Month: December 2021
Artistic interlude [002.021.365]
Animal Friendship series
Lab with butterflies and clover
Monnaies anciennes 71
Les Constantiniens (7)
Pièces Commémoratives des cités
Lorsque Constantinus fonde la ville de Constantinople au printemps 330 EC, il commémore l’événement par l’émission d’une monnaie. Pour bien indiquer que les deux capitale de l’Empire sont d’égale importance, il émet en même temps une monnaie commémorative pour la ville de Rome. Ces monnaies ont été frappé dans presque tous les ateliers l’Empire (treize ateliers: Alexandrie, Antioche, Aquileia, Arelate, Constantinople, Cyzicus, Heraclea, Lugdunum, Nicomedia, Rome, Siscia, Thessalonica, et Treveris) pendant une quinzaine d’années (ses fils ont poursuivi les émissions après sa mort en 337). J’ai la chance de posséder un exemplaire de chacune de ces pièces commémoratives.
Le premier specimen est une pièce commémorative de la ville de Constantinople. C’est un très très beau nummus ou demi-centenionalis (VF [Very Fine], AE3, AE [Bronze], 17 mm, 2.584 g, payé environ $7, patine brun foncé avec quelques petites tâches de vert-de-gris; die-axis: ↑↓). L’avers présente un buste de Constantinople à gauche, cuirassé et drapé d’un manteau impérial, portant un casque à cimier lauré et tenant un sceptre sur l’épaule, avec l’inscription latine CONSTAN-TINOPOLIS. Le revers illustre une Victoire ailée debout à gauche, drapée, le pied droit sur la proue d’un navire, tenant un sceptre de la main droite et reposant la gauche sur un bouclier, aucune inscription sinon un SMANI en exergue (marque de la dixième officine [Iota = dix] de l’atelier d’Antioche [Sacra Moneta ANtioch]).
La représentation d’une victoire sur un navire ferait allusion à la bataille navale de l’Hellespont où la flotte de Constantinus (dirigée par son fils Crispus) a vaincu Licinius en juillet 324. Cela a permis à Constantinus de vaincre définitivement Licinius à la bataille de Chrysopolis en septembre 324, tout près de la ville de Byzance. Il décida alors d’en faire sa nouvelle capitale qu’il renomma Constantinople en mai 330.
D’après le RIC (Bruun P.M., Ed. by Sutherland C.H.V. & Carson R.A.G., The Roman Imperial Coinage vol. VII: Constantine and Licinius (313-337). London: Spink & Son, 1966, p. 693, 697), cette pièce aurait été frappée par la dixième officine de l’atelier d’Antioche. Il y a deux émission possible: l’une en 330-333, 335 EC (RIC 92) et l’autre en 335-337 EC. Toutefois, la comparaison des portraits de Constantinople (particulièrement les détails du casque) et le fait que la seconde émission est plus rare me porte à croire que ma pièce appartient probablement à la première émission.
Le second specimen est une pièce commémorative de la ville de Rome. C’est un très beau nummus ou demi-centenionalis (F [Fine], AE3, AE [Bronze], 17 x 18 mm, 1.955 g, payé environ $6 le 1985/06/16, patine verdâtre le flan étant presqu’entièrement couvert de vert-de-gris; die-axis: ↑↓). L’avers présente un buste de Roma à gauche, cuirassé et drapé d’un manteau impérial, portant un casque à cimier, avec l’inscription latine VRBS – ROMA (“Ville de Rome”). Le revers illustre une louve debout à gauche, la tête tournée en arrière vers la droite, allaitant les jumeaux Romulus et Remus enfants, avec au-dessus deux étoiles (représentant les Dioscures Castor et Pollux de la constellation des Gémeaux), avec un TR • P en exergue (marque de la première officine [P = Primus] de l’atelier de Treveris [TR]). Il semble parfois y avoir, comme marque de séquence, un dessin sur l’épaule de la louve (une main, une étoile, un double croissant, etc.) mais s’il y en a un ici il est impossible de le distinguer.
La représentation d’une louve qui allaite Romulus et Remus fait bien sûr référence au mythe fondateur de la ville de Rome. Les jumeaux qui avaient été abandonné et nourri par une louve, ont décidé au printemps 753 AEC de fonder une ville qui portera leur nom et cela sur le site même où ils furent abandonné.
D’après le RIC (Bruun P.M., Ed. by Sutherland C.H.V. & Carson R.A.G., The Roman Imperial Coinage vol. VII: Constantine and Licinius (313-337). London: Spink & Son, 1966, p. 217), cette pièce aurait été frappée par la première officine de l’atelier de Treveris (Trèves) vers 332-333 EC.
[ Translate ]Sources: Wikipedia (Constantinople [FR/EN], Rome [FR/EN]), FAC (Constantinopolis, Urbs Roma); RIC v. VII, Antioch: 92 / 114; Trier: 547; Online Ref. (Constantinopolis): Google, AC, AC, CGC, CoinArchives, MintageWorld, numismatics, vcoins, vcoins, WildWinds (RIC 92: text, image; RIC 114: text, image). Online Ref. (Roma): Google, acsearch, CGC, CoinArchives, CoinTalk, FAC, numismatics, numista, WildWinds (text, image). Voir aussi mes fiches (Constantinopolis, Roma).
Ceci conclu mes pièces de la dynastie Constantinienne. La semaine prochaine nous abordons la dynastie des Valentiniens !
Images du mer-fleuri [002.021.363]
Lantana camara
[ Nikon D3300, Jardin botanique, 2018/06/26 ]
Le Lantanier (appelé “Shrub verbena” en anglais ou ランタナ en japonais) est une espèce de plante qui appartient à la division des Magnoliophyta (ou Angiospermae, i.e. les plante à fleurs), à la classe des Magnoliopsida (ou Dicotyledonae), à la sous-classe des Asteridae, à l’ordre des Lamiales, à la famille des Verbenaceae (les verveines, qui incluent trente-deux genres, qui se divisent en huit cents espèces) et au genre Lantana (qui regroupe environ cent cinquante espèces). Natif des tropiques d’Amériques du Sud et d’Afrique, il a cependant été introduit dans de nombreuses autres régions au climat chaud. Son nom provient de la Viorne lantane (à laquelle elle ressemble) et du grec καμάρα qui signifie “voûté”. Ici il s’agit du cultivar “Lucky Red Hot”.
C’est un arbrisseau épineux vivace qui peut atteindre entre un demi et trois mètre de hauteur, caractérisé par un feuillage vert foncé qui est denté, composé et opposé. Ses inflorescences multicolores (variant entre le rouge, l’orange, le jaune, le rose, le bleu ou le blanc selon leurs maturités), poussent en ombelles au bout des tiges. Les petites fleurs tubulaires possèdent quatre pétales et dégagent une odeur fruitée avec une nuance poivrée. Le fruit est une drupe qui a l’apparence d’une baie et qui passe du vert au violet foncé à maturité. Les feuilles sont toxiques (et ne sont donc pas consommé par les herbivores) mais les fruits sont apprécié des oiseaux. C’est une plante qui est avant tout décorative mais qui est aussi mellifères ou peut servir à attirer les papillons. Elle aurait aussi des propriétés antimicrobiennes, fongicides et insecticides. Elle est toutefois classée parmi les espèces envahissantes. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)
[ Translate ]Roma Aeterna
“Et si l’Empire romain n’avait jamais disparu? Sur près de deux mille ans, Silverberg illustre par tableaux successifs une histoire parallèle d’un Empire Romain qui a connu bien des vicissitudes, des guerres et des crises politiques mais qui n’a jamais cessé d’exister et de faire régner, avec quelques interludes sanglants, la Pax Romana.
Le Christianisme en est absent, ne serait-ce que parce que les Juifs n’ont jamais réussi à quitter l’Égypte des Pharaons. Quelques siècles plus tard, un envoyé spécial de l’Empereur particulièrement perspicace liquide proprement un prophète d’Arabie avant qu’il ait eu le temps de fonder l’Islam. Et donc l’Empire a survécu, avec ses dieux auxquels personne ne croit. Trop vaste pour être gouverné par un seul homme, il est le plus souvent divisé en deux zones d’influence, l’Empire d’Orient et l’Empire d’Occident qui parfois se chamaillent, se font même la guerre mais finissent toujours par se réunifier.
La technologie évolue plus lentement que dans notre continuum historique. Vers l’an 2650 AUC (Ab Urbe Condita : depuis la fondation de la ville), qui correspond à la fin de notre XIXe siècle, le téléphone existe et la voiture automobile fait son apparition, mais cette technologie n’est jamais très présente. De même, l’Amérique a été explorée à peu près à l’époque de nos Grandes Découvertes, mais après deux tentatives ratées d’invasion, l’Empire renonce et les étranges sociétés de l’Outre-Atlantique poursuivent leur développement. De même, Rome ne s’attaque jamais sérieusement à l’Inde et à la Chine: l’Empire est déjà trop grand, trop difficile à gérer et à maintenir uni.
Pourtant, un Empereur entreprend de faire le tour de la Terre et y parvient. Le récit de son voyage, enchâssé dans une autre intrigue qui illustre la virtuosité de l’auteur, est un des moments forts du livre. Silverberg excelle à suggérer l’étrangeté de l’humain dans la diversité de ses moeurs. Dans le dernier tableau, un juif un rien fanatique nommé Moshe espère réussir l’Exode en gagnant les étoiles avec des fusées mais le prototype explose et le tue, ruinant les espoirs de la toute petite population, très marginalisée, des Juifs, qui est la seule à croire à un Dieu unique. Ils sont dix mille à peine et n’ont pas connu la Diaspora.”
[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]
(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)
Les romans historiques qui se situent dans le contexte du monde romain sont beaucoup plus nombreux que l’on peut imaginer. On en compte plus de deux cents (selon Yvon Allard, Le roman historique à travers les siècles — et cela même si on exclu la plupart des ouvrages à thématique plus bibliques ou chrétienne) tel que Ben-Hur de Lewis Wallace, Les derniers jours de Pompéi de Sir Edward Bulwer Lytton, Imperium de Robert Harris, Les maître de Rome de Colleen McCullough, Massada de Ernest Gann, Les Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, Les romains de Max Gallo, Moi, Claude, empereur de Robert Graves, Néropolis de Hubert Monteilhet, ou Quo vadis? de Henryk Sienkiewicz, pour n’en citer qu’une dizaine (Étrangement il semble y avoir de nombreux romans qui mélange polar et antiquité romaine!). Par contre les uchronies qui se déroulent à cette même époque sont plutôt rares car je n’en compte que quatre: Éternité de Greg Bear, la nouvelle “L’Autre Univers” (“Delenda est”) dans La Patrouille du temps de Poul Anderson, De peur que les ténèbres de Lyon Sprague de Camp et… Roma Æterna de Robert Silverberg.
Ce dernier nous offre un récit où l’Empire romain s’est perpétué pendant près de trois mille ans! Il se divise en onze histoires courtes qui chacune nous raconte une période clé de l’histoire romaine (toutes les dates sont données selon le calendrier romain qui se calcul depuis la fondation de la ville en 753 AEC — Ab Urbe Condita ou AUC; j’ai toutefois ajouté comme repère la date selon notre propre calendrier):
- 1203 AUC [450 EC] : Prologue. Une discussion entre deux historiens établit les bases du récit: les Hébreux ne réussissent pas leur Exode d’Égypte (ils sont massacré lorsqu’ils arrivent à la mer Rouge) et par conséquent Jésus, ni le Christianisme, n’a jamais existé. Un certain Titus Gallius succède à Caracalla au lieu de Macrin. (4 p.).
- 1282 AUC [529 EC] : Avec César dans les Bas-Fonds. L’ambassadeur de l’Empire d’Orient (qui coexiste paisiblement avec l’Empire d’Occident) est en visite à Rome. Alors qu’il s’intéresse aux bas-fonds de la ville, l’Empereur meurt et il est témoin de la succession (65 p.).
- 1365 AUC [612 EC] : Un héraut de l’Empire. Corbulo est exilé par l’Empereur en Arabie, à La Mecque. Alors qu’il cherche à faire une bonne action pour revenir dans ses bonnes grâces, il rencontre Mahmud, un marchand dont il juge les idées religieuses dangereuses pour l’Empire, et il le fait assassiner. L’Islam ne verra donc jamais le jour… (34 p.).
- 1861 AUC [1108 EC] : La deuxième vague. Le navigateur nordique Haraldus découvre le Mexique et convainc l’empereur Saturninus de le conquérir. Après un premier échec, ce récit raconte la seconde expédition. Après des efforts très coûteux l’Empire ne réussira qu’à établir des relations commerciales avec ce nouveau continent. (35 p.).
- 1951 AUC [1198 EC] : En attendant la fin. Inévitablement, la rivalité entre l’Est et l’Ouest devait mener au conflit et l’Empire d’Orient conquiert Rome. Le traducteur Antidater a une crise d’identité… (46 p.).
- 2206 AUC [1453 EC] : Un avant-poste du royaume. Après une guerre civile, Rome à vaincu l’Empire d’Orient et les deux parties de l’Empire sont à nouveau réunifiée. La grecque Eudoxia Phocas a une brève idylle avec le nouveau proconsul de Venetia, Quintus Pompeius Falco. (19 p.).
- 2543 AUC [1790 EC] : Se familiariser avec le dragon. Alors qu’il doit réalisé les projets architecturaux extravagants du décadent Demetrius, Draco poursuit sa biographie de son ancêtre Trajan VII grâce à un manuscrit qui relate sa circumnavigation du monde en 2278 AUC [1525 EC]. Il y découvre avec horreur toute la cruauté des romains de cette époque… (33 p.).
- 2568 AUC [1815 EC] : Le règne de la Terreur. Le règne excessif de Demetrius II vide les caisses de l’Empire et risque de pousser le peuple à la révolte. Pour éviter le pire, les consuls Apollinaris et Torquatus entreprennent un purge sanglante dans l’entourage de l’Empereur et vont même jusqu’à le remplacer… (48 p.).
- 2603 AUC [1850 EC] : Via Roma. Un provincial Britannique, fils d’un riche marchand, vient visiter Neapolis et Rome. Il a une aventure amoureuse avec une jeune patricienne, ce qui le met aux premières loges pour assister à la révolution qui met fin à l’Empire et instaure la seconde République Romaine. (59 p.).
