Vendredi nature [002.020.59]

Pachyornis elephantopus

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[ iPhone 8+, Musée de la Civilisation de Québec, 2019/06/26 ]

Moa, Nouvelle-Zélande, Pléistocène et Holocène (c. 500 ans),
Natural History Museum of London

Le Moa (Heavy-footed Moa) est une espèce éteinte d’oiseaux géants originaires de Nouvelle-Zélande. C’est un animal vertébré de la classe des Aves, de l’ordre des Dinornithiformes, de la famille des Emeidae, du genre Pachyornis et de l’espèce Pachyornis elephantopus. Ils étaient dépourvus d’ailes et ne pouvaient donc pas voler.

J’ai pris cette photo en visitant l’exposition “Curiosités du monde naturel” qui se tenait au Musée de la Civilisation de Québec du 16 mai 2019 au 19 janvier 2020. J’en ai déjà parlé dans mes billets “Vendredi nature” des 002.020.017002.020.024, 002.020.031002.020.038002.020.045 et 002.020.052.

Voir aussi le vidéo memento de ma visite.
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Image du mer-fleuri [002.020.057]

Lilas à fleurs de jacinthe • Hyacinth lilac

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[ Nikon D3300, Jardin botanique, 2019/05/24 ]

DSC_1741Le lilas est un arbuste ornemental de la classe des Magnoliopsida, de l’ordre des Scrophulariales, de la famille des Oleaceae et du genre des Syringa.  Le lilas à fleurs de jacinthe (Syringa x hyacinthiflora) est un hybride canadien entre le Syringa vulgaris et le Syringa oblata. Ici il s’agit du cultivarPocahontas” qui est une plante extrêmement vigoureuse, rustique et résistante au froid, et qui offre une floraison hâtive. Ses fleurs sont d’un riche violet. Vivement le mois de mai ! [ Translate ]

Ratings

J’ai déjà traité de ce sujet dans mon article “L’Art subtil du commentaire-critique” (ou sa version antérieure, en anglais, “The controversial art of reviewing”) mais comme on me demande de temps temps la signification de chaque valeur de mon système de pointage je le répète ici en rappel.

I have already dealt with this subject in my article (in French) “L’Art subtil du commentaire-critique” (or in its previous version, in English, “The controversial art of reviewing”) but from time to time I am asked the meaning of each value of my point system so I repeat it here as a reminder.

stars-0-0 0 / .5

Nul / Pathetic

Un navet (Indice à n’utiliser que très rarement) / Don’t even think about this title (You should use this rating quite rarely)
stars-1-0

 1 / 1.5

Pauvre / Poor

Ne mérite pas d’attention (Indice à utiliser rarement) / It’s not worth wasting your time and money on this title (Use this rating rarely)
stars-2-0

2

Passable / Fair

Décevant, comporte de l’intérêt surtout pour les mordus ou les curieux / Disappointing, but if you’re curious you can always check it out or flip through it at the library
stars-2-5

2.5

Moyen / Average

Ordinaire, à voir mais sans plus / it’s a title worth watching or reading, but maybe you should just rent it or borrow it—from a friend or the public library
stars-3-0

3

Bon / Good

Intéressant / An interesting title that I recommend purchasing
stars-3-5

3.5

Très bon / Very Good

Très Recommandé / A great title that is definitely recommended
stars-4-0

4 / 4.5

Excellent / Excellent

À voir/lire absolument ! (soyons aussi parcimonieux avec ce genre d’indice) / An absolute must-see or read title (use this rating rarely)
stars-5-0

5

ExceptionnelOutstanding

Chef d’œuvre !! (ce genre d’indice devrait être très rare) / It’s a masterpiece or instant classic worth collecting (such titles are exceptional and therefore this rating should be used parsimoniously)

J’évite de donné des évaluations en dessous de 2.5 ou au-dessus de 4. Quand je transfert un commentaire vers un site qui n’utilise pas de demi-point (comme Goodreads) j’arrondi généralement vers le BAS (donc un 3.5 deviendra un 3).

I avoid giving ratings below 2.5 or above 4. When I transfer a comment to a site that does not use half points (like Goodreads) I generally round it down (so a 3.5 rating will become a 3).

Haïku to end February

Knowledge is key to everything —
It opens the doors to a harmonious life
And to the understanding of the universe

Η γνώση είναι το κλειδί για τα πάντα
Ανοίγει τις πόρτες σε μια αρμονική ζωή
Και στην κατανόηση του σύμπαντος

Quae clavis est scientia
Qui dilatat viam ad concordiam
Et universe intellectum de

[ Traduire ]

Revue de ‘zines [002.020.053]

Je continue de passer en revue pour vous quelques périodiques intéressants, cette fois-ci consacrés à la bande dessinée et aux littératures de l’imaginaire…

dBD #140 (Février 2020)

5e257a90-2f24-4934-8b5f-65e23624b36eÀ la une de ce numéro on retrouve une interview avec Blutch & Robber au sujet de leur album de Tif et Tondu Mais où est Kiki ainsi que le roman illustré L’Antiquaire sauvage (tous deux chez Dupuis). Cela se poursuit avec des interviews de Lewis Trondheim (sur son exposition au Musée de la cité internationale de la bande dessinée et de l’image à Angoulême jusqu’au 10 mai), avec Homs sur le tome 4 de Shi (sur un scénario de Zidrou, chez Dargaud), avec Frank Le Gall sur l’album Mary Jane (co-réalisé avec Damien Cuvillier, chez Futuropolis), Théodore Poussin: Cahiers t.5, Art Satoe 1/3 (chez Dupuis) et La Cantina (aux Éditions Alma), avec Néjib sur Swan t.2: Le chanteur espagnol (chez Gallimard), avec Carlos Hernandez sur  Le rêve de Dali (chez 21g), avec Elsa Brants sur l’oeuvre de Rumiko Takahashi (qui présidera cette année le festival d’Angoulême) et avec Jean-David Morvan sur l’album jeunesse Irena t.5 (chez Glénat). On note également un article sur la fin de Walking Dead (T. 33, Épilogue, par Robert Kirkman & Charlie Adlard, chez Delcourt).

Dans le cahier critique je remarque le tout dernier Naoki Urasawa, Asadora ! t.1 chez Kana (Top! “Urasawa démontre une nouvelle fois toutes ses qualités d’écriture et de mise en scène dans un premier volume qui s’annonce très prometteur”) ainsi que les deux premiers tomes de Jujutsu Kaisen, par Gege Akutami chez Ki-oon (Super, un shonen supernaturel par “un jeune mangaka qui publie son premier récit en France (…) c’est bien écrit et dialogué, les personnages secondaires sont intéressants et la mise en scène nerveuse à souhait”).

