Il faudrait bien que j’écrive (et publie?) mes mémoires avant qu’il ne m’en reste plus…
[ Translate ]
Il faudrait bien que j’écrive (et publie?) mes mémoires avant qu’il ne m’en reste plus…
[ Translate ]
“La bibliothèque de Parc-Ex, c’est la seule, dans tout Montréal, qui passe par une agence de sécurité pour demander aux enfants de faire moins de bruit. C’est une bibliothèques où la diversité ethnique ne concerne que le public, pas les travailleurs. Dix ans de Parc-Extension et je n’ai jamais vu de bibliothécaire noir. Faut croire que les Noirs ne savent pas ranger des livres.”
Il faut croire que cette dame n’est pas très observatrice ou ne recherche pas les sujets dont elle parle. Ce simple paragraphe comporte de nombreuses erreurs:
On me dit que c’est quand même encore difficile pour quelqu’un avec un “nom étranger” d’obtenir un emploi à la ville (je suis sceptique) mais il y a certainement un effort envers la diversité. Un collègue haïtien trouve l’attitude de cette dame raciste. Je lui ai dit qu’il n’était probablement pas assez noir… (en tout cas du point de vue d’une africaine…) Moi, mes racines en ce pays descendent onze générations; ce n’est pas ma faute si je suis blanc, et je n’y peut rien même si j’ai épousé l’Orient…
La dame n’est sans doute jamais passé au bon moment. Ou bien elle a du ressentiment parce qu’elle a été mal servi (ça arrive même si le personnel fait toujours de son mieux). Ou alors elle s’était levé du mauvais pied et était un peu… marabout!
C’est bizarre de voir quelqu’un avec cette perception de la bibliothèque. J’ignore ce qui l’a amené à cette opinion et cela m’attriste qu’elle n’ai pas une meilleure appréciation de ce merveilleux lieu de savoir et de culture. C’est son droit. Je le respecte mais j’en suis triste. Quoique, après tout, cela n’est que de la fiction, n’est-ce pas?
[ Translate ]
Familles souches (définition): Les descendants des premiers défricheurs (au temps où la terre était encore vierge, sauvage et pure, avant qu’il n’y ait des fibres synthétiques, quand la vie était pleine d’embûches…). La manque de diversité proviendrait-il du fait qu’ils faisaient de la coupe à blanc?
[ Translate ]
“An anthology series in which police investigations unearth the personal and professional secrets of those involved, both within and outside the law”. Created by Nic Pizzolatto, with Mahershala Ali (as Wayne Hays), Stephen Dorff (as Roland West) and Carmen Ejogo (as Amelia Reardon). In the deep America Arkansas in the 1980s, two kids go missing a few weeks after Halloween. The boy is found dead and the girl is never seen again… In 2015, the crew for a crime investigation TV show is interviewing the retired detective who was in charge of this unsolved crime. The storytelling keep switching between the two era (and many years in between) as the detective remembers the details of the investigation — that’s IF he can remember, because he is suffering from Alzheimer’s disease. In this rummaging of the past, he becomes determined to solve this mystery once and for all.
The first two seasons (set in Louisiana with Matthew McConaughey and Woody Harrelson, and then in California with Colin Farrell and Rachel McAdams) were more about the horrors of the crime, the darkness and corruption of the human psyche, wrapped in a mysterious aura. This time, the series seems more down to earth as the detectives are investigating a rather ordinary crime that is made to look like a horrible case of pedophile ring by the simple incompetence of the police work and high level political interference. The interest of the story now lies somewhere else, more into the form and less into the content. This simple case is rendered complex through its maniacal storytelling with constant flashbacks alternating with flash-forwards. It’s as if the script had been shred into pieces and we try to reconstruct the plot strip by strip, in random order. This is purposely and skillfully done to make the viewers deeply feel the confusion in the mind of the main character who suffers from dementia. As annoying a device as it could be, it is VERY effective — mostly because of the dazzling acting performance of Mahershala Ali (Academy Awards winner for Best Supporting Actor in Moonlight in 2016 and in Green Book in 2018).
If solving the crime is the obsession of the mains characters, the story itself is less about the investigation as it is about the conflits between the protagonists: between the two detectives themselves, between the detectives and their higher hierarchy, between the victims’ parents, between Hays and his girlfriend/wife — who are all under tremendous pressure to see the case solved — or even within Hays himself as he struggles to remember. This series might also have a slight supernatural aspect when Hays (haze?) confronts the ghosts of his past (the Viet congs, the conversations with his dead wife) — or is it rather due to the disease? The series exposes the emotional range that the characters go through as they all try to successfully resolve their conflicts — or not. In the end, despite the laboured and twisted storytelling, the mystery will be solved—but the man who once was a ranger in Vietnam slowly gets lost in the jungle of his own mind…
Despite lower Nielsen ratings than the previous two seasons, the series was well received with an overall IMDb rating of 9.0 (for all three seasons) and Rotten Tomatoes ratings of 85% / 83% (compared to 87% / 97% for the first season and 64% / 60% for the second). All in all, for me, it’s an excellent TV series and probably my favourite of the three seasons. 
To learn more about this title you can consult the following web sites:
[ Traduire ]

I have updated this blog post (Memorable music) with the complete playlist of my top 50ish anime & J-pop soundtracks, with lots of informative links including to a full version of each titles on Youtube (save for two that I couldn’t find)! It’s a basket of nostalgia for the fans and a good introduction to this great musical genre for the novices. I think this post is worth being revisited (or checking if you haven’t read it yet). Music lovers, what do you think? (let me know which are your favourite anime soundtracks). Follow the links and enjoy!