- 2650 AUC [1897 EC] : Une fable des bois véniens. En Haute Pannonie, deux enfants découvre un pavillon de chasse abandonné dans les bois. Un vieil ermite y vit et leur raconte qu’il est le seul survivant de la famille impériale qui fut massacré lors de la révolution qui réinstalla la République. Il croit que, malgré les guerres civiles, l’Empire aura donné au monde une longue ère de paix et de stabilité… (20 p.).
- 2723 AUC [1970 EC] : Vers la Terre promise. Un groupe de fanatique Hébreux d’Égypte tente pour la seconde fois d’accomplir leur Exode. Cette fois la Terre Promise sera dans l’espace! (23 p.).
Avec cet ouvrage publié en 2003, Silverberg nous offre une uchronie qui repose sur plusieurs points de divergence avec notre propre chronologie. Il semble être partisan d’une sorte de déterminisme historique puisque, même au sein de l’Empire romain, les grands moments de l’Humanité semblent se produire à peu près à la même époque: la découverte du Nouveau Monde, la Renaissance, la Révolution Française, la Révolution Russe, le début de la conquête spatiale, etc. Il semble également avancer que trop de stabilité socio-politique peut nuire au développement de la civilisation car, dans son univers romain, l’avancement technologique, comme l’automobile ou l’aviation, ne s’est effectué que plus tard.
C’est un ouvrage plutôt inégale où les récits les plus longs tendent à être les meilleurs. Si certaines nouvelles sont excellentes l’ensemble est hélas plutôt ennuyant. C’est toutefois un intéressant exercice d’uchronie qui est à lire mais seulement pour les curieux (comme moi).
Roma Aeterna, par Robert Silverberg. Paris: Robert Laffont (Coll. Ailleurs & Demain), octobre 2004. 408 pages, 13.5 x 21.5 cm, 22.50 € / 36.95 $, ISBN 9782221098547. Pour lectorat jeune adulte (14+).
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© Agberg, Ltd, 2003
Je profite de l’occasion pour vous rappeler qu’il existe aussi quelques rares manga dont l’histoire se situe dans le monde romain (et que j’ai déjà commenté): Ad Astra par Mihachi Kagano, Eurêka! par Hitoshi Iwaaki, Pline par Mari Yamazaki, et Thermae Romae aussi par Mari Yamazaki. Si vous en connaissez d’autre laissez-le moi savoir !
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Le clan des Otori #1
“Guerre, amour, spiritualité et art incontesté du récit: une fresque puissante au cœur d’un Japon médiéval fantastique sublime.
Le Silence du Rossignol vous entraîne dans une quête épique, au cœur d’un Japon féodal où se côtoient poésie délicate et terrible violence. Vengeance, traîtrise, honneur et loyauté, beauté, amour fou… Derrière les visages impassibles et les codes immuables se cachent des cœurs passionnés et des sentiments farouches.
L’adaptation en bande dessinée du roman de Lian Hearn.”
[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]
(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)
Je n’ai malheureusement pas encore lu le roman original de Lian Hearn (Tales of the Otori — qui se décline en cinq volumes: Across the Nightingale Floor (2002), Grass for His Pillow (2003), Brilliance of the Moon (2004), The Harsh Cry of the Heron (2006), Heaven’s Net is Wide (2007), plus les prequels Shikanoko (4 vol., 2017) et Children of the Otori (2 vol., 2020)). C’est cependant sur ma liste de lecture (quoi que lire l’adaptation BD pourrait représenter la voie paresseuse…). J’ai toujours cru qu’il s’agissait d’un roman historique mais c’est en fait un récit de fantasy historique qui se déroule dans un Japon féodal imaginaire.
Le Japon de la seconde moitié du XVIe siècle est en proie d’une guerre civile qui oppose trois clans: les Tohan à l’Est (dirigé par Iida Sadamu), les Seishuu à l’Ouest (dirigé par Dame Maruyama) et les Otori au centre. Ces derniers ne possèdent plus que le Nord car, après la défaite de la bataille de Yaegahara, le Sud a été cédé aux Noguchi, vassaux des Tohan. On retrouve également les “Invisibles” (un groupe de pacifistes [des chrétiens] qui se cache dans les montagnes et est persécuté par les Tohan) et la “Tribu” (une caste de ninja aux pouvoirs surnaturels). Lorsque son village est incendié par le seigneur Tohan, Tomasu est recueilli par Otori Shigeru qui l’adopte et le renomme Takeo. Peu à peu celui-ci se découvre des “talents” spéciaux qui le révèle comme une membre de la Tribu. Shirakawa Kaede est une otage des Noguchi que Iida Sadamu désire marier à Shigeru pour établir une alliance entre les Otori et les Tohan. En fait, ce mariage n’est qu’un prétexte où se croiserons des complots d’assassination. Lorsque Takeo et Kaede se rencontrent, ils tombent amoureux…
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C’est un récit complexe où l’on voit se développer les destins de Takeo et Kaede au travers diverses machinations politiques. C’est bien écrit et captivant. Toutefois, le dessin appartient à cette tendance récente qui offre un style brouillon et angulaire (comme Johann Sfar) que je déteste. Mais, bon, c’est un genre et on s’y habitue à la longue. L’adaptation m’apparait excellente et dans l’ensemble l’ouvrage nous offre une bonne et agréable lecture. C’est une intéressante façon de découvrir l’univers créé par Lian Hearn. Un deuxième tome est paru en octobre 2021.
Le clan des Otori #1: Le silence du rossignol, par Stéphane Melchior (texte, d’après l’oeuvre de Lian Hearn) et Benjamin Bachelier (dessin). Paris: Gallimard BD, mars 2021. 96 pages, 23.7 x 31,7 cm, 17.80 € / $C 22.99, ISBN 978-2-07-512334-1. Pour lectorat adolescent (12+).
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© Liam Hearn, 2002. © Gallimard 2021 pour la présente édition.
[ Translate ]Cartoon tradition
It is the tradition for my Christmas vacations to read and watch lots of cartoons. Sometimes I read again the complete collection of Astérix or of Tintin. And, at this time of the year, there’s plenty of cartoon on TV. This year, since I am already reading plenty of manga, I decided to go in the documentary way. I’ve found and watched two interesting documentaries about famous cartoon artists (and I read a book of each for good mesure).
Who are you, Charlie Brown?
This documentary, narrated by Lupita Nyong’o, is covering three subjects. First, it brings us a new animated story where Charlie Brown agonize on the fact that he must write an essay about himself for school and he goes on a quest of self-discovery. Also, with the help of old interviews with Charles M Schulz (aka “Sparky”) and some of his close friends and family members we learn about who was the creator of Peanuts and about the genesis of the comics. Finally, fans, actors and other creators discuss the influence the comics had on them and on the global culture.
The documentary is interesting and also very entertaining, but also a little short and somewhat superficial. We see some early drawings of the Peanuts’ gang (a comic strip called Lil’ Folks) but it never mentions his other comic series, like Young Pillars (which I commented in 2015) or It’s Only a Game. It also doesn’t mention the fact that Schulz’ house was burned down during the Santa Rosa’s fire in October 2017. Fortunately, the nearby Charles M. Schulz Museum and Research Center, where the original illustrations are stored, was spared. Nevertheless, this documentary is a great way to celebrate the cultural icon that Charlie Brown is and introduce him to a new generation of comic readers.
Who are you, Charlie Brown? : USA, 2021, 54 min.; Dir.: Michael Bonfiglio; Scr.: Michael Bonfiglio & Marcella Steingart; Ed.: Tim K. Smith; Music: Jeff Morrow; Rated PG. It has received a score of 88% on Rotten Tomatoes (91% from the audience) and 7.2/10 on IMDb.
To learn more about this title you can consult the following web sites:
Of course, after viewing this documentary I was feeling like reading some old Charlie Brown comics. I chose a short one and got lost in nostalgia. When I was a kid, having outgrown the school library, I was making regular trips to one of the city’s libraries to borrow Peanuts’ compilations (the library was located on top of an old fire-station and it reeked of gaz and engine’ oil — for years after that the idea of a library was evoking in me a mix of awe and nauseous feelings!)
This book offers a selection of cartoons from the compilation The Way of the fussbudget is not easy, vol. III. Part of the Peanuts Coronet collection (#79), it was meant to provide a shorter and more affordable sampling of the Peanuts’ world. It present a single four-panel strip per page. The volume doesn’t have a particular thematic and I don’t know if the strips are in chronological order. It is simply a variety of stories involving all characters (Snoopy and Woodstock, Linus and Lucy, Peppermint Patty and Marcie, Schroeder, Pig-Pen, Spike, and, of course, Sally and Charlie Brown). It is a light reading that provides mindless vintage entertainment.
Nice shot, Snoopy!, by Charles M Schulz. New York: Fawcett Crest (Ballantine Books/Random House), May 1988. 128 pages, 4.25 x 7 in., $US 2.95 / $C 3.95, ISBN 0-449-21404-4. For readership of all ages.
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© 1983, 1984 by United Feature Syndicate, Inc

Dear Mr. Watterson
This is an older documentary but I just discovered it. It explores the phenomenon that is the comic strip Calvin and Hobbes, interview lots of people (fans, actor Seth Green, editor Lee Salem and other artists) who pay tribute to its popularity and talk about how it influenced them and the global culture. It also talks a little about its creator, Bill Watterson, who NEVER appears in the documentary (apparently he is a very shy and private person).
It is a very interesting documentary and it reminded me of all the reasons why Calvin and Hobbes was my favourite comic strip. Unfortunately, I was quite disappointed that I couldn’t learn more about its creator (although I can understand why someone who’s such a purist about his art would shy away fame and a fortune in licensing). However, the documentary also talk about the cartoon world in general and, if I couldn’t see Mr. Watterson, I could hear from many of the artists who created other strips that I like a lot too: Berkeley Breathed (Bloom County), Stephan Pastis (Pearls Before Swine), Jan Eliot (Stone Soup), Bill Amend (FoxTrot), Wiley Miller (Non Sequitur), Dan Piraro (Bizarro), etc. It was definitively worth watching.
Dear Mr. Watterson : USA, 2013, 89 min.; Dir.: Joel Allen Schroeder; Phot.: Andrew Waruszewski; Ed.: Joel Allen Schroeder; Music: Mike Boggs; Prod.: Chris Browne & Matt McUsic; Rated PG. It has received a score of 62% on Rotten Tomatoes (51% from the audience), 54% on Metacritic and 6.4/10 on IMDb.
To learn more about this title you can consult the following web sites:
[ Apple TV • Google • IMDb • Official • Prime Video • Wikipedia ]
Again, watching this documentary made me want to read the comic again. I have a little less than a dozen compilations and I chose to read the one that I thought would be the most representative: The Essential Calvin and Hobbes, which includes all strips from the first two compilations (Calvin and Hobbes and Something Under the Bed Is Drooling). In this strip we enviously follow the (mis)adventures of an over-imaginative boy with his pet (stuffed?) tiger. It is superbly drawn in a simple, clean but descriptive style. The humour is brilliant. It is both entertaining and full of meaning. A must read.
The Essential Calvin and Hobbes, by Bill Watterson. Kansas City: Andrews & McMeel (Universal Press Syndicate), March 1989. 256 pages, 8.5 x 10.7 in., $US $18.99 / $C 37.99, ISBN 0-8362-1805-1. For teenage readership (12+).
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© 1988 by Universal Press Syndicate.

[ Traduire ]
Replica (2)
I recently talked about ancient book replicas, but this time I would like to discuss museum replicas…
For fun my sister gave me for Christmas a key-chain made with a roman coin replica that she purchased when she visited the “Pompeii: The Immortal City” exhibit at the Quebec City Museum of Civilisation.
It is reproducing a dupondius of Nero which shows on the obverse the radiated head of the emperor, right, with the latin inscription NERO CLAVD CAESAR AVG GER P M TR P IMP P P (the last part is not very clear). The reverse illustrates a Roma helmeted and cuirrased, seated left, holding a winged victory in her right hand, and resting on Parazonium with a shield behind (although those details are not very clear either), with a ROMA in exergue and a S C on each side of the field. The original coin was struck in Rome in 65 CE (Sources: RIC 293, CoinArchives, Numismatics).
It is a nice reproduction, probably molded. It is engraved on both side “WRL” to clearly indicate that it is a reproduction. It comes with a small label saying “Roman Coin key-ring” that also tells us “WRL” stands for Westair Reproduction Ltd (MCMLXXII). It lists a website, Westair-reproductions.com, but this site is down because of COVID (they got a virus?) and is being blocked by Norton Life Lock. However, I found another website, westair.co.uk, dedicated for trade customers (whatever that means). It tells us that they are a UK company specialized in “supplying historical reproductions to Historic Houses, Castles and Museums not only in the UK but also to over 36 other countries around the world.”
There are one-hundred and thirty item listed in their roman section. They are the usual trinkets that you would find in a museum gift shop. They have a catalog available in PDF format. All stuff of little interest… The coin alone (without the key chain) is listed on their website and it come in pack of one-hundred (No price listed, order code RCDUPN). It is also listed with the key-chain (pack of 10, no price, order code RCKR).
There’s a lot of companies offering such replicas and often of much better quality:
- Museum Replicas (Reproduction of masterpieces)
- Museum Replicas Ltd (Georgia) — mostly ancient weapons and clothings
- Ancient sculpture gallery (beautiful, authentic and very expensive !)