Un numéro informatif mais qui n’offre rien de trop excitant… stars-3-0

Capsules

Solaris #213 (Hiver 2020 / v. 45, #3)

Solaris213_C1-253x400J’ai déjà introduit Solaris, un périodique québécois de science-fiction et de fantastique, alors que je commentais son numéro 198 et j’ai, plus récemment, fait une entrevue-capsule avec le coordonateur de la revue, Jonathan Reynolds. Je regrette toutefois de ne pas en avoir parlé plus souvent, car elle nous offre en deux volets une fenêtre privilégiée sur la SF&F francophone (dont la SFFQ). D’une part, grâce aux courtes nouvelles qui y sont publiées, nous pouvons nous tenir à jour sur ce qui s’écrit dans le genre des littératures de l’imaginaire et aussi découvrir de nouveaux auteurs. D’autre part, grâce à ses articles et commentaires de lectures, nous obtenons une assistance précieuse pour comprendre la mécanique des genres et choisir les titres les plus intéressants à lire. C’est un outil indispensable à tout amateur de SF et de fantastique, d’autant plus qui n’y a plus beaucoup de périodiques francophones sur ces sujets (au Québec: Brins d’éternité, en France: principalement Bifrost, Galaxies, ReS Futurae [Sources: Ent’revues, nooSFere, Skop]).

Dans le volet fiction, ce numéro nous offre d’abord six histoires courtes:

  • “Chasseuse de soleil”, par Chloé Jo Bertrand. Ce texte est le lauréat du Prix Joël-Champetier 2019, décerné à un auteur francophone non-canadien. Dans un futur affligé par un hiver nucléaire qui a recouvert la planète d’une couche nuageuse, une jeune femme parcours l’Europe à la recherche du soleil. C’est un super beau récit, bien écrit et captivant. stars-4-0
  • “Monstresse”, par Sylvain Lamur. Une femme enceinte à bord d’un vaisseau spatial fait des cauchemars… C’est bien écrit mais j’ai pas trop compris ce qui se passait… stars-2-0
  • “Parler aux murs”, par Geneviève Blouin. Dans la vague des télé-réalités de rénovation et du mouvement KonMari, on trouve ici un petit récit humoristique où une thérapeute immobilier “parle” aux habitations (et non à leurs occupants) pour améliorer leur bien-être. Amusant sujet et intéressante narration. stars-3-0
  • “Nouvelle Représentation”, par Frédéric Parrot. Les Baïlorms sont une forme d’amibe/céphalopode télépathe en mission de reconnaissance sur Terre. Comme couverture, ils dansent au théâtre  Ludoscole pour le plaisir des humains qui ne se doutent de rien. Mais la représentation tourne mal… Intéressante scènette mais la fin demeure un peu obscure. stars-2-5
  • “Une table vide…”, par Michèle Laframboise. Une petite bande dessinée de deux pages rendant hommage à Joël Champetier, un “auteur accueillant et sympa (…) avec toujours un bon mot pour nous redonner courage.” stars-3-0
  • “Une nouvelle fantastique”, par Hugues Morin. Un homme tente de ressusciter son meilleurs ami mort de la leucémie… Très beau texte en hommage à Joël Champetier (le titre de chaque chapitre fait référence à une oeuvre de Joël). L’écriture est une bonne façon d’affronter le deuil en exprimant nos souhaits et regrets… stars-3-5

Dans le volet documentaire, on retrouve les incontournables Carnets du Futurible (par Mario Tessier) qui abordent cette fois le sujet de “la transmission sans-fil ou la radio en science et en fiction“. En bon historien, le Futurible commence par nous parler de l’invention de la TSF ou de la radio, puis il développe en expliquant comment celle-ci a été anticipée, puis utilisée en fictions, et surtout quelle a été l’importance et les conséquences des développements subséquents: télévision, radar, télécommande, téléphonie cellulaire, bluetooth, wi-fi, RFID, CB, baladodiffusion, radiodrame, radioastronomie, etc. Et, en bon bibliothécaire, le tout est très bien documenté. Tout à fait fascinant ! stars-4-0

Le volet documentaire se poursuit avec les commentaires de lectures (critiques) qui se divisent en deux segments: l’un consacré aux ouvrages publiés au Québec (“Les Littéranautes”) et l’autre aux ouvrages publiés ailleurs (“Lectures”). Sur la trentaine ouvrages commentés (voir le sommaire en ligne pour la liste), je remarque surtout Oshima (Serge Lamothe, Alto), GEIST: Les héritiers de Nikola Tesla (Sébastien Chartrand, Alire), Pierre-de-vie (Jo Walton, Lunes d’encre), Trois Hourras pour Lady Evangéline (Jean-Claude Dunyach, L’Atalante), Or et Nuit (Mathieu Rivero, Les Moutons électriques), Le Temps de la haine (Rosa Montero, Métailié), et The Empire of Corpses (Project Ito & Toh Enjoe, Pika Roman, à ne pas confondre avec la version manga).

Comme je l’ai mentionné par le passé, je trouve dommage que les commentaires de lectures ne soient pas accompagnés d’un système de pointage (rating) numérique ou étoilé qui permettrait aux lecteurs d’avoir une idée immédiate et précise de ce que le critique pense de l’ouvrage qu’il commente. C’est une façon succincte pour le commentateur de résumer son évaluation comparative de l’intérêt (le sujet), de la qualité (technique d’écriture) et de la performance (divertissant ou non) du texte critiqué. C’est sans doute une politique éditorial raisonnée mais je suis en désaccord…

Solaris se présente dans un intéressant format de poche qui offre un contenu hybride entre une revue et une anthologie (Solaris se proclame d’ailleurs comme étant “l’anthologie permanente des littératures de l’imaginaire”). Personnellement, je n’aime pas trop lire des nouvelles (histoires courtes) car quand on viens à peine de se familiariser avec les personnages, le sujet et le monde où le récit se déroule, c’est déjà fini… Par contre, je comprend bien l’importance de ce format pour les auteurs (débutants ou pros) qui veulent fourbir leur talent ou expérimenter avec un genre ou des idées. Il faut bien que ces textes là soient publiés quelques parts et c’est pourquoi des revues comme Solaris sont essentielles à la bonne santé d’une littérature, quelle qu’elle soit. Toutefois, moi, je préfère lire Solaris pour ses articles et commentaires de lectures. En ce sens, la revue joue un rôle tout aussi essentiel d’aide au lecteur.

Comme toute revue, le contenu est plutôt inégal d’un numéro à l’autre. Dans ce cas-ci je suis un peu déçu car on ne retrouve que deux très bon ou excellent textes et un seul article (quoique le Futurible est toujours constant dans son excellence) — et rien sur le cinéma ou la BD. C’est la dure réalité économique des revues papiers qui sont limités par l’espace du contenu ou leur périodicité. Toutefois, ce numéro reste une très bonne lecture: divertissante, intéressante, enrichissante et qui offre quelques découvertes aux lecteurs avides de littératures de l’imaginaire… À lire absolument si vous en êtes.