J’ai mis à jour ce billet de mon blog (Memorable music) avec la liste de lecture complète de mes 50 (ish) meilleures bandes sonores d’anime et de J-pop, avec de nombreux liens informatifs, y compris une version complète de chaque titre sur Youtube (sauf pour deux que je n’ai pu trouver)! C’est plein de nostalgie pour les fans et une bonne introduction à ce grand genre musical pour les novices. Je crois que ce billet mérite donc d’être revisité (ou ça vaut un coup d’oeil si vous ne l’avez pas encore lu). Amoureux de la musique, qu’en pensez-vous? (laissez-moi savoir quelles sont vos bandes son préférées d’anime). Suivez les liens et amusez-vous!
Pour faire suite à mes commentaires sur l’état du déneigement à Montréal (“Coeur de glace” et “Trottoir circulatoire – victoire”), je dois avouer que, si la situation semble s’être nettement améliorée pour les trottoirs, il est loin d’en être le cas pour l’état des sentiers du Parc Frédéric-Back!
Après une malencontreuse chute sur le sentier polyvalent du parc (où j’ai non seulement très légèrement égratigné l’écran de mon iPhone mais aussi déchiré mon pantalon au genou droit), j’ai décidé de finalement m’acheter des crampons pour mettre sur mes bottes d’hiver. Malheureusement, après en avoir cherché partout (Jean-Coutu, Dollarama, Walmart) je n’en ai pas trouvé et j’ai dû en commander par Amazon. Je les ai reçu ce midi et j’ai rapidement entrepris de les essayer. Je n’ai pas eu de difficulté à les ajuster à mes bottes et les crampons semblent solides et adhèrent très bien à la glace. Je vais pouvoir enfin profiter du parc et prendre mes marches de santé même si les sentiers sont de véritables patinoires!
Cet après-midi le sentier polyvalent du parc semblait un peu plus praticable car il était couvert de neige et, comme la température était un peu moins froide, la glace était plus spongieuse et moins glissante. J’aurais peut-être pu faire une randonné sans l’usage de crampons. Toutefois, je n’ai noté AUNCUNS signes d’épandage d’abrasif. Aucun efforts ne semblent donc avoir été fait pour améliorer l’accès au parc. Considérant le type d’hiver que nous avons ces dernières années (et que nous continuerons à avoir dans un avenir prévisible), il est nécessaire de faire un épandage d’abrasif abondant et fréquent. Sinon, avec l’effet du gel/dégel et les éventuelles averses de pluie/verglas, l’abrasif est rapidement absorbé par la nouvelle glace qui se forme et perd toute efficacité. Faute d’un entretien assidu, les sentiers restent glacés et impraticables (sauf pour les skieurs ou raquetteurs pour qui des sentiers sont entretenus sur le côté de la voie polyvalente — et les patineurs aventureux)!
De plus, peu des accès au parc semblent déneigés pour la partie est du parc (je n’ai pas vérifié le côté ouest, le long de Papineau). Les seuls accès déneigés pour le côté est du sentier polyvalent sont les entrées de Lille (#15), de Louvain (#16), Legendre (#17), Émile-Journault (#18), l’escalier Pélican/6e Ave (#19—qui n’était pas déneigé par le passé) et l’entrée 2e Ave/Deville (#20). Les entrées des Prairies (#13) et de Martigny (#14) ne sont pas déblayées du tout. C’est pire pour accéder au coeur du parc lui-même: le seul accès possible pour les piétons est par l’entrée 2e Ave/Deville (#20), ce qui est trop loin pour moi. Contrairement aux années précédentes l’accès par l’entrée Émile-Journault (#18) n’a pas été déblayée—et c’est celui qui est le plus proche de chez moi.
En conclusion, le sentier polyvalent est praticable seulement pour les randonneurs et les joggeurs qui utilisent des crampons. Et l’intérieur du parc lui-même n’est vraiment accessible qu’aux skieurs et raquetteurs! Ceux-ci sont donc privilégiés au détriment des autres (ils ne sont pas les seuls à payer des taxes). Tant pis pour les randonneurs, les joggeurs et cyclistes hivernaux! Cette situation est totalement inacceptable!
Mise-à-jour (2019/02/25): la température est redescendue et les sentiers sont redevenus de véritable patinoires! Sans crampons: oubliez ça, c’est inaccessible! Plusieurs accès vers l’intérieur du parc ne sont toujours pas déneigés! Ce parc devait être accessible à tous et en toutes saisons!
