque de la villa de Pomponianus!). Sur un plus petit navire, Félix se rend à Pompéi pour sauver l’hydraulicienne Mirabella. Ils seront projetés dans la mer par le flot pyroclastique et rescapés par Tanitia. Sur la plage, dans l’air rempli de cendres, Pline, qui éprouvait déjà des problèmes respiratoires, meurt étouffé…

Après dix ans, le manga de Pline se conclut enfin. Je dois avouer avoir été un peu déçu par la fin qui m’a semblé précipitée. J’aurais aimé que l’on s’attarde un peu plus sur l’éruption elle-même alors que les auteurs n’y accordent moins de la moitié du volume. Toutefois, le récit est excellent et captivant, avec une histoire très bien documentée et une narration fluide et agréable. L’aspect le plus mémorable demeure le dessin précis et détaillé de Mari Yamazaki et de Tori Miki, lui aussi très bien documenté, qui donne à ce manga sa superbe qualité artistique. C’est donc un beau manga, intéressant (car éducatif) et divertissant, qui offre une lecture passionnante pour tout amateur de manga historique et, surtout, de la Rome antique. Vivement recommandé!

Pline, vol. 12: Les Nuées de l’apocalypse, par Mari Yamazaki et Tori Miki (Traduction par Wladimir Labaere et Ryôko Sekiguchi). Paris: Casterman (Coll. Sakka), mai 2024. 208 pages, 13.2 x 17.9 cm, 8,45 € / $15.95 Can, ISBN: 978-2-203-23740-7. Sens de lecture original, de droite à gauche. Pour lectorat adolescent (14+). stars-4-0

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© 2023 Mari Yamazaki, Tori Miki. © 2024 Casterman pour la traduction française.

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Pomme mécanique

PommeMécanique-cov“Ce volume de la Collection « Osamu Tezuka’s Dark Anthology » contient 10 histoires inédites : Pomme Mécanique, Révolution, Le retour, La montagne du démon, Le diable entre en scène, Immaculée Conception, Yellow Dust, L’exécution a eu lieu à 3 heures, Route de nuit et Le kyste.

Pomme Mécanique : Yûsaku Shirakawa vit dans une petite ville isolée dans les montagnes appelée Inatake. Un jour, des événements des plus étranges se succèdent et Yûsaku constate les routes de sa ville désertes, laissant place à des chars d’assaut qui entourent la ville. Il est le seul à prendre conscience de ces événements anormaux et décide de mener sa propre enquête…

Révolution : Otani assiste à l’accouchement difficile de sa bien-aimée Yasué, qui finit par tomber dans le coma. À son réveil, Yasué ne reconnaît pas son mari et assure s’appeler Minako Hotta. Otani et Yasué décident de partir à la recherche du passé oublié de la femme pour démêler le mystère…”

[Texte de promotion; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)

PommeMécanique-p120

p. 120

Pomme mécanique (時計仕掛けのりんご / Tokei Jikake no Ringo) est une anthologie de manga seinen par Osamu Tezuka qui regroupe dix histoires courtes.  Tezuka est surtout connu pour ses manga jeunesse mais, à la fin des années soixante, suite à la popularité grandissante du genre Gekiga et du magazine Garo, il se met à produire des récits beaucoup plus sombre et sérieux, destiné à un public adulte. Cette anthologie regroupe dix de ces récits de mystère, à la limite de l’horreur psychologique, qui traitent de sujets comme crime crapuleux, coup d’état, assassinat politique, drogue stimulante développée par les militaires, perception du temps et de la réalité, réincarnation, et vengeance. Le titre du premier récit (et de l’anthologie) parodie le titre du roman de Anthony Burgess L’Orange Mécanique. L’anthologie a été publié originalement au Japon par Kodansha en 1983 parmi la collection Osamu Tezuka Manga Complete Works (#261), mais cette édition ne contenait que huit récits (omettant “Révolution“ et  “La Montagne du Démon“). Vous pouvez en voir un extrait d’une cinquantaine de pages (en japonais) sur le site de Rakuten.