Solaris #213, collectif édité par Jean Pettigrew et coordonné par Jonathan Reynolds. Lévis: Publications bénévoles des littératures de l’imaginaire du Québec, janvier 2020 (trimestriel: Hiver). 162 pages, $C 13.95, ISSN 0709-8863. Pour lectorat adolescent (14+). stars-3-5

[ AmazonBiblioGoodreadsWikipediaWorldCat ]

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Capsules

Image du chat-medi [002.020.053]

Saya et Caramel sur le divan

Saya et Caramel sur le divan

[ iPhone 11 Pro, 2020/02/14 ]

Saya et Caramel partagent le même espace, ce qui est rare. Est-ce parce que c’est la Saint-Valentin? Ou Saya donne son support moral à Caramel qui se remet à peine d’un période de léthargie inquiétante et dont la cause nous est inconnue… Néanmoins, après quelques jours à le nourrir à la main et le faire boire à la pipette, il est redevenu peu à peu actif. Aujourd’hui, il va beaucoup mieux. [ Translate ]

Vendredi nature [002.020.052]

Ursus maritimus

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[ iPhone 8+, Musée de la Civilisation, 2019/06/26 ]

Squelette d’ours polaire, archipel arctique canadien, Musée canadien de la nature

J’ai pris cette photo en visitant l’exposition “Curiosités du monde naturel” qui se tenait au Musée de la Civilisation de Québec du 16 mai 2019 au 19 janvier 2020. J’en ai déjà parlé dans mes billets “Vendredi nature” des 002.020.017002.020.024, 002.020.031002.020.038 et 002.020.045. Voir aussi le vidéo memento de ma visite.
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Image du mer-fleuri [002.020.050]

Lobélie cardinale • Cardinal flower

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[ Nikon D3300, Jardin botanique, 2019/09/08 ]

DSC_1970La Lobelia cardinalis est une espèce de plante vivace à fleurs de l’ordre des Asterales, de la famille des Campanulaceae, et du genre des Lobelia. Elle est apparentée à la grande lobélie (Lobelia siphilitica) et au tabac indien (Lobelia inflata). Les Zuni l’utilisaient contre les rhumatismes et l’inflammation, alors que les Pentagouets s’en servaient comme un substitut de tabac. Elle contient certain alcaloïdes, dont la lobelamine et la lobeline, et est donc potentiellement toxique si ingérée en grande quantité. Il existe plus de trois-cent espèces de lobelia. Il s’agit ici d’une variété hybride (développée par Thurman Maness de Pittsboro, NC) et du cultivar “Monet Moment” dont les fleurs sont particulièrement appréciées des papillons et des colibris. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles) [ Translate ]

Shaft

Shaft-2019-movie-posterJJ, aka John Shaft Jr (Usher), may be a cyber security expert with a degree from MIT, but to uncover the truth behind his best friend’s untimely death, he needs an education only his dad can provide. Absent throughout JJ’s youth, the legendary lock-and-loaded John Shaft (Jackson) agrees to help his progeny navigate Harlem’s heroin-infested underbelly. And while JJ’s own FBI analyst’s badge may clash with his dad’s trademark leather coat, there’s no denying family. Besides, Shaft’s got an agenda of his own, and a score to settle that’s professional and personal.

[Promotional text from the Dvd sleeve]

>> Please, read the warning for possible spoilers <<

JJ Shaft (Jessie T. Usher) is an FBI analyst. When his childhood friend Karim dies in strange circumstances, he decides to investigate despite his boss opposition. He has no choice but to ask the help of his estranged father, former NYPD detective and private investigator John Shaft (Samuel L. Jackson) — which greatly displeased his mother (Regina Hall). With the extra help of his girlfriend (Alexandra Shipp) and his grand-pa, John Shaft, Sr. (Richard Roundtree), they will attempt to solve the murder and avenge Karim’s death…

This is a funny movie with a high (very high) count of bullets and profanities. It offers a thin and rather unoriginal story wrapped in a series of very entertaining and quite violent action sequences. It is a sort of hommage to a classic blaxploitation legend (four previous movies — three in the 70s with Richard Roundtree [1971, 1972 and 1973] and a 2000 remake with Samuel L. Jackson — and a TV series). That’s it. The movie was not profitable and was scorched by the critics (32% on Rotten Tomatoes) but the viewers seem to have liked it (rated 6.4 on IMDb and audience score of 94% on Rotten Tomatoes). Brainless comedy or outdated reboot, I found it entertaining. Check it out and be the judge — but watch it at your own risk, motherf**ker. stars-3-0

To learn more about this title you can consult the following web sites:

[ AmazonBiblioGoogleIMDbOfficialWikipedia ]

Also, you can check the official trailer on Youtube:

[ Traduire ]

Capsules

Floraison Printanière

Le printemps est un si beau mois
La douce nature partout se réveille
Des fleurs éclosent, et même en moi
Quelque chose d’étrange s’éveille

Une plante pousse dans mon coeur
Se nourris de mon âme, O! douleur
Car tu n’es pas là pour l’arroser
Et de ta tendre voix la réconforter

Le ciel est bleu mais si terne sans toi
Le soleil brille mais j’ai encore froid
Ma fleur est d’une beauté inimaginable
Qui m’est de jour en jour insupportable

Puisse-tu bientôt en ces lieux revenir
Pour entre tes mains la cueillir
Et ainsi mettre fin à ce tourment
Qu’est maintenant devenu le printemps

Clodjee
Morwajal
001.996.074

Note: Un autre poème sur les affres d’une relation longue distance… Il a une forme assez standard de quatre quatrains, hétérométrique (entre huit et douze syllabes), avec des rimes principalement masculines et sur un schéma AABB (sauf pour le premier quatrain qui est en ABAB). C’est un peu fleur bleue et cliché. Je sens que dès lors mon inspiration commençait à s’étioler… Le poète du dimanche sera-t-il bientôt à court de matériel ?

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Le chat du rabbin 9. La reine du Shabbat

le_chat_du_rabbin_9-cov“Le rabbin revient sur un élément ancien, fondateur du principe de départ de la série mythique de Joann Sfar. Le jour de l’enterrement de sa femme, il décide de garder un chat. Le chat. Pour Zlabya. Pour ne pas « être deux ». Des années plus tard, le chat se mit à parler. Un événement hors du commun qui questionna le rabbin sur sa foi, ses croyances, autant qu’il joua un rôle dans le désir de liberté et d’indépendance de la jeune Zlabya. Nous suivons Zlabya dans une aventure située entre le tome 1 et 2.”

[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]

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Page 9

Le Malka des Lions raconte à des enfants incrédules l’histoire du chat du rabbin. Comme preuve il leur présente la longue tresse coupée de Zlabya, puis raconte l’histoire du jour où, se sentant incomprise, elle avait fugué de la maison et s’est fait passé pour un homme afin de pouvoir sortir avec sa copine Oreillette sans se faire emmerder par les hommes. Une fable féministe où Sfar ne manque pas, comme toujours, d’écorcher la religion (particulièrement la sienne, le judaïsme) au passage. Il discours sur l’absurdité de la religion et sur la névrose du juif, qui étouffe car il se sent pris entre les règles religieuses qui interdisent trop de choses et l’étrange hostilité du monde (l’antisémitisme). Si la situation est oppressante pour le juif Maghrébins, elle l’est d’autant plus pour la femme juive…

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Page 10

J’avais peur que le chat du rabbin n’ait plus rien à dire mais, rassurez-vous, Sfar a plus d’un tour dans son sac. Grâce à un judicieux retour en arrière le félin philosophe retrouve toute sa verve. Il récapitule d’abord l’histoire du chat, et donc l’album est un peu lent à partir, mais dès la page quarante-six c’est le début du véritable récit. J’aime bien l’écriture de Sfar qui aborde des sujets difficiles avec humour. Il y a toujours quelques bon gags dans ses albums. J’adore l’épisode où, tant bien que mal, le rabbin essai de donner son sermon à la synagogue et ses ouailles n’arrêtent pas de l’interrompre: “C’est vrai peut-être que les juifs c’est les meilleurs pour raconter les histoires juives. Mais raconter une histoire juive à des juifs, pardon, mais c’est la croix.” 