- Museum reproductions on Etsy
One thing I am really looking for (a future birthday gift maybe?) is a fairly sized bust of the emperor Lucius Verus. It’s quite a minor emperor and yet there are a lot of possibilities on the market:
Etsy
- Colossal portrait of Lucius Verus
- Lucius Verus Bust Sculpture (55 cm)
- Lucius Verus (bookshelf size)
- Lucius Verus Bust Sculpture (24 cm)
- Marble bust of Lucius Verus
eBay: Lucius Verus marble bust
1st Dibs: Lucius Verus bust (if you want something really expensive)
Unfortunately, I couldn’t find any reproduction with Verus in armor (Hermitage, Prado, Uffizi) or wearing a nice toga…
Of course, the cheaper option is to find a 3D scan file of the object you want and print it yourself at a 3D print shop (some libraries offer that service, like the Benny Fab Lab). There is such a thing even for Verus:
- 1/9 scale Roman emperor Lucius Verus bust
- Lucius Verus Emperor Bust 3D model
- Printable Lucius Verus Emperor Bust 3D print model
Some places even take custom orders (like a bust of yourself!). If you like art but cannot afford the real thing this is definitely an option to consider. Now you know…
[ Traduire ]Image du chat-medi [002.021.359]
Artistic interlude [002.021.358]
Animal Friendship series
Deer and butterfly with capucines
Monnaies anciennes 70
Les Constantiniens (6)
Julianus (355-363)
Flavius Claudius Julianus (généralement appelé Julien II ou Julien l’Apostat en français) est né vers 331 à Constantinople de Flavius Julius Constantius (lui-même fils de Constance Chlore et de Theodora) et de Basilina. À la mort de Constantinus, ses cousins consolident leur pouvoirs en purgeant tout les membres de la famille constantinienne sauf son demi-frère Gallus (qui était gravement malade) et lui-même (qui n’avait que six ans), qui sont épargné probablement à la demande de l’impératrice Eusebia. Il est confiné à sa résidence de Cappadoce et reçoit une éducation hellénisante où il a accès à tous les classiques de la littérature et de la philosophie grecque. Dès 347, il est autorisé à revenir à Constantinople, puis à Nicomédie en 351. En 355, il est à Athènes pour étudier la philosophie. Il se fait initier aux mystères de Mithra et d’Éleusis.
En 351, Constantius II, qui peine à maintenir l’ordre tant aux frontières que contre les usurpateurs, prend Gallus comme César. Mais ce dernier, plein de rancoeur quand au fait que l’empereur ait fait assassiner son père, se rebelle et il est exécuté en 354. Avec réticence Constantius rappel Julianus à ses côté et le fait César à Mediolanum le 6 novembre 355. Il lui donne également sa jeune soeur Helena en mariage. Dès décembre il est envoyé en Gaule pour protéger la frontière rhénane contre les avances des Alamans. Méfiant, Constantius le fait encadrer par ses généraux Marcellus et Ursicin. Même si il n’a aucune expérience militaire, Julianus se révèle un bon administrateur et un excellent stratège. Il se rend d’abord à Vienna, puis lève le siège de Augustodunum (Autun) et marche sur Rementium (Reims), puis Agrippina (Cologne). Il hiverne à Agedincum (Sens). En 357, il fait campagne à Tabernis (Saverne), à Augusta Raurica (Augst), à Lugdunum (Lyon) pour finalement obtenir la victoire à Argentoratum (Strasbourg). Dorénavant il hivernera à Lutetia car, située sur une île, elle est facile à défendre. En 358, il repousse une invasion de Francs. En 360, Constantius — qui a de la difficulté à contenir les Sassanides sur la frontière Orientale — demande à Julianus deux légions en renfort. Celles-ci, récalcitrantes à entreprendre un voyage en Orient, se rebellent et acclament Julianus empereur! Constantius envoi donc ses troupes pour intercepter l’usurpateur mais meurt de la fièvre en chemin le 3 novembre 361. Sur son lit de mort, afin de maintenir la stabilité de l’empire, il reconnait Julianus comme son successeur. En décembre, Julianus rentre à Constantinople où il entreprend de réformer la bureaucratie.
En bon néoplatonicien, Julianus s’oppose à l’exclusivité du christianisme et favorise un polythéisme plus inclusif où les hérésies chrétiennes, le judaïsme, les cultes solaires ou mystiques païens peuvent coexister. Il promulgue donc un édit de tolérance et écrit même un livre où il s’attaque aux chrétiens, Contre les Galiléens. Il favorise également un gouvernement moins autocratique et plus près des anciennes valeurs républicaines. Malheureusement, son règne durera moins de deux ans. Comme il doit compléter la protection de la frontière orientale entreprise par Constantius, il s’installe à Antioche en juillet 362 pour préparer une campagne militaire contre les Sassanides. En mars 363, il met son armée en marche vers la capitale Perse de Ctesiphon qu’il attaque à la fin mai. Comme il n’est pas en mesure d’en faire le siège il poursuit vers Samarra où il rencontre le gros des forces Sassanide le 25 juin. La bataille continue le lendemain mais la cavalerie perse submerge les défenses romaines et Julianus est blessé mortellement dans l’abdomen par une lance (Libanios relate qu’il fut frappé par un de ses propres soldats, un chrétien, mais cela n’est pas corroboré par des auteurs contemporains comme Ammianus Marcellinus ou Eutropius qui ont pourtant participé à la campagne militaire). Toutefois, aucun des deux camps n’obtient de victoire décisive. Le général Jovianus est rapidement nommé empereur à la place de Julianus. L’armée romaine doit retraiter à Dura, puis à Nisibis. Jovianus signe alors un traité de paix qui fait d’énorme concessions aux Sassanides. Sur la route du retour, il s’arrête à Antioche mais il ne parviendra jamais à Constantinople car il meurt subitement à Dadastana le 17 février 364 après seulement sept mois de règne. Ainsi prit fin la dynastie des empereurs constantiniens…
Je n’ai qu’une seule pièce de monnaie de Julianus. Il s’agit d’une assez belle petite dénomination constantinienne de bronze (G [Good], AE4, AE / BI [Bronze / Billon], 16 mm, 1.929 g, patine verdâtre, payé environ $8 le 1985/12/17; die-axis: ↑↗︎). L’avers présente un buste du jeune César la tête nue, drapé et cuirassé à droite avec l’inscription latine D[OMINVS] N[OSTER] FL[AVIVS] CL[AVDIVS] IVLI-ANVS NOB[ILISSIMVS] C[AE]S[AR] (“Notre Seigneur Flavius Claudius Julianus, Très Noble César”). Le revers illustre un soldat casqué avançant à gauche, portant un bouclier au bras gauche, transperçant de sa lance une monture qui a chuté, son cavalier barbare (dont on ne distingue malheureusement pas les détails du visage mais il n’est probablement pas barbu et porte un bonnet phrygien) ayant la tête tourné vers le soldat et lui tendant le bras gauche en un geste de supplique, avec l’inscription latine FEL[ICIVM] TEMP[ORVM] – REPARATIO (“le retour des temps heureux”), une marque d’atelier difficilement lisible en exergue et une possible lettre dans le champs gauche.
L’inscription de l’avers qui a la particularité de débuter par “D N FL CL…” et de se terminer par “…NOB CS” est assez rare. On rencontre plus fréquemment l’inscription plus courte “D N IVLIANVS NOB C”. Toutefois, comme la fin de l’inscription est difficilement lisible j’avoue que cela pourrait bien être aussi l’inscription plus fréquente qui se termine par “…P F AVG” (notons la césure distinctive entre le “I” et le “A” de Ivlianvs). Cependant, celle-ci n’apparait que plus tardivement (363), est généralement accompagné d’un portrait plus âgé et barbu et ne semble jamais être présente conjointement avec un revers FEL TEMP REPARATIO. Le fait qu’il s’agisse d’un portrait juvenile semble confirmer que l’inscription se termine bien par “NOB CS”.
Malheureusement les marques d’exergue et de champs sont également peu visible. J’avais d’abord cru lire dans l’exergue un “HT” pour la troisième officine d’Héraclée. Toutefois, la nomenclature très particulière “D N FL CL IVLI-ANVS NOB CS” est plutôt rare et semble n’avoir été utilisée que par la quatrième officine (Delta = 4) de Cyzique. L’inscription en exergue ne peut donc être que SMK𝚫 (Sacra Moneta Kyziki). Quand à la marque de séquence du champs gauche il n’y a que trois possibilités: aucune marque (il semble pourtant y en avoir une, quoique illisible), une étoile (✷) ou un •M•. En scrutant bien, je crois bien qu’il s’agit de la troisième possibilité. Selon certain cela pourrait être non pas une marque de séquence (pour distinguer les différentes émissions d’un même type) mais une marque de valuation (indiquant que cette dénomination vaut le millième d’un solidus d’or [M = 1000] — mais si c’était le cas qu’en serait-il des autres marques que l’on retrouve parfois avec ce type, comme ✷, 𝚪, •S• ?).
Selon ces indications, et d’après le RIC (Kent, J.P.C.; Ed. by Sutherland C.H.V. & Carson R.A.G., The Roman Imperial Coinage vol. VIII: The Family Of Constantine I (337-364), London: Spink & Son, 1981, pp. 487-488, 498-499), cette pièce aurait donc été frappé par la quatrième officine de l’atelier de Cyzique entre le 6 novembre 355 et le 3 novembre 361 EC. C’est un type de pièce qui est peu abondant ([S = scarce, i.e. se situant entre “rare” et “commun”] de seize à vingt-et-une pièces connues à l’époque de la compilation du répertoire).
[ Translate ]Sources: Wikipedia (Julianus [FR/EN]), FAC (Julianus, FEL TEMP REPARATIO), ERIC (Julianus); RIC v. VIII, Cyzicus: 116; Online Ref.: Google, CoinArchives, CoinTalk, FAC, Numista, WildWinds (text, image). Voir aussi ma fiche.
Pour en savoir plus sur le rôle du type avec FEL TEMP REPARATIO dans la propagande impériale, je vous réfère à mon entrée précédente. Dans ce cas-ci, ce type célèbre sans doute l’une (ou l’ensemble) de ses victoires en Germanie contre les Alamans (comme à Augustodunum en juin 356 ou Argentoratum en août 357).
La semaine prochaine je conclu mon survol des monnaies de la dynastie constantinienne par des pièces de monnaies commémoratives des cités de Rome et de Constantinople.
Images du mer-fleuri [002.021.356]
Aesculus glabra
[ Nikon D3300, Commissioners Park (Ottawa), 2018/05/22 ]
J’ai pris ces photos en 2018 lors du Festival de la Tulipe d’Ottawa mais je ne suis pas sûr de l’identification de cet arbre. J’ai d’abord pensé qu’il s’agissait d’une espèce appartenant au genre Prunus [EN], qui regroupe plus de trois cent espèces d’arbres fruitiers ou ornementaux comme le Prunus laurocerasus (Laurier-cerise / cherry laurel), Prunus buergeriana (イヌザクラ ou Dog cherry), Prunus padus (Merisier à grappes / Bird cherry), ou encore le Prunus virginiana (Cerisier de Virginie / Chokecherry). Toutefois, malgré les similitudes, les fleurs de ces espèces sont généralement blanches ou roses et non jaunes. Il est plus probable qu’il s’agisse d’une espèce du genre Aesculus [EN] qui comprend une trentaine d’espèces de marronniers et de paviers. Les deux principaux candidats pour cette identification seraient l’Aesculus flava (Pavier jaune ou Marronnier à fleurs jaunes / yellow buckeye) ou l’Aesculus glabra (Marronnier glabre / Ohio buckeye). Je pencherais plus pour ce dernier car ses fleurs ont des étamines plus longues que les pétales (comme sur ma photo) alors que les étamines de l’Aesculus flava sont plus courtes que les pétales.
Le Marronnier glabre (appelé Ohio buckeye en anglais ou オハイオトチノキ/ Ohaio tochi no ki en japonais) est une espèce de plante qui appartient à la division des Magnoliophyta (ou Angiospermae, i.e. les plante à fleurs), à la classe des Magnoliopsida (ou Dicotyledonae), à la sous-classe des Rosidae, à l’ordre des Sapindales, à la famille des Hippocastanaceae (ou les Sapindaceae dans la classification phylogénétique APG III) et au genre Aesculus. J’ai déjà affiché une image des fruits de cette espèce plus tôt cette année. C’est un arbre qui peut atteindre les quinze à vingt-cinq mètres de haut et qui est caractérisé par une large couronne ovale-arrondie dont le feuillage caduque passe du vert vif (printemps) au vert foncé (été) puis au jaune, parfois même orangé (automne). Ses feuilles palmées sont composées de cinq folioles ovales-oblongues, dentellées, de huit à seize centimètres de long. La floraison, vers avril et mai, produit à l’extrémité des rameaux de petites fleurs de deux à trois centimètres de long, d’une couleur jaune verdâtre, regroupées en panicules dressés. Le fruit est une capsule épineuse ronde (de quatre à cinq centimètres de diamètre) contenant une ou deux grosses graines (de deux à trois centimètres de diamètre) en forme de noix brune avec une cicatrice basale blanchâtre. Son contenu en acide tannique la rend toxique pour le bétail et l’humain, mais elle est appréciée des écureuils — et des enfants qui l’utilisent comme porte-bonheur et projectile! Toutes les parties de cet arbre (mais les fleurs, l’écorce et les brindilles en particulier) dégagent une odeur désagréable lorsqu’elles sont meurtries. Comme c’est un bois mou il n’a pas beaucoup d’usage autre que décoratif (mais gare à la chute des fruits!) ou comme barrière contre le vent. Les autochtones utilisaient la noix dans leur médecine traditionnelle ou pour en extraire le tannin utilisé pour fabriquer le cuir. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)
[ Translate ]Histoire de la Science Fiction en BD
“Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la science-fiction ! Découvrez la première bande dessinée documentaire retraçant l’histoire de la science-fiction, narrée par un spécialiste du genre. Plus qu’un simple historique, il s’agit d’une véritable réflexion autour du genre, un panorama riche en anecdotes et en surprises. Qui a écrit le premier récit de science-fiction ? Comment est née la science-fiction américaine ? Quels livres faut-il lire pour tout savoir sur la conquête spatiale ? Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?”
“Aujourd’hui, la science-fiction est présente partout, plus seulement en littérature, mais aussi au cinéma, dans les jeux vidéo et même dans la vie quotidienne. Qui a inventé le mot science-fiction ? Et le mot robot ? Qui sont les grands auteurs du genre ? Quels livres indispensables faut-il avoir lus ? Un spécialiste répond à toutes les questions dans ce livre de référence, raconté en bande dessinée. Tout apprenti lecteur pourra désormais s’y retrouver dans la jungle des créateurs visionnaires qui, d’Asimov à Zelazny, ont compté dans l’histoire de la science-fiction. Préface de Pierre Bordage.”