Liste des récits de Pomme Mécanique (時計仕掛けのりんご) :

  • “Pomme Mécanique“ (時計仕掛けのりんご / Tokei Jikake no Ringo, 63 p., paru le 1970/04/17-05/08 dans ”Weekly Post” (Shogakukan))
  • “Révolution“ (レボリューション / Revolution, 48 p., paru les 1973/01/06, 13 & 20 dans ”Manga Sunday” (Business Nihonsha))
  • “Le Retour“ (帰還者 / Kikan-sha / lit. “Rapatrié”, 38 p., paru les 13 et 27 janvier 1973 dans “Play Comic” (Akita Shoten))
  • “La Montagne du Démon“ (魔の山 / Ma no Yama, 30 p., paru le 08/06/1972 dans “Weekly Shonen Sunday” (Shogakukan))
  • “Le Diable entre en Scène“ (悪魔の開幕 / Akuma no Kaimaku / lit. “l’ouverture du diable”, 28 p., paru en novembre 1973 dans “Suppend Young Comic” (Shonen Gahosha))
  • “Immaculée Conception“ (聖女懐妊 / Seijo Kainin / lit. “Sainte Grossesse”, 22 p., paru en janvier 1970 dans “Play Comic” (Akita Shoten))
  • “Yellow Dust“ (イエロー・ダスト / Yellow Dust, 20 p., paru en juillet 1972 dans “Young Comic” (Shonen Gahosha))
  • “L’Exécution eut lieu à 15 heures“ (処刑は3時におわった / Shokei wa 3-ji ni Owatta, 17 p., paru en juin 1968 dans “Play Comic” (Akita Shoten))
  • “Nuit sur la Rocade“ (バイパスの夜 / Baipasu no Yoru / lit. “Nuit de contournement”, 17 p., paru en octobre 1969 dans “Weekly Post” (Shogakukan))
  • “Le Kyste“ ( / Fukuro / lit. “Sac”, 15 p., paru en mai 1968 dans un supplément de “Manga Sunday” (Business Nihonsha))

Si l’on ignore le style daté et même parfois caricatural de Tezuka, cette anthologie est un véritable chef d’oeuvre qui démontre bien la maîtrise qu’avait le “dieu des mangas” des courts récits de science-fiction. On y retrouve des histoires de très haut niveau qui n’ont rien à envier à la science-fiction américaine de l’âge d’or (années ’30-’50) ou de la nouvelle vague (’60-’70). Un excellent manga qu’il faut lire absolument !

Pomme mécanique : et autres histoires courtes, par Tezuka Osamu (Traduction par Pierre Giner). Pomponne: Isan-Sha (Fuji Manga Classiques / Osamu Tezuka’s Dark Anthology Collection), avril 2024. 320 pages, 17.5 x 24.5 cm, 30.00 € / $56.95 Can, ISBN 978-2-492463-27-3. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-4-0

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© 2023 by Tezuka Production. All Rights Reserved. © 2024 Fuji Manga (Isan-sha s.a.r.l.) pour l’édition française.

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Ane no Kekkon 1

AneNoKekkon-1-cov“Yori Iwatani est bibliothécaire. Elle mène une petite vie tranquille, en veillant à se tenir éloignée des histoires d’amour, qui ne sont à ses yeux que source de complication. Un jour, un très bel homme se présente à elle. Il se dit être un ami d’enfance. Yori pense qu’il s’agit d’un canular. Pourtant Maki affirme avoir grandi à ses côtés, et déclare même qu’ils étaient proches. Aujourd’hui, le jeune homme est marié à une femme qui ressemble comme deux gouttes d’eau à Yori, cependant cette ressemblance ne lui suffit apparemment pas puisqu’il semble toujours intéressé par Yori. Cette situation est très embarrassante pour la demoiselle qui cherche désespérément à l’éviter !”