[ Translate ]
Il faut croire que mon “chialage” a été entendu (à moins que cela soit dû à la tollé dans les média ou aux statistiques désastreuses). Une semaine plus tard, une nouvelle tempête de neige, et lorsque je quitte pour le travail vers 8h45, le trottoir est déneigé! Et ce matin, la neige a été ramassée! Bravo! Il y a un effort visible pour rendre les trottoirs plus praticable. Maintenant il reste à voir si il y a eut des améliorations dans le parc… À suivre…
Dans un tout autre ordre d’idée…
Il faut croire qu’il y a aussi des manquements dans la planification des horaires d’autobus. Des fois l’autobus se fait attendre plus que la normale (bris mécanique, panne d’essence, chauffeur absent, problème de circulation, etc) mais des fois la STM exagère en compensation! Hier, quatre autobus sont passés en même temps, un derrière l’autre: un 457, deux 67 et une 41! Imaginez le temps d’attente pour ceux qui ont manqué ce “train” d’autobus! L’idée d’avoir plusieurs lignes de bus sur un trajet est de les répartir afin de diminuer le temps d’attente. Il y a définitivement quelques choses qui n’a pas fonctionné dans ce cas là — surtout pour les deux 67 un à la suite de l’autre! Et ça c’est sans parler des imbéciles qui embarquent dans le bus sans payer, par l’arrière (à des endroits inappropriés: c’est permis seulement aux stations de métro et pour les bus articulés). Et depuis que cette pratique a débuté, je n’ai pas vu UN SEUL inspecteur de la STM faire des rondes dans les bus! Et ils se plaignent que l’achalandage a diminué… peut être que c’est simplement parce qu’il y a moins de gens qui payent leur passage…
Un autre problème, c’est les gens qui mettent leur vidanges trop tôt ou trop tard (les déchets doivent être déposés entre 20h la veille et 7h le matin même, et le lundi seulement car bien des gens ne se sont pas rendu compte que l’horaire avait changé), à la mauvaise place (en plein sur le trottoir de sorte qu’ils nuisent au déneigement) ou dans des contenants inappropriés (un tas de petits sacs blancs, recyclage dans une boite non fermée de sorte que le contenu vol au vent — idéalement tant les déchets que le recyclage devraient être dans un contenant fermé pour les mettre hors d’accès de la vermine: ratons, moufettes, renards, chiens, chats et quêteux de bouteilles — ou même voisin qui “squatte” votre conteneur). Je suis bien content que la ville décide de sévir là-dessus (voir affiche ci-contre). Maintenant il resterait juste à donner des amendes aussi à ceux qui empilent leur neige (ou se stationnent) en plein sur le trottoir! Le piétons ont aussi des droits! ✊
[ Translate ]
After watching on NHK World a documentary on the songs of Studio Ghibli’s animated movies (like Nausicaä or Laputa), I started listening to an old playlist of anime background music (BGM) and songs collections from my late-20s and 30s. I had forgotten how much those tunes could get stuck in your head (particularly “Konya Wa Hurricane” from Bubblegum Crisis, “Ai-Oboe te i masuka” from Macross, the crashing song from Megazone 23 Part 2, or any songs from Kimagure Orange Road). I realize that this is something missing from recent anime that I’ve seen: memorable music. I really miss that. And it makes me sad — and very nostalgic!
My playlist also includes a few hits from great J-pop artists like Aikawa Nanase, Glay, Globe, Namie Amuro, TRF, Yoko Kanno and even a few Enka songs by Misora Hibari!
Do you have anime or J-pop favourite songs ?
[ Traduire ]
[ Update – 2019/02/23 ] For the curious, here’s the full playlist (recently augmented)—and I have added plenty of links so you can sample them :
Pour la première fois cet hiver j’ai du abandonner une randonné dans le parc parce que les conditions du sentier étaient vraiment trop mauvaise. Tout était complètement glacé. Ce genre de situation est arrivé quelques fois par le passé mais cette année les conditions des sentiers du parc sont systématiquement mauvaises. Il faut croire que la ville confie l’entretien des sentiers à la même équipe qui s’occupe de l’entretien des patinoires! J’ai essayé de marcher sur les côtés du sentier mais comme il y a eut de la neige fraîche récemment je renfonçait trop et marcher dans ces conditions était trop pénible. Il semble que cette année je doive abandonner le parc aux skieurs et aux raquetteurs. Alors je suis simplement rentré à la maison en passant par les rues (dont les trottoirs sont maintenant un peu plus praticable que la semaine dernière car il y a maintenant moins de neige mais encore beaucoup de glace et de flaques d’eau plus ou moins gelées—et glissante!).
Quand j’ai acheté un duplex dans VSP, la proximité du parc Frédéric-Back était une importante considération. Je trouve qu’il est important pour ma santé (et sur recommandation du médecin) de prendre de fréquentes marches (des problèmes de genou et de cheville m’interdisent le jogging) et de faire des randonnées occasionnelles à bicyclette (l’été seulement). Jusqu’à l’an dernier les sentiers du parc étaient suffisamment bien entretenus pour être utilisé en toutes saisons par les marcheurs, joggeurs et cyclistes en plus d’être accessible l’hiver aux skieurs et aux raquetteurs. Étrangement, cet après-midi j’ai remarqué un couple qui faisait du jogging en avançant sans difficulté sur la patinoire du sentier polyvalent alors que j’essayais moi-même de progresser en enfonçant jusqu’à mi-mollet dans la neige. Je me demandais “mais comment réussirent-ils cet exploit?” jusqu’à ce que je remarque qu’ils portaient tous deux de solides crampons à leur chaussures. Je crois que demain je vais aller m’acheter des crampons (et, pourquoi pas, je vais en réclamer le coût à la ville — car le mauvais entretien que la ville fait du parc m’empêche d’en profiter et d’y prendre ma marche de santé !)…
Comme je l’ai mentionné récemment, l’entretien des rues et des sentiers du parc est déficient ces dernières années (depuis l’arrivé de la nouvelle administration de Projet Montréal, ce qui ne semble pas être une coïncidence — non, ce n’est pas juste à cause du climat). Cessez donc de faire des économies de bouts de chandelles en étant trop parcimonieux avec l’épandage d’abrasif (ce qui est très évident dans le parc) et avec l’utilisation de sous-traitants peu motivés ou inéfficaces et donnez donc le service que vos citoyens méritent! Je ne suis pas contre de constantes augmentations de taxes (je viens d’ailleurs de payer le premier versement sur mon compte de taxe pour cette année) mais cela ne doit pas aller de pair avec une DIMINUTION constante de service! On est vraiment mal servi dans le quartier par nos politiciens qui semblent avoir l’habitude de briller par leur absence (au cours des derniers cinq ans je n’ai jamais réussi à rencontrer mon représentant de quartier, Frantz Benjamin, et je n’ai pas encore vu une seule apparition de son remplaçant, Josué Corvil; même notre député fédéral, Nicola Di Iorio, semble se foutre complètement des citoyens de sa circonscription!)… J’avais beaucoup d’espoir en voyant Projet Montréal détrôner Coderre et c’est pour cela que j’avais voté pour les mairesses Plante/Fumagalli mais jusqu’à maintenant j’ai été extrêmement déçu.