[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]
(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)
La bande dessinée peut aisément devenir un medium éducatif. J’ai déjà mentionné par exemple qu’au Japon il y avait une tradition de manga éducatif pour enseigner l’histoire entre autre (ceux-ci sont rarement traduit mais Bayard à tout même publié la série L’Histoire en Manga). On retrouve aussi beaucoup de biographies en BD, comme celle de P.K. Dick ou de Brigitte Bardot. Alors pourquoi pas une BD sur l’histoire de la science fiction ? On nous présente ici les origines de la SF (Homère? Lucien de Samosate? Cyrano de Bergerac? Thomas More? Swift? Shelley?), les classiques (Jules Vernes, H.G. Wells), l’importance des magazines Pulps dans le développement du genre, les débuts de la SF française et du merveilleux scientifique (Flammarion, Rosny Ainé, Barjavel, etc.), l’Âge d’Or de la SF américaines (Asimov, Heinlein, van Vogt, Sturgeon, Vance, Blish, Bradbury, Brackett, Leiber, Anderson, Simak, Pohl, Sheckley…), l’Angleterre et la New Wave (Moorcock, Stapledon, Huxley, Orwell, Clarke, Tolkien…), l’Alternative Américaine (Matheson, Vonnegut, Dick, Herbert, Silverberg, Ellison…), la SF américaine féminine (Merril, Moore, Le Guin, Russ, Sargent…), le Cyberpunk (Gibson, Dozois, Vinge…), la SF française moderne (Wul, Moebius, Druillet, Verlanger, Brussolo, Wintrebert, Léourier…) et la SF d’ailleurs (Kepler, Lang, Lem, Tolstoï, Strougatski, Salgari, Aldani, McDonald, Marin, Garcia Marquez, Tezuka, Komatsu, Sansal…).
Ce n’est certes pas exhaustif mais l’ouvrage couvre BEAUCOUP de terrain. C’est tout de même assez bien illustré mais surtout très bien écrit car on utilise toutes sortes de petits trucs très astucieux pour garder captivant un sujet qui, on ne s’en cache pas, pourrait être un peu aride et ennuyeux par moment. On nous transporte dans l’espace et dans le temps, ressuscite des auteurs pour qu’ils nous parlent d’eux même, de leur collègues, ou pour qu’ils argumentent entre eux, et le tout est entre-coupé d’encarts informatifs et de suggestions de lectures. Je ne me suis pas ennuyé un seul instant et, ma foi, j’en redemandais. L’ouvrage aurait pu s’étendre en discutant des sous-genres, des thématiques, parler de plus d’auteurs, introduire plus de titre, etc., mais bon, ce n’est pas une encyclopédie mais une introduction alors il faut bien se restreindre!
C’est le parfait ouvrage pour introduire la science fiction (tant littéraire que médiatisée) à un lecteur qui n’en a jamais lu et, si vous êtes déjà un amateur du genre, vous vous rappellerez nostalgiquement des lectures passées et même découvrirez des nouveaux auteurs ou titres que vous ignoriez jusqu’alors! C’est une lecture agréable et très instructive. Donc un ouvrage essentiel pour toute personne qui s’intéresse de près ou de loin aux littératures de l’imaginaire…
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Histoire de… en bande dessinée: La Science Fiction, par Xavier Dollo & Djibril Morissette-Phan. Los Angeles: Éditions Critic / Les Humanoïdes Associés, novembre 2020. 216 pages, 19,8 x 26,7 cm, 22,00 € / $C 37.95, ISBN 9782731676006. Pour un lectorat adolescent (12+). ![]()
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[ Translate ]Capsule reviews [002.021.353]
More movie capsule reviews
Free State of Jones
During the Civil War some people from Jones County in Mississippi got tired to be regularly fleeced by the confederate army. So a bunch of farmers and escaped slaves decided to fight back and, since they couldn’t get help from the North either, they created their own independent country. In parallel we follow a descendant of the main character who, eighty-five years later, is on trial for intermarrying while being one-eight black! An historical movie that just shows us things never change. An interesting movie to watch now as the Republicans try to roll back the African American right to vote. It is certainly a difficult subject and that’s probably why it was not well received by the viewers and didn’t make any money (they recovered just about half of the production cost!). Personally, I quite enjoyed it: despite the controversial subject it manages to remain entertaining, as there is a good deal of action, it is interesting because it is based on a true story and it is beautifully filmed. What more could I asked? It’s on Netflix, so give it a try!
Free State of Jones : USA, 2016, 140 min.; Dir./Scr.: Gary Ross (based on the books The Free State of Jones by Victoria E. Bynum and The State of Jones by Sally Jenkins and John Stauffer); Phot.: Benoît Delhomme; Ed.: Pamela Martin & Juliette Welfling; Music: Nicholas Britell; Cast: Matthew McConaughey (Newton Knight), Gugu Mbatha-Raw, Mahershala Ali, and Keri Russell; Rated 14A. It has received a score of 48% on Rotten Tomatoes (64% from the audience), 53% on Metacritic and 6.9/10 on IMDb.
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Finch
This is quite an interesting post-apocalyptic movie. The survivor of a solar flare that devastated earth build a robot to take care of his dog when he will be gone — he suffers from radiation sickness since the flare destroyed the ozone layer and earth is bathed in cosmic rays. Because there’s a huge storm coming he must leave his refuge and decide to travel to San Francisco. Through the journey we learn a little more about his past and how the human civilisation was destroyed. However he has little time left to train the robot and teach him concepts like caring and trust. It feels like a prequel to Simak’s novel, City, where a robot and some talking dogs are overseeing a post-human civilization. As the robot is like a little kid, this is a kind of coming of age story. It is surprising how much a single actor (well, it’s Tom Hanks after all), a CGI robot and a dog can be entertaining !
Finch : USA, 2021, 115 min.; Dir.: Miguel Sapochnik; Scr.: Craig Luck & Ivor Powell; Phot.: Jo Willems; Ed.: Tim Porter; Music: Gustavo Santaolalla; Cast:Tom Hanks and Caleb Landry Jones (motion-captured Jeff); Rated PG. It has received a score of 73% on Rotten Tomatoes (66% from the audience), 57% on Metacritic and 6.9/10 on IMDb.
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News of the world
More Tom Hanks. A former Confederate officer, who has nothing left to go back to, is traveling from town to town reading newspapers to the busy locals for a meagre fee. During his travels he finds a young girl of German origin who was kidnapped and raised by Native American and now speaks only Kiowa. He brings her to the local outpost of the Bureau of Indian Affairs so she can be repatriated to Castroville where she has surviving relatives, but the army — too busy trying to maintain law and order — cannot take care of her. Reluctantly, he decides to undertake the four hundred miles journey on his own. After facing many dangers he succeeds in his mission, only to realize that her relatives would only use her as a labourer on their farm wasting her great potential… It could be just a cute adventure movie if it was not loaded with civil rights implications (the relocation of Native Americans in Indian Territory) and set in such a gritty and harsh environment. I didn’t realize that Texas was such a dry place. It is a western full of action, but also rich in thought provoking concepts which highlights a very interesting period of American history: the Reconstruction era. The peace took a long time to come back particularly in frontier area like Texas. It makes of this movie a fascinating story (unfortunately it didn’t make any money, recovering only a third of its production cost… A shame!).
News of the world : USA, 2020, 118 min.; Dir.: Paul Greengrass; Scr.: Paul Greengrass & Luke Davies (based on the novel by Paulette Jiles); Phot.: Dariusz Wolski; Ed.: William Goldenberg; Music: James Newton Howard; Cast:Tom Hanks (Captain Jefferson Kyle Kidd), Helena Zengel (Johanna Leonberger / Cicada), Elizabeth Marvel (Ella Gannett); Rated PG. It has received a score of 88% on Rotten Tomatoes (89% from the audience), 73% on Metacritic and 6.8/10 on IMDb. ***
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The summit of the gods
This is a French animated movie that adapts one of Jiro Taniguchi’s masterpieces: Kamigami no Itadaki (神々の山嶺) — the seinen manga was originally serialized in Business Jump monthly magazine from 2000 to 2003 and compiled in five volumes by Shueisha; it was published in France by Kana in 2004 under the titled “Le sommet des dieux” and in English by Fanfare/Ponent Mon in 2007. It was also adapted into a Japanese live-action film directed by Hideyuki Hirayama.
It tells the story of photojournalist Makoto Fukamachi who, while covering a failed attempt to climb the Everest in Kathmandu, hears that Mallory’s camera has been found. If true this would change the history of mountain-climbing if someone had a definitive proof that Mallory’s expedition had been the first (or not) to reach the summit. Fukamachi thinks that the man in possession of the camera is Jôji Habu, a Japanese mountaineer that has not been seen for years. Back in Japan, he starts investigating Habu, researching archives and interviewing some of his old colleagues and friends. Through his investigation — which has become an obsession — we learn more about who is this Habu. Fukamachi finally catches up to him in the Himalayas as he is preparing to climb the Everest southwest face in winter and without oxygen ! He proposes him to cover his expedition and slowly earns his friendship and trust. What mountaineers seek is the thrill of the journey and achieving the goal, sometimes forgetting about their safety or even the necessity of a return trip…
It is a beautiful story, full of action and suspense, that constitute an ode to mountaineering. As far as I can tell, it seems quite faithful to the manga. The animation is really splendid and is quite a tribute to Taniguchi’s superb artwork. A must-see !
The summit of the gods : France / Luxembourg, 2021, 90 min.; Dir.: Patrick Imbert; Scr.: Patrick Imbert, Magali Pouzol & Jean-Charles Ostorero (based on the manga by Jiro Taniguchi and the 1998 novel by Baku Yumemakura); Dir. Art.: David Coquard-Dassault; Ed.: Benjamin Massoubre & Camillelvis Théry; Music: Amine Bouhafa; Prod.: Folivari & Mélusine; Voice Cast:Damien Boisseau (Fukamachi), Lazare Herson-Macarel (young Habu), Eric Herson-Macarel (old Habu), Kylian Rehlinger (Kishi), Philippe Vincent (editor in chief), Gautier Battoue (young Inoue), Jérôme Keen (old Inoue), Elisabeth Ventura (Ryoko), François Dunoyer (Ang Tsering), Luc Bernard (Ito), Marc Arnaud (Hase), Cédric Dumond (Nima); Rated PG. It has received a score of 100% on Rotten Tomatoes (86% from the audience), 78% on Metacritic and 7.5/10 on IMDb.
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Dune: Part One
The House Atreides receives as a new fief from the Padishah Emperor Shaddam Corrino IV the planet Arrakis. It was previously under the rule of their arch-enemy, the House Harkonnen, and is the only source of the most precious substance in the universe, the Spice, as it is essential to the Spacing Guild Navigators. It expands consciousness, giving them the prescience needed for interstellar travel. However, it is a poisonous gift. House Atreides has become too powerful and the Emperor seeks to destroy them. Unassuming young Paul Atreides, the only son to the Duke, must leave his beloved Caladan for the dangerous desert planet. After an assassination attempt, the betrayal of his family by the Imperial House and the invasion of his new home by the cruel Harkonnen, he must flee with his mother into the desert and seek refuge among its native population, the Fremen. Against all rules of her Order, Paul has been trained by his mother in the Bene Gesserit way which gives him an hidden advantage. Quickly, the young boy will have to become a man and step into a prophetized future…
As far as I can remember the novel, the movie seems to be faithful to the original story. It seems to be the best adaptation of the novel so far. Some aspects were changed or removed to better suit a cinematic narration but the original spirit of the book is all there. None of those changes bother me. It was quite a powerful book and the movie is even more powerful as it offer strong imagery and soundtrack. The action is good. The cast is well chosen (Zendaya as Chani is perfect!). My only complaint is… where and when is the rest of the story !!! I can’t wait for the release of the second part. Unfortunately I don’t think there’s any planning for going further than the first book… A must-see if you like great sci-fi or are a fan of the novel.
Dune: Part One : USA, 2021, 156 min.; Dir.: Denis Villeneuve; Scr.: Denis Villeneuve, Jon Spaihts & Eric Roth (based on the novel by Frank Herbert); Phot.: Greig Fraser; Ed.: Joe Walker; Music: Hans Zimmer; Prod.: Legendary Pictures; Cast:Timothée Chalamet (Paul Atreides), Rebecca Ferguson (Lady Jessica), Oscar Isaac (Duke Leto Atreides), Josh Brolin (weapon master Gurney Halleck), Stellan Skarsgård (Baron Vladimir Harkonnen), Dave Bautista (Rabban), Stephen McKinley Henderson (Mentat Thufir Hawat), Zendaya (Chani), David Dastmalchian (Mentat Piter De Vries), Chang Chen (Suk doctor Wellington Yueh), Sharon Duncan-Brewster (Imperial ecologist Dr. Liet-Kynes), Charlotte Rampling (Reverend Mother Gaius Helen Mohiam), Jason Momoa (swordmaster Duncan Idaho), and Javier Bardem (Fremen leader Stilgar).; Rated 13+. It has received a score of 83% on Rotten Tomatoes (90% from the audience), 74% on Metacritic and 8.2/10 on IMDb.
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[ Traduire ]
Artistic interlude [002.021.351]
Animal Friendship series
Lab and a squirrel with acorn & flowers
Monnaies anciennes 69
Les Constantiniens (5)
Constantius (324-361) (3)
Flavius Julius Constantius (généralement appelé Constantius II ou Constance II en français) s’adjoint donc un nouveau César en novembre 355, son cousin Flavius Claudius Julianus (appelé Julien II ou Julien l’Apostat en français). Il reçoit tout de suite la charge de la partie Occidentale de l’empire (Bretagne, Hispanie, et les Gaules). Il n’a aucune expérience militaire mais est entouré d’hommes de confiance de Constantius comme Flavius Florentius ou Secundus Salutius. Pendant que son César rétablit l’ordre sur la frontière du Rhin, Constantius, après avoir soumis les Quades et les Sarmates sur le Danube, doit retourné en Orient en 358 car les Sassanides ont reprit les hostilités. Ceux-ci réussissent à reprendre Amida (ainsi que les six légions qui la défendaient) en octobre 359. Constantius réclame donc des renforts à Julianus, mais celui-ci se proclame Auguste en février 360 et marche sur la Mésopotamie, non pas pour venir en aide à son cousin, mais pour lui usurper le pouvoir. Constantius lance ses troupes à sa rencontre mais la confrontation n’aura pas lieu car l’empereur contracte la fièvre en octobre et meurt à Mopsueste (Cilicie) le 3 novembre 361. Il aura régné vingt-quatre ans, durant lesquels il aura fait de son mieux pour maintenir la paix aux frontières et poursuivre les réformes monétaires, administratives et religieuses de ses prédécesseurs. À sa mort, il a fait de Julianus son successeur légitime et celui-ci se retrouve seul à la tête de l’Empire…
Cette semaine nous terminons notre survol de mes pièces de monnaie de Constantius II avec trois pièces pratiquement identiques. Elles offrent le même type de revers représentant un légionnaire frappant de sa lance un cavalier barbare dont la monture est tombée (the “Fallen Horseman”) entouré de l’inscription FELicium TEMPorum REPARATIO (“le retour des temps heureux”).
