Tongue Twister
“Legault should be ‘celebrating French’ not scolding youth about English“
—Gabriel Nadeau-Dubois
Probably the first time that I agree with GND ! Thanks Boris.
[ Traduire ! ]“Legault should be ‘celebrating French’ not scolding youth about English“
—Gabriel Nadeau-Dubois
Probably the first time that I agree with GND ! Thanks Boris.
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“Étranger à la société, étranger à sa propre vie, Meursault est indifférent à tout. La mort de sa mère, une demande en mariage, la défense d’un voisin proxénète… rien ne l’atteint. Pas même l’impardonnable, le meurtre qu’il commet, sur une plage, sans raison autre qu’un soleil écrasant et une chaleur étouffante. Un acte qui l’entraîne dans les méandres de la justice, pour un procès hors norme.”
[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]
(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)
L’Étranger (異邦人 / Kotokunibito) est un manga seinen par Ryota Kurumado qui adapte sous forme graphique le fameux roman absurde d’Albert Camus — qui a déjà eut une adaptation similaire par Jacques Ferrandez publiée chez Gallimard. Né en 1989, Kurumado est un jeune mangaka qui s’était déjà fait connaître en 2020 avec l’adaptation d’une autre oeuvre de Camus, La Peste (ペスト, 4 volumes aussi publiés chez Michel Lafon). Avant cela, il n’avait publié que deux récits: Freude (フロイデ, sérialisé dans Monthly Morning Two en 2015 et compilé chez Kodansha en un volume) et My Wife is a BL Manga Artist (嫁はBL漫画家, sérialisé dans B Bunch en 2019 et compilé chez Shinchosha en deux volumes).
Meursault semble détaché de tout et avance dans l’existence sans but précis, en titubant comme un mort-vivant, au gré des circonstances. Sa mère meurt, il renoue avec une vieille flamme, se lie d’amitié avec un voisin violent, tout cela comme s’il n’était qu’un spectateur dans une pièce de théâtre absurde… Jusqu’au jour où, sans trop savoir pourquoi, il ramasse un pistolet et crible de balles l’arabe qui vient de poignarder son ami. Sa seule excuse: “le soleil était aveuglant et la chaleur m’écrasait.” Peu de temps avant son exécution, il pêtes les plombs devant le prêtre qui tente de le convertir: ”Je vais mourrir. Rien n’a d’importance. Cette vie est absurde. Vous vivez comme un mort… et ça vous regarde. Je vous interdis de prier pour moi!” Malgré cela il sent qu’il a été heureux… Un étrange roman qui se lit au rythme de l’Afrique du nord et que j’ai lu au début des années ’80 dans le cadre d’un cours de philo.
L’adaptation de Kurumado me semble bonne, quoiqu’il abrège un peu le récit original. Elle respecte très bien l’esprit de l’oeuvre. Toutefois, son style de dessin minimaliste est plutôt médiocre et enfantin. Cela me rappel beaucoup le style des collectifs Variety Art Works ou Team Banmikas qui se spécialisaient justement dans l’adaptation de classiques de la littérature. J’imagine qu’un dessin plus grossier distrait moins le lecteur et lui permet de se concentrer sur le texte… Ce n’est certes pas la meilleurs adaptation du genre mais cela reste une intéressante introduction à l’œuvre de Camus. À lire par curiosité.
L’étranger, par Albert Camus et Ryota Kurumado. Neuilly-sur-Seine: Michel Lafon (Coll. Kazoku), Juin 2023. 304 pages, 15 x 21.4 cm, 14.95 € / $21.95 CAN, ISBN 978-2-7499-5235-2. Pour un lectorat adolescent (12+).
Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:
[ Amazon • Goodreads • Google • Nelligan • Wikipedia • WorldCat ]
© Éditions Michel Lafon, 2023
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Toujours aussi parentalement incorrect, Guy Delisle retrouve son rôle préféré : meilleur (mauvais) papa du monde ! Sa recette : une bonne dose de mauvaise foi, des colères importunes, un tas de gamineries et surtout BEAUCOUP d’humour !
Défier son fils aux jeux vidéo quand il travaille, oublier sa fille dans un magasin et lui faire croire le contraire, parler à ses enfants de sa vie merveilleuse d’étudiant… quand ils n’existaient pas… Guy Delisle, un mauvais père ? Non, un auteur de bande dessinée qui sait puiser l’imagination là où elle se trouve, avec un sens aigu de l’observation et une bonne dose d’autodérision.
[ Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière ]
Guy Delisle nous fait encore rigoler avec son alter-égo qui représente le summum du mauvais parent: distrait, égocentrique et enfantin. Il s’agit de quatorze petites histoires d’en moyenne un douzaine de pages chacune (entre dix et dix-huit pages): Coup de blues, La dent III, La signature, Au magasin, Compétition, Sortie scolaire, Le jeu, Une histoire, Les invités, Savoir résister, Le test, Un petit film, Le placard, Tunnel of life.
Somme toute c’est quand même très similaire aux trois premier volumes. Je suppose qu’il y a une limite à étirer la sauce avec toujours le même genre d’histoires inspirées de son quotidien. C’est pourquoi ce quatrième volume sera sans doute le dernier. Dans la dernière histoire, Tunnel of Life, le père s’amuse bien avec les enfants dans un parc d’attraction mais se rend compte soudainement que ceux-ci ont grandit (Alice a maintenant 11 ans et Louis 14 ans) et n’ont plus autant le goût du jeu…
À travers cette série (et la plupart de son oeuvre) Delisle réussit le tour de force de raconter des histoires complexe et riches en émotions de façon très succincte et avec un trait de crayon très simple. C’est un livre amusant (et terrifiant à la fois) mais, avec en moyenne deux dessins par page, cela se lit plutôt vite. C’est tout de même une bonne lecture, légère, pour le transport en commun ou la salle d’attente.
Le Guide du Mauvais Père 4, par Guy Delisle. Paris, Éditions Delcourt (Coll. Shampooing), juin 2018. 18 x 13 x 1.75 cm, 192 pg., 9,95 € / $15.95 Can. ISBN: 978-2-413-00280-2. Recommandé pour public adolescent (12+). ![]()
Pour plus d’information vous pouvez consulter les sites suivants:
[ Amazon — Biblio — Goodreads — Google — Wikipedia — WorldCat ]
Voir aussi mes commentaires sur les trois premiers volumes:
Le Guide du Mauvais Père © Éditions Delcourt, 2018.
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Une oeuvre majeure ayant inspiré autant de créateurs, parcouru autant d’univers, ne pouvait totalement s’arrêter. Et d’ailleurs, dans les abîmes interstellaires, où se situent la fin et le commencement ?
C’est pourquoi Pierre Christin et Jean-Claude Mézières ont souhaité confier Valérian et Laureline à quelques auteurs, triés sur le volet, non pas pour une suite mais pour une figure libre, une relecture d’un univers propice à toutes les interprétations.
Après un Valérian réinterprété avec brio par Manu Larcenet, Wilfrid Lupano et Mathieu Lauffray revisitent, à leur façon, un épisode de cette série culte : quand le scénariste des Vieux fourneaux et le dessinateur de Long John Silver s’emparent de cet univers, le résultat est forcément décoiffant…
(Texte de la couverture arrière; voir aussi le site de l’éditeur)
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Tous les gens qui ont eut à se plaindre à un moment ou l’autre de l’entreprise Bell Canada (et j’imagine qu’il y en a beaucoup) seront heureux d’apprendre que, selon l’émission La Facture de Radio-Canada, la meilleure place pour se plaindre de Bell est la Commission des plaintes relatives aux services de télécom-télévision (CRTC, Wikipedia). Le CPRST règlerait 90% des plaintes qu’ils reçoivent relatives à Bell et ce gratuitement et dans un délai de moins de trente jours! Bell génère d’ailleurs 32% du total des plaintes de consommateurs canadiens! Une information à retenir pour quand il y aura quelque chose qui cloche dans vos services de télécommunications !
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“IIIe siècle avant J.C., Rome et Carthage s’affrontent au cours de trois guerre puniques pour la suprématie. Au cours de la première guerre punique, Carthage vaincue perd ses possessions en Corse, Sardaigne et Sicile.
La seconde guerre punique voit Carthage envoyer une armée, conduite par le grand Hannibal, vers l’Italie via l’Espagne, le sud de la Gaule et les Alpes. Rome, surprise, est vaincue dans le nord de l’Italie mais Hannibal commet l’erreur de ne pas attaquer directement la cité latine ! Hannibal ne dispose plus de puissance nécessaire pour asseoir sa victoire et prendre Rome. La guerre va s’enliser et Rome va pouvoir se ressaisir car Carthage n’envoit pas tous les renforts demandés par Hannibal.
Syracuse profite de la situation pour tenter de se libérer de la tutelle romaine. Si Rome perdait sa main mise sur l’ïle, toutes les routes maritimes entre Carthage et le sud de l’Italie seraient ouvertes. Rome envoit donc le grand Marcellus conduire le siège de la cité grecque rebelle dont le grand savant Archimède a organisé efficacement les défenses avec ses multiples inventions !