[Texte de promotion; voir aussi la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

Ane no kekkon (姉の結婚 / “le mariage de ma sœur”) est un manga josei par Keiko Nishi. Il a été prépublié dans le magazine mensuel Flowers (de novembre 2010 à octobre 2014) avant d’être compilé en huit volumes chez Shōgakukan (2011-2014).  J’ai découvert cette auteure grâce à la série documentaire “Manben” sur NHK World (voir mon article à ce sujet) qui consacre un épisode à Keiko Nishi (où nous l’observons dessiner des pages de Hatsukoi no Sekai). On la présente comme une mangaka de talent, avec plus d’une trentaine d’années d’expérience, qui se spécialise dans les histoires shōjo et josei romantiques caractérisées par une imagerie élégante, des personnages féminins un peu maladroits et le fait qu’elle tend à représenter les émotions des personnages sans utiliser de mots.

Premièrement, je ne comprends vraiment pas pourquoi Panini a utilisé le titre original japonais sur la couverture alors qu’une traduction (comme “Le mariage de ma grande sœur”) aurait très bien pu faire l’affaire. Deuxièmement, nous ne pourrons jamais lire la suite de cette histoire en français, car Panini a interrompu la publication de cette série de huit volumes après la parution du troisième. Finalement, je trouve étrange que les seuls ouvrages de cette mangaka de talent a avoir été traduit en français soient des titres assez anciens (Voyage au bout de l’été (亀の鳴く声, 2008 — voir mon commentaire sur ce titre), Ane no kekkon (姉の結婚, 2010-2014) et Avec Toi (シロがいて, 2015)) alors que ses titres plus récents ou en cours de publication sont probablement encore meilleurs puisque son talent a sans doute mûri avec les années et l’expérience. Il faut croire que le genre d’histoire d’amour qu’elle écrit ne doit pas plaire aux Français…

Liste de ses ouvrages récents:

Ceci dit, cette série nous offre un assez bon manga. L’histoire est intéressante (Yori Iwatani est une bibliothécaire dans la quarantaine qui a renoncé à l’amour), mais aussi un peu irritante (à cause du comportement harassant et monstrueux de Makoto Maki, son prétendant), la narration est plutôt fluide et j’aime bien le dessin fin et élégant de Keiko Nishi. C’est une bonne lecture, plutôt agréable. Il est juste dommage que nous ne pourrons pas lire la suite en français au-delà du troisième volume…

Ane no kekkon, par Keiko Nishi. Saint-Laurent-sur-Var: Panini Manga, juillet 2013. 192 pages, 11.5 x 17.5 cm, 7.29 € / $12.95 CAN, ISBN 978-2-8094-3186-5. Pour un lectorat adolescent (12+). stars-3-0

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© 2011 Keiko Nishi. © 2013 Panini France S.A. pour l’édition française.

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Voyage au bout de l’été

VoyageAuBoutdelEte-cov“Makoto est un fonctionnaire de province on ne peut plus ordinaire. Sa seule passion est de dessiner en secret… des mangas pour filles ! Mais quand un jour, Kureha, jeune lycéenne plutôt triviale, tombe sur ses planches et commence à les lire, leur quotidien va basculer. Cette dernière, complètement enthousiaste et émue par ce qu’elle vient de lire, embarque Makoto de force dans une drôle d’aventure : en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, les voilà partis en direction de Tôkyô, pour présenter le travail de Makoto chez un éditeur ! C’est le début d’un voyage qui changera à jamais leurs vies…”