Dans les trois cas l’avers présente un buste de l’empereur drapé et cuirassé à droite, la tête coiffée d’un diadème perlé, avec l’inscription latine D[OMINVS] N[OSTER] CONSTAN-TIVS P[IVS] F[ELIX] AVG[VSTVS] (“Notre Seigneur Constantius, Pieux et Heureux Auguste”). Le revers illustre un soldat casqué avançant à gauche, portant un bouclier au bras gauche, transperçant de sa lance une monture qui a chuté, son cavalier barbare tombant vers l’avant sur le cou du cheval, son bouclier tombé sur la sol à droite, avec l’inscription latine FEL[ICIVM] TEMP[ORVM] RE-PARATIO (“le retour des temps heureux”) et une marque d’atelier en exergue et une lettre dans le champs gauche.
La première pièce est un beau centenionalis (VG [Very Good], AE2, AE / BI [Bronze / Billon], 20 mm, 3.809 g, payé environ $7, patine foncée avec des incrustations presque orangées; die-axis: ↑↗︎). Les inscriptions ne sont pas complètement lisibles mais suffisamment pour identifier la pièce, d’autant plus que l’illustration du revers est très reconnaissable (sans que l’on puisse toutefois distinguer le type de coiffure du cavalier). La marque d’atelier en exergue semble être ANAI (ou possiblement un AN𝚫I — AN pour l’atelier d’Antioche avec la marque de la onzième ou quatorzième officine) avec un E dans le champs gauche (marque de séquence).
La seconde pièce est un assez beau centenionalis (G [Good], AE2, AE / BI [Bronze / Billon], 20 mm, ±4.5 g, patine foncée avec des incrustations de vert-de-gris; die-axis: ↑↗︎). Dans ce cas également, les inscriptions ne sont pas complètement lisibles mais elles sont, avec l’illustration du revers, assez claires pour facilement identifier la pièce. Toutefois la représentation du cavalier ici comporte une variante: le visage du cavalier (dont on ne distingue malheureusement ni les traits, ni la coiffure) serait tourné vers le soldat et il lui tend le bras gauche (pour implorer sa grâce?). La marque d’atelier en exergue semble être AN𝝘 (AN pour l’atelier d’Antioche avec la marque de la troisième officine [Gamma = trois]) avec un E dans le champs gauche (marque de séquence).
La troisième pièce est une petite dénomination de bronze constantinien avec un assez beau avers mais dont le revers est de qualité assez pauvre (G/P [Good / Poor], AE4, AE [Bronze], 15 mm, 2 g, patine verdâtre, pratiquement aucuns détails visibles sur le revers; die-axis: ↑↓ ?). L’inscription latine de l’avers est la plus lisible des trois pièces mais rien n’est lisible sur le revers. Par contre, les grandes lignes de l’illustration du revers semblent indiquer qu’il s’agit du type de FEL TEMP REPARATIO avec le cavalier abattu… Considérant que ces pièces proviennent probablement d’un même lot (mais je n’en suis pas sûr) et que je crois distinguer un “AN” en exergue, il fort possible qu’il s’agisse du même atelier que les deux autres pièces (quoi que ce type de revers était très fréquent à cette époque, qu’il comportait de nombreuses variantes et a été frappé dans à peu près tous les ateliers de l’Empire). Par contre, aucune lettre ne peut être distinguée dans le champs… Cela ne permet donc pas une identification précise.
Selon ces indications, et d’après le RIC (Kent, J.P.C.; Ed. by Sutherland C.H.V. & Carson R.A.G., The Roman Imperial Coinage vol. VIII: The Family Of Constantine I (337-364), London: Spink & Son, 1981, pp. 506, 524, 528), les deux premières pièces auraient été frappée par l’atelier d’Antioche vers 350-355 EC. De plus petites dénominations, comme la troisième pièce (possiblement RIC VIII, Antioch: 188), auraient été produite dans le premier groupe des pièces de bronze de la période allant du 6 novembre 355 au 3 novembre 361 EC.
[ Translate ]Sources: Wikipedia (Constantius II [FR/EN]), FAC (Constantius II, Ancient Coin Denominations, Antioch, Centenionalis, FEL TEMP REPARATIO), ERIC (Constantius II, Denominations); RIC v. VIII, Antioch: 144, 146 & 188; Online réferences : acsearch, CoinArchives, CoinTalk, FAC, Numismatics, Numista, WildWinds (ANB: text, image; ANZ: text, image). Bibliographie: Mattingly, Harold. “FEL. TEMP. REPARATIO,” in Numismatic Chronicle. 1933, pp. 182-201. Voir aussi mes fiches (fiche 1, fiche 2, fiche 3).
Le type de revers que l’on retrouve sur ces pièces est lourd de sens. La propagande impériale s’en sert, encore une fois, pour répandre un message rassurant sur l’unité et la sécurité de l’Empire. Il annonce le début d’un nouvel age d’or qui constituera ”le retour des temps heureux“. Il célèbre aussi le retour de la paix entre les deux co-empereurs (Constantius II et Constans) suite à la fin vers 346 de la querelle religieuse qui les opposait, ainsi que le onzième centenaire de Rome en 348. Surtout, il commémore la “victoire” contre les Perses de 350 (puisque le “barbare” est souvent représenté avec un bonnet phrygien le soldat frappant le cavalier représente clairement la victoire des légions romaines contre la cavalerie Sassanide).
La semaine prochaine je conclu ma série d’articles sur les empereurs constantiniens et leur monnaie, avec une pièce de Julianus !
Images du mer-fleuri [002.021.349]
Phacelia tanacetifolia
[ iPhone 11 Pro, Parc Frédéric-Back, 2021/06/04 ]
La phacélie à feuilles de tanaisie (appelé “lacy phacelia” ou “purple tansy” en anglais) est une espèce de plante herbacée annuelle qui appartient à la division des Magnoliophyta (ou Angiospermae, i.e. les plante à fleurs), à la classe des Magnoliopsida (ou Dicotyledonae), à l’ordre des Solanales (ou des Boraginales dans la classification phylogénétique APG IV), à la famille des Hydrophyllaceae (qui comprend près d’une vingtaine de genres où se répartissent deux cent-cinquante espèces — ou les Boraginaceae dans le APG) et au genre Phacelia (qui inclue deux-cent espèces natives d’Amériques dont quatre-vingt-dix en Californie seulement!).
La plante pousse en une tige rigide, épaisse et poilue qui peut atteindre un mètre. Elle est caractérisé par des feuilles alternes de vingt à deux-cent millimètres de long, divisées en folioles qui sont découpées en de multiples lobes dentés, ce qui les apparentent à de la dentelle (d’où le nom en anglais) ou à des feuilles de tanaisie (d’où le nom latin de l’espèce, “aux feuilles comme les Tanacetum”). Au printemps, l’inflorescence se développe au bout des tiges en une cyme en forme de crosse (ou scorpioïdes) qui se déroule unilatéralement en un regroupement dense de petites fleurs (1 cm) très parfumées, en forme de cloche et dans des tons de bleu-lavande. Elles sont formée d’une corolle à cinq pétales d’où sortent cinq très longues étamines. Le nom Phacelia vient du grec φάκελος (fakelos / faisceau, fagot) en référence à ce regroupement de fleurs.
C’est une plante très appréciée en agriculture car non seulement c’est une plante mellifère qui attire les agents pollinisateurs mais le miel que les abeilles produisent avec son nectar est très parfumé. De plus, elle attire beaucoup les pucerons et, par conséquent, les insectes qui s’en nourrissent (syrphides, carabes, bombyles et aphelinidae) ce qui permet de se débarrasser des pucerons mais aussi de nombreux autres insectes nuisibles (comme les vers de pomme). Ainsi, si on la plante en couvre-sol entre les rangs d’arbres fruitiers, elle en favorisera la croissance. Finalement, elle a la propriété d’éliminer certaines mauvaises herbes (comme le chiendent) et constitue un bon engrais vert. Ses fleurs coquettes en font aussi une plante ornementale. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)
[ Translate ]Capsule reviews [002.021.347]
Movie capsule reviews
The life ahead
A movie with Sophia Loren based on a novel by Emile Ajar about a young troubled Nigerian boy taken in by a retired prostitute who survived the nazi dead camps. The original story was set in Paris, but for the purpose of this movie they moved it to the city of Bari in Italy. The director is the son of Sophia Loren and Carlo Ponti Sr. The same story was also adapted by Moshé Mizrahi in a 1977 movie titled Madame Rosa and starring Simone Signoret. It is a beautiful but slow movie (like most European film). It is amazing that Loren can still perform so well in her eighties!
The Life Ahead (La vita davanti a sé): Italy, 2020, 95 min.; Dir.: Edoardo Ponti; Scr.: Edoardo Ponti & Ugo Chiti (baed on the novel La vie devant soi by Emile Ajar (Romain Gary); Phot.: Angus Hudson; Ed.: Jacopo Quadri; Music: Gabriel Yared; Cast: Sophia Loren (Madame Rosa), Ibrahima Gueye (Momo), Abril Zamora (Lola), Renato Carpentieri (Dr. Coen), Babak Karimi (Hamil), Massimiliano Rossi (drug dealer); Rated PG. It has received a score of 92% on Rotten Tomatoes (76% from the audience), 66% on Metacritic and 6.8/10 on IMDb.
To learn more about this title you can consult the following web sites:

The Dig
This movie gives us a romantic adaptation of the true story of the discovery of what would become the king tut of Britain… In 1939, as WW2 looms, a Suffolk landowner hires a local amateur archaeologist to investigate a series of tumuli that reveal to be an Anglo-Saxon ship burial dating from the 6th or 7th century, belonging possibly to King Rædwald of East Anglia. It is now known as the ship burial of Sutton Hoo and constitute what is probably the greatest treasure ever discovered in the United Kingdom. The story is interesting because it shows that countryside archaeology is nothing simple or glamorous as it reveals all the gritty details of the endeavour. The movie is not entirely accurate as it has diminished the importance of Peggy Piggott (played by Lily James), changed the age of some characters and eliminated the people (Mercie Lack, Barbara Wagstaff and O.G.S. Crawford) who documented the dig with photography to replace them by one single fictional character, Rory Lomax, in order to simplify the story and add a romantic interest for the main character. It remains entertaining and quite educational as it teach viewers about an important discovery.
The Dig : UK / USA, 2021, 112 min.; Dir.: Simon Stone; Scr.: Moira Buffini (based on the novel by John Preston); Phot.: Mike Eley; Ed.: Jon Harris; Music: Stefan Gregory; Cast: Carey Mulligan (Edith Pretty), Ralph Fiennes (Basil Brown), Lily James (Peggy Piggott), Johnny Flynn (Rory Lomax), Ben Chaplin, Ken Stott, Archie Barnes, and Monica Dolan.; Rated PG-13. It has received a score of 88% on Rotten Tomatoes (78% from the audience), 73% on Metacritic and 7.1/10 on IMDb.
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Once upon a time… in Hollywood
Another very good Tarantino movie, full of stars, drama, suspense and, of course, violence. We follow an has-been western actor (Rick Dalton played by DiCaprio) and his buddy stunt-double (Cliff Booth played by Pitt) as they keep criss-closing path with their neighbours, the Polanski/Tate couple, and a group of hippies. The fateful night when they all meet is approaching… Tarantino uses a couple of fictional characters to weave a complex storyline that skillfully mixes comedy with drama and tell the nostalgic story of a film industry that is about to move from its fading Golden age to a new era. It is a compelling movie that is both entertaining and edifying as it is full of interesting cultural references. And I never saw the twist of the end coming !
Once upon a time in Hollywood : USA / UK / China, 2019, 161 min.; Dir./Scr.: Quentin Tarantino; Phot.: Robert Richardson; Ed.: Fred Raskin; Cast: Leonardo DiCaprio (Dalton), Brad Pitt (Booth), Margot Robbie (Sharon Tate), Rafał Zawierucha (Roman Polanski), Damon Herriman (Manson), Mike Moh (Bruce Lee), Damian Lewis (Steve McQueen); Rated 14A. It has received a score of 85% on Rotten Tomatoes (70% from the audience), 83% on Metacritic and 7.6/10 on IMDb.
To learn more about this title you can consult the following web sites:

Yawara, vol. 2
“Depuis toute petite, Yawara Inokuma a été entraînée par son grand-père Jigorô Inokuma, un champion de judo, qui voit en elle une future star de la discipline. Il a été annoncé que les JO de Barcelone accueilleraient enfin la discipline féminine dans la compétition. Jigorô rêve donc de faire de sa petite-fille la première championne olympique féminine de judo. Mais contrairement aux attentes de son aïeul, la jeune fille ne rêve que de mode, d’amour, d’idol… Bref, elle n’aspire qu’à une vie d’adolescente ordinaire, loin des entraînements et des compétitions. Mais c’est sans compter son talent inné pour le judo, que son entourage ne lui permettra pas d’oublier…!”
[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]
(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)
Yawara! (やわら!) est une oeuvre de jeunesse (originalement publié entre 1987 et 1993) de l’excellent mangaka Naoki Urusawa. J’ai récemment commenté le premier volume mais, comme j’ai de la difficulté à mettre la main sur les volumes dans l’ordre à la bibliothèque, je dois commenter chaque volume un à un.