Un petit effort SVP ! Car à Montréal il n’y a pas que des automobilistes : il y a aussi des piétons et des randonneurs (qui votent…) qui aimeraient bien pouvoir utiliser trottoirs et sentiers sans risquer trop de blessures, fractures et ecchymoses !!!
Et il n’y a pas des carences seulement dans le déneigement (de la rue, des trottoirs ou des sentiers du parc — voir les billets du 01/06, 01/21 et 02/13), il y a aussi les fois où la ville ne ramasse pas le recyclage (soit parce que ça tentait pas à l’employé ou parce qu’il trouvait qu’il n’y en avait pas assez dans le bac?). Je paie toujours mes taxes alors je m’attends à ce que la ville me donne toujours du service — pas seulement quand ça leur tente! Il ne faut pas oublier non plus le manque de respect et de considérations de la ville envers ses employés — mais ça c’est une autre histoire… Maudite ville de merde!
[Mise à jour] Pour suivre l’état des choses dans le parc, voir les billets suivants:
[ Translate ]
Je feuillette le plus récent numéro de dBD (février 2019) dans l’espoir de découvrir de nouveau titres intéressants. Malheureusement, je suis déçu car je n’y trouve rien de bien passionnant pour moi. Toutefois, ce numéro nous offre un hommage à Stan Lee par une interview avec Jean-Marc Lainé (biographe de l’artiste américain) et une interview avec Didier Tarquin (Lanfeust de Troy) qui revient avec U.C.C. Dolores, une BD de SF très prometteuse où une nonne hérite d’un croiseur de guerre et se lance vers la Frontière spatiale (voir le sommaire de ce numéro pour plus de détails sur le contenu).
Dans le cahier critique on retrouve notamment Nymphéas Noirs de Cassegrain, Duval & Bussi chez Dupuis (adaptation d’un thriller de Bussi qui se déroule à Giverny, “quoi de plus naturel que d’adapter un roman policier aux airs impressionnistes en BD”), Journal d’une vie tranquille par Tetsuya Chiba (Ashita no Joe) chez Vega (autobiographie de son enfance en Mandchourie, “extrêmement séduisant”), Avant de partir par Jung & Koo chez Sarbacane (manhwa coréen “merveilleusement étrange”), ABCD de la typographie chez Gallimard (ce collectif, scénarisé par David Rault, ambitionne de tracer “l’histoire de la typographie latine, intimement liés à celle de la BD”), Ragna Crimson par Daiki Kobayashi chez Kana (dark fantasy, histoire de chasseurs de dragons avec des personnages attachants, qui “tient pour l’instant ses promesses”), et Talentless t. 3 de Looseboy & Furuya chez Doki-Doki (“un peu la rencontre entre Battle Royale et les X-Men”). Un magazine riche en information pour les amateurs de BD.
dBD #130 — Février 2019. [collectif dirigé par Frédéric Bosser] Boulogne-Billancourt: dBD sarl, février 2019. 100 p., 23 x 30 cm, 8.90 €. ISSN 1951-4050. Lectorat adolescent (12+). 
Pour plus d’information vous pouvez aussi consulter les sites suivants:
[ Translate ]

This movie from the Marvel universe is far more darker than the comedic Deadpool movies I commented earlier. Here, an aging Logan (aka Wolverine) is taking care of an Alzheimer Charles Xavier (Prof. X) along with Caliban. The X-men are no more–as mutants has been chased into near extinction. Although Transigen, under Dr. Zender Rice, is trying to create and weaponize new mutants. A compassionate nurse helps a bunch of mutant kids escape, but they are separated. With only one kid left under her care, she seeks Wolverine to help bring them to a sanctuary in the north. He first refused but grudgingly takes up the task when the nurse is killed and he realizes that the young mutant girl, Laura (aka X-23), has the same powers as he and that his own genes were probably used to create her. It is the end of a generation and the birth of another…
The obvious comment about this movie is that it is very violent. It is even quite troubling to see such a young girl committing extremely violent acts (and even more having such a young actress performing it!). However, the story is very reflective and rich in emotions. You wouldn’t think that those could go well together. It works only because the acting is quite excellent as the actors give superb performances (particularly the young Dafne Keen, Hugh Jackman and Patrick Stewart) in expressing a nuanced range of feelings : angst from not seeing the path forward, rage for being somewhat “powerless“ over their situation, regrets from bygone days and past mistakes, longing for a normal life and family, etc. Also it is clear that the director, James Mangold, has put lots of stylistic research into this movie (notably taking inspiration from film noir and old westerns like Shane, which is featured into the movie). All this makes of Logan a surprisingly good superheroes movie. And indeed it was successful, both at the box office (earning five time its budget) and in reviews (with ratings of 8.1 on IMDb and of 93% / 90% [critics/audience] on Rotten Tomatoes). It is well worth seeing. 
To learn more about this title you can consult the following web sites:
[ Amazon — Biblio — Google — IMDb — Official — Wikipedia — Youtube ]
[ Traduire ]


[ iPhone 8+, 2018/02/11 ]
dBD c’est toute l’actualité de la bande dessinée.
dBD, c’est chaque mois de longues et courtes interviews, des dossiers, des analyses, des portraits d’auteurs, un portfolio qui revient sur les images et les planches marquantes d’un créateur, des visites d’ateliers, des retours sur le passé et sur des albums majeurs dans l’histoire de la bande dessinée, des coups de gueules et de cœur mais également un important cahier critiques et un tableau des étoiles établi par des journalistes spécialisés.
dBD n’est pas un magazine que je lis régulièrement, même si je suis un grand amateur de BD et qu’il couvre aussi un peu le manga — que j’adore encore plus que la BD en générale. Et je n’en ai parlé qu’une seule fois jusqu’à maintenant lorsque j’ai commenté le numéro 215, qui mettait Valérian en couverture.