J’avais trouvé les derniers albums un peu décevants mais celui-ci nous offre à nouveau un récit fort, intéressant, intriguant et divertissant. Par contre, j’ai toujours des réserves quand au style de Sfar, caractérisé par les planches à six cases (il s’y tient les trois-quart de l’album), son dessin ondulant qui donne aux planches une apparence un peu brouillonne et criarde, de même que le texte des bulles parfois difficile à déchiffrer. Mais, bon, c’est son style: avec le temps on s’y habitue et ce n’est plus une distraction. Ses histoires sont suffisamment enrichissantes et amusantes pour qu’on lui pardonne cet écart.

Comme toujours (et même plus) c’est une excellente lecture. À lire absolument, surtout pour les amateurs de chats et de métaphysique! Et Sfar nous annonce déjà un dixième album intitulé “Retournez chez vous!”

Le chat du rabbin, 9: La Reine de Shabbat, par Joann Sfar. Paris: Dargaud (Coll. Poisson Pilote), octobre 2019. 76 pages. 22.5 x 29.8 cm, 15,00 € / $C 26.95, ISBN 978-2205-07950-0. Pour lectorat adolescent (12 ans et plus). stars-4-0

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonBiblioGoodreadsGoogleWikipediaWorldCat ]

© Dargaud 2019.

Voir aussi mes commentaires sur les volumes précédents:

chat-rabbin-tome-1-bar-mitsva chat-rabbin-2-malka-lions chat-rabbin-3-exode chat-rabbin-4-paradis-terrestre
chat-rabbin-5-jerusalem-d-afrique chat_du_rabbin_6-cov Chat_du_Rabbin-v7-cov ChatDuRabbin08-cov

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Dans l’abîme du temps (Gou Tanabe)

Dans_lAbime_du_temps-covCertaines choses devraient rester cachées pour l’éternité…

En 1935, au fin fond de l’Australie, le Pr Nathaniel Peaslee recherche avec frénésie les traces d’une civilisation inconnue. Il ne comprend pas pourquoi, mais il connaît ces lieux, comme si un autre avait implanté des souvenirs en lui. Il sait que quelque chose d’aussi mystérieux que terrifiant se tapit, là, dans les profondeurs du sable du désert…

Son monde a été chamboulé près de 30 ans plus tôt. À l’époque, il enseigne à la prestigieuse université de Miskatonic. Il mène une vie paisible, entouré de sa femme et de ses enfants… jusqu’au jour où il s’effondre en plein cours. À son réveil, personne ne le reconnaît. Il a toujours la même apparence, mais semble avoir perdu la raison ! Il parle un dialecte inconnu et se comporte comme un étranger. Pire, il se prend de passion pour les sciences occultes, allant même jusqu’à se plonger dans l’étude du Necronomicon, ouvrage maudit entre tous…

Gou Tanabe reprend la plume pour offrir une nouvelle adaptation d’un chef-d’œuvre de H. P. Lovecraft ! Dans l’abîme du temps est une référence de la science-fiction, combinant avec maestria deux de ses thèmes majeurs : le voyage dans le temps et le transfert de personnalité. Mais surtout, l’auteur y crée un vaste univers oppressant et fantastique, où l’homme n’est pas le seul à être terrifié par l’inconnu…

[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]

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Page 36

Dans l’abîme du temps (時を超える影  – ラヴクラフト傑作集 / Toki o koeru kage – ravukurafuto kessaku-shu / lit. “Ombres au fil du temps – chefs-d’œuvre de Lovecraft”) a d’abord été publié en feuilleton dans Comic Beam (avril à décembre 2018), un magazine mensuel de Enterbrain (Kadokawa), avant d’être compilé en deux volumes. Ce manga seinen adapte une longue nouvelle du maître de la littérature fantastique et d’horreur,  H.P. Lovecraft. Écrite entre novembre 1934 et février 1935, elle fut l’un des derniers textes à être publié du vivant de Lovecraft, en juin 1936 (dans Astounding Stories). La traduction française est paru chez Ki-oon. 

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Page 50

Gou TANABE a aussi adapté en manga plusieurs autres récits de Lovecraft: The Outsider (2007), The Hound and Other Stories (2014, publié en anglais chez Dark Horse et qui inclus “The Hound,” “The Temple,” et “The Nameless City”), The Colour Out of Space (2015), The Haunter of the Dark (2016), At the mountain of madness (2016-17, publié en anglais chez Dark Horse et en français chez Ki-oon, et dont j’ai déjà commenté le volume 1 et le volume 2) et The Call of Cthulhu (mai à novembre 2019). La prochaine adaptation de Lovecraft par TANABE, à paraître en mars chez Ki-oon, sera La couleur tombée du ciel [異世界の色彩 ラヴクラフト傑作集 / I sekai no shikisai – ravukurafuto kessaku-shū / lit. “Couleurs de différents mondes – Chefs-d’œuvre de Lovecraft”]. Ce récit de Lovecraft vient d’ailleurs d’être adapté au cinéma par Richard Stanley.

Dans_lAbime_du_temps-p333

Page 333

Comme j’ai déjà commenté tant la nouvelle de Lovecraft elle-même que l’adaptation en bande dessinée par I.N.J. Culbard (chez Akileos), je ne m’attarderai donc pas sur l’histoire. Ce texte est considéré comme un des récits les plus accompli de Lovecraft, quoi que personnellement je lui préfère Les Montagnes hallucinées, auquel il fait suite en quelque sorte. Ces deux textes forment le coeur du mythe des Grands Anciens de Lovecraft. 

L’adaptation qu’en fait Tanabe est fidèle et excellente. Le récit est fluide et captivant. Toutefois, ce qui rends cet ouvrage tout à fait indispensable c’est sa qualité graphique. La qualité de l’objet, d’abord, car Ki-oon a mis un grand soin à produire un beau livre avec une couverture simili cuir semblable à celle de l’édition des Montagnes hallucinées (mais grise au lieu de brune). Cependant, ce qui ressort avant tout, c’est le travail d’illustration de Tanabe qui est absolument sublime. Il est difficile de faire un dessin sombre (avec beaucoup d’encre sur la page) où les détails restent précis. Dans son adaptation précédente, l’excès de détails donnait une impression confuse aux planches. Mais ce n’est pas le cas ici, car Tanabe se surpasse. Il réussi à visualiser de façon originale l’imaginaire de Lovecraft, ce qui est tout un exploit étant donné que celui-ci n’est pas toujours très précis dans ses descriptions.

Tanabe nous offre plusieurs illustrations double-page:

Dans l’abîme du temps offre donc une excellente lecture qui permet de découvrir cette oeuvre de Lovecraft d’une façon très agréable. Je recommande très chaudement.