[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

VoyageAuBoutdelEte-p033

p. 33

Voyage au bout de l’été (亀の鳴く声 / Kame no Naku Koe / lit. “le cri de la tortue”) est un manga josei par Keiko Nishi. Il a été prépublié dans le magazine Flowers (de décembre 2007 à mai 2008) avant d’être compilé en un seul volume chez Shōgakukan en 2008.  J’ai découvert cette auteure grâce à la série documentaire “Manben” sur NHK World (voir mon article à ce sujet) qui consacre un épisode à Keiko Nishi. On la présente comme une mangaka de talent, avec plus d’une trentaine d’années d’expérience, qui se spécialise dans les histoires shōjo et josei romantiques caractérisées par une imagerie élégante, des personnages féminins un peu maladroits et le fait qu’elle tend à représenter les émotions des personnages sans utiliser de mots.

Makoto, un homme reclus de vingt-sept ans, dessine un manga qu’il n’a jamais montré à personne. Dans un café, Kureha, une très belle adolescente avec du caractère, entrevoit le manga et lui demande si elle peut le lire. Elle le trouve si bon qu’elle incite l’homme à le faire publier. Elle le force littéralement à se rendre avec elle à Tokyo pour le présenter à un éditeur. Multiples imbroglios s’ensuivent et il tombe amoureux d’elle et ils finissent ensemble (Yikes! Gare à la différence d’âge!). À travers le récit principal, il y a aussi une autre histoire à laquelle je n’ai pas compris grand-chose (au début, j’ai cru qu’il s’agissait de l’histoire de la famille de la jeune fille, mais serait-ce plutôt l’histoire du manga que l’homme est en train de dessiner ? Ce n’est pas clair).

L’histoire est plutôt bonne et le dessin est assez bien, mais malheureusement l’ensemble reste très décevant, principalement à cause de deux éléments. L’aspect le plus difficile dans la création d’une BD ou d’un manga est d’obtenir une narration fluide, c’est-à-dire que la transition entre les cases offre au lecteur une excellente compréhension du déroulement de l’action. Il est évident qu’à l’époque où elle a créé ce manga, l’artiste ne maîtrisait pas encore cet aspect important de la scénarisation du récit. De plus, Nishi dessine avec des traits assez fins qui malheureusement perdent un peu de détails quand la planche est réduite à un format de poche… Malgré une bonne histoire et un beau dessin, la déficience de la narration en fait un manga plutôt moyen, à lire par curiosité.

Voyage au bout de l’été, par Keiko Nishi. Rancon: Édition Akata, janvier 2018. 190 pages, 11.2 x 17.6 cm, 7.10 € / $12.95 CAN, ISBN 978-2-36974-259-3. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-2-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

© 2008 Keiko Nishi. © 2018 Éditions Akata pour l’édition française.

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Revue de ‘zines [002.024.238]

Revue de ‘zines

Je continue mon perpétuel rattrapage sur les magazines et autres ‘zines pertinents dans mon champs d’intérêt… Pour vous éviter le soucis de courir après l’information, j’en épluche donc le contenu pour vous. C’est plein de bonnes suggestions de lectures… (Faute de temps et d’énergie j’ai limité ou omis les hyperliens. Si vous voulez en savoir plus sur un auteur, un titre ou un sujet vous pouvez consulter par vous-même soit Google ou Wikipedia!)

dBD #181 (mars 2024)

dBD-181Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Heart Program T.1 par Hinata Nakamura chez Delcourt/Moonlight, la sortie d’un timbre de la Poste de France à 1.29€ consacré à… Pokémon!, ainsi que le Guidebook Officiel SPY x Family par Tatsuya Endo chez Kurokawa.

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Tehem et Appollo sur Vingt-décembre, chroniques de l’abolition paru chez Dargaud et qui raconte l’abolition de l’esclavage sur l’île de La Réunion.  Les entrevues se poursuivent avec Martine Lagardette & Farid Boudjellal (sur Oum Kalsoum, l’arme secrète de Nasser, chez Oxymore), David Cénou (sur Yougo – Un conscrit Casque bleu, chez La Boite à Bulles), Marie Boisson (sur Bianca et la forêt des parents égarés, chez Misma), ainsi que Frédéric Maupomé & Wauter Mannaert (sur La Quête T.1: La Dame du Lac perdu, chez Le Lombard).