Dans ce cas-ci, dBD #121 a attiré mon attention à cause de sa couverture sur Naoki Urasawa (pour les détails sur le contenu, je vous renvoi au sommaire du numéro sur le site du magazine). Apparemment, c’est la première fois que dBD consacre sa couverture à un artiste japonais — et ce à l’occasion d’une exposition à l’Hôtel de Ville de Paris des planches d’Urasawa, qui avait déjà été mis à l’honneur à Angoulème. L’article de cinq pages passe en revue la carrière du mangaka qui est très connu en France pour ses nombreux succès: Monster, 20th Century Boys, Pluto, Billy Bat. Mais il ne faut pas oublié Master Keaton, Happy!, Yawara!, ou Pineapple Army. Je l’ignorais mais Kana a même publie une anthologie intitulé Histoires courtes de Naoki Urasawa.
J’ai feuilleté le reste du magazine avec intérêt. Il faut dire que, dans le cas de dBD, c’est surtout les actualités et les critiques qui sont intéressantes. Je connais très peu les auteurs de BD qui publie de nos jours. La scène BD est très différente de l’époque de mon enfance où elle se limitait surtout aux auteurs et artistes orbitant autour des périodiques Pilote et Tintin. La quantité de titres publiés annuellement de nos jours est tout simplement époustouflante! Ah, si j’avais des centaines d’heures pour lire chaque semaine!
Quelques titres ont attiré mon regard: la revue L’Histoire consacre un numéro Hors-Série à la série de BD Alix de Jacques Martin; San Antonio de Frédéric Dard fait un retour en BD avec San-Antonio chez les Gones par Michaël Sanlaville chez Casterman; Delcourt/Tonkam réédite Fruits Basket par Natsumi Takaya en douze volumes doubles (Perfect) et en rajoute avec la publication du spin-off Fruits Basket Another; critique de Le coeur des amazones par Bindi & Rossi chez Casterman (“une relecture féministe du mythe” troyen); critique de Le goût d’Emma par Takahama, Maisonneuve & Pavlowitch chez Les Arènes (les aventures d’une critique culinaire); critique de Osamu Tezuka, Une vie en manga chez Pika (“biographie colossale”); critique de Souvenirs d’Emanon par Kajio & Tsuruta chez Ki-oon (histoire décevante mais “graphisme enchanteur (…), trait d’une élégance rare”); et une critique de L’Atelier des sorciers par Kamome Shirahama chez Pika (“une belle découverte”). Un magazine riche en information pour les amateurs de BD.
dBD #121 — mars 2018. [collectif dirigé par Frédéric Bosser] Boulogne-Billancourt: dBD sarl, mars 2018. 100 p., 23 x 29.7 cm, 8.90 €. ISSN 1951-4050. Lectorat adolescent (12+). 
Pour plus d’information vous pouvez aussi consulter les sites suivants:
[ Translate ]

9h du matin et il n’y a pas un trottoir de mon quartier de St-Michel de nettoyé. Le trottoir avait 6 à 8 po de neige sans compter les bancs de neige créés par les idiots qui dégagent leur voiture en mettant tout sur le trottoir! J’ai du marcher dans la rue pour me rendre à l’autobus… Même chose en arrivant au travail dans le quartier de Parc-Extension (sauf en sortant du métro, bien sûr, puisque c’est en face de la mairie d’arrondissement!). À chaque fois que je me « plante » en glissant sur une plaque de glace couverte d’une généreuse couche de neige je maudis nos charmantes mairesses (et ça me met en beau fumagalli!). Damn you, VSP !!
Il me semble que c’était beaucoup mieux déneigé par les années passées. Même le parc Frederic-Back était mieux déneigé qu’il l’est maintenant — en fin de semaine, avant la tempête, les sentiers du parc étaient impraticables (sauf pour ceux en ski de fonds ou raquettes)! Je viens de recevoir mon compte de taxes et il me semble qu’avec une augmentation de taxes je pourrais m’attendre à de meilleurs services…
[ Translate ]
La nostalgie n’aura jamais autant été d’actualité ! Cowboy Bebop, une des plus grandes séries animées, fête ses 20 ans cette année ! Retrouvez dans le magazine un dossier spécial consacré à ses créateurs, interviewés pour l’occasion.
Retrouvez aussi notre dossier éco, cette fois consacré aux fan-arts (et à leur business !), un dossier anime dédié à Monogatari, la rubrique pop-corn et ses reviews de films (Flavor of Youth, My Hero Academia: Two Heroes, Bungo Stray Dogs: Dead Apple…), les chroniques anime et manga, la suite de notre dossier manga consacré à L’Attaque des Titans, la review du jeu vidéo Octopath, notre rubrique Portrait de voix…
J’avais planifié de commenter AnimeLand régulièrement mais je me suis retrouvé assez occupé (et la bibliothèque où je le lis ne le reçoit pas toujours de façon très assidue — si j’avais un service de presse comme dans le bon vieux temps cela serait tellement plus simple!). Alors quand un nouveau numéro paraissait, je retournais simplement celui qui trainait sur le coin de mon bureau sans l’avoir commenté. J’ai donc passé quatre numéros sans les commenter. Toutefois, quand j’ai vu ce numéro “Double” (148 pages au lieu de 116, et dans un format légèrement plus grand) je me suis dis qu’il fallait absolument que j’en parle. Alors voilà…
D’abord, il faut rappeler que AnimeLand est sans conteste le meilleur magazine d’information (en dehors du Japon, bien sûr) sur l’anime et le manga (qui sont couvert en part égale, avec un peu d’espace consacré au cinéma, aux jeux vidéos et à la paraphernalia, i.e. figurines, modèles réduits, etc.). Que ce soit tant pour ses informations (voir leur fil de nouvelle sur le site internet: anime et manga), leur dossiers, interviews ou critiques, ce magazine demeure une lecture incontournable pour tout les fans qui se respecte.