Dans l’abîme du temps (Les chefs-D’Oeuvres de Lovecraft, 3), par Gou TANABE (dessin) et H.P. Lovecraft (histoire). Paris: Ki-oon (Coll. Seinen), septembre 2019. 368 p. 15 x 21 cm, 17 € / $C 31.95. ISBN 979-10-327-0489-9. Pour lectorat jeune adulte (16+). stars-4-0

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

[ AmazonBiblioGoodreadsGoogleWikipediaWorldCat ]

© Tanabe Gou 2018 & 2019

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Capsules

Cat-turday’s picture [002.020.046]

Caramel & Saya in the bath

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[ iPhone 11 Pro, 2020/01/28 ]

They were both looking for water in the bath (where I keep their water bowl because, for some reason, Caramel likes to flip the bowl making a mess). Unfortunately, Caramel got sick in the last week. He stopped eating and drinking, and was lethargic, spending all day sleeping. After a couple of days, we were able to hand-feed him, and he started eating on his own and moving again, almost behaving normally. However, I fear we are not out of the wood yet… Please, get well soon, my darling ! [ Traduire ]

Vendredi nature [002.020.045]

Thylacinus cynocephalus & Panthera tigris

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[ iPhone 8+, Musée de la Civilisation, 2019/06/26 ]

Tigre de Tasmanie (Australie) et Tigre (Chine), Natural History Museum of London.

J’ai pris cette photo en visitant l’exposition “Curiosités du monde naturel” qui se tenait au Musée de la Civilisation de Québec du 16 mai 2019 au 19 janvier 2020. J’en ai déjà parlé dans mes billets “Vendredi nature” des 002.020.017002.020.024, 002.020.031 et 002.020.038.

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Ad Astra (DVD)

Ad_Astra-dvdBrad Pitt gives a powerful performance in the “absolutely enthralling” (Peter Travers, Rolling Stone) sci-fi thriller set in space. When a mysterious life-threatening event strikes Earth, astronaut Roy McBride (Pitt) goes on a dangerous mission across an unforgiving solar system to uncover the truth about his missing father (Tommy Lee Jones) and his doomed expedition that now, 30 years later, threatens the universe.

[Promotional text from the Dvd sleeve]

>> Please, read the warning for possible spoilers <<

In a “near future”, astronaut Roy McBride is told that his father — Clifford McBride, lost in a failed intelligent life-seeking mission around Neptune and presumed death — could still be alive. Powerful particules’ flares are hitting Earth and causing dangerous power surges and the authorities think that his father could be creating the flares with the “Lima Project” ship propulsion system which is using dark matter (!). He is sent to Mars, via the Moon, to record a secret message for his father but discovers that the authorities intentions are far more nefarious than he was told. Despite the lack of trust on both side, he manages to board the Cepheus on its way to Neptune in order to find his father and resolve the situation…

The movie is very slow and has little action (mostly when he falls from the “tower” (space elevator?), when he is attacked by pirates on the Moon, when he boards the distressed Norwegian biomedical research space station and when he tries to escape the “Lima Project” ship). It is also filmed in a very theatrical way, with little dialogues as most of the movie is narrated in voice-over by the main character. Therefore it feels a lot like 2001: A Space Odyssey with some influences from Philip K. Dick (the use of mood altering drugs and the constant psych eval — like seen in Blade Runner 2049).

The director, James Gray, said that he wanted a movie with a “realistic depiction of space travel” but I think he was not very successful. The movements of the characters seemed sometime a little odd and often the laws of physics were broken: a twenty-day trip to Mars? Eighty days to Neptune? You can sure have ships with bigger acceleration but I doubt that human would be able to survive them (and they didn’t look like accelerating a lot in the movie). Also, no matter what kind of radio communication you are using (even with a laser beam) you are limited to the speed of light and transmitting a message to Neptune would take some time (certainly over three hours in each direction), therefore you cannot get an immediate response !

It is said that the movie is set in the “near future” and that also is doubtful. Space elevator, significant bases on the Moon, a base on Mars, all this cannot happen in a few decades. Maybe in a couple of centuries, considering how slow humanity has been doing space exploration lately. Also, the world in which the movie is set seems quite interesting — even if it is barely glimpsed at. Everything looks computer controlled, people are kept on a tight leash with constant psych eval and mood altering drugs to keep them “happy” and well behaved. It is maybe a 1984-style dictature? Everyone seems to have strong religious belief, so maybe a very conservative and fundamentalist world? The movie doesn’t offer enough clues to say so with certainty. Or maybe the Millenials / strawberry generation needed this level of protection and control to survived and feel safe in a “difficult” future?

However, despite its slow pace, technical flaws and lack of action, Ad Astra remains a beautiful movie, with great photography, excellent special effects, good actors and acting (Brad Pitt, Tommy Lee Jones, Ruth Negga, Liv Tyler, and Donald Sutherland) and a very interesting subject (solitude, family bonds and commitment). The movie made a slim profit at the box office and was well-received by the critics (with a rating of 6.6 on IMDb and 84% on Rotten Tomatoes) but was not as well appreciated by the public (audience score of 40% on Rotten Tomatoes). People probably found it not as exciting as they were expecting because it feels more like a psychological drama than a sci-fi action movie. It is stimulating to the mind, but only mildly entertaining…

All in all, I found Ad Astra disappointing but still worth watching. Anyway, catch it on TV or on DVD (maybe from the library) and be the judge yourself. stars-2-5

To learn more about this title you can consult the following web sites:

[ AmazonBiblioGoogleIMDbOfficialWikipedia ]

Also, you can check the official trailer on Youtube:

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Capsules

Image du mer-fleuri [002.020.043]

MagnolierMagnolia

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[ Nikon D3300, Jardin botanique, 2019/05/24 ]

DSC_1727Les magnolias sont des plantes à fleurs de la familles des magnoliaceae. Ce sont des arbres ou arbustes caducifoliées dont les grandes fleurs solitaires et robustes éclosent généralement avant l’arrivée du feuillage. Il en existe plus d’une centaine d’espèces (sans compter les nombreuses variétés hybrides). Dans ce cas-ci, la fiche signalétique ne précise pas l’espèce, nommant seulement le cultivar  “Betty”. Toutefois, il s’agit d’un hybride entre la Magnolia liliiflora “Nigra” et la Magnolia stellata “Rosea” qui fait partie de la série Little Girl développée au National Arboretum au milieu des années ’50 par Francis DeVos et William Kosar. Cette variété offre une floraison tardive (de avril à mai). [Sources: WikipediaMissouri Botanical Garden] [Translate ]

Sherlock Holmes en bande dessinée (1)

La série des aventures du détective Sherlock Holmes constitue l’oeuvre la plus connue du prolifique auteur britannique Sir Arthur Conan Doyle — à qui l’on doit entre autre des romans historiques comme Les Exploits du brigadier Gérard (1896) ou de science-fiction comme Le Monde Perdu (1912). Le corpus de la série Sherlock Holmes, publié entre 1887 et 1930 et qui comprend quatre romans et six recueils (compilant cinquante-six nouvelles), a révolutionné le genre du roman policier. Il connu de nombreuses adaptations, principalement à la radio, au cinéma et à la télévision (dont la fameuse série mettant en vedette Jeremy Brett), mais aussi en dessins animés et en jeux vidéo. L’oeuvre a fait l’objet de nombreux pastiches ou hommages littéraires (dont La Maison de soie d’Anthony Horowitz) mais j’aimerais ici surtout souligner quelques adaptations des aventures du célèbre détective en bande dessinée.