Une sublime et émouvante fresque historique !” (Texte de la couverture arrière)
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“Célèbres pour leurs nombreux voyages à travers le Monde Connu, Astérix et Obélix vont cette fois découvrir les nombreux peuples de la péninsule italienne : les Italiques !
En effet, si Astérix et Obélix ont plusieurs fois arpenté les rues de Rome, ils vont pour la 1e fois découvrir que les habitants de l’Italie ne sont pas tous des Romains, n’en déplaise à Obélix ! Les multiples régions de la péninsule sont au contraire habitées par une grande diversité de peuples qui tiennent à préserver leur indépendance, et voient d’un mauvais oeil les velléités de domination de Jules César et ses légions.
Pour Astérix et Obélix, s’engage dans Astérix et la Transitalique une grande aventure aux confins de la péninsule, à la découverte d’une Italie telle que vous ne l’avez jamais vue !” (Texte du site de l’éditeur)
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On me demande souvent quels sont les critères que j’utilise quand j’écris des critiques (reviews) de livres ou de films. En fait, j’utilise les même critères que j’ai développé au cours des années alors que j’écrivais des critiques d’abord pour Samizdat (un fanzine de science-fiction et fantastique québécois, 1987-1994) et, par la suite, pour Protoculture Addicts (un magazine sur la culture, le dessin animé et la bande-dessinée japonaise, 1987-2008). J’ai été rédacteur-en-chef pour ce dernier pendant plus d’une vingtaine d’années et ce sont ces même critères auxquels je demandais à mes collaborateurs d’adhérer. Je vais donc profiter de la présente occasion pour vous expliquer un peu comment je procède. Et je suggère à quiconque qui désire écrire des critiques de suivre ces quelques lignes directrices.
J’aimerais d’abord définir la critique comme étant un simple commentaire et non pas une critique analytique. Cette dernière cherche à étudier, en profondeur, les moindres aspects d’une oeuvre: les motivations des personnages, les choix narratifs, le message de l’auteur, etc. Une simple critique, quant à elle, n’est qu’un commentaire qui se veut ni objectif, ni constructif, ni négatif : c’est juste une opinion, un ressenti, que l’on exprime. On aime ou on aime pas, et on tente d’expliquer pourquoi, en décortiquant brièvement les impressions que l’oeuvre nous a laissé.
Je préfère d’ailleurs parler de “commentaire” et non de “critique” car ce dernier terme fait plus pompeux et peut aisément être confondu avec son cousin analytique. Un commentaire donne une impression plus modeste. On ne cherche pas a donner de leçon mais simplement à dire ce qu’on en pense. Dans le cas d’un livre, on pourrait parler de commentaire de lecture mais comme on peut commenter aussi des documents audio-visuels (des BD ou des manga, des films (vu au cinéma, en Dvd, ou Blu-ray), ou même de la musique (concert, CD)) je préfère m’en tenir simplement à “commentaire.” Bien sûr, l’approche sera un peu différente selon le type d’ouvrage que l’on commente (livre, cinéma, musique).
Une autre question que j’entend parfois c’est “pourquoi se donner la peine de faire un commentaire” alors que l’on pourrait bien se contenter d’apprécier une oeuvre pour ce qu’elle est sans trop se poser de question. Je dois avouer que pour moi c’est plus une déformation professionnelle. J’ai écrit tellement de commentaires pour les publications pour lesquelles je travaillais que maintenant je ne peux pas m’empêcher d’analyser et de penser à ce que je ressens au fur et à mesure que je progresse dans le livre que je lis ou dans le film que je visionne. Et tant qu’à avoir des idées ou des opinions, pourquoi ne pas les partager? Car la raison fondamentale d’un commentaire c’est cela: partager ses coups de coeur (ou de foudre!), son amour (ou parfois son aversion) pour une oeuvre, ou simplement donner son opinion. Parfois, aussi, il s’agit de vouloir aider les autres à comprendre et à mieux apprécier une oeuvre ou, tout au moins, à partager la façon dont nous percevons une oeuvre (à travers le prisme de nos expériences personnelles, de notre savoir, de notre vécu). Si nous sommes passionné par un sujet, il est tout naturel de vouloir partager cette passion. Le lecteur (du commentaire) en fera bien ce qu’il veut…
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Pour compléter mon essai sur les Genres et littérature (0: Introduction, 1: Littératures rationnelles, 2: Littératures de l’Imaginaire) je vous présente ici la liste des sources que j’ai utilisé ainsi qu’une bibliographie complémentaire pour ceux et celles qui désireraient pousser plus loin sur le sujet.
ALLARD, Yvon. Paralittérature. Montréal, La Centrale des Bibliothèques, 1979. 728 p. ISBN 2-89059-000-3. [ Biblio — WorldCat ]
AMALRIC, Hélène. Le guide des 100 polars incontournables. Paris, Libris, 2008. 110 p. ISBN 978-2-290-00919-2. [ Biblio — WorldCat ]
BARETS, Stan. Catalogue des âmes et cycles de la S.F.. Paris: Denoël, 1979. 298 p. [ Biblio — WorldCat ]
BARETS, Stan. Le Science-fictionnaire 2. Paris, Denoël (Présence du Futur #549), 1994. 332 p. ISBN 978-2-207-30565-1. [ Biblio — WorldCat ]
BOGDANOFF, Igor & Grichka. Clefs pour la science-fiction. Paris, Seghers, 1976. 378 p. [ WorldCat ]
Collections : La revue de la littérature d’ici pour les bibliothèques d’ici. Montreal, Association Nationale des Éditeurs de Livres, 52 p. Vol. 1, No 3 (Avril 2014): Le roman historique, Vol. 1, No 4 (Juin 2014): Polars, thrillers et romans policiers et Vol. 2, No 6 (Novembre 2015): Littérature et imaginaire.
Éditions Alire: Catalogue 2015-2016. Québec, Éditions Alire, 2015. 98 p.
JANELLE, Claude. Le DALIAF: Dictionnaire des auteurs des littératures de l’imaginaire en Amérique française. Québec, Les éditions Alire, 2011. 535 p. ISBN 978-2-8961507-4-8. [ Biblio — WorldCat ]
Lire: Special Polar (Juin 2010).
SPINRAD, Norman, ”Les Neuromantiques” in Univers 1987. Paris: J’ai Lu (#2165), pp. 256-278. [ WorldCat ]
J’ai également essayé d’inclure le plus d’hyper-liens possible (principalement vers Wikipedia) afin de renvoyer les lecteurs vers des références plus développées et ainsi limiter cet essai à un bref schéma visant simplement à introduire le sujet. Veuillez prendre note que d’autres hyper-liens seront ajouté avec le temps (pour les auteurs et les titres).
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J’ai précédemment parlé des genres littéraires rationnels (les genres ordinaires, voir banal — mundane comme ils disent en anglais) qui sont ancrés dans la réalité. Il me reste donc à vous entretenir des genres littéraires de l’imaginaire. Un collègue les avait sommairement définit comme “des histoires qui ne se peuvent pas”, qui se déroulent dans un monde entièrement ou partiellement créé par l’auteur. Ils se divisent en trois grandes catégories qui se définissent grossièrement comme suit:
Les genres tendent à être définit par leurs styles littéraires et les thèmes qu’ils utilisent. Je ne m’attarderai pas vraiment sur le style mais plutôt sur les thèmes et les sujets qui caractérisent un genre. De ce point de vue, les trois grands genres de l’imaginaire sont assez aisé à définir. Ce qui est plus difficile à définir ce sont les nombreux sous-genres pour chacune de ces catégories. Non seulement les érudits ne semblent pas s’entendre sur leur nomenclature mais la frontière est parfois floue entre les différents sous-genres (leurs multiples variantes ont parfois des tonalités assez similaires). Alors, comme je l’ai fait pour les genres rationnels, je vais vous présenter ici les principaux genres des littératures de l’imaginaire, les définir du mieux que je peux, en expliquer les sous-genres majeures (ou les regrouper selon leurs similarités) et donner quelques exemples d’auteurs ou de titres.
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Comme a chaque année la « Japan Foundation » de Toronto et le Consulat Général du Japon à Montréal ont le plaisir d’offrir gratuitement des projections de films japonais. Veuillez noter que la bande originale japonaise est sous-titrée en anglais. Les places sont limitées et seront attribuées selon le principe « premier-arrivé, premier-servi », sans réservation préalable.
L’événement aura lieu les vendredi 20 octobre et samedi 21 octobre à la Cinémathèque québécoise (335, boul. de Maisonneuve Est, près du métro Berri-UQAM).
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Une autre aventure plutôt invraisemblable de l’électronicienne nippone. Leloup développe ici des éléments de récits qu’il avait laissé en plan dans des albums précédents ( #12: La Proie et l’ombre, #25: La Servante de Lucifer, #27: Le Secret de Khâny ). Comme c’est souvent le cas dans ses oeuvres plus récentes, le récit semble un peu précipité alors qu’il essai de raconter son histoire dans le cadre étroit du format traditionnel de quarante-deux pages. On a l’impression de vivre le récit en accéléré…
Le problème avec des albums qui font sans cesse référence à des volumes précédents est qu’on ne se rappelle pas toujours des détails qui s’y étaient déroulés, ce qui laisse des lacunes dans la bonne compréhension (et l’appréciation) du récit. Toutefois l’idée de moines médiévaux avec des Vinéens et des tributs celtiques vivant au creux de la terre, dans un gouffre profond, a quand même du charme. C’est une lecture nostalgique mais tout de même un peu décevante, donc d’un intérêt moyen…
Cela donne le goût de relire de vieux albums (car étrangement je suis resté sur ma faim — c’est presque toujours le cas avec ces très court albums à l’européenne). Comment un artiste peut-il vivre en publiant juste de tels albums aux deux ans? C’est un dur contraste avec les mangakas nippon qui produisent en moyenne une quantité de pages similaires (en noir et blanc toutefois) CHAQUE SEMAINE (!) pour la pré-publication en périodique… ![]()
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Commentaire aussi disponible sur Goodreads et Les Irrésistibles.