Matsuda, journaliste au Daily Every Sport, a peut être manquer le scoop que Jigoro Inokuma sera le prochain coach de Sayaka Honami mais il a convaincu Yawara de participer à un match d’exhibition de Judo. Son grand-père, qui a refusé la proposition de devenir le coach de Honami, pense qu’il a enfin mise sa petite-fille sur la voie de la compétition mais en fait Yawara a un plan: elle veut perdre ce match délibérément pour faire en sorte que la déception de cette défaite la fasse oublier des journalistes et qu’elle puisse mener la vie d’une jeune fille comme les autres, simplement faite d’amour, de shopping et de cuisine. Elle doit rencontrer la championne en titre, Yuki Tôdô, qui n’est malheureusement pas à la hauteur et Yawara à même de la difficulté à perdre. Toutefois, lorsqu’elle aperçoit sa mère dans la foule, elle est distraite et fait par réflexe un ippon-seoi-nage qui envoi son adversaire voltiger au sol si rapidement qu’elle en perd connaissance! Yawara prends la fuite pour éviter les journalistes…
Yawara entreprend de coacher les club de judo de son école. Pendant ce temps son grand-père organise pour elle une véritable compétition télévisée contre nulle autre que… Sayaka Honami! Yawara n’a pas l’intention de participer mais Matsuda demande Kazamatsuri de la convaincre. Le fait que son propre coach tourne autour de Yawara motive encore plus Sayaka. Elle se rend donc à l’école de Yawara pour la mettre au défi et Yawara accepte ! Dans ce volume, nous en apprenons un peu plus sur les parents de Yawara. Son père était en voie de devenir un champion de judo mais un jour il disparait mystérieusement et depuis sa mère passe la majorité de son temps à le chercher partout autour du monde — ce qui fait que Yawara a surtout été élevé par son grand-père…
Yawara offre un récit bien ficelé, drôle, captivant et qui se lit très bien. L’histoire mélange sport et comédie romantique avec tout les imbroglios et malentendus qui caractérisent le genre. Le style est plutôt classique avec un trait clair et précis mais qui mélange d’une façon un peu espiègle des caractéristiques typiques tant du shōnen (scènes d’action pleine de “ligne de vitesse”) que du shōjo (arrière-plan floral, baisé manqué). Aussi typique pour l’époque de ce manga, on retrouve beaucoup de scène de “fan service” (scènes de douche ou en sous-vêtements mais aussi des dessins aguichants de Yawara sur les premières pages de chapitres) dont le but est de plaire aux lecteurs adolescents en alimentant leurs fantasmes. Cet aspect, et le fait que deux personnages adultes montrent de l’attirance pour une adolescente de quinze ans, semble beaucoup irriter le lectorat féminin français. Il faut bien comprendre qu’à l’époque où ce manga a été écrit la société japonaise était encore très traditionnelle (c’est-à-dire patriarcale et où la place de la femme était d’être soumise et où les gens se mariaient jeunes). Plutôt que de s’offusquer du passé, on devrait surtout s’étonner et se réjouir qu’un manga de la fin des années ’80 et du début des années ’90 offre aux lectrices une héroïne forte et sportive qui, tout en restant coquette, peut leur service de modèle !
Au-delà de toute controverse, Yawara est un très bon manga qui offre une lecture agréable. Vivement la suite !
Yawara t. 2, par Naoki Urasawa. Bruxelles: Kana, novembre 2020. 314 pages, B&W (8 pages en bichromie), 14.8 x 21 cm, 15.00 € / $C 26.95, ISBN 978-2-5050-8496-9, Pour un lectorat adolescent (12+). ![]()
Vous trouverez plus d’information sur les sites suivants:
[ Amazon • Goodreads • Google • Nelligan • Wikipedia • WorldCat ]
© 2013 Naoki Urasawa / Studio Nuts. All right reserved. © Kana (Dargaud-Lombard) 2020 pour l’édition française.
[ Translate ]TV News
Great news for those who love watching good TV. All the excellent series that were running on Apple TV (like See, The Morning Show, Foundation and Invasion) might have concluded their seasons for this year, but new shows are coming back on other channels.
On Netflix you will find:
- Blue Period is an anime by studio Seven Arc, directed by Koji Masunari and based quite faithfully on the manga by Tsubasa Yamaguchi.
- Cowboy Bepop is an awkward 10-episode live-action series developed by Christopher Yost, starring John Cho (Spike), Mustafa Shakir (Jet) and Daniella Pineda (Faye) and based on the famous anime by Sunrise (directed by Shinichirō Watanabe). If nothing else, it is quite funny (in a pathetic way) and the special effects (background settings, spaceships, etc.) are rather good.
- Earwig and the Witch is a 82-minute 3D animated movie produced by Studio Ghibli and NHK, directed by Gorō Miyazaki and based on a novel by Diana Wynne Jones.
- Emily in Paris is coming back for a second season on December 22nd!
- Lost in Space is back with a third (and final) season of eight episodes.
- The Summit of the Gods is a 90-minute French animated film directed by Patrick Imbert and based on the excellent manga series by Jiro Taniguchi (itself based on a novel by Baku Yumemakura). A must-see !!!
- Also, The Sandman (based on Neil Gaiman fantasy comics) and Thermae Romae Nova (a new ONA series animated by Studio NAZ, directed by Tetsuya Tatamitani and based on Mari Yamazaki’s manga) are coming soon (probably in 2022) !
And I still have so much more to watch on Netflix — and I am hoping for more seasons of The Irregulars (cancelled apparently) or Shadow and Bone (based on Leigh Bardugo’s Grishaverse series of fantasy novels and renewed for a second season).
On Amazon Prime Video you will find:
- The Expense (the superb sci-fi TV series based on James S. A. Corey’s novels) is back with a sixth (and final) season of six episodes. A must-see !!!
Less new stuff here but, anyway, I still haven’t watch The Man in the High Castle, P. K. Dick’s Electric Dreams, The Tomorrow War or The Wheel of Time or Tales from the Loop or The luminaries or Library War or Vinland Saga — and I still hope for a new seasons of The Boys, Jack Ryan, or Carnival Row, which all seem to have been delayed by the covid pandemic…
Finally, Dune (the great 156-minute movie by Denis Villeneuve based on Frank Herbert’s saga) is already available to rent ($24.99) or for purchase ($29.99) on both Amazon Prime Video and Apple TV.
Oh, and the fourth Matrix movie, The Matrix Resurrections will be released on December 22nd not only in theatres but also on HBO MAX (but only in the USA)!
Umm, and the new 10-episode series of Shogun (based on James Clavell novel, starring Cosmo Jarvis, Hiroyuki Sanada and Anna Sawai, and set to air on FX) is still in production. Filming started in September and will last until next April, so it will certainly not be released until the end of 2022 or even early 2023…
That’s all for now.
[ Traduire ]Artistic interlude [002.021.344]
Animal Friendship series
Beagle and a red squirrel
Monnaies anciennes 68
Les Constantiniens (5)
Constantius (324-361) (2)
Dès avril 340, Flavius Julius Constantius (généralement appelé Constantius II ou Constance II en français) se partage l’Empire avec son frère Constans. Malheureusement, cet équilibre du pouvoir ne pouvait durer éternellement. Constans, qui n’est pas très aimé ni du peuple, ni de l’armée, est renversé et tué par l’usurpateur Flavius Magnentius qui s’est déclaré empereur en janvier 350. Profitant de la mort du co-empereur d’Occident, un autre usurpateur se déclare en Italie, Nepotianus, mais il est rapidement éliminé par Marcellinus, un général de Magnentius. Profitant d’une accalmie sur le front Perse, Constantius II met son armée en marche vers l’Illyrie pour tenter d’empêcher Magnentius de prendre trop de pouvoir. Il tente d’abord de lui nuire par des manigances politiques mais Magnentius réussit malgré tout à prendre le contrôle de tout l’Occident. Les deux armées s’affrontent d’abord à Mursa en septembre 351, puis à Mons Seleucus en juillet 353. Magnentius, vaincu, se donnera la mort à Lugdunum (Lyon) le 11 août 353 et son césar Magnus Decentius fera de même à Sens le 18 août.
Constantius II se retrouve donc à régner seul sur tout l’Empire Romain. Pour l’aider dans cette tâche, il s’adjoint donc comme César l’un de ses deux cousins survivants, Constantius Gallus, fils de Julius Constantius (lui-même fils de Constantius I, et donc demi-frère de Constantinus), lui offre sa soeur Constantia en mariage, et l’envoi aussitôt à Antioche pour poursuivre la campagne contre les Perses Sassanides. Pendant ce temps, Constantius II se rend sur la frontière rhénane pour repousser des incursions barbares au printemps 354. Malheureusement, Gallus se conduit en despote sanguinaire ce qui le rend plutôt impopulaire. Craignant une nouvelle usurpation, Constantius le fait donc arrêter et exécuter en septembre 354. Il confit la défense des Gaules au général Flavius Silvanus mais celui-ci tente d’usurper le pouvoir en août 355 et Constantius II envoi le général Ursicinus pour lui régler son compte dès septembre. La pression des barbares s’accentuant tant sur la frontière du Rhin (avec les Francs, Alamans et les Saxons) que sur celle du Danube (avec les Quades et les Sarmates), Constantius doit se trouver un nouveau César. Son choix se porte sur son autre cousin, frère de Gallus, Flavius Claudius Julianus. À contre-coeur, il l’investit des pouvoirs impériaux à Mediolanum (Milan) le 6 novembre 355 et lui donne son autre soeur, Helena, en mariage. À suivre la semaine prochaine…
Cette semaine je vous présente deux pièces de monnaie de Constantius avec un type de revers de Gloria Exercitus (“à la gloire de l’armée”).
La première pièce est un assez beau follis réduit / nummus (G [Good], AE3, AE / BI [Bronze / Billon], 17 mm, 2.231 g, payé environ $6 le 1985/06/16, dont l’avers comporte un important dépôt rougeâtre; die-axis: ↑↓). L’avers représente un buste du César lauré et cuirassé à droite, avec l’inscription latine FL[AVIVS] IVL[IVS] CONSTANTIVS NOB[ILISSIMVS] C[AESAR] (“Flavius Julius Constantius, Très Noble César”). Le revers illustre deux soldats casqués et cuirassés, dos à dos mais se regardant l’un l’autre, tenant une lance (spiculum) renversée dans la main droite et la main gauche reposant sur un bouclier, entourants deux étendards (vexillum), avec l’inscription latine GLOR-IA EXERC-ITVS (“à la gloire de l’armée”) et un SMAN? en exergue (marque de la énième officine [cela ressemble plus à un “X” mais en fait ne peut être que soit un Epsilon (E, cinq), un Sigma (S, six), un Zêta (Z, sept) ou un Êta (H, huit)] de l’atelier d’Antioche [Sacra Moneta ANtiochia]).
D’après le RIC (Bruun P.M., Ed. by Sutherland C.H.V. & Carson R.A.G., The Roman Imperial Coinage vol. VII: Constantine and Licinius (313-337). London: Spink & Son, 1966, p. 693), cette pièce aurait été frappée par l’atelier d’Antioche vers 330-333 ou 335 EC.
La seconde pièce est un follis réduit / nummus passable (Fr [Fair], AE4, AE / BI [Bronze / Billon], 13 mm, 1.753 g, payé environ $5 le 1985/01/06, caractérisé par le fait que les contours du visage de l’empereur ont été accentué en les gravant avec une pointe; die-axis: ↑↓). L’avers représente un une tête de l’empereur laurée à droite, avec l’inscription latine présumée D[OMINVS] N[OSTER] CONSTAN-TIVS P[IVS] F[ELIX] AVG[VSTVS] (“Notre Seigneur Constantius, Pieux et Heureux Auguste”). Le revers illustre deux soldats casqués et cuirassés, dos à dos mais se regardant l’un l’autre, tenant une lance (spiculum) renversée dans la main droite et la main gauche reposant sur un bouclier, entourants un étendard (vexillum), avec l’inscription latine illisible GLOR-IA EXERC-ITVS (“à la gloire de l’armée”) et ce qui semble être un SMK? en exergue (marque de la énième officine [six officines possibles: A, B, 𝚪, 𝚫, E, et S] de l’atelier de Cyzique [Sacra Moneta Kyzici]).
D’après le RIC (Kent, J.P.C.; Ed. by Sutherland C.H.V. & Carson R.A.G., The Roman Imperial Coinage vol. VIII: The Family Of Constantine I (337-364), London: Spink & Son, 1981, p. 486, 490-91), cette pièce aurait été frappée par l’atelier de Cyzique entre septembre 337 et avril 340 EC.
[ Translate ]Sources: Wikipedia (Constantius II [FR/EN]), FAC (Constantius II, Antioch, Gloria Exercitus, military ensigns, spiculum, vexillum), ERIC (Constantius II); RIC v. VII, Antioch: 88; RIC v. VIII, Cyzicus: 10, 16, 21, 23, 27 ou 32. Online references de la pièce 1: Google, CoinArchives, CoinTalk, Numismatics, WildWinds (text, image); online references de la pièce 2: Google, Numismatics, WildWinds (RIC 10: text, image; RIC 32: text, image). Voir aussi mes fiches (Antioche, Cyzique).
J’ai déjà amplement parlé de signification de ce type de Gloria Exercitus dans la propagande impériale alors je ne m’étendrai pas sur le sujet ici.
La semaine prochaine nous concluons notre survol de mes pièces de monnaie de Constantius II avec trois pièces d’un type de revers que je ne vous ai pas encore présenté: la représentation d’un légionnaire frappant de sa lance un cavalier barbare dont la monture est tombée (the “Fallen Horseman”) avec l’inscription FELicium TEMPorum REPARATIO (“le retour des temps heureux”).
Images du mer-fleuri [002.021.342]
Fragaria
[ iPhone 11 Pro, hortus meus, 2021/06/09 ]
Les fraisiers (appelé “strawberries” en anglais ou Ichigo [イチゴ] en Japonais) sont un genre de plante appartenant à la division des Magnoliophyta (ou Angiospermae, i.e. les plante à fleurs), à la classe des Magnoliopsida (ou Dicotyledonae), à la sous-classe des Rosidae, à l’ordre des Rosales, et à la famille des Rosaceae (celle des Rosiers, qui comprend une centaine de genres divisés en plus de cinq mille espèces). Le genre Fragaria, quand à lui, se divise en une vingtaine d’espèces — mais plus de six cent variétés d’hybrides et de cultivars — dont les principales sont le fraisier des bois (Fragaria vesca) et le fraisier cultivé (ou fraisier de jardin, l’hybride Fragaria × ananassa).
Le fraisier pousse en multiples rameaux horizontaux qui se propagent par ses stolons et qui forment des touffes de cinq à quarante centimètres de hauteurs. Il est caractérisé par un feuillage vert foncé qui est trifoliolé, denté et, selon l’espèce, plus ou moins poilues, des fleurs printanières blanches (parfois roses) de dix à trente millimètres de diamètre et qui ont cinq pétales, ainsi qu’un faux-fruit d’une forme ovoïde oblongue et de couleur rouge ou jaune blanchâtre, la fraise, qui est formé par le réceptacle charnu de la fleur qui est recouvert de multiples akènes disposés à intervalle régulier dans de petites alvéoles. Ce sont ces akènes qui constituent les véritables fruits car ils contiennent chacun une graine. Le nom vient du latin fragro (selon Gaffiot: “exhaler fortement une odeur”, ”sentir bon”) qui fait référence à l’arôme du fruit — quoi que le nom anglais lui fait référence à la paille [straw] utilisée comme paillis pour cultiver la plante.