Dans ce numéro (pour les détails voir le sommaire du numéro sur le site du magazine) j’ai été tout particulièrement intéressé à la sélection de séries télé de la rédaction (je note Holmes of Kyoto, une série de 12 épisodes sur Crunchyroll où le personnage et son assistante font des enquêtes) ainsi que sa sélection de mangas récents (je note La fille du temple aux chats [Makoto Ojiro, Soleil], Les montagnes hallucinées [Gô Tanabe adaptant H.P. Lovecraft!, Ki-oon], Le vieil homme et son chat [Nekkomaki, Casterman] et la réédition de La vie de Bouddha [Osamu Tezuka, Delcourt/Tonkam]), un article de huit pages sur la saga Monogatari, une série d’articles et d’interview qui célèbrent les 20 ans de Cowboy Bepop, un article sur Visions d’Escaflowne, un très intéressant article sur la dernière étape de production d’une animation: le compositing, un petit article sur Noise — le plus récent manga de Tetsuya Tsutsui chez Ki-oon, un article sur le mangaka Kenji Tsuruta (Spirit of Wonder, Emanon, L’Île errante), et un article sur Le signe des rêves de Naoki Urasawa.
Il y a tant de choses à découvrir dans un seul numéro d’AnimeLand! C’est beaucoup de petits sujets (une ou deux pages) ce qui me donne l’impression que les articles sont toujours trop courts… J’aimerais bien de temps en temps voir de véritable articles de fond avec analyse, présentation des personnages, synopsis des épisodes, interview avec le directeur, etc.
Dans un magazine comme AnimeLand, quand on a soif de découverte, même les publicités peuvent être une source d’information. J’ai ainsi appris qu’AnimeLand, en partenariat avec les éditions Ynnis, sortait le livre 100 Films d’animation japonais, un répertoire des films les plus marquants et qui constituera sans aucun doute une des rares références en français sur ce genre (208 pages, 29,90 €, paru en Octobre). Avec le même partenariat, le magazine a aussi annoncé la parution de Quiz Animeland, un jeu questionnaire qui permettra au amateurs de tester leurs connaissances manga et anime en 500 questions, divisées en cinq rubriques: manga, film, anime, classique et expert (14,95 €, novembre 2018).
Je crois qu’AnimeLand a bien compris qu’une publication périodique ne peut être que marginalement profitable et que pour survivre il faut multiplier le plus possible les publications parallèles (c’est ce que j’avais l’intention de faire avec PA…). Depuis longtemps déjà, l’équipe du magazine produit de nombreux numéros spéciaux (AnimeLand X-Tra) et Hors-Série (dont le plus récent, dédié au mangas, passe en revue l’année 2018 en mangas) — que ma bibliothèque ne reçoit malheureusement pas! Depuis quelques années, ils ont aussi produits de nombreux livres (consacrés aux studios Disney ou Ghibli, au 30ème anniversaire du Club Dorothée ou au centenaire de l’animation Japonaise (que j’ai déjà commenté), ou encore à la culture japonaise (son quotidien, ses “stars”). Ces ouvrages ne sont toutefois pas toujours facile à trouver outre atlantique (encore une fois, des services de presse seraient appréciés!)…
Finalement, on ne s’ennui jamais avec AnimeLand. Et je suis impatient de voir le prochain numéro dédié à Gunnm (Battle Angel Alita) et Mirai, Ma Petite Soeur.
AnimeLand #224 — Octobre/Novembre 2018 [Collectif dirigé par Émilie Jollois et Christopher Macdonald]. Paris, AM Media Network, septembre 2018. 148 p. 12.00 € / C$18.40. ISSN 1148-0807. Lectorat adolescent (12+). 
Pour plus d’information vous pouvez aussi consulter les sites suivants:
Voir aussi mes commentaires sur des numéros précédents:
/ #217-218-219 / #216 / #214-215 / #209 / etc. /
[ Translate ]
Je n’écris pas souvent sur la bouffe ou les livres de cuisine mais cela m’est quand même arrivé quelques fois. Bien sûr je ne suis pas du genre à lire ce type d’ouvrage d’une couverture à l’autre mais quand un sujet attire ma curiosité je suis prêt à feuilleter n’importe quel genre de livre pour vous le commenter.
Dans ce cas-ci, il s’agit de “42 recettes créatives et gourmandes autour de 15 thèmes incontournables de la culture geek. De Harry Potter à Star Wars, en passant par Dragon Ball, un hommage gastronomique à des références cultes et une série d’énigmes pour tester vos connaissances geek.” (Voir la couverture arrière)
Je remarque d’abord la très belle présentation de l’ouvrage, qui est plein de photos et d’illustrations, le tout emballé dans une charmante reliure. C’est donc un beau livre pour la cuisine ou la table de chevet. Le livre est divisé en cinq catégories (sci-fi, fantasy, mangas, horreur/fantastique et comics) et pour chacune d’entre elle il nous offre une aventure culinaire dans l’univers de trois mondes différents (tiré du cinéma, de la littérature ou de la bande dessinée), avec des recettes pour un repas complet (entrée, plat principal et dessert). Et c’est plus qu’un livre de recettes puisqu’on y retrouve des jeux et des énigmes. Tout cela est complété par la liste des ustensiles nécessaires, l’index des ingrédients, l’index des recettes, des lexiques et quelques astuces.