Le numéro de juin-juillet 2017 nous offre des dossiers sur l’importance du visuel dans la société nippone (“Quand la 2D se tape l’incruste”), sur le marché de l’anime en France en 2016 (qui ne progresse pas aussi positivement que celui du manga car divisé, à 70% / 30%, entre le DVD et le Blu-ray et considérablement affecté par la popularité du simulcast, qui a toutefois l’avantage de faire régresser l’utilisation de sites illégaux de diffusion), et sur les anime “engagés” (socio-politiquement: Harmony, Genocidal Organ, Ghost in the Shell S.A.C., Galactic Hero Legend, Gundam; ou écologiquement: L’école emportée, Conan: Fils du Futur, Nausicaa, Princess Mononoke, Pompoko, Ponyo sur la falaise, Earth Girl Arjuna, etc.).
Comme toujours, AnimeLand nous fait découvrir de nombreux anime (Hirune Hime, Dans un recoin du monde, Golgo 13, Le grand méchant renard, My hero academia, Atom: The Beginning, la saison 2 de L’attaque des titans, Dragonball Super, Boruto: Naruto Next Generations, Rage of Bahamut: Virgin Soul, Capitaine Flam), mangas (Kenshin, One Piece, Mob Psycho 100, Les mémoires de Vanitas, Reine d’Égypte, Voyage à Tokyo, Tenjin, Gloutons et Dragons), et jeux video (Persona 5, et un article sur les mondes ouverts). On nous trace aussi des portraits de seiyu (Mamoru Miyano) ou de musicien (Akira Yamaoka) et nous présente une dizaine d’interviews avec Kenji Kamiyama (Hirune Hime), Eric Goldberg & Neysa Bové (Vaiana), Masashi Kudo (Chain Chronicle), Yasuyuki Muto (Rolling Girls), Studio La Cachette, Nobuhiro Watsuki (Kenshin), Kiyo Kyujyo (Trinity Blood), Tatsuki Fujimoto (Fire Punch) et Chie Inudoh (Reine d’Égypte). Finalement, on retrouve les indispensables actualités et commentaires sur les parutions récentes.
Nul doute que AnimeLand est une source inépuisable d’information sur l’animation et la bande-dessinée japonaise, et le seul magazine francophone sur ces sujets. Toutefois, je n’ai rien trouvé de bien excitant dans ce numéro… ![]()
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Ce second tome, s’il nous offre beaucoup moins d’action que le premier, n’en est pas moins intéressant car il approfondit de beaucoup notre connaissance des protagonistes. Euclès découvre la maison (remplit de manuscrits!) de son nouveau maître, Pline. Celui-ci souffre grandement de l’asthme mais se méfie beaucoup des médecins. Il finira cependant par se soumettre au traitement du médecin grec Silénos, qui lui recommande surtout l’air pur de la Campanie. Euclès tombe amoureux d’une jeune esclave, Plautina, qu’il a rencontré par hasard, mais celle-ci est aussi tombé dans l’oeil de l’empereur Néron! Celui-ci se sent un peu égaré sans les conseils de son précepteur, Sénèque, qu’il a exilé. On y découvre une image plus humaine de Néron, qui apparait moins comme un tyran qu’un jeune homme cultivé mais moralement faible. Poppée, qui n’est pas très aimée du peuple, se fait lancer des pierres. Elle annonce à Néron qu’elle est enceinte, ce qui le convainc finalement de la marier et de régler le sort d’Octavie. Felix, le garde du corps un peu frustre de Pline, a une famille à Rome mais sa femme se plaint de ses absences prolongées et surtout des conditions de vie difficile dans les insulae romaines. Alors Pline leur offre de s’installer dans l’une de ses maisons. Mais le personnage le plus important de ce tome, c’est sans doute Rome elle-même alors que l’on découvre plus en détails ses bas fonds et ses lupanars!
C’est une lecture passionnante si vous êtes amateur de manga historique et de Rome antique. Et ce qui est particulièrement remarquable dans cet ouvrage c’est le grand détail et la qualité du dessin de Mari Yamazaki et Tori Miki. À lire absolument! ![]()
Voir aussi mon commentaire sur Pline #1: L’appel de Néron
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Slow, boring movie that shows a not very sympathetic, selfish Jackie, control freak of her image and obsessed with Lincoln funeral and the fact that his widow died destitute and penniless. Is this a well researched bio pic or just an iconoclast fiction? In the end, it is all about the making of the modern myth of the American camelot.
After John‘s death, Jackie meets with a journalist and reminisce about her traumatic ordeal in order to reshape her husband’s presidency. What makes a president great and be remembered like Lincoln was? His accomplishment or his image? ![]()
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Someone recommended to my wife this Japanese TV series streaming on Netflix. The subject is cool, I had already heard about the writer of the original manga and the main character is played by an actor that I like, therefore I had no hesitation to subscribe to Netflix in order to binge on this mini series of twelve episodes of twenty minutes each. I have absolutely no regret. It was quite funny and very interesting as I leaned a few things about Japanese cuisine. Highly recommended!
Nobushi no Gourmet (漫画版 野武士のグルメ) is based on a manga written by Masayuki Kusumi and drawn by Shigeru Tsuchiyama (first pre-published in November 2013 by Gentosha Plus web magazine and then in print in June 2016 — I have already commented on the very similar manga that Masayuki Kusumi did with Jiro Taniguchi in 1994-96 titled Kodoku no gourmet). It tells the story of 60-year-old salaryman Takashi Kasumi (Naoto Takenaka) who just retired. Having lost his corporate title and the support of his company, he finds himself with lots of time on his hands. His wife Shizuko (Honami Suzuki) is always busy with something (choir practice, etc.), so he goes for a walk, wandering around and decides to enter a restaurant. For the first time he has a beer in the afternoon and rediscovers the pleasure of a good meal! Being a great fan of Sengoku Period samurai stories, he often imagine what a masterless samurai (played by Tetsuji Tamayama) would do in his situation — which always creates hilarious scenes!
As most of the episode is made of showing off food and the protagonist inner monologue, you might think it is quite boring: in the contrary, it’s an excellent series (see comments on Japan Times, Eater, Thrillist) as proven by a 97% rating on Rotten Tomatoes! ![]()
[ IMDb — Netflix — Wikipedia ]
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Mme la mairesse d’arrondissement
M. le conseiller de Saint-Michel,
J’ai quelques questions que j’espère vous aurez, cette fois, l’obligeance (sinon la décence) de répondre.
En novembre dernier, suite à une annonce dans le journal de St-Michel (“Toujours à l’écoute de vos besoins, nous vous invitons à nous faire part de vos demandes et commentaires”) qui incitait les citoyens à envoyer leur questions par courriel à leurs conseillers (jusqu’alors, quand j’avais un problème, je me déplaçais au bureau de mon conseiller — que je n’ai jamais rencontré par ailleurs mais sa secrétaire à toujours fait en sorte que les problèmes soient réglés de façon satisfaisante), je vous ai écrit au sujet d’un grave problème de gestion animalière dans notre arrondissement (j’ai par la suite publié cette lettre sur mon blogue et ma soeur, co-signataire, vous l’a très récemment envoyé de nouveau). Je n’ai jamais eu de réponse, ni même d’accusé-réception!
Je ne vous répèterai pas ici le contenu de la lettre (pour cela je vous réfère à mon blogue où le sujet est abondamment documenté par des hyper-liens) mais je me permet d’insister sur le fait que, cette année, la situation est pire: une dizaine de chats errants (deux femelles, cinq chatons, un mâle dominant et deux prétendants) font un véritable ravage dans le jardin de ma cour arrière. Non seulement la situation était-elle devenue intolérable mais apparemment les règlements municipaux nous menaces d’amendes si l’on “tolère” des animaux errants dans notre cour (?!).
Je n’ai donc pas eut le choix d’attraper tout ce beau monde (du moins les femelles et les chatons) mais maintenant qu’en faire? Les refuges privés sont toujours bondés (particulièrement à ce temps-ci de l’année où il y a beaucoup d’animaux abandonnés), c’est très difficile de trouver de bons samaritains pour adopter autant de chats et la seule solution officielle offerte est le Berger Blanc, qui a très mauvaise réputation (l’an dernier un employé m’a avoué que 100% des animaux errants y étaient euthanasiés) et que je me refuse à utiliser. J’espère trouver une place pas trop chère pour faire stériliser les deux femelles (et ensuite relâcher au moins la plus vieille des deux, sinon les deux, pour faire un TNR — “trap, neuter & return”) et trouver des gens pour adopter les chatons. Aux États-Unis et aux Canada anglais la plupart des villes ont des programmes subventionnés pour la stérilisation gratuite ou à bas prix ($15-$20) pour les animaux errants mais ici cela va me coûter autour de $60-$80 chacune! Avez-vous des suggestions?