Dans les adaptations canoniques du neuvième art, on retrouve principalement la série britannique écrite par Ian Edginton et illustrée par Ian Culbard qui a été publiée en anglais chez SelfMadeHero (2009-2011), puis traduite en français chez Akileos (2010-2011).

La vallée de la peur

ValleeDeLaPeur-cov“J’ai été dans la Vallée de la Peur…“

“Un – Danger…” Le message d’alerte décrypté par Sherlock Holmes arrive trop tard pour sauver John Douglas, du Manoir de Birlstone, dans le Sussex, un gentleman américain horriblement assassinée dans son bureau par un ou plusieurs personnages inconnues. Mais qui était John Douglas, pourquoi ne portait-il pas son alliance et quelle est la cruciale signification de l’haltère disparu?

“…je n’en suis pas encore sorti.“

[Texte de la couverture arrière]

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Page 3

Un message codé urgent que Holmes reçoit de la part d’un contact au sein de l’organisation de Moriarty l’averti qu’un certain Douglas, de Birlstone House, est en danger. Mais avant qu’il n’ait le temps de faire quoi que ce soit, Holmes reçoit la visite de l’inspecteur Macdonald qui vient lui demander s’il ne l’accompagnerait pas pour enquêter sur l’assassinat d’un Monsieur Douglas, du Manoir de Birlstone!

Holmes, Watson et Macdonald se rendent sur les lieux pour enquêter sur les circonstances du crime, en compagnie d’un inspecteur des forces de police locales, M. White Mason. Ils interrogent la femme de Douglas, les domestiques ainsi que son associé et ami, M. Cecil Barker. Puis Holmes essaie d’en apprendre plus sur la passé de la victime, qui était un américain devenu riche après avoir été prospecteur d’or en Californie. Il aurait subitement quitté les États-Unis pour l’Angleterre. Une sorte de société secrète semblait être à ses trousses pour l’assassiner. Holmes se lance ensuite dans son lot habituel de questions et de comportements bizarres, puis finalement révèle qui est le coupable. Les aveux de celui-ci finissent d’éclaircir le mystère…

La vallée de la peur, publié en 1915, est le quatrième et dernier roman de la série Sherlock Holmes. L’adaptation qu’en fait Edginton est excellente et demeure très proche du texte original. J’ai déjà mentionné le travail de Culbard (pour ses adaptations de H.P. Lovecraft). Son style sobre (à la fois très British mais influencé par la BD Franco-Belge) et son utilisation d’une palette de couleurs glauque se prête bien à l’atmosphère victorienne des aventures de Holmes. Cette bande dessinée est une très bonne lecture et offre un raccourci pratique pour ceux qui veulent découvrir Sherlock Holmes d’une façon succincte et agréable.

La vallée de la peur : une histoire illustrée de Sherlock Holmes (t.4), écrit par Arthur Conan Doyle, adapté par Ian Edginton et illustré par Ian Culbard. Talence: Akileos, avril 2011. 130 pages couleurs (122 planches), 16.5  x 24 cm, ISBN 978-2-35574-078-7.  Inclus quatre pages de croquis et dessins préparatoires. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-3-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

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© 2011 SelfMadeHero • Akileos pour la version française.

ValleyOfFear-BurbanksIl est impossible d’aborder La vallée de la peur sans mentionner l’adaptation en dessin animé Sherlock Holmes and The Valley of Fear réalisé pour la télévision australienne en 1983 par Burbank Films. Le film de 50 minutes a été produit par Tom Stacey et George Stephenson, adapté par Norma Green, animé sous la direction de Warwick Gilbert, et l’on note les voix de Peter O’Toole (Sherlock Holmes), Earle Cross (Dr. Watson) ainsi que Brian Adams, Colin Borgonon et Judy Nunn. Ce dessin animé faisait partie d’une série où Burbank Films avait adapté pour la télévision les quatre romans de Sherlock Holmes. L’animation est plutôt moyenne — quoique typique pour les années ’80 (loin de nos standards actuels) — mais l’adaptation est assez fidèle. On en trouve encore une version (d’assez mauvaise qualité) sur Youtube. [ IMDb ] stars-2-5

Le chien des Baskerville

ChienDesBaskerville-cov“Que signifie toute cette histoire, Holmes?”

Un bâton de marche noueux; une botte disparue; un portrait de famille négligé; un détenu criminel en cavale… et l’ancestrale malédiction d’un chien fantôme… Le grand détective Sherlock Holmes a besoin de toutes se forces de déduction “élémentaires”, ainsi que le soutien sans faille de son ami le Dr Watson, pour résoudre le terrifiant mystère de sa plus fameuse affaire…

”Il s’agit d’un meurtre, Watson…”

[Texte de la couverture arrière]

ChienDesBaskerville-p084

Page 84


Le chien des Baskerville
est le troisième roman de Sherlock Holmes écrit par Doyle en 1902, après qu’il ait tué son personnage. C’est un récit où le duo de détectives célèbres doit résoudre plusieurs mystères: le meurtre d’un riche propriétaire terrien sur les landes du Devonshire, protéger son successeur d’une menace surnaturelle — qui s’avère bien réelle — lié à une malédiction qui afflige sa famille, ainsi que quelques autres intrigues périphériques (un prisonnier évadé, les comportements étranges des domestiques ou des voisins, etc.) plus ou moins reliés au cas.

C’est la première adaptation de Sherlock Holmes en bande dessinée par le duo Edginton/Culbard. L’adaptation est bien réussie car elle demeure assez fidèle au texte original tout en rendant la lecture agréable. L’ouvrage est complété par des croquis de travail où Culbard explique la genèse du design des personnages dont il exagère les traits tels que décrit dans le récit (ou dans d’autres histoires du canon de Sherlock Holmes) — dont le menton “proéminent et carré” de Holmes — ce qui les rends un peu caricatural. Il conservera plus ou moins ces designs pour les trois autres adaptations.

Comme dans le cas de La vallée de la peur, c’est une histoire intrigante et divertissante qui nous offre une très bonne lecture.

Le chien des Baskerville : une histoire illustrée de Sherlock Holmes (t.1), écrit par Arthur Conan Doyle, adapté par Ian Edginton et illustré par Ian Culbard. Talence: Akileos, juillet 2010. 138 pages couleurs (125 planches), 16.5  x 24 cm, ISBN 978-2-35574-068-8.  Inclus quatre pages de croquis et dessins préparatoires ainsi qu’un extrait de quatre pages de Une étude en rouge. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-3-5

Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:

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© 2009 SelfMadeHero • Akileos pour la version française.