Il s’agit bien sûr ici non pas d’offrir des recettes imaginaires mais plutôt d’adapter des recettes existantes avec des ingrédients et une présentation inspirés par des sujets de l’imaginaire. Le résultat peut être parfois assez saisissant, comme le dessert L’Oeil de Sauron! Je ne cuisine pas beaucoup mais toutes ces recettes me semblent un peu compliquées. Ce n’est probablement pas un problème pour les cuistots sérieux mais cela pourrait être un peu rébarbatif pour les simples amateurs (quoique les recettes ont une cote de difficulté). Cela à l’air néanmoins très appétissant!
Gastrono Geek m’apparait donc comme une simple curiosité, une gâterie au service de la nostalgie geek, qui mérite tout de même un regard si les mondes de l’imaginaire et la cuisine vous intéresse.
Ce n’est pas un livre unique puisqu’il s’agit d’une série où l’on retrouve aussi Geek & Pastry Gastrono Geek, Gastrono Geek: Dessins Animés, Le livre des potions, Codex Culinaire Assassin’s Creed, Les banquets d’Astérix, Gastrono Geek: Séries Cultes, et même Manuel de la Confrérie Assassin’s Creed ou Le Geek Touristique. Il y en a donc pour tout les goûts (toutefois les deux derniers ne sont pas des livres de cuisine mais des guides)! Thibaud Villanova ajoute de nouvelles recettes régulièrement sur son site officiel: gastronogeek.com (en fait une chaine video Youtube).
Gastrono Geek, par Thibaud Villanova et Maxime Léonard. Paris: Hachette Pratique (Coll. CQFD), septembre 2014. 144 pages, 21.7 x 29.6 cm, 22,50 € / C$ 42.95, ISBN 978-2-01-231832-8. Pour public de tout âge. Voir la bande-annonce et un extrait. 
Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:
[ Translate ]
Vous trouverez aussi la liste de toutes les recettes après le saut de page >>
It was unavoidable: the bad guys kill his girlfriend. The anti-superhero tries to redeem himself to be worthy of her but he remains a jerk. It offers the usual thin story (this time about family and friendship), senseless violence and teenage humour, but even worse than the first movie. Although it IS amusing to see the Marvel universe NOT taken seriously. It was a success at the box office (earning seven times its cost) and it got a surprising rating of 7.8 on IMDb and 85% on Rotten Tomatoes! Again, it’s mostly the performance of Ryan Reynolds that sustain the film. For myself, I would say that it was an entertaining movie but only if you are a hardcore fan (which I’m not). 
To learn more about this title you can consult the following web sites:
[ Amazon — Biblio — Google — IMDb — Official — Wikipedia — Youtube ]
[ Traduire ]

“À bord du Sun Flower, Emanon a confié son étrange histoire à un étudiant qui lui rappelait son époux défunt. Mais cette traversée en bateau n’était qu’une infime partie du voyage de la jeune femme à la mémoire de trois milliards d’années : pour elle, une vie ne dure qu’un instant !
Cette passagère du temps poursuit inlassablement sa route, toujours prête pour de nouvelles rencontres. À la recherche d’un mystérieux trésor enfoui ou d’un frère perdu de vue, retrouvez-la dans ses errances…
Emanon est un des personnages les plus fascinants de la science-fiction contemporaine japonaise. Le dessinateur Kenji Tsuruta, tombé amoureux du concept imaginé par l’écrivain Shinji Kajio, donne un visage aussi vivant que mélancolique à cette incarnation féminine du passé, du présent et du futur de l’humanité. Que l’on croie ou non à son histoire, impossible d’oublier Emanon. Et elle non plus ne vous oubliera jamais…”
[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]
ATTENTION: Peut contenir des traces de “divulgâcheur” [spoilers]! Les personnes allergiques à toutes discussions d’une intrigue avant d’en avoir eux-même pris connaissance sont vivement conseillées de prendre les précautions nécessaires pour leur sécurité et devraient éviter de lire plus loin!
Errances d’Emanon (さすらいエマノン / Sasurai Emanon) est le second tome d’un manga seinen publié au Japon en 2010. La série a été prépublié dans le magazine Comic Ryu et compilé en volumes chez Tokuma Shoten. Ce manga peut se lire indépendamment du premier volume, Souvenirs d’Emanon, que nous avons déjà commenté en septembre 2018. L’histoire est basée sur une série de romans de science-fiction par Shinji KAJIO (aussi publiés par Tokuma Shoten), débutée avec une nouvelle en 1983, qui met en scène le personnage de “Emanon” (“no name” en anglais [sans nom] épelé à l’envers), une mystérieuse jeune femme qui a l’étrange pouvoir de se souvenir des vies des tous les individus de sa ligne ancestrale maternelle depuis l’apparition du premier organisme unicellulaire, il y a trois millions d’année!