Donc, suite à ce trop long préambule de contexte (je m’en excuse), j’aimerais bien que vous répondiez à ces deux questions:
Tant qu’à vous écrire j’aurais encore quelques questions sur d’autres sujets:
Comme vous le voyez je ne me gène pas pour commenter les absurdités municipales que j’observe que ce soit des problèmes de déneigement ou la politique de contraventions abusives sur Saint-Roch…
Merci de me lire et, surtout cette fois, de répondre à mes questions…
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Cela fait toujours bizarre de commenter des périodiques, mais ils sont une partie importante de la littérature (ou de tout autre média dont ils parlent) et méritent notre attention (d’autant plus que c’est une industrie où il est difficile de survivre — j’en sais quelque chose, ayant moi-même été pendant vingt ans rédacteur-en-chef et directeur de production pour un magazine consacré au dessin animé et à la bande-dessinée japonaise).
Le tout dernier numéro de dBD (juillet-août 2017), un magazine consacré à “l’actualité de toute la bande-dessinée” [disponible dans les bibliothèques de Montréal], nous offre un dossier sur la science-fiction et met en couverture Valérian. En plus des inévitables actualités et critiques de parutions récentes, nous y retrouvons plusieurs points d’intérêts: nous avons droit, entre autres, à un interview avec Nora Reddani, commissaire d’exposition à La Villette, qui nous parle de l’exposition “Valérian et Laureline en mission pour la Cité” jusqu’au 14 janvier 2018 à La Cité des Sciences et de l’Industrie, Efa & Rubio nous parle de leur Monet, Nomade de la lumière (chez Lombard), Bocquet rend hommage à Jidéhem ( Sophie), Nicoby parle des petits livres qu’il auto-édite pour le plaisir de ses fans, Chauzy parle de son adaptation BD du roman de Pelot, L’Été en pente douce (chez Fluide Glacial), le couple Jodorowsky / Montandon parle de leur collaboration artistique, le chanteur Adamo parle de ses amitiés avec des bédéistes (Tibet, Uderzo, Peyo, etc.), interview avec Phicil (Courtois & Phicil, La France sur le Pouce, Dargaud), articles sur la BD & l’armée, Hubert (Hubert & Burckel, La nuit mange le jour, Glénat), Brueas & Toulhoat (Block 109 chez Akileos), Cromwell (Cromwell & Gratien, Anita Bomba, journal d’une emmerdeuse, Akileos), et sur le mouvement punk dans la BD. 128 pages, toutes en couleurs, riches en information! Une lecture essentielle (à acheter ou emprunter en biblio) pour ceux qui s’intéresse à la BD sous toutes ses formes (i.e. aussi les comics, mangas, manhwa, etc).
Toutefois, ce qui a le plus retenu mon attention dans ce numéro c’est le trop bref interview (pp. 46-51) avec Christin & Mézières, faites à l’occasion de la sortie prochaine de l’adaptation au cinéma par Luc Besson (Valérian et la cité des milles planètes, sortie à Montréal le 21 juillet!) de leur série culte (Valérian [et Laureline], agent spatio-temporel). On retrouve aussi deux articles sur le genre Pulp (pp. 52-55) et les récits Post-apocalyptiques en BD (pp. 56-59), mais celui qui m’a le plus intéressé c’est l’article sur la Bédéthèque Idéale de science-fiction (pp. 60-65: 33 titres de 1934 à 2016, incluant cinq mangas!) où je retrouve certains de mes favoris: Lone Sloane (Druillet), Valérian et Laureline (Christin & Mézières), Yoko Tsuno (Leloup), Le vagabond des Limbes (Godard & Ribera), Major Fatal (Moebius), Trilogie Nikopol (Bilal), L’Incal (Jodorowsky & Moebius), Nausicaä (Miyazaki), Akira (Otomo), et 20th Century Boys (Urasawa)… À lire!![]()
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Animeland est un magazine que je suis depuis ses débuts (en avril 1991). J’en avais rencontré les fondateurs (Yvan West Laurence et Cédric Littardi) à AnimeCon (première convention officielle sur l’animation japonaise en Amérique du nord, qui s’est tenue du 30 août au 2 septembre 1991, à San Jose en Californie — c’est d’ailleurs là que j’ai rencontré mon épouse!). C’est l’un des top magazines non-nippon consacré au dessin animé et à la bande-dessinée japonaise et le seul de la francophonie. Il est disponible dans les bibliothèques de Montréal.
Les points saillants de ce récent numéro (Février/Mars 2017) d’Animeland (en plus des indispensables actualités et commentaires sur les parutions récentes) sont deux dossiers sur le cyberpunk dans la manga et l’anime (dont un article sur Ghost in the shell qui fait la couverture) et sur le manga de Naruto, un enquête sur les école manga (bande-dessinée) en France, un article “tendances” sur le fait que les séries animées sont maintenant beaucoup plus courte que dans les années ’80 et ’90, des introduction sur plusieurs anime (Kabanneri of the Iron Fortress, ACCA 13, Yôjo Senki, les anime de vélo, The Great Passage, Redline, La tour au-delà des nuages, Haibane Renmei), manga (March comes in like a lion, Perfect Crime, Pline, Magical Girl Boy, Les Fleurs du mal, Dragons Seekers, Le troisième Gédéon), jeu videos (The Last Guardian, Final Fantasy XV), des portraits de seiyu (Maaya Sakamoto) et musicien (Shiro Sagisu), et six interviews (avec Travis Knight [Kubo], John Musker et Ron Clements [Vaiana], l’équipe de WIT Studio, Eisaku Inoue [One Piece], Shinya Kinoshita, Morihiko Ishikawa).
Dans ce numéro, j’ai fait la géniale découverte du manga Pline, une biographie du naturaliste romain Pline l’Ancien par Mari Yamazaki (Thermae Romae) et Miki Tori. Prépublié au Japon par Shinchôsa dans le périodique Shinchô 45, ce manga seinen, qui est toujours en cours, a déjà quatre tomes de paru dont trois ont été traduit en français par Casterman. À lire absolument!
On y révèle également les résultat du Grand Prix Animeland 2016: Meilleur anime: Yuri!!! On Ice; Meilleur film: Your name.; Meilleur film étranger: La tortue rouge; Meilleur manga: ex-aequo Dead Dead Demon’s Dededede Destruction (Kana) / Le mari de mon Frère (Akata); Meilleur manga one-shot: Marie-Antoinette: La jeunesse d’une reine (Glénat); Meilleur shônen: My Hero Academia (Ki-oon); Meilleur shôjo: Perfect World (Akata); Meilleur yaoi: ex-aequo Doukyusei (Boy’s love/IDP) / L’Étranger de la plage (Boy’s love/IDP); Meilleur seinen: Dead Dead Demon’s Dededede Destruction (Kana).
Somme toute, c’est une lecture indispensable pour quiconque désir rester à jour sur les parutions d’anime et de manga. ![]()
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Avec son plus récent numéro (Avril/Mai 2017), Animeland se renouvelle avec une maquette plus épurée. En plus des indispensables actualités et commentaires sur les parutions récentes, ce numéro est riche en dossiers: la tradition dans la pop culture japonaise (religion, vie quotidienne et folklore), le marché du manga en 2016 (l’embellie se confirme: hausse du chiffre d’affaire de 7.9%), les adaptations live de manga et d’anime (au Japon, à Hollywood et ailleurs, et surtout un article sur l’adaptation cinématographique de Ghost in the shell) et sur les superbes mangas historiques de Shin’ichi Sakamoto Innocent et Innocent Rouge.
Le magazine nous présente également de nombreux anime (Perfect Blue, Genocidal Organ, Sword Art Online: Ordinal Scale, Blue Exorcist Kyoto Saga, Freaky Girls, Chain Chronicle, Onihei, Ah! My Godess), manga (Man in the window, Fire Force, Berserk, Moving Forward, L’enfant et le maudit, To your eternity), jeu videos (Yakuza O, Resident Evil 7: Biohazard), des portraits de seiyu (Adeline Chetail) et musicien (Susumu Hirasawa), ainsi que quatre interviews (avec Yuichi Nakamura & Takahiro Sakurai [Genocidal Organ], Shinichiro Kashiwada & Shingo Adachi [Sword Art Online]). 116 pages (et un poster) pleines d’info indispensables pour tout amateur d’animation japonaise et de manga! ![]()
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Cette semaine on a eut des températures avoisinant les 10 ? même si on est seulement à la fin février ! Aujourd’hui, document.write(“”); malgré la pluie battante, j’ai pris ma marche de santé, ce qui m’a permis de voir des paysages étranges…
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(iPhone 6s, Parc Champdoré et Parc Frédéric-Back, 2017-02-25)
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J’ai déjà beaucoup parlé de cette collection des “Classiques” de la littérature en manga publiée en français chez Soleil. Je croyais d’ailleurs qu’ils en avaient abandonné la publication, mais non: après un hiatus en 2015, Soleil a publié cinq titres à l’automne 2016 (Théorie de la Relativité par Albert Einstein, Du Contrat Social par Jean-Jacques Rousseau, Ainsi parlait Zarathoustra par Frederich Nietzsche, Orgueil et Préjugés par Jane Austen, ainsi que la réédition du Capital de Marx en un seul volume) et annonce trois nouveaux titres pour le printemps 2017 (Une Vie par Guy de Maupassant, Théorie de l’évolution par Charles Darwin et Discours de la Méthode par Descartes) !