Côté manga on nous offre des entrevues avec Shin’ichi Sakamoto (sur #DRCL Midnight Children, chez Ki-oon, mais aussi sur Kiomaru, Nés pour cogner, Ascension, Innocent et Innocent: Rouge, tous paru chez Delcourt/Tonkam), ainsi qu’avec Akinari Asakura & Takeshi Obata (sur Show-ha Shoten !, un manga consacré à l’univers du manzai, paru chez Kana). On retrouve également un article sur l’autobiographie graphique de Rintarô: Ma vie en 24 images par seconde, parue chez Kana. Finalement, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Blue Giant (l’adaptation animé du manga musical par Shinichi Ishizuka réalisé par Yuzuru Tachikawa), Nodame Cantabille T.1 (Tomoko Ninomiya, chez Pika Masterpiece), Chronique de la mariée de Bretagne (Jinji Takehara, chez Kurokawa), Le cri du Kujima T.1 (Akira Konno, chez Le Lézard noir), The world is dancing T.1 (Kazuto Mihara, chez Véga), Dark Gathering T.1 (Kenichi Kondo, chez Mana Books) et Céline, Une vie parisienne T.1 (Akame Hinoshita, chez Komikku).

Dans le Cahier Critique je note seulement Silent Blue par Icori Ando, chez Delcourt/Moonlight (Bien; “Icori Ando renoue avec la délicatesse qui émanait de Snow Illusion pour un one-shot onirique et mélancolique (…). Cristallin, Silent Blue déploie lentement le sentier conduisant à la connaissance de soi”).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-5

Capsules

dBD #182 (avril 2024)

dBD-182À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Serge Lehman et Frederik Peeters sur Saint-Elme T.5 chez Delcourt. Les entrevues se poursuivent avec Olivier Grenson (sur Le partage des mondes chez Le Lombard), Bédu (sur SangDragon chez Dupuis), Jean-Christophe  Chauzy (sur Sang Neuf chez Casterman), Bruno Lecigne (sur Le système solaire T.1: Mars, avec Fabien Bedouel, et T.2: Jupiter, avec Afif Khaled et Xavier Dujardin, chez Glénat), Timothée Leman (sur Après le monde et Bordeterre T.1: Les Âmes débordées chez Sarbacane), ainsi qu’avec Régis Hautière et Arnaud Poitevin (sur Les Pestaculaires T.1: L’âge tendre chez Rue de Sèvres).

Côté manga on nous offre une entrevue avec Minetarô Mochizuki (sur Dragon Head T.4 chez Pika, Tokyo Kaido T.2-3, Chiisakobé T.3-4 et No manga, No Life T.1 chez Le Lézard Noir). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Yan T.1 (Chang Shen, Glénat), Gate of Nightmare T.1 (Yoshinorin Matsuoka & Hiro Mashima, Pika), Ramen Akaneko T.1 (Angyaman, Kurokawa), Butareba ou l’histoire de l’homme devenu cochon T.1 (Sakai, Minami & Tohsaka, Soleil), Unnamed Memory T.1. (Furumira & Koshimizu, Mana), 360° Material: Coffret T.1 à 4 (Toko Minami, Delcourt/Tonkam), et Breakdown T.1 (Takao Saito, Vega/Dupuis).

Dans le Cahier Critique je note surtout Danzai Lock T.1 par Yasuko Kobayashi et Masaki Nonoya chez Doki-Doki (Super; “un seinen dystopique plutôt relevé (…) qui maintient le lecteur en haleine tout au long de ce premier tome extrêmement riche et dense“), 

Rien de bien excitant cette fois-ci, mais tout de même une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-3-0

Capsules

dBD #183 (mai 2024)

dBD-183Dans le cahier actualités on mentionne la parution de Aux origines du manga: de la période Heian à l’ère Meiji par Isao Shimizu aux Éditions de la Martinière.