Dans ce cas-ci, il s’agit de fraisiers à fleurs rose qui ont été obtenu par l’hybridation avec un autre genre de Rosaceae, les potentilles, pour obtenir le groupe d’hybrides Fragaria × Potentilla qui aurait l’avantage de produire des fleurs de qualité ornementale mais qui donneraient également de gros fruits rouges facilement commercialisables. Les recherches ont débuté au milieu des années soixante mais n’ont vraiment donné de résultat qu’en 1989 et depuis on retrouve une vingtaine de variétés (comme les ‘AC-Roseberry’, ‘Berries Galore Rose’, ‘Camara’, ‘Fragoo’, ‘Gerald Straley’, ‘Lipstick’, ‘Loran’, ‘Merlan’, ‘Pikan’, ‘Pink panda’, ‘Red ruby’, ‘Roman’, ‘Rosalyne’, ‘Serenata’, ‘Shades of Pink’, ‘Tarpan’, ’Tristan’, ‘Toscana’, et ‘Vivarosa’) mais qui ne donnent pas toutes des fruits volumineux ou abondants. Je ne suis pas sûr quelle est la variété que j’ai dans mon jardin, mais celles qui semblent le plus commercialisées ici sont les “Rose Belle” et les “Toscana”. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)
[ Translate ]Cixin Liu Graphic Novels #1-3
Vol. 1: Sea of Dreams
“An annual ice sculpture festival draws the attention of an extraterrestrial visitor, who learns how to create such art and decides to use local resources to sculpt a piece in a gesture of goodwill. All the water in the ocean is sent to the stratosphere, where the ice sculptor uses splendid techniques to create crystal dominoes scattered by a giant of the cosmos. In the world of the ice sculptor, art is the sole reason for civilization’s existence. After the ice sculptor creates the pinnacle of beauty, but also brings forth devastation and disaster, humanity decides during Earth’s last breaths to fight for their survival.
The first of sixteen new graphic novels from Liu Cixin and Talos Press, Sea of Dreams is an epic tale of the future that all science fiction fans will enjoy.”
[Text from the publisher’s website ; see also the backcover]
Cixin Liu Graphic Novels #1: Sea of Dreams, by Rodolfo Santullo (writer) & JOK (Illustrator). New York: Tales Press (Imprint of Skyhorse Publishing), June 2021. 96 pages, 7 x 10 in., $US 17.99 / $C 24.99, ISBN 978-1-945863-67-7. For Teen readership (12+).
Vol. 2: The Wandering Earth
“The life-bringing sun is on track to have a catastrophic helium flash within the next four hundred years, which would wipe the Earth from the universe entirely. To survive, humanity constructs massive engines on Earth that keep running nonstop, gradually taking Earth out of the Sun’s orbit. Braking, escaping, and hostile living conditions wear down humanity’s hope. People who believe that civilization has already been destroyed form a rebel faction, carrying out a ruthless execution of those who still believe that the Sun will undergo a helium flash.
The second of sixteen new graphic novels from Liu Cixin and Talos Press, The Wandering Earth is an epic tale of the future that all science fiction fans will enjoy.”
[Text from the publisher’s website ; see also the backcover]
Cixin Liu Graphic Novels #2: The Wandering Earth, by Christophe Bec (writer) & Stefano Raffaele (illustrator). New York: Tales Press (Imprint of Skyhorse Publishing), September 2021. 128 pages, 7 x 10 in., $US 17.99 / $C 24.99, ISBN 978-1-945863-65-3. For Teen readership (12+).
Vol. 3: The Village Teacher
“In the depths of mountains shrouded with ignorance and superstition, a man dedicates his life to igniting a passion for science and culture in children’s hearts. As his life draws to an end, he uses his dying breaths to impart knowledge on others. Fifty thousand lightyears away, in the depths of outer space, an interstellar war that has lasted for twenty thousand years draws to an end. In order to preserve the Milky Way’s many civilizations, the victor begins to exterminate lower-level life forms. When they reach Earth, they pose a test. The eighteen children deep in the mountains use the last lesson their teacher taught them to shine bright the hope of civilization…
The third of sixteen new graphic novels from Liu Cixin and Talos Press, The Village Teacher is an epic tale that all science fiction fans will enjoy.”
[Text from the publisher’s website ; see also the backcover]
Cixin Liu Graphic Novels #3: The Village Teacher, by Zhang Xiaoyu. New York: Tales Press (Imprint of Skyhorse Publishing), September 2021. 108 pages, 7 x 10 in., $US 17.99 / $C 24.99, ISBN 978-1-945863-69-1. For Teen readership (12+).
>> Please, read the warning for possible spoilers <<
I have read two of Liu Cixin’s book (The Wandering Earth and The Three-Body Problem). He is certainly the best known Chinese science-fiction writer and has received many awards (Hugo, Locus, Seiun, Arthur C. Clarke and the Chinese Galaxy and Nebula). As an engineer he writes mostly hard science stories but his writing is also very imaginative and interesting. I am looking forward to reading more of his stories and, of course, the easy (or lazy) way is to read comic book adaptations instead. Luckily for me, Talos Press has started releasing a series of sixteen adaptations of Liu Cixin’s short fiction work. Three has already been published and a fourth one is due in January 2022 (Yuanyuan’s Bubbles).
Sea of Dreams (梦之海 / Mèng zhī hǎi) is based on a story published in the Chinese monthly magazine Science Fiction World (科幻世界 / Kehuan Shijie) in 2002. An interstellar artist is inspired by an ice sculptor on Earth but his work of art threaten the whole planet! It is a cute story but the art of the adaptation doesn’t appeal much to me. ![]()
The Wandering Earth (流浪地球 / Liúlàng dìqiú) is based on a story published in the Chinese monthly magazine Science Fiction World in 2000. The sun is about to burst into a red giant threatening to destroy the earth. Instead of build generation ships and save a few, the humanity decide to transform earth itself into a spaceship and save everybody (or almost). This is a real epic spanning several millennia and the adaptation succeeds very well to tell that complex story. And I really like the art: it is realist, smooth and with well balanced colouring. It is definitely my favourite book. ![]()
The Village Teacher is based on a story (乡村教师 / Xiāngcūn jiàoshī / lit. “The rural teacher”) published in the Chinese monthly magazine Science Fiction World in 2001. In order to defend themselves against an invasion of silicon-based creature, the carbon-based lifeforms of the Milky Way decide to create an isolation zone five hundred light years wide in the middle of spiral arm one by destroying almost all stars and therefore preventing the enemy from using them to leapfrog from a stellar system to another. They’ll be confined to the outer reaches of the galaxy and never be a threat again. However, they must quickly test each planet before destroying their sun to safeguard all star system with level 3C civilizations. Meanwhile on Earth, in a very rural region of China, a dying country teacher is doing his best to spread knowledge despite the opposition of some of the villagers. Will his students know enough to save Earth? This story emphasize the importance of a good education… A nice story with a moral. This time the artist, Zhang Xiaoyu, is Chinese and, if the art is not totally to my taste, its realism has some charms. ![]()
Three graphic novel adaptations that provide a nice reading and can introduce the reader to the works of Liu Cixin. It is worth having a look. I can’t wait to see the fourth volume…
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© 2021 FT Culture (Beijing) Co., Ltd.
[ Traduire ]Ma famille et autres animaux
“À la veille de la Seconde Guerre mondiale, Lawrence Durrell, futur auteur du Quatuor d’Alexandrie, fuit l’hiver anglais avec sa mère, sa sœur Margo, cœur d’artichaut, ses frères Leslie, autoritaire chasseur en herbe, et «Gerry», éminent zoologiste d’une douzaine d’années. Ils s’installent à Corfou, jardin d’Éden au beau milieu de la mer Ionienne. Là, le benjamin de la tribu part à la conquête de son île et de sa grouillante faune. Les souvenirs qu’il a conservés de cette époque enchanteresse ont donné naissance à des mémoires en trois volumes, adoubés par des générations de lecteurs, adultes et enfants confondus.”
[Texte du site de l’éditeur et de la couverture arrière]
(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)
À la mort de son époux à Dalhousie, en Inde, en 1928, Louisa Durrell décide de déménager sa famille en Angleterre, à Bournemouth (Dorset), en 1932. Mais la famille y est misérable et à l’instigation de l’aîné — qui suggère qu’un climat tempéré serait plus agréable — elle déménage à nouveau toute la famille à Corfou en 1935: Lawrence (Larry, vingt-trois ans et écrivain en herbe), Leslie (dix-huit ans, dont l’intérêt se limite à la chasse et aux armes à feux), Margaret (Margo, seize ans et égocentrique, qui s’intéresse surtout aux garçons) et le cadet Gerald (Gerry, dix ans, qui ne s’intéresse qu’aux animaux). Ils seront aidé dans leur aventures par le chauffeur de taxi exubérant Spýros Hakaiópoulos et le médecin, naturaliste et traducteur Theódoros (Théo) Stefanídis.
Comme je l’ai déjà mentionné dans mon commentaire sur Justine, ce qui m’a d’abord fait m’intéresser à la famille des Durrells c’est la série télé de la ITV Les Durrells à Corfou (The Durrells). Intrigué, j’ai donc d’abord lu Justine (la première partie du Quatuor d’Alexandrie) un roman écrit pas l’aîné de la famille, Lawrence Durrell. Toutefois, le cadet de la famille, Gérald, a également écrit plusieurs ouvrages sur son travail de naturaliste et de conservationniste (il a pour ainsi dire réinventé le concept moderne du zoo) mais il est surtout connu pour sa “Trilogie de Corfou” (Ma famille et autres animaux publié en 1956, Oiseaux, bêtes et grande personnes publié en 1969 et Le jardin des dieux publié en 1978) qui relate avec beaucoup d’humour le séjour de la famille en Grèce et a inspiré la série télé.
Ainsi Jerry nous raconte l’aventure pleine de rebondissements de sa famille à Corfou en s’attardant évidemment sur ses expéditions et ses observations de naturaliste en herbe. C’est très bien écrit (même si, au dire de son épouse, son orthographe était hilarant) et cela se lit très bien. C’est un ouvrage très agréable à lire et surtout très amusant. Je recommande chaudement si vous voulez passer un bon moment, assurément si vous aimez la nature et absolument si vous avez vu et apprécié la série télé.
Ma famille et autres animaux, par Gérald Durrell. Paris: Éditions de la Table Ronde, avril 2014. 400 pages, 12.5 x 19.5 cm, 14,00 € / $C 26.95, ISBN 978-2-7103-7076-5. Pour un lectorat jeunesse (12+). ![]()
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© Gerald Durrell, 1956. © Éditions de La Table Ronde pour l’édition française et la traduction révisée.
[ Translate ]Artistic interlude [002.021.337]
Animal Friendship series
Frog in a pond with hummingbird & waterlilies
Cogitationes me: Thought of the day (for myself) [002.021.337]
Deafness
I always thought that if there was a sense that I would not mind loosing it was my hearing. Today’s world is so full of sounds. The street noises, the planes criss-crossing the sky, the radio, the tv, the incessant chatting. The music has become cacophony and it is more of a distraction now. I thought it would be like being in a sensory deprivation box. It would be relaxing and calming. Like letting myself float at the surface of the lake (or pool), hearing only the lapping sound of the waves on the quay and the muffled, distant noise of the other kids playing on the beach. I valued vision so much more because it was definitely more essential for the input of knowledge by reading, watching documentaries, observing my surroundings, appreciating the beauty of the world… I don’t know how I would be able to continue living if I was loosing my vision. However, I thought that loosing my hearing wouldn’t change me much, could be a blessing even. I had an uncle that had become completely deaf after an accident and he was managing well. Hmm…. There is nothing that makes you appreciate something more than loosing it.
I have been practically (and hopefully temporarily) deaf for four days now . That’s what a rhinitis (very bad cold) coupled with a bilateral otitis does to you. Inflammation and cerumen block the ear canal, possibly impeding the movement of the tympanic membrane, infection and mucus also possibly obstructing the Eustachian tube, and voilà: you have hearing loss. These days, with the coronavirus pandemic, it is hard to see a doctor and even more a specialist like an otorhinolaryngologist (ORL). There’s no one to treat you quickly and reassure you… There’s just medication (antibiotics and ear drops) and patiently waiting for a distant appointment. In the meantime, I can barely hear anything but my aggravated tinnitus, people have to talk loudly right to my face, I have to put the phone volume to the max, I cannot watch tv without making enemy of my neighbours (or if I use earphones with the volume cranked up my head hurts after an hour), if I hear a sound I cannot tell from where, I cannot hear the birds nor the wind, I cannot hear the cat when he’s hungry or angry, I cannot hear the doorbell or the alarm clock, I cannot hear someone walking or a car coming, I cannot hear the silence (yeah! That’s thing) and I can’t even work (I can easily handle an exceedingly boring job that necessitate brutal concentration even with the terrible migraine I’ve had since May, but listening all day only to my tinnitus and not being able to understand needed instructions or essential informations, or even the office chit-chat: that’s unbearable). Maybe it’s the perfect time to catch up on my reading and writing?
No, being deaf is far from relaxing or calming. It is the most stressful experience of my life. I realize that it is the loss of nearly half the sensory information that my mind has access to (smell [the dainty fragrance of a flower], taste [the sweetness of a fruit] and touch [the warm softness of a woman’s skin], all together have a much smaller bandwidth than vision and hearing; although their data is more subtle and profound, triggering more easily connections with memory). It is now obvious to me that loosing the sense of hearing, it represents a lot. Enough to make you feel cut off the world. It also makes you paranoid, wondering what’s lurking beyond your field of vision. This vulnerability of not being in control of my full perception makes me annoyed and irritable. I hate being in that state. Hopefully I will get better soon. So, believe me when I tell you to enjoy what you have while you can because you never know when you gonna loose it!