Cette collection reprend en traduction quelques titres de l’impressionnante collection japonaise Manga de Dokuha (comportant jusqu’à maintenant plus de cent-cinquante titres!) illustrée par le Studio Variety Art Works et publiée par East Press, qui se consacre à adapter en manga des classiques de la littérature pour les rendre accessible à un plus large publique.
“En 1997, document.write(“”); alors qu’il est responsable d’une ONG médicale dans le Caucase, Christophe André a vu sa vie basculer du jour au lendemain après avoir été enlevé en pleine nuit et emmené, cagoule sur la tête, vers une destination inconnue. Guy Delisle l’a rencontré des années plus tard et a recueilli le récit de sa captivité – un enfer qui a duré 111 jours. Que peut-il se passer dans la tête d’un otage lorsque tout espoir de libération semble évanoui ? Un ouvrage déchirant, par l’auteur de Pyongyang, de Shenzhen, de Chroniques birmanes et de Chroniques de Jérusalem.” [ Texte du site de l’éditeur ]
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“Être otage, c’est pire qu’être en prison. En prison, tu sais pourquoi tu es là et à quelle date tu vas sortir. Quand t’es otage, tu n’as même pas ce genre de repères. Tu n’as rien.” [ Texte de la couverture arrière ]
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Au travers le bruit blanc du ruissellement
J’entends l’angoisse et la terreur m’appeler
(iPhone 6s, document.write(“”); 2017-01-08)
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Hier, document.write(“”); suite à une expérience consternante la semaine précédente, j’ai écrit un courriel à mon Conseiller municipal de quartier afin de lui faire part d’une grave préoccupation concernant la gestion animalière de l’arrondissement:
Cher Monsieur le conseiller,
J’aimerais porter à votre attention un grave problème de gestion animalière. La ruelle derrière mon duplex est envahie par des chats errants et je suppose que c’est le cas de la majorité des ruelles du quartier. Ce n’est pas tant la présence de ces chats errants qui m’embête que les graves lacunes dans leur gestion. En fait, ils mettent un peu de vie dans un milieu urbain parfois trop dénaturé et contribuent à éliminer la vermine (rats, souris, mulots, pigeons, etc.).
Je ne les blâme aucunement pour leur prolifération car ils n’en sont pas responsables. C’est nous, les humains, qui avons créés cette situation en abandonnant des animaux (particulièrement des chats) et les laissant se reproduire librement sans la moindre intervention ni contrôle. Je ne crois pas que ces animaux devraient souffrir inutilement suite à une situation dont ils ne sont pas responsables. Nous devrions tenter de gérer la situation le plus humainement possible mais ce n’est pas le cas: la gestion actuelle n’est ni adéquate, ni humaine.
[ Continez la lecture après le saut de page >> ]
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Mercredi, document.write(“”); après le travail, j’ai profité de l’offre d’une entrée gratuite aux détenteurs de cartes des Bibliothèques de Montréal et de la BANQ pour faire ma visite annuelle au Salon du Livre de Montréal.
En passant chez mes amis d’Alire j’ai remarqué, entre autres, le dernier Patrick Sénécal, L’Autre reflet, l’impressionnant Détectionnaire de Norbert Spehner (qui était d’ailleurs l’un des invités d’honneur du salon), et noté la parution prochaine de L’Année de la science-fiction et du fantastique québécois 1996 (enfin)! Étrangement j’ai remarqué qu’il y avait au salon cette année beaucoup de livres de cuisine végane (un signe des temps, sans doute) et j’ai aperçu ce qui semble être la réédition (pas si récente que ça) du manga de UFO Robot Goldorak. Toutefois, je n’ai rien remarqué de frappant dans les nouveautés et je n’ai pas trouvé le manga de Marie-Antoinette que je cherchais (une nouveauté qui date quand même de septembre! — ça m’a tout de même aidé à mieux résister à la tentation d’acheter quoi que ce soit!).
Je ne comprends vraiment pas pourquoi les éditeurs et distributeurs poussent au salon seulement leur gros titres et meilleurs vendeurs alors que le salon devrait être le lieu pour faire connaître et promouvoir les nouveautés et les titres moins connus!
Autre étonnement: je constate l’absence de kiosques pour les bibliothèques de Montréal et pour la BANQ. Pourtant, par les années passées, ils avaient au moins des kiosques statiques (juste des affiches et des dépliants) ou même partageaient ensemble un kiosque (comme l’an passé). Mais, cette année, rien du tout! Pourtant si les biblios ont besoin d’une chose c’est bien de promotion. Ils pourraient faire la démontration des nouveaux postes d’auto-prêt, ou du catalogue Nelligan Découverte, parler des nouvelles biblios, de celles avec des projets de rénovations, des services en ligne, du prêt numérique, du tout nouveau service de prêt d’instruments de musique, offrir des abonnements (pour augmenter le taux d’abonnés par habitant qui est plus bas au Québec que dans le reste du pays), etc, etc.
Bien sûr, avoir un kiosque au salon et du monde sur le plancher ça coûte de l’argent et la ville (ou le gouvernement) semble penser que la culture c’est pas important. Et pourquoi investir et promouvoir si au bout du compte ça rapporte rien? Les bénéfices rapportés par les bibliothèques, c’est bien connu, ça ne se voit pas alors ça ne compte pas vraiment. C’est tellement Trump! On est vraiment entré dans une nouvelle ère. Argh! Quelle horreur… Saint-Lovecraft venez à notre secours!
Donc, cette année, un salon plutôt décevant. Heureusement que je ne manque pas de livres à lire!
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“Sa véritable Histoire, pour la première fois en manga !“
“Marie-Antoinette est l’une des personnalités historiques les plus adaptées en fiction. Sophia Coppola, Chantal Thomas ou Riyoko Ikeda… de nombreux créateurs ont donné naissance à un personnage en adéquation avec leurs idéaux.”
“Cependant, quand Fuyumi Soryo s’attaque au mythe, ce n’est pas pour reproduire une énième icône malmenée par la vision trop partiale de Stephan Zweig, mais pour restituer dans la réalité historique une jeune fille dénuée de tout artifice.”
“Avec la précision qu’on lui connaît déjà sur Cesare et grâce au soutien du Château de Versailles, ce n’est plus un simple manga, mais une plongée virtuelle au cœur de la cour au XVIIIe siècle que l’auteur vous offre. Que vous soyez adepte des fresques historiques, lecteur de manga ou tout simplement curieux de nouveauté, ne passez pas à côté de cette création ! D’autant plus que les Éditions Glénat, co-éditeur dans ce projet, auront la chance de publier ce titre en avant-première de sa sortie japonaise !!” (Texte du site de l’éditeur)
Hier, je regardais les nouvelles sur NHK World et on y présentait un reportage sur le tout dernier manga de Fuyumi Sōryō, Mars. On y mentionne que la mangaka travaillait maintenant sur une biographie de Marie-Antoinette (voir aussi ANN, Le Monde) alors que je croyais qu’elle travaillais à la suite de Cesare. La mangaka aurait-elle décidé de mettre fin abruptement à Cesare (avec le volume 11)? D’autant plus que l’article mentionne que son futur projet serait une biographie de Dante Alighieri (poursuivant sur le sujet de la renaissance Italienne). Mais peut-être (j’espère) a-t-elle juste temporairement mis Cesare sur pause afin de travailler sur Marie-Antoinette, qui ne comporte d’ailleurs qu’un seul volume (un “one-shot” comme on dit).
Extrait des pages 10-11, 20-21, 24-25, & 40-41 (lire de droite à gauche):
Marie-Antoinette (マリー・アントワネット) est un manga historique seinen par Fuyumi Sōryō qui a d’abord été pré-publié en feuilleton dans Morning (et son pendant digital: D Morning), un magazine hebdomadaire de Kōdansha. Il a débuté dans le numéro 38 (18 août 2016) et s’est étalé sur quatre publications (se terminant dans le numéro 41). Chose rare, la publication en volume (tankōbon) s’est faite au Japon en septembre 2016, soit quelques jours après la parution du volume en français!
Malgré certaines critiques négatives en France, on peut s’attendre à un ouvrage d’une grande qualité historique. Soryo est d’ailleurs reconnue pour la qualité de sa documentation, d’autant plus que le projet, co-publié par Kodansha et Glénat, est produit en collaboration avec le Château de Versailles, qui a ouvert ses portes et offert tout son soutient à l’artiste. Le magnifique style rococo qui caractérise l’époque sera donc fidèlement reproduit dans tous ses aspects: la mode, l’architecture, l’étiquette et les moeurs de la court royale, etc.
Si l’on prends pour exemple la qualité de son travail sur Cesare (tant les détails historiques que le travail artistique), on ne sera pas déçu. J’ai déjà commandé le manga et le commenterai dès que je l’aurai lu.