À la une de ce numéro on retrouve une entrevue avec Christophe Bec sur Les Nouvelles Aventures de Bruce J Hawker T.1 chez Le Lombard.  Les entrevues se poursuivent avec Mo/CDM (sur Gen War T.1-2 chez Fluide Glacial), Bastien Vivès (sur Héritages aux Éditions Huberty & Breyne), Lucas Varelas et Hervé Bourhis (sur American Parano T.1 chez Dupuis), Yu Pei-Yun (sur Le Fils de Taïwan chez Kana), ainsi qu’avec Nicolas Wouters et Mathilde Van Gheluwe (sur Magda, cuisinère intergalactique T.3: Par-delà les étoiles chez Sarbacane).

Côté manga on nous offre un article sur Gou Tanabe (qui adapte H.P. Lovecraft en manga avec entre autre Dans l’abîme du temps, Les montagnes hallucinées L’Appel de Cthulhu et L’Abomination de Dunwich chez Ki-oon) et on en profite pour introduire les autres voix de l’horreur: Kazuo Umezu (Je suis Shingo chez Le Lézard Noir), Shuzo Oshimi (Les liens du sang chez Ki-oon), Junji Ito (Soichi chez Mangetsu) et Mokumokuren (The Summer Hikaru Died chez Pika). Également, “Le Territoire des Mangas” nous présente sur deux pages les nouveautés du genre : Le cadavre vivant (Ideshi Hino, IMHO), Death Game T.1 (Miyatsuki & Tanaka, Vega), Stunt T.1: The 9th Ghost (Sora Daichi, Glénat), Le Marquis d’Amnésie T.1 (Cocoa, Harushino & Ichige, Soleil), Le Guérisseur de l’ombre T.1 (Junoichi & Hirshikawa, Komikku), Dead Rock T.1 (Hiro Mashima, Pika) et Le roi des bugs T.1 (Tony, Dupuis).

Dans le Cahier Critique je note Petite Forêt par Daisuke Igarashi chez Moonlight (“Lecture apaisante et pleine de recettes de cuisine auxquelles on ne pense jamais“), The Jojolands T.1 par Hirohiko Araki chez Delcourt (Super; spinoff de Jojo Bizarre Adventure, “Bourré de références à la musique, la mode et la pop culture, The Jojolands est au manga ce que les films de Tarantino sont au cinéma”), Murmures des sous-bois par Kengo Kurimoto chez Rue de Sèvres (Super; “C’est très mignon, bien raconté et assez poético-écologique”) et Le Problème à Trois Corps T.1 par Liu Cixin, Jin Cai et XuDong Cai chez Le Rayon Imaginaire / Hachette Heroes (Bof; “cette version (…) est une vrai déception. La narration est d’une lenteur éprouvante, le découpage extrêmement répétitif, (…) quand au dessin, outre sa platitude et son manque d’inspiration, il baigne dans des couleurs d’ambiances si sombres qu’elles altèrent la lisibilité de l’ensemble”).

Une lecture indispensable pour se tenir au courant des nouveautés en BD. stars-4-0

Capsules

 Métal Hurlant N°10 (Février 2024)

MH-10La nouvelle formule de MH est maintenant essentiellement consacrée à la publication de récits inédits (avec occasionnellement un ou deux récits “vintages”, c’est-à-dire qui ont déjà été publié dans les pages du magazine). Ce numéro regroupe 23 récits et 12 articles (que je n’ai parcourue qu’en diagonale) sur le thème de “la mécanique du grain de sable” c’est-à-dire quand la réalité dérape — un thème profondément dickien. Comme pour les numéros que j’ai commenté précédemment, la plupart des styles (extrêmement variés) des artistes n’étaient pas toujours de mon goût mais j’ai trouvé que tous ces courts récits étaient intéressants et méritaient d’être lu. J’ai mis en caractères gras les titres les plus intéressants (narrativement et/ou graphiquement)…