Une étude en rouge

EtudeEnRouge-cov“Le fil rouge du meurtre se mêle à l’écheveau incolore de la vie…”

Le corps d’un homme mort est retrouvé dans une pièce maculée de sang… alors même qu’il n’y a aucune trace de blessure sur celui-ci. Un nom a été partiellement écrit en lettres de sang sur le mur. Une alliance de femme a été trouvée… La sensationnelle histoire que Sherlock Holmes suit à la trace, d’un immeuble miteux de Londres aux plaines sauvages de l’Ouest américain, offre un cas de jurisprudence à sa “science de déduction”… alors que pour son nouvel ami le Dr Watson, la plus grande énigme c’est Sherlock Holmes lui-même.

“Et il est de notre devoir de le révéler!”

[Texte de la couverture arrière]

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Page 68

Une étude en rouge est le premier roman de Sherlock Holmes d’abord publié dans le magazine Beeton’s Christmas Annual en novembre 1887, puis en volume l’année suivante. C’est le récit initial qui forme la genèse des personnages. Doyle introduit d’abord le Dr Watson qui revient blessé d’Afghanistan et arrive à Londres où il se cherche un logis. Un de ses subalternes, rencontré par hasard, l’introduit à Holmes avec qui il pourrait partagé un appartement. Stamford le décrit comme un chimiste aux idées bizarres dont les recherches désordonnées et fantasques lui ont permis d’amasser d’énorme connaissances! Le personage intrigue Watson et il découvre que ce qui intéresse surtout Holmes c’est la science de la déduction. Lorsqu’un nouveau cas se présente, une affaire de meurtre bizarre sur lequel les deux inspecteurs en charge — Gregson et Lestrade — lui demandent conseil, Holmes invite Watson à se joindre à l’enquête. Avec la méthodologie qui le rendra célèbre (observation, filature — parfois en utilisant les “irréguliers de Baker Street”, déduction d’une rigueur scientifique) Holmes a tôt fait de mettre la main sur le coupable. Ce dernier raconte alors son histoire: comment il échappe à la secte des Mormons en Utah, la mort de celle qui aime, la poursuite de ses enemies en fuite et sa vengeance. 

Doyle réutilisera souvent la même structure de narration (dans La vallée de la peur par exemple) et, même si il l’utilise ici pour la première fois, ayant lu les histoires dans le désordre, j’ai l’impression que ce récit manque d’originalité — d’autant plus que Doyle s’est fortement “inspiré” d’une nouvelle de R.L. Stevenson pour l’épisode sur les Mormons. Il me semble que cette histoire manque de mordant et qu’elle est un peu maladroite — ce qui est possible puisque c’est la première aventure de Sherlock Holmes — sans que je puisse vraiment mettre le doigt sur le problème… Toutefois, Edginton et Culbard font — quant à eux — un excellent travail d’adaptation, sur le même niveau que les deux précédentes. Le mystère et l’intrigue est bien rendu. Le style caricatural et la palette de couleurs glauques de Culbard expriment bien l’atmosphère victorienne du récit. Malgré une impression un peu décevante, Une étude en rouge reste donc une bonne lecture, à la fois intéressante et divertissante. Une bonne façon de découvrir sans trop de tracas l’oeuvre de Doyle.

Une étude en rouge : une histoire illustrée de Sherlock Holmes (t.2), écrit par Arthur Conan Doyle, adapté par Ian Edginton et illustré par Ian Culbard. Talence: Akileos, août 2010. 138 pages couleurs (127 planches), 16.5  x 24 cm, ISBN 978-2-35574-069-5.  Inclus deux pages de croquis et dessins préparatoires ainsi qu’un extrait de quatre pages pour Le signe des quatre. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-3-0

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© 2010 SelfMadeHero • Akileos pour la version française.

Le signe des quatre

SigneDesQuatre-cov“Pour l’amour de Dieu, de quoi s’agit-il?”

Quand Mlle Mary Morstan passe au 221B Baker Street, l’histoire “totalement inexplicable” qu’elle raconte chamboule le coeur du Dr John Watson, et sort son ami Sherlock Holmes de la léthargie dans laquelle il s’était plongé. Qui d’autre que le seul détective en consultation de Londres pourrait résoudre le mystère de l’officier de l’armée disparu, de l’unijambiste, de son complice aux pieds nus, du coffre au trésor disparu et du… “signe des quatre” ?

“Il s’agit d’un meurtre…”

[Texte de la couverture arrière]

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Page 63

Alors que l’absence de défis et “d’exaltation mentale” pousse Holmes vers les stimulants (une solution de sept pour cent de cocaïne), il passe le temps en démontrant à Watson son talent de déduction (en utilisant sa montre) et parle de ses recherches et publications. Le duo de détective est sauvé de l’ennui par la visite de Mlle Morstan qui leur expose un mystère (depuis la disparition mystérieuse de son père elle reçoit chaque année une perle par la poste) et demande leur aide. Holmes résout une partie du mystère mais cela les mène vers le cas d’un meurtre en chambre close et du vol d’un trésor. Le coupable est vite identifié (un homme avec une jambe de bois et un complice de petite taille qui va pied nu) et, avec ses techniques habituelles (déguisement et surveillance à l’aide des “irréguliers” de Baker Street), Holmes ne tarde pas à lui mettre le main au collet. Celui-ci comble les dernières lacunes du cas en racontant son histoire et ses motivations. Le Dr Watson, impressionné par Mlle Morstan, lui demande sa main en mariage! 

Le signe des quatre est le second roman de Sherlock Holmes écrit par Doyle en février 1889 sur une commande de Joseph Stoddart, directeur de la revue américaine Lippincott’s Monthly Magazine, suivant un dîner littéraire où Stoddart avait rencontré Doyle et Oscar Wilde (ce dernier écrira Le Portrait de Dorian Gray pour le même magazine). Le récit sera réédité en volume en octobre 1890. C’est un excellent récit d’aventure qui comporte certes quelques incohérences (il a été écrit à la hâte en moins d’un mois) mais nous offre beaucoup d’action en peu de pages ainsi qu’une narration plus linéaire que le récit précédent. Doyle est plus intéressé à écrire des récits historique et considère ses romans policier plus comme de la littérature “alimentaire” et c’est pourquoi il décide, pour sauver du temps, de simplement réutiliser les personnages d’Une étude en rouge… Ce sera le début d’une série dont la popularité forcera Doyle à la continuer bien malgré lui.

L’adaptation qu’en font Edginton et Culbard est très bonne tant sur le plan du récit qui reste très fidèle à l’original que sur le plan graphique. Le travail d’illustration de Culbard est à la hauteur des autres volumes de la série. C’est sans aucun doute l’un de mes épisodes favoris de cette série (avec La vallée de la peur). Comme pour le reste de la série, c’est donc une bonne lecture, à la fois intéressante et divertissante qui nous offre une façon de découvrir aisément l’oeuvre de Doyle.

Le signe des quatre : une histoire illustrée de Sherlock Holmes (t.3), écrit par Arthur Conan Doyle, adapté par Ian Edginton et illustré par Ian Culbard. Talence: Akileos, janvier 2011. 130 pages couleurs (122 planches), 16.5  x 24 cm, ISBN 978-2-35574-074-9.  Inclus un extrait de quatre pages pour La vallée de la peur. Pour un lectorat adolescent (14+). stars-3-5

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© 2010 SelfMadeHero • 2011 Akileos pour la version française.