Marie-Antoinette, la jeunesse d’une reine, par Fuyumi Soryo. Paris: Château de Versailles / Glénat (Coll. Seinen), septembre 2016. 180 pg., 9.15 € / $14.95 Can. ISBN: 978-2-344-01238-3. Recommandé pour public adolescent (12+).
Pour plus d’information vous pouvez consulter les sites suivants:
MARIE-ANTOINETTE © 2016 Fuyumi Soryo / Kodansha Ltd.
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Here are twenty-five notable news & links that I found interesting, document.write(“”); amazing or plain weird (in no particular order & some in French) / Voici vingt-cinq nouvelles et liens notables que j’ai trouvé intéressant, étonnant ou tout simplement bizarre (sans ordre particulier et la plupart en anglais):
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[ Traduire ]
“La tête pleine de rêves, document.write(“”); Amélie, 20 ans, revient dans le Japon de son enfance. Pour gagner sa vie, elle propose des cours particuliers de français et rencontre Rinri, son premier et unique élève, un jeune Japonais avec lequel elle noue une relation intime. Entre surprises, bonheurs et déboires d’un choc culturel à la fois amusant et poétique, elle découvre un Japon qu’elle ne connaissait pas…”
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Tokyo Fiancée : Belgique/France/Canada, 2014, 84 min.; Dir./Scr.: Stefan Liberski (d’après le roman d’Amélie Nothomb); Ed.: Frédérique Broos; Phot.: Hichame Alaouie; Mus.: Casimir Liberski; Cast: Pauline Étienne, Taichi Inoue, Julie LeBreton. ![]()
« Stupeur et tremblements pourrait donner l’impression qu’au Japon, à l’âge adulte, j’ai seulement été la plus désastreuse des employés. Ni d’Ève ni d’Adam révélera qu’à la même époque et dans le même lieu, j’ai aussi été la fiancée d’un Tokyoïte très singulier. »
-Amélie Nothomb.
Ni d’Eve ni d’Adam, par Amélie Nothomb. Paris, Albin Michel, 2007. 252 p. 13.0 x 20.0 cm, 18.20 € / $11.95 Cnd. ISBN 9782226179647. ![]()
Tokyo Fiancée nous offre une intéressante réflexion sur la diversité culturelle, l’étrangeté de l’autre, et particulièrement sur la difficulté des couples mixtes à concilier cette différence qui les sépare.
Si le film en lui-même est assez bon, il est aussi une excellente adaptation du roman de Amélie Nothomb. Il y a bien sûr de nombreuses différences entre les deux (quelques scènes manquantes dans le film, la motivation des personnages expliquée plus en profondeur dans le roman) mais dans l’ensemble tout l’esprit du livre est présent dans le film. C’est non seulement agréable et divertissant à regarder mais aussi très intéressant.
Pour plus d’information vous pouvez consulter les sites suivants:
Cette histoire de couple, que ce soit dans le film ou le livre, est particulèrement intéressante lorsqu’on la remet dans le contexte de l’oeuvre (et de la vie) de l’auteur. Elle fait non seulement partie des titres de Nothomb qui sont en partie autobiographiques (mais ne le sont-ils pas tous un peu?) mais est également l’un des éléments de sa “trilogie japonaise”. Stupeur et tremblement raconte le retour de l’auteur au japon, où elle avait passé son enfance, mais traite surtout de ses mésaventures au sein d’une corporation japonaise et comment l’esprit collectif japonais du jeune travailleur y est façonné par des règles strictes et par l’humiliation afin de le conformer au modèle uniforme et docile auquel s’attend la société japonaise — ce qui est toujours pire dans le cas d’une femme. Dans Nostalgie Heureuse, l’auteur raconte son second retour au Japon dans le cadre d’un reportage tourné pour la télévision française. Ni d’Eve ni d’Adam lève le voile sur la partie de l’histoire à laquelle elle avait mainte fois fait allusion sans jamais donner de détails: la relation amoureuse qu’elle a entretenu au cours de son premier retour avec un jeune japonais.
Ayant grandit au Japon, elle s’était toujours considérée comme japonaise mais son expérience durant ce premier retour lui fera réaliser que la nature nippone est beaucoup plus complexe et profonde qu’elle ne se l’imaginait…
Le livre, quant à lui, offre une narration très fluide, parsemé de l’humour sarcastique et un peu déjanté si particulier à Nothomb. C’est une très bonne lecture (comme la plupart des Nothomb).
Pour plus d’information vous pouvez consulter les sites suivants:
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Le Festival des Films du Monde de Montréal, document.write(“”); qui se tiendra du 25 août au 5 septembre 2016, commence déjà à faire parler de lui.
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Dans un premier communiqué de presse, daté du 13 mai, le FFM annonce que pour son 40e anniversaire il accompagnera ses principaux prix de bourses importantes avec la présentation des premiers « Chelems d’or » du cinéma. Grâce à un généreux mécène, un montant de 1 M $ US sera remis aux producteurs et réalisateurs (sur une base de 50% chacun) afin de contribuer de façon unique à la création cinématographique. La somme total sera divisé en treize bourses de tailles variées: Grand prix des Amériques, Grand prix du jury, Prix FFM du court métrage, compétition mondiale des premiers longs métrages de fiction (or, argent, bronze), prix du documentaire, du meilleurs film canadien (or, argent), compétition spéciale des films chinois (or, argent), et prix du festival du film étudiant (national, international).
Avec une telle innovation qui vise à encourager la relève cinématographique, le festival espère se repositionner comme un centre important du cinéma mondial.
(Voir le communiqué de presse original en français et en anglais)
(Revue de presse: CTVM, La Presse, Le Devoir)
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Vol. 1: “Dans le futur, document.write(“”); tandis que l’humanité tente tant bien que mal de survivre aux conséquences d’un nouvel âge glaciaire, Takéru va devoir se lancer dans une odyssée afin de sauver ses compagnons. À son bras, un bracelet sacré en argent, seul souvenir qui lui reste de sa mère…”
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“Saura-t-il faire face à son destin ?”
Vol. 2: “Dans le futur, alors que la fin de l’âge glaciaire se fait sentir, tous les êtres vivants se lancent dans une nouvelle course à l’évolution. Guidé par un Medishin, un Dieu bleu, Takéru devra affronter la Grande Mère pour résoudre le mystère A-D-O-L-F… Le destin de l’humanité pourrait en dépendre…”
Découvrez ce diptyque mythique et visionnaire signé Jirô Taniguchi !
(Texte du site de l’éditeur: Vol. 1 & Vol. 2; voir les couvertures arrières: Vol. 1 & Vol. 2)
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ATTENTION: Peut contenir des traces de “spoilers” (a.k.a. divulgacheurs)! Les personnes allergiques à toutes discussions d’une intrigue avant d’en avoir eux-même prit connaissance sont vivement conseillé de prendre les précautions nécessaires pour leur sécurité et devraient éviter de lire plus loin.
Comme je l’ai déjà dit quand j’ai découvert ce manga, les éditeurs de français (dans ce cas-ci Kana) continue à nous sortir des vieux Taniguchi qui date de l’époque où il faisait plus dans le récit d’action que dans le contemplatif. Et nous en sommes fort heureux!
Ice Age Chronicle of the Earth (?????? / Chiky? hy?kai-ji-ki) a d’abord été publié en feuilleton dans le magazine Morning de Kôdansha en 1987-88 avant d’être compiler en volumes chez Futabasha. Dans les années ’80, Taniguchi écrivait surtout des récits d’action comme Trouble Is My Business, Enemigo ou Garôden, ou des récits qui mettaient en scène la nature et les grands espaces tels que Blanco, K ou Encyclopédie des animaux de la préhistoire. Ice Age Chronicle of the Earth s’inscrit bien dans ces thématiques. Et, si l’on se fit à la bande de couverture de l’édition française ainsi qu’au style de Taniguchi pour ce diptyque visionnaire, c’est une époque où il devait sans doute lire et s’inspirer du magazine français Métal Hurlant…
Dans un futur lointain, la Terre est entièrement soumise aux conditions d’un âge glaciaire: la 8e glaciation (glaciation de Murtok). Situé sur Nunatak, une île de l’Arctique, le site minier de Tarpa est exploité par la Régie pour le Développment des Ressources Shivr. Le fils rebel du président de la compagnie, Takéru, y a été exilé afin de le rendre plus mature. Lors d’un accident causé par de l’équipement vieillissant, le directeur de la mine est gravement blessé. Avant de mourir, il remet à Takéru une boite qui contient le bracelet sacré de sa défunte mère et un message de son père qui l’averti que des changements climatiques sans précédents sont sur le point de se produire. Takéru est nommé le nouveau directeur, mais il s’en fout. Toutefois, le cargo qui devait amené le ravitaillement et évacuer la plupart des travailleurs pour le dur hiver arctique est détruit lors d’une attaque de pirate. Un groupe de travailleurs décident d’évacuer quand même dans des navettes de secours mais ils crashent dès qu’ils sont sorti du puit de la mine à cause des vents violents. [ci-contre: p. 33]
Takéru organise une mission de sauvetage mais tout les passagers des navettes sont mort de froid sauf un, qui restera gravement handicapé. Et l’un des sauveteurs meurt dans un accident. Tarpa est maintenant coupé du reste du monde, sans ravitaillement. Takéru escalade donc à nouveau la paroi du puit de la mine afin d’aller investiguer ce qui arrive à la planète et ramener des secours. Mais le monde extérieur est un environnement glacial et hostile, peuplé d’insectes, de baleines et d’ours géants! Et ce ne sera pas les seules surprises: Takeru entrevoit dans une crevasse, le sarcophage d’un géant bleu! Grâce à une caravane de chameaux des glaces, ils échappent aux tournades et autres dangers de l’Inlandsis, et parviennent à un village. Là, une vieille chamane révèle à Takeru la prophétie: les Medishin, dieux géants bleus qui étaient venu les avertir de la longue saison de glace, se réveilleront pour les guider dans une nouvelle ère. Car “la Terre qui dormait sous la glace depuis des centaines de générations a commencé à ouvrir les yeux. Bientôt… Les montagnes, les forêts, les rivières se mettront en colère…” Les événements sont déjà en marche dans le sud. C’est là que Takéru doit se rendre !