Ce numéro nous présente donc les récits suivants: “Trois jours en septembre” (Nikola Pisarev, 11 p.), “Appartement vue mer” (Grégory Panaccione, 9 p.), “Brèches” (Yuri Campos, B&W, 13 p.), “Eva” (Nicolas Pothier & Sera, 6p.), “Une journée comme les autres” (Munuera, 7 p.), “Ne quittez pas” (Chabouté, B&W, 7 p.), “Life in a day” (Jean-Philippe Peyraud & Antonio Lapone, 9 p.), “Le trou” (Eliot, 9 p.), “Life+” (Joseph Falzon, 9 p.), “Touplitou et ses amis” (Thomas Bidault, 5 p.), “Happy death” (Grégory Panaccione & Roberto Zaghi, B&W, 9 p.), “Prendre la vague” (Yann Bécu & Masha Moran, 13 p.), “Comme dans un rêve” (Thea Rojzman & Sandrine Revel, 5 p.), “Bureaucratie éternelle” (Maria Prêtas, 9 p.), “Monsieur Henri” (Poe & Ké Clero, 6 p.), “Une petite fin du monde” (Fabrizio Dori, 9 p.), “Cendres” (Facundo Nehuén López, 11 p.), “Tombés du ciel” (Harry Bozino & Sagar, 11 p.), “Ego 5.2” (Nikola Witko, 9 p.), “Quantum  God” (Florian Breuil, 9 p.), “Eracle” (Alessio Fioriniello, 11 p.), “L’Homme au téléphone” (Jean-Pierre Dionnet & Frank Margerin, paru dans MH en janvier 1977, B&W, 9 p.), et “Sousvivalisme” (Alex Ristorcelli, d’après “Breakfast at Twilight” de Philipe K. Dick, 13 p.).

Une très bonne façon de prendre le pouls de la BD de SF actuelle. stars-3-5

Pour plus d’Infos: [ GoodreadsHumanosNelliganWikipedia ]

Capsules

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Blue World #1-3

BlueWorld-1-covVol. 1

“Les “trous bleus” conduisant dans le passé sont bel et bien réels. Une expédition a prouvé l’existence de l’un d’eux, au large des Comores. Mais cette fois, un trou bleu menant au Jurassique est découvert au fond du loch Ness. Convoitant les ressources du monde préhistorique, le Royaume-Uni et les États-Unis mettent sur pied une ambitieuse mission d’exploration. Alors que l’équipe est sur le point de se mettre à l’œuvre, un étrange et terrible accident se produit, livrant les survivants à une nature aussi luxuriante que dangereuse…”

[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]

Blue world T.1, par Yukinobu Hoshino (Traduit par Aurélien Estager). Vanves: Pika Édition (Coll. Pika Graphic), janvier 2022. 332 pages, 17.4 x 24 cm, 20.00 € / 32.95 $Can, ISBN 978-2-8116-5175-6. Pour un lectorat adolescent (14+), sens de lecture original japonais. Extrait disponible.

BlueWorld-2-covVol. 2

“L’expédition devant explorer le Jurassique est bloquée à l’ère des dinosaures à la suite de la disparition du trou bleu ! Pour rejoindre le monde moderne, les survivants n’ont d’autre choix que d’emprunter un autre trou bleu, dont ils ignorent la position exacte. Commence alors un long et périlleux voyage à travers le Gondwana pour rechercher le portail spatio-temporel. Les attaques perpétuelles des dinosaures carnivores et l’hostilité de leur environnement mettra à rude épreuve l’humanité du groupe tout au long du trajet…”

[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]

Blue world T.2, par Yukinobu Hoshino (Traduit par Aurélien Estager). Vanves: Pika Édition (Coll. Pika Graphic), avril 2022. 336 pages, 17.4 x 23.9 cm, 20.00 € / 32.95 $Can, ISBN 978-2-8116-5176-3. Pour un lectorat adolescent (14+), sens de lecture original japonais. 