[ Traduire ]Monnaies anciennes 67
Les Constantiniens (5)
Constantius II (324-361) (1)
Flavius Julius Constantius (généralement appelé Constantius II ou Constance II en français) est né à Sirmium le 7 août 317. Il est le troisième fils de l’empereur Constantinus (le second avec sa deuxième épouse, Fausta). Il reçoit une éducation auprès de précepteurs chrétiens et est fait César dès l’âge de sept ans, le 8 novembre 324. Dès 332, son père l’associe plus étroitement au pouvoir en l’envoyant en Gaule pour protéger la frontière rhénane mais, la santé déclinante de Constantinus ne lui permettant plus de faire campagne, il le rappelle en 335 pour l’envoyer plutôt en Syrie où les Perses Sassanides ont envahit l’Arménie. Par le temps qu’il arrive les Perses ont également repris la Mésopotamie, dont la ville clé d’Amida. Après quelques défaites initiales, le général Perses est tué et les troupes de Constantius reprennent la ville dont ils consolident les fortifications. Un accord de paix est conclu en 336. Il installe ses quartiers à Antioche mais, au début de 337, Constantius doit se rendre précipitamment à Constantinople pour être au chevet de son père qui est mourant. Après sa mort, le 22 mai 337, il organise de somptueux obsèques en juin et le fait enterrer dans l’église des Saints-Apôtres à Constantinople. Pour consolider leur pouvoir, les trois fils de Constantinus font assassiner leurs deux oncles et six cousins (mais trois seront épargné: Gallus, Julianus et Nepotianus). Ils se proclament alors Augustes et se rencontrent à Viminacium en Mésie le 9 septembre pour se partager l’Empire: Constantinus II prends le contrôle l’Occident (Bretagne, Gaules, Hispanie, Maurétanie), Constans (sous la tutelle de son aîné) devient responsable de l’Italie, l’Afrique du Nord, l’Illyricum, la Pannonie ainsi que la Macédoine, et Constantius II prends l’Orient (la Thrace, l’Asie Mineure, la Syrie, l’Égypte et le Cyrénaïque).
À la nouvelle de la mort de Constantinus, les Perses attaquent à nouveau et Constantius II est constamment occupé à les contenir. Pendant ce temps, ses deux frères se querellent pour le contrôle de leurs territoires résultant en la mort de Constantinus II en avril 340. L’Empire redevient donc une dyarchie mais sa stabilité reste menacée par une dispute entre les co-empereurs au sujet du contrôle du siège épiscopale d’Alexandrie et de l’hérésie arienne (pour laquelle Constantius II a des sympathie et qui questionne la nature de la Trinité, à savoir si la substance du Christ est différente de Dieu ou de la même essence). Toutefois, pour éviter de trop diviser l’Empire, Constantius II se montre conciliant en 346 et l’harmonie règne à nouveau entre les co-empereurs. Ils sont de toute façon bien trop occupé à défendre leurs frontières respectives. Constans doit affronter les Francs sur le Rhin en 342, puis les Sarmates et les Vandales sur le Danube. Constantius II continue à résister à la pression des Sassanides jusqu’à ce que ceux-ci, après treize ans de guerre sans véritable gains, se retirent à l’été 350 alors qu’ils doivent défendre leur propre frontière orientale contre des attaques de tribus nomades kidarites. À suivre la semaine prochaine…
J’ai six pièces de monnaie de Constantius II mais cette semaine je vais ne vous en présenter qu’une seule.
Cette pièce est un beau follis réduit / nummus (VG [Very Good], AE4, AE / BI [Bronze / Billon], 17 x 16 mm, 1.983 g, payé environ $8 le 1985/12/17, caractérisée par une patine brunâtre; die-axis: ↑↙︎). L’avers représente un buste de l’empereur portant un diadème de perles, drapé et cuirassé à droite, avec l’inscription latine D[OMINVS] N[OSTER] CONSTAN-TIVS P[IVS] F[ELIX] AVG[VSTVS] (“Notre Seigneur Constantius, Pieux Heureux Auguste”). Le revers illustre l’empereur debout à gauche, casqué et cuirassé, tenant un globe dans la main droite et une lance (spiculum) renversée dans la gauche, avec l’inscription latine SPES REI-PVBLIC[A]E (“l’Espoir de la République”), un [?]SIRM en exergue (marque de l’atelier de Sirmium [SIRM] précédée d’une marque d’officine illisible, mais les seules possibilités sont “A” ou “B”) et un S (ou un S frappé d’un trait?) dans le champs gauche (marque de séquence?).
D’après le RIC (Kent, J.P.C.; Ed. by Sutherland C.H.V. & Carson R.A.G., The Roman Imperial Coinage vol. VIII: The Family Of Constantine I (337-364), London: Spink & Son, 1981, p. 390), cette pièce aurait été frappée par l’atelier de Sirmium vers 355-361 EC.
[ Translate ]Sources: Wikipedia (Constantius II [FR/EN]), FAC (Constantius II, Sirmium, Spes, Spes Republicae, spiculum), ERIC (Constantius II); RIC v. VIII, Sirmium: 86; Sear RCV (1983): 3911; Online Réf.: Google, ac, acsearch, acsearch, CoinArchives, eBay, FAC, KevinCoins, Numismatics, Numista, Picckick, vcoins, WildWinds (image). Voir aussi ma fiche.
La semaine prochaine nous continuons notre survol du règne de Constantius II.
The Outsider
“Ce manga en un seul volume offre une expérience saisissante : la redécouverte de trois grands classiques de la littérature de la fin du siècle dernier, interprétés par un mangaka au trait unique et inspiré : Gou Tanabe. The Outsider, de H.P. Lovecraft, ouvre le bal de ce triptyque envoûtant avec le récit glaçant d’un individu prisonnier d’un bien étrange château… Suivent ensuite La maison à la mezzanine, de Chekhov et 26 men and a girl, de Gorki. Enfin, une sublime histoire de fantôme japonais, Ju-Ga, vient clore cette oeuvre à réserver aux amateurs de sueurs froides… Les amoureux de beau trait, lecteurs de manga ou de BD franco belge, ne désavoueront pas ce one-shot somptueux, surprenant croisement entre culture occidentale et culture orientale. Un titre pour un large public !”
[Texte du site de l’éditeur; voir aussi la couverture arrière]
(Attention, lire l’avertissement de possible divulgacheurs)
The Outsider (アウトサイダー) est un manga Seinen composé de courts récits illustrés par Gou Tanabe (田邊剛) qui ont été sérialisé dans le magazine Monthly Comic Beam de Enterbrain entre 2002 et 2005 avant d’être compilées en un volume en juin 2007. Ce recueil a été traduit en français chez Glénat (il semble d’ailleurs que tous les éditeurs de manga s’arrangent pour avoir au moins un titre de Tanabe!) et il contient quatre récits:
Dans The Outsider par H.P. Lovecraft, un mystérieux personnage vit seul dans une tour depuis aussi longtemps qu’il peut se remémorer. Las de la solitude de ses études, il réussit à s’en échapper et est attiré par les lumières d’un château voisin. Il espère y voir de ces humains chaleureux qu’il a vu dans ses livres. Mais quand ils l’apperçoivent, ils fuient tous avec horreur… sauf une créature hideuse et putride au fond de la salle. Il s’en approche et touche une surface lisse… un miroir ! Cette nouvelle emblématique de Lovecraft (intitulé “Je suis d’ailleurs” en français) a été écrite en 1921 et publié dans le numéro d’avril 1926 de Weird Tales. L’adaptation de Tanabe (アウトサイダー / aoutosaida / “Outsider”; 24 pages) a d’abord été publiée dans le numéro d’avril 2004 de Monthly Comic Beam. ![]()
Dans La Maison à Mezzanine par Anton Pavlovich Tchekhov, un jeune peintre timide habite à la campagne et tombe amoureux d’une jeune voisine. Toutefois, il a une querelle politique avec sa soeur et, comme celle-ci désapprouve de leur relation, elle force sa cadette à quitter la maison. Par dépit, le peintre retourne donc à Saint-Petersbourg. Des années plus tard, il se demande où elle est et espère la revoir un jour… Une belle nouvelle de Tchekhov (“Дом с мезонином” / Dom s mezoninom) qui a été publié en avril 1896 dans la revue Russkaya Mysl (La Pensée russe). L’adaptation de Tanabe (中二階のある家 / Chūnikai no aru ie / “Une maison avec mezzanine“; 26 pages) a d’abord été publiée dans le numéro de mars 2004 de Monthly Comic Beam. ![]()
Dans Vingt-six gars et une fille par Maxime Gorki, vingt-six hommes sont prisonniers dans un sous-sol où ils travaillent toute la journée à faire du pain. Leur seul réconfort est la visite quotidienne d’une jeune servante qui vient chercher du pain. Un nouveau boulanger, un ex-soldat qui se vante tout le temps de ses exploits auprès des femmes, vient les voir de temps en temps. Irrité de ces vantardises, un des prisonniers le met au défi de séduire la jeune Tanya. Et lorsqu’il réussit, ils blâment celle-ci et elle ne revint jamais plus les voir. Cette nouvelle de Gorki sur les idéaux perdus (“Двадцать шесть и одна” / Dvadtsat shest i odna) a été publié en 1899 et constitue l’un des premiers récits de réalisme social. L’adaptation de Tanabe (二十六人の男とー人の少女 / Nijūrokunin no otoko to ̄ hito no shōjo / “Vingt-six hommes et une fille”; 32 pages) a d’abord été publiée dans le numéro d’octobre 2002 de Monthly Comic Beam. ![]()
Dans Ju-ga, pendant l’ère Kyōhō et dans une contrée ravagée par la famine, le moine Gibon Gensho utilise l’encre et son pinceau pour combattre les esprits malfaisants et les enfermer dans le parchemin… Cette histoire de fantôme japonais est un récit original par Gou Tanabe (呪画 / ju-ga / lit. “Malédiction”; 120 pages) qui a été publié en cinq parties dans les numéros de février et octobre 2004, ainsi que mars, août et novembre 2005 de Monthly Comic Beam. ![]()
Tanabe semble très intéressé à l’adaptation de classiques littéraires, que ce soit Lovecraft ou des auteurs russes (la littérature russe est d’ailleurs suffisamment sombre et sobre pour être considérée sur le seuil de l’horreur!). Plus tard, en 2015, il publiera un autre recueil, cette fois en collaboration avec l’auteur Carib Song (aka Caribu Marley), intitulé Saudade (サウダージ) et qui adapte des récits de Lafcadio Hearn, Franz Kafka et Akira Tsuzu. Toutefois, il est évident que sa thématique de prédilection dans le choix de ses textes reste toujours l’horreur. Ici, il fait un intéressant travail d’adaptation mais malheureusement la littérature russe m’a toujours ennuyé… C’est pourquoi je préfère de beaucoup son adaptation de Lovecraft et sa propre histoire.
Avec Kasane (累 / lit. “Cumul”?; publié en deux volumes chez Enterbrain en 2007 et traduit en français chez Kana) ce recueil est l’une des premières publications de Tanabe et représente donc une époque où son art n’avait pas encore atteint toute sa maturité. Le style laisse donc un peu à désirer, particulièrement dans le cas de “Vingt-six gars et une fille” qui est l’oeuvre la plus ancienne du recueil. On retrouve d’ailleurs deux autres oeuvres de Tanabe antérieures à ses excellentes adaptations de Lovecraft: Genius Loci (ゲニウス・ロキ, publié en 2011 chez Tokuma Shoten, non traduit) et Mr. Nobody (un polar d’abord sérialisé dans Comic Ryū en 2012-2014, puis publié en trois volumes chez Tokuma Shoten, et qui a été traduit en français chez Bamboo / Doki Doki).
The Outsider est un manga somme toute inégal mais qui nous offre tout de même une bonne lecture et qui permet de découvrir les premières oeuvres de Gou Tanabe. C’est le manga le moins intéressant que j’ai lu de lui jusqu’à maintenant mais cela reste à lire si vous aimez l’horreur ou êtes un grand amateur de cet artiste.
The outsider, par Gou Tanabe. Grenoble: Glénat (Seinen manga), janvier 2009. 224 pages, 14.7 x 21 cm, $C 15.95, ISBN 978-2-7234-6636-3, Pour un lectorat adolescent (14+). ![]()
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© 2007 Gou Tanabe • © 2009, Éditions Glénat.
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Images du mer-fleuri [002.021.335]
Hosta
[ iPhone 11 Pro, hortus meus, 2021/06/15 & 07/09 ]
Les Hostas (aussi appelés “plantain lilies” en anglais et gibōshi [擬宝珠 / ギボウシ] en japonais) sont un genre de plantes vivaces herbacées qui appartiennent à la division des Magnoliophyta (ou Angiospermae, i.e. les plante à fleurs), à la classe des Liliopsida (ou Monocotyledonae, i.e. dont la plantule n’a qu’une seule feuille), à l’ordre des Liliales (qui se reproduisent par rhizomes ou bulbes; ou Asparagales dans la classification APG III), et à la famille des Liliaceae (qui consiste en une quinzaine de genre répartis en plus de six cent espèces dont le lys, le muguet, la jacinthe, la tulipe et le narcisse; ou Asparagaceae dans l’APG III, ou l’on retrouve plus d’une centaine de genres et près de trois mille espèces dont l’asperge).
Elles poussent jusqu’à quatre-vingt centimètres de hauteur et leurs feuillages ovales ou lancéolés, plus ou moins gros et panachées selon les variétés, peut s’étendre d’une largeur de vingt centimètres à un mètre. Les fleurs, généralement inodores, poussent sur des tiges dressées ligneuses, plus hautes que le feuillage, et forment des grappes pendantes de clochettes mauves, lavandes ou blanches, de deux à cinq centimètres de long — chaque fleur est constitué de six tépales. Le nom fait référence au botaniste autrichien Nicolaus Thomas Host.
Les hostas sont avant tout des plantes ornementales mais toutes les espèces sont comestibles et même considérées comme légumes dans certaines régions d’Asie. Toutefois, si ingéré en grande quantité, elles peuvent être toxiques pour les animaux domestiques et les chevaux. Il existe une grande variété d’espèces et de cultivars chez les hostas (plus de trois mille référencées!) qui est apparente surtout dans la forme et la coloration du feuillage, qui est particulièrement apprécié si celui-ci comporte une variégation crème, dorée ou vert pâle. C’est une plante très populaire. J’en ai moi-même quatre espèces différentes dans mon jardin. (Sources: Wikipedia et divers sites horticoles)
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