Extraits des pages 15, 21 et 204 du premier volume



Takéru et son petit groupe tente de rejoindre la capitale, Abyss. Ils atteignent d’abord le dépôt logistique de surface Earliss II, où ils trouvent quelques survivants et un vieux cargo de transport aérien. L’ordinateur de la base confirme leur craintes: l’axe de rotation de la planète à changé, il y a une activité volcanique accrue, une hausse de gaz carbonique, un réchauffement de la température et donc une rapide fonte des glace. La période glaciaire est terminée! Les cendres d’une éruption volcanique endommagent les moteurs du cargo qui crash dans une gigantesque forêt vivante et carnivore! Ils continue leur voyage sur une rivière à l’aide d’un radeau de fortune, puis monte à bord d’un prospecteur robotisé. Ils apprennent que la capitale est inondée, envahit par la forêt, en ruine. L’océan végétal ne tarde pas à attaqué aussi leur véhicule, à l’aide d’une sève acide. Takéru ressent la conscience collective d’un arbre géant. Il se souviens avec horreur des êtres sans racines. Mais le dieu bleu apparait et calme l’arbre… Il révèle à Takéru que lui aussi a le pouvoir de communiquer avec la conscience de la planète.
En chemin vers Abyss, Takéru rencontre un transport de troupe écrasé avec de nombreux survivants, qui sont tous des enfants qui avaient été évacués en premiers. Toutes créatures vivantes, végétales ou animales, évoluent à un rythme fou, créant de nouveaux germes mortels. La forêt les attaque à nouveau, plein de haine contre l’humain mais Takéru réussi à la calmer. Pendant ce temps à Abyss, l’ordinateur central est devenu fou et se prend pour dieu, l’architecte d’un nouveau monde. Prenant exemple sur la nature, il utilise sa super-technologie pour créer une nouvelle race d’humain: A.D.O.L.F. (Acides aminés Dieldrine Opéron Ligand Flux cytométrique). Un nouvel ennemi qui tente d’éliminer l’humanité superflue. Mais en s’alliant avec la forêt, Takeru vaincra. Se sera l’aube d’une nouvelle ère où l’humanité, avec une conscience étendue, pourra cohabiter avec la nature…
Extraits des pages 13, 57 et 201 du second volume

Ice Age Chronicle of the Earth (sans blague, l’éditeur ne pouvait pas trouver un titre en français?), offre une bonne histoire de science-fiction cataclysmique, quoique un peu précipité vers la fin. Le style artistique du early-Taniguchi est bien (pas aussi bon que ses oeuvres plus récentes, bien sûr) mais souvent très inégal (on sent les délais de production liés à la prépublication en série dans les magazines!). J’ai aussi déjà noté plus haut qu’il me semblait discerner dans cette oeuvre de Taniguchi l’influence de la BD française de la bonne époque de Métal Hurlant (Moebius, Druillet) mais dans le second volume il me semble possiblement entrevoir dans les scènes cataclysmiques aussi quelques influences du Akira (1982-90) d’Otomo et du Nausicäa (1982-94) de Miyazaki…
Dans l’ensemble c’est une très bonne lecture. Une sorte de fable écologique qui est toujours d’actualité. Ce n’est pas parfait mais, avec Taniguchi, un manga ne peut être qu’agréable. À lire.
Ice Age chronicle of the earth vol. 1 & 2, par Jirô TANIGUCHI. Paris: Dargaud (collection Kana: Made In), mai et septembre 2015. 272 & 224 pgs, 16.3 x 23.2 x 2 cm, 18.00 € / $31.95 Ca, ISBN: 9782505063643 & 9782505063650. Recommandé pour public adolescent (14+). ![]()
Pour plus d’information vous pouvez consulter les sites suivants:
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Ice Age chronicle of the earth © 2002 Jirô TANIGUCHI. Édition française © 2015 Kana (Dargaud-Lombard s.a.).
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“Le grand retour du Chat du rabbin !”
“Le Chat est désespéré : sa maîtresse, Zlabya, est enceinte… Que va-t-il se passer ? S’intéressera-t-elle encore à lui ? Pourra-t-il encore être caressé, pourra-t-il la voir quand il le voudra ? Quelle sera sa place ? Ne devrait-il pas partir et chercher une autre maison ?”
“Joann Sfar retrouve avec un bonheur évident l’univers du Chat du rabbin et livre une éblouissante histoire pleine de tendresse et d’amour.”
[ Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière ]
“AnimeLand est le 1er magazine français sur l’animation japonaise et internationale, les mangas et tout l’univers otaku en France. News, chroniques, interviews, articles et dossiers vous attendent dans les magazines AnimeLand et AnimeLand X-tra et sur le site AnimeLand.com !”
Comme je l’ai déjà mentionné dans un article précédent (sur l’acquisition du magazine par Anime News Network), j’ai toujours grandement admiré ce magazine fondé par Yvan West Laurence et Cédrik Littardi en avril 1991 (que j’avais d’ailleurs rencontré à San Jose, Californie, lors de la toute première convention nord-américaine entièrement consacrée à l’anime, AnimeCon, à la fin de l’été 1991). AnimeLand est rapidement devenu le meilleurs magazine sur l’anime et le manga hors-Japon et pas seulement en langue française. À tout les deux mois le magazine offre une centaines de pages, toutes en couleurs, pleine à craquer d’information essentielle sur l’anime et le manga. Un must pour le fan averti.
AnimeLand #209 est un numéro un peu spécial car, en plus d’être un peu plus volumineux, il célèbre le vingt-cinquième anniversaire du magazine.
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“Si Sôseki le romancier est de longue date traduit et commenté chez nous, document.write(“”); une part plus secrète et à la fois plus familière de son œuvre nous est encore inconnue. Sôseki a écrit plus de 2500 haikus, de sa jeunesse aux dernières années de sa vie : moments de grâce, libérés de l’étouffante pression de la vie réelle, où l’esprit fait halte au seuil d’un poème, dans une intense plénitude.”
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“Affranchis de la question de leur qualité littéraire, ils ont à mes yeux une valeur inestimable, puisqu’ils sont pour moi le souvenir de la paix dans cœur… Simplement, je serais heureux si les sentiments qui m’habitaient alors et me faisaient vivre résonnaient, avec le moins de décalage possible, dans le cœur du lecteur.“
“Ce livre propose un choix de 135 haïkus, illustrés de peintures et calligraphies de l’auteur, précédés d’une préface par l’éditeur de ses Œuvres complètes au Japon.”
(Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière)
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J’ai déjà introduit le haiku quand j’ai commenté Cent sept haiku par Masaoka SHIKI, cet auteur même qui a encouragé S?seki à écrire et l’a initié aux haïkus. Né Kinnosuke Natsume à l’aube de l’ère Meiji, en 1867, il prendra le pseudonyme de «S?seki» en 1888 (utilisant les deux premiers charactères d’une expression chinoise attribuée à Liu Yiqing: ???? / shù dàn zh?n liú ou s?sekichinry? en japonais, littéralement «Se rincer la bouche avec une pierre et faire de la rivière son oreiller»). [ci-contre: p. 43]
Natsume S?seki (?? ??) deviendra l’un des auteur emblématique du Japon moderne. Après avoir étudié la littérature anglaise à l’Université de Tokyo, il part enseigner à Matsuyama (1895), puis à Kumamoto (1896), avant de passer trois ans d’études en Angleterre (1900-03) et de finalement succèder à Lafcadio Hearn à la chaire de littérature anglaise de l’université de Tokyo. Toutefois, il quitte ce poste en 1907 pour se consacrer à l’écriture. On lui connait plus d’une vingtaine d’ouvrages dont principalement Je suis un chat (??????? / Wagahai wa neko de aru, 1905), Botchan (?????, 1906), Sanshirô (???, 1909), Et puis (???? / Sorekara, 1909), La porte (? / Mon, 1910), et Choses dont je me souviens (??????? / Omoidasukoto nado, 1910-11). Son importance dans la littérature japonaise est soulignée par le fait que son portrait apparait sur le billet de 1 000 yens.