SherlockHolmesIntégrale-covL’adaptation de Edginton & Culbard n’est plus disponible en volume individuel mais il existe maintenant une compilation qui regroupe les quatre romans: 

Les Aventures illustrées de Sherlock Holmes (L’Intégrale), écrit par Arthur Conan Doyle, adapté par Ian Edginton et illustré par Ian Culbard. Talence: Akileos, novembre 2015. 536 pages, 16.5 × 24.1 cm, 29,50€ / $C 55.95. ISBN 978-2-35574-232-3. Pour un lectorat adolescent (14+). Voir la couverture arrière.

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Tolkien

TolkienPosterThis is a very good and touching biopic about the genesis of J.R.R. Tolkien’s universe (what he called his legendarium, set in the Middle-Earth, which includes novels like The Hobbit and Lord of the rings) without really talking about it. It is quite subtle and interesting. Very well done. Although, I am a little disappointed as I was under the impression that the movie was about the Inklings, a literary club that Tolkien (played by Nicholas Hoult) was a member of at Oxford along with C.S. Lewis. The movie is actually about another club, the T.C.B.S. (Tea Club and Barrovian Society), where he pledged with his college friends Rob (Patrick Gibson), Geoffrey (Anthony Boyle) and Christopher (Tom Glynn-Carney)  to change the worlds through their art (literature, painting, music and poetry). His writing was greatly influenced by his experiences in World War I, his interest in philology (particularly in creating new languages) and in European mythologies (Norse, Germanic and Finnish), as well as by the love for his wife (Edith Bratt played by Lily Collins).

The movie was not endorsed by the Tolkien Estate (which considered it inaccurate) and received mixed reviews (it was rated 6.8 on IMDb and 50% / 73% on Rotten Tomatoes) but I nevertheless found it quite interesting. The movie is mostly criticized for lacking imagination, but I disagree: it has plenty, but it just requires a little effort from the viewers. While entertaining, it offers great (but subtle) insights on the life of Tolkien and his creation. Whether you’re a fan or not, Tolkien is worth watching. stars-3-5

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Capsules

Vendredi nature [002.020.038]

Smilodon fatalis

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[ iPhone 8+, Musée de la Civilisation, 2019/06/26 ]

Tigre à dents de sabre, USA, Pléistocène (12,000 ans), Natural History Museum of London.

J’ai pris cette photo en visitant l’exposition “Curiosités du monde naturel” qui se tenait au Musée de la Civilisation de Québec du 16 mai 2019 au 19 janvier 2020. J’en ai déjà parlé dans mes billets “Vendredi nature” des 002.020.017002.020.024 et 002.020.031.

Selon la fiche signalétique, “De la taille d’un lion et pourvu de dents longues et effilées, ce chat tout sauf gentil tendait des embuscades à de gands mammifères herbivores (…). Le Smilodon a disparu à la fin de la dernière glaciation — il s’agit d’un des rares tigres à dents de sabre à avoir possiblement rencontré des humains.”

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Métamorphose Florale

Viens, ma douce, ma bien-aimée
Quittons nos kimonos chaleureux
Pour nous baigner des rayons radieux
De nos brulants regards enchevêtrés

Dans l’ombre vacillante des lanternes
Sur des rites millénaires on se prosterne
Toi, tu es celle qui embrasse le démon
Et moi, je suis celui qui mange le lotus

Nos voix s’élèvent à l’unisson
Pour chanter l’hymne à Vénus
D’abord, ma divine offrande je dépose

Puis tu me tend une sublime fleur close
Entre mes doigts ses fragiles pétales éclosent
Et enfin notre bonheur éclate en apothéose!

clodjee
Morwajal
001.996.042

Note: Un sonnet toujours plus coquin. À partir de cette année là j’ai presque toujours noté les dates en format GIST (Galactic Imperial Standard Timeline).

Images du chat-medi [002.020.032]

Café Chat L’Heureux

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[ iPhone 11 Pro, Café Chat l’Heureux, 2020/01/31 ]

J’avais déjà eut l’intention de visiter ce café bien particulier quand il a ouvert en 2014 mais les aléas de la vie m’en ont empêché et cela m’est sorti de l’esprit. L’existence du café m’a récemment été rappelé par un article dans The Concordian (v.37, #19: p. 6, chronique “Yum or Yikes”). J’étais familier avec le concept de café où l’on peut relaxer en compagnie de chats grâce à des reportages sur la télé japonaise (NHK) puisque ce type d’établissement est assez populaire au Japon (mais apparemment c’est une création taïwanaise). Le café Chat l’Heureux est le premier de plusieurs “neko café” à avoir ouvert leurs portes à Montréal (mais peu ont survécu aux limitations du concept — le Café des Chats, le Café Venosa, Aline Féline ont tous éventuellement fermés, le seul autre café du genre qui semble encore ouvert est le Café Chato.

Le Café Chat L’Heureux est situé sur le Plateau (au 172 Duluth Est) à environ douze minutes de marche du métro Mont-Royal (ouvert du mardi au jeudi de 11h à 20h, vendredi & samedi de 10h à 22h et dimanche de 10h à 20h). En plus d’une ambiance chaleureuse et des opportunités de rencontres félines (une dizaine de chats pour vous relaxer et vous divertir), le café offre un menu santé (d’où le slogan “café et collations en compagnie de chats / coffee and snacks in the company of cats”) qui comporte surtout des “grilled cheese”, des sandwichs, des salades, des gâteries dessert et une bonne variété de smoothies, cafés & thés. Des plats réconfortants (comfort food), quoi. Le service est bon, les serveuses sont charmantes et aimables. Comme on peut s’y attendre dans un établissement aussi spécialisé, les prix sont un peu chers ($10-$30) mais, bon, on va là pour l’ambiance pas pour la bouffe (qui est tout de même assez bonne). Par exemple, j’ai pris un succulent brownie (avec caramel et pacanes grillées, $6.52) avec un latte (petit mais excellent, $4.55) et ça m’a coûté $13 (plus le pourboire évidemment). Il y a cependant beaucoup de règles à respecter pour préserver la santé et l’intimité des chats (toutefois, je me demande bien où sont les litières…). Somme toute, c’est un peu comme un bar de danseuses mais avec des chats…

Malheureusement, lors de mon passage en début d’après-midi, la plupart des chats faisaient la sieste. Ils semblent tous très sociables mais moi je les ai trouvé plutôt gênés et aucun n’a accepté mes invitations de venir me voir à ma table — sauf celui qui voulait absolument licher le caramel dans mon assiette (il a eut plus de succès avec les voisines). Sans trop de surprise, la clientèle est surtout féminine et semble plus appréciée de la gente féline. Petit conseil, si vous passez faire une visite en hiver, amenez vos pantoufles (quoi que une sélection est offerte par le café) car il faut enlever nos bottes avant d’entrer.

Un excellent concept qui mérite d’être vue (ou expérimenté) au moins une fois de temps en temps… Surtout pour les personnes qui aiment les chats mais ne peuvent pas en avoir chez eux. Moi j’en ai déjà deux (cinq avec ceux de ma soeur) alors ce genre de café me laisse plutôt indifférent mais j’y retournerai sans aucun doute un jour avec un bon livre pour passer le temps…

stars-3-5

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