Ce volume contient deux récits. Le premier, illustré totalement en couleurs, se déroule à une date indéterminée (mais selon les informations fourni on peut calculer que c’est en 1968). Emanon est de passage dans un village pour récupérer un contenant de graines qu’elle y avait caché. Ce sont les semences d’une fleur jaune appelé “Rikaho” qui est en voie de disparition et dont le nectar constitue la nourriture unique d’une variété de scarabées. Ceux-ci produisent des bactéries qui sont capable d’immuniser contre un virus mortel dont certains singes de la jungle sont porteurs (Ebola?). Elle pense que ce serait peut-être là sa raison d’être. Elle confie le reste des graines à Atsushi, un jeune garçon du village dont elle a fait la rencontre, en lui disant qu’elle reviendrait plus tard les chercher. Dans le dernier chapitre, elle revient au village dans un futur indéterminé pour récupérer les graines et le village est englouti sous plusieurs mètres d’eau… Dans ce récit elle croise également une amie, Hikari, qui semble avoir connaissance de l’avenir (une voyageuse temporelle?). Emanon lui mentionne qu’elle a récemment revue son frère…
Le deuxième récit est illustré en noir et blanc et se situe en 1967. Emanon débarque du traversier Sun Flower (où se déroulait le récit du volume précédent) et est à la recherche de son frère. Depuis la nuit des temps ses ancêtres n’ont donné naissance qu’à une seule et unique fille à qui la mémoire ancestrale se transmettait, transformant après quelques années la mère en une coquille vide, amnésique. Or, la mère d’Emanon a donné naissance à des jumeaux, un garçon et une fille. Quant elle a été assez autonome, Emanon a abandonné son frère au “Jardin du Bonheur”, un centre social d’aide à l’enfance où il a été mis en adoption, et elle a placé sa mère dans l’hôpital d’une ville voisine. Takuma a lui aussi quelques pouvoirs (dont la pyrokinésie) puisqu’ils ont été capable de se retrouver sans effort (il peut sentir la présence lointaine d’Emanon comme un point lumineux dans son champs de vision). Son existence a donc aussi sa raison d’être, mais laquelle? Toutefois, Takuma est choqué par les révélations d’Émanon et ressent de la haine envers celle qui l’a abandonné… Ils ne se reverront que trente ans plus tard…
Le style de Kenji Tsuruta est plutôt classique car les ombrages et les textures sont fait au trait d’encre (il utilise très peu de trames) ce qui donne un résultat précis et détaillé, qui est assez agréable à l’oeil. La section couleur est colorée à l’aquarelle par dessus l’encrage, ce qui parait encore plus beau. Le récit de Shinji Kajio est assez simple malgré les nombreux changements d’époques. L’histoire est fascinante et captivante. On aimerait bien en savoir plus sur Emanon mais le récit se développe très lentement, avec par moment très peu de dialogue. C’est un auteur qui semble bien aimer la science-fiction (Emanon lit Hauser’s Memory de Siodmak et cite Ray Bradbury) et dont j’aimerais bien lire d’autres de ses oeuvres. Il n’est malheureusement pas traduit (comme c’est le cas de la plupart de la SF japonaise). Plusieurs de ses nouvelles ont cependant été traduite en anglais dans la série d’anthologie Speculative Japan publié chez Kurodahan Press.
Dans l’ensemble, Errances d’Emanon est une très bonne lecture. J’aime bien ce personnage mystérieux et ce lent récit où l’on se demande toujours où il nous mènera. Malheureusement, Ki-oon n’a pas encore annoncé de date de parution pour les volumes trois et quatre. Par contre, Dark Horse publiera le premier volume en anglais, Memories of Emanon, dès mai 2019!
Errances d’Emanon, par Shinji KAJIO (scénario) et Kenji TSURUTA (dessin). Paris: Ki-oon (Coll. Latitudes), septembre 2018. 208 pages (64 en couleurs), 17 x 24 cm, 15,00 € / $28.95 Can. ISBN 979-10-327-0315-1. Pour un lectorat adolescent (16 ans et plus; contiens de la nudité). 
Pour en savoir plus vous pouvez consulter les sites suivants:
SASURAI EMANON © Shinji Kajio, Kenji Tsuruta 2012 / TOKUMA SHOTEN PUBLISHING CO., LTD
[ Translate ]

Les chats ont toujours été populaires en bande dessinée. On a qu’a penser à Garfield ou Le chat du rabbin. C’est toutefois encore plus vrai au Japon où l’on retrouve une quantité phénoménale de manga qui ont des chats comme protagonistes ou comme sujet principal. Plusieurs listes de titres plus ou moins exhaustives sont déjà disponibles pour les amateurs (Anime Planet, Barnes & Noble, Goodreads, Manga-news, Manga Updates, etc.) mais je me permet toute de même d’y ajouter la mienne (tous ces titres sont disponibles dans le réseau des bibliothèques de Montréal):
Certains autres titres sont traduits mais pas encore disponibles dans les bibliothèques de Montréal:
Et quelques autres titres qui ne sont pas encore traduits mais qui me semblent intéressants…
J’ai déjà lu Les chats du Louvre, Je suis un chat, Félin pour l’autre!, Manga Chat, Le vieil Homme et son Chat, Le journal des chats de Junji Ito et What’s Michael?, mais je vais essayer d’en lire encore plus dans l’avenir (Choubi-Choubi, Miaou! et Plum me semblent de bon candidats). Cette liste n’est toutefois que la pointe de l’iceberg! (Je vais essayer de la mettre à jour avec de nouvelles découvertes).
Et vous, quels sont vos manga de chats préférés?
[ Translate ]
Souvenirs de Science-Fiction Québécoise
Manga, jeu vidéo et arts mineurs
A blog about the pursuit of knowledge
A blog about the pursuit of knowledge
Émission littéraire + Suggestions + Confidences
read. write. art.
“If you are cold, tea will warm you; if you are too heated, it will cool you; If you are depressed, it will cheer you; If you are excited, it will calm you.” ― William Ewart Gladstone
A blog about the pursuit of knowledge
Book reviews and the occasional ramblings of a book blogger
Moi et les livres... dans cet ordre
Science, réflexion et poésie
Discussion, Resources, Roundtables, & Reviews
A blog about the pursuit of knowledge
A blog about the pursuit of knowledge
A blog about the pursuit of knowledge