Haikus est un ouvrage assez simple qui se lit très rapidement. Les petits poèmes sont typiquement présenté trois par page, agrémentés de peintures et de calligraphies par S?seki. Dans mon commentaire de Cent sept haiku, j’ai déjà mentionné ma déception de ne pas ressentir la profondeur de la pensée ou des sentiments de l’auteur que l’on s’attendrait à retrouver dans cette forme de poésie. Il est toutefois intéressant d’essayer de comprendre ce que l’auteur désir exprimer. C’est un bel ouvrage et j’ai particulièrement apprécié les illustrations de l’auteur (ci-contre: p. 23) ainsi que la préface et les notes qui lévent un peu le voile sur les intensions et le parcours de S?seki.
Somme toute c’est une très bonne lecture de chevet et pas nécessairement que pour les amateurs de culture nippone ou de poésie.
Haikus, par S?seki (traduits par Elisabeth Suetsugu). Arles, Éditions Philippe Picquier, janvier 2002. 144 pages, 14.5 x 23.0 x 1.0 cm, 8,00 € / $32.95 Cnd, ISBN 2-8097-0125-8. Lectorat: pour tous! ![]()
Pour plus d’information vous pouvez aussi consulter les sites suivants:
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Je m’amuse un peu avec iMovie and j’ai produit une bande-annonce pour “Les chatons qui gambadent” (disponible sur votre blogue préféré et sur Vimeo):
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Pour les pas-bilingues voici la traduction [augmentée] du texte:
“Clodjee.com présente…
Dans notre cour arrière il y avait deux chats un peu bizarre: Grisou et Toffee2
Ils ont eu trois chatons
Qui ont grandi et ont maintenant trois mois
Ils sortent de leur cachette et gambadent dans le jardin
Mais sont aussi plutôt timides
Cet été… relaxons et observons…
Les chatons qui gambadent
Dans un jardin près de chez vous.”
[crédits]
C’est d’ailleurs le premier vidéo que j’ai filmé avec la Nikon D3300 (en utilisant l’objectif Tamron AF70-300mm F/4-5.6). iMovie offre des fonctions amusantes mais qui malheureusement manquent un peu de flexibilité… Mais, document.write(“”); bon, le résultat est quand même pas trop pire.
Solaris est un périodique québécois de science-fiction et de fantastique qui s’inscrit dans une longue tradition.
Fondé en septembre 1974 par Norbert Spehner (un des grands anciens de la SFFQ), il a d’abord arboré le nom de Requiem, ce qui lui donnait un ton plus fantastique que sf. Avec le numéro 28 (aout-sept 1979) le nom change pour Solaris et Spehner (en grand calembourlingueur) ne donne pour seule justification que “parce que je LEM.” Le fardeau de la rédaction passe à Élisabeth Vornarburg avec le numéro 53 (automne 1983), puis à Luc Pomerleau avec le numéro 67 (mai-juin 1986). Si le zine passe à l’ère informatique avec le numéro 60 (mars-avril 1985), son apparence ne s’améliore qu’avec le numéro 73 (mai-juin 1987) et il ne prendra vraiment une allure de pro-zine qu’avec le numéro 87 (oct 1989, spécial 15e anniversaire). La rédaction passe finalement à Joël Champetier avec le numéro 100 (printemps 1992) et il occupera le poste jusqu’à peu de temps avant sa mort en mai 2015. Pascal Raud l’assistera en temps que coordonatrice dès le numéro 181 (Hiver 2012 — et assurera ensuite l’interim durant sa maladie). Sous l’égide des ÉditionsAlire, Solaris prends un format livre de poche (13.5 x 21 cm) avec le numéro 134 (Été 2000). Il se concentre alors sur l’aspect littéraire: le volet BD disparait et la chronique “Sci-néma” déménage sur le site internet de la revue (cette dernière chronique reviendra cependant dans les pages de Solaris avec le numéro 185 en Hiver 2013). Depuis le numéro 196 (Automne 2015) la coordination des revues (Solaris et Alibi, son pendant polar) est maintenant assuré par Jonathan Reynolds.
La magazine offre une double détente: d’une part c’est une anthologie permanente des littératures de l’imaginaire francophone qui nous permet, par ses courtes nouvelles, de se tenir à jour dans les courants littéraires de genres et, d’autre part, par ses brillants articles et critiques (je préfère toutefois parler de “commentaires de lecture”), d’y trouver de nombreuses suggestions de lectures pour nous divertir et nous inspirer encore plus.
Le numéro 198 (Printemps 2016) nous offre cinq nouvelles dont les quatre premières partagent la thématique des “femmes étranges”:
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La cinquième nouvelle, “Tempus fugit” par Mario Tessier, est un texte à part. C’est une intéressante histoire de hard-science mais trop succincte et qui demeure tout de même un peu décevante pour ceux qui connaisse cet auteur. Il évoque un peu la SF classique des débuts d’Asimov. Le récit est un peu précipité et fourni simplement le prétexte pour décrire un organisme extra-terrestre cristalo-végétal quasi immortel. En fait, la nouvelle sert surtout d’introduction à l’article du “Futurible” qui lui fait suite. ![]()
Dans ce numéro, “Les Carnets du Futurible” (publié dans Solaris de façon quasi-ininterrompue depuis le numéro 153 — sauf dans le numéro 172 à l’Automne 2009 — ce qui fait de cet article le quarante-cinquième épisode de la série) est consacrés aux plus vieux organismes vivants. Comme le sont toujours les articles des “Carnets du Futurible”, cet article est tout à fait fascinant.
L’article suivant est tout aussi intéressant. Il s’agit de la traduction de la première partie d’un article de Jonathan McCalmont (originalement publié en anglais sur son blog Ruthless Culture). Intitulé “Lacheté, paresse et ironie: comment la science-fiction a perdu le futur” l’article se questionne sur les causes de l’épuisement du genre en prenant comme point de départ des commentaires du critique Paul Kincaid. Est-ce que cela a à voir avec le fait que le monde change si vite que les auteurs de SF n’essaient même plus de prédire l’avenir dans leurs histoires? Ou est-ce lié au brouillage délibéré (et bizarre) entre les différents genres? Ou au fait que de plus en plus des auteurs dits “mainstream” empiètent sur les littératures de l’imaginaire?
Christian Sauvé nous offre une fois de plus une excellente chronique “Sci-néma” où il traite de films sur la post-humanité (robots & A.I.) tels que Terminator: Genisys, Big Hero 6, Transcendence, Chappie et Ex Machina. Il note également que la hard science, jusqu’alors pratiquement absente du grand écran, commence a y être une thématique de plus en plus fréquente et il cite The Martians en exemple. Il ajoute que, ces derniers temps, les films de fantasy à grands budgets font piètre figure (City of Bones, Seventh Son, et Winter’s Tale) mais que les films d’horreur innovent (Horns, Unfriended, It Follows).
La chronique des “Littéranautes” offre des commentaires de lecture sur la littérature de l’imaginaire québécoise: Les Clowns vengeurs: Allégeances (par Nadine Bertholet et Isabelle Lauzon, chez Porte-Bonheur), Écorché (par Ariane Gélinas, Pierre-Luc Laurence et Jonathan Reynolds, chez La Maison des viscères), et La Peau du Mal (par Corinne De Vailly, chez Recto-Verso).
Finalement, Solaris se conclu avec la chroniques des “lectures” qui commente le reste: L’Héritage des Rois-Passeurs (par Manon Fargetton, chez Bragelonne), Hamlet au paradis (par Jo Walton, chez Denoël), La Santé par les plantes (par Francis Mizo, chez ActuSF), Dimension merveilleux scientifique (une anthologie compilée par Jean-Guillaume Lanuque, chez Rivière Blanche), Zombie Nostalgie (par Øystein Stene, chez Actes Sud), Frankenstein (par Michel Faucheux, chez L’Archipel), Fond d’écran: nouvelles et textes courts (par Terry Pratchett, chez Atalante), Au-delà du Réel: L’Avenir du Futur (par Didier Liardet, chez Yris), et Feuillets de cuivre (par Fabien Clavet, chez ActuSF). Personnellement, je préfère quand les commentaires de lecture ont une appréciation quantifiée (système de points ou d’étoiles), mais je crois qu’ici c’est une décision éditoriale de ne pas en avoir.
C’est bien d’avoir des chroniques qui ne traitent pas seulement de l’aspect littéraire de la science-fiction. Mais en plus du cinéma, ce serait intéressant d’avoir aussi une petite chronique BD (cela fait des eons qu’il n’y en pas eu dans Solaris).
Malgré que son attrait principal demeure l’aspect anthologique, je dois avouer que je lis Solaris surtout pour ses excellents articles. Avec une telle diversité, tous les lecteurs y trouveront certainement leur intérêt. À lire.
Solaris #198 — Printemps 2016, Vol. 41, no 4 [Collectif dirigé par Jean Pettigrew, Pascale Raud, Daniel Sernine, Élisabeth Vonarburg, et coordonné par Jonathan Reynold]. Lévis, Publications bénévoles des littératures de l’imaginaire du Québec, avril 2016. 160 p. $12.95. ISSN 0709-8863. Abonnement d’un an: $40.00 (Canada), $35.00 (USA) et $63.00 (autres). ![]()
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