BlueWorld-3-covVol. 3

“Arrivée au trou bleu de Tristan da Cunha, le groupe est frappé de désespoir : il est accueilli par d’incessantes éruptions et assailli de bombes volcaniques meurtrières. Résignés, ils reprennent leur traversée infernale vers le trou bleu des Açores… Mais ils doivent désormais parcourir plus de quatre mille kilomètres en une semaine ! L’ampleur absurde de leur tâche les plongera-t-elle tous dans une folie autodestructrice ? De l’autre côté du trou bleu, l’instabilité du passage rend ardu le sauvetage de l’expédition…”

[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]

Blue world T.3, par Yukinobu Hoshino (Traduit par Aurélien Estager). Vanves: Pika Édition (Coll. Pika Graphic), août 2022. 332 pages, 17.4 x 24 cm, 20.00 € / 32.95 $Can, ISBN 978-2-8116-5177-0. Pour un lectorat adolescent (14+), sens de lecture original japonais. 

(Attention, lire l’avertissement de possibles divulgâcheurs)

Blue World (ブルーワールド / Burū wārudo) est un manga seinen de science-fiction par Yukinobu Hoshino qui a d’abord été prépublié au Japon dans le périodique mensuel Afternoon entre 1995 et 1998 avant d’être compilé en quatre tomes chez Kōdansha en 1996-1998. Il y a eu également une édition Bunkoban (format poche) en deux tomes en mai et juin 2001, puis une nouvelle édition (Shinsōban) en trois tomes en 2012-2013. C’est cette dernière édition qui a été utilisée pour la traduction française chez Pika. Il a également été traduit en coréen, chinois et thaïlandais. 

Blue World fait suite à Blue Hole (dont j’ai déjà commenté les premier et second tomes), mais avec un nouveau groupe de personnages (principalement les journalistes américains Harry Steele et Margie Carradine, le Professor Camelot et sa petite-fille Pat, le Lieutenant Jean Hart de la Royal Navy, le sergent Scimitar et le Capitaine Glock des U.S. Marines). Une expédition traverse le “trou bleu” du loch Ness et se retrouve cette fois au large des Comores à l’ère jurassique. Toutefois, l’affaiblissement du champ magnétique terrestre amène le trou bleu à se refermer et l’expédition se retrouve coincée à l’époque préhistorique. Dans un récit un peu trop similaire à la série précédente, le petit groupe d’explorateurs doit survivre tant à l’hostilité des dinosaures qui les entourent qu’à l’instinct violent et destructeur des militaires qui les accompagnent ! Une mission de secours est toutefois possible en utilisant les portails spatio-temporels de plusieurs époques, mais pour cela ils doivent se rendre au trou bleu des Açores et ainsi traverser tout le continent africain en une seule semaine! À la fin, tout semble perdu… mais un retournement de situation in extremis permet finalement au groupe de revenir à l’époque moderne.(Surligner pour révéler la dernière phrase. Attention, divulgâcheur!)

Ce manga présente un bon récit d’action qui s’apparente à de la hard science-fiction, car il semble fort bien documenté, mais demeure toutefois plutôt invraisemblable. On y retrouve une action soutenue où l’on peut particulièrement apprécier le style réaliste et précis de Hoshino, qui se rapproche du Gekiga, et qui illustre de façon intéressante la faune et la flore du Jurassique. Cela offre donc une bonne et agréable lecture. stars-3-0

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonGoodreadsGoogleNelliganWikipediaWorldCat ]

© 2013 Yukinobu Hoshino. All rights reserved. © 2022 Pika Édition pour la version